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Baïonnette modèle 1965 (AK 4)
Armement : fusil Ak 4 et AK5 avec adaptateur
Fixation : au dessus du canon
Poids : 335 g
Longueur : 310 mm
ø interne de la douille : 22 mm
ø externe du tenon : 10 mm
Valeur : €€€
Rareté :
Remarques :
Cette baïonnette a été fabriquée par AB Bahco à Enköping en Suède. Bahco est un fabricant d’outils à main, fondé en 1886. Le fondateur de la société, Johan Petter Johansson, a inventé la clé de plombier en 1888 et la clé à molette (clé à molette à croissant) en 1891, qui sont toujours largement utilisées de nos jours. Bahco est toujours en activité et a été acheté par Snap-On Inc. en 1999.
Voir (Baïonnette modèle G3) dispositif de fixation à l’arme.
Méplat avec les trois couronnes suédoises placées en triangle
La poignée ronde monobloc en plastique de couleur noire comporte 2 cannelures longitudinales et 5 cannelures transversales, elle intègre près de la douille une protection anti-chaleur en tôle de (15×23 mm). La croisière comporte deux encoches pour bloquer le crochet du ressort plat situé à l’arrière du fourreau.
Pommeau d’un modèle G3 allemand
Pommeau assez massif
Le pommeau en acier est fixé à la soie par une goupille pleine qui le transperce de part en part. Par rapport à la bague, (vue arrière) le crochet intégré au tenon de verrouillage se situe à 8 heures.
N° de matricule en l’occurrence « 422 6 8 023 »
La lame de type US M4 en acier poli brillant de haute qualité, comporte le marquage constructeur Bahco inscrit à l’aide d’un crayon électrique, elle a pour particularité comme pratiquement tous les modèles G3 d’avoir le tranchant inversé.
Le fourreau dépourvu du double crochet de type US, est constitué d’un corps de forme angulaire en plastique moulé noir brillant, le trou destiné à évacuer l’eau débouche à l’extrémité. La chape en tôle d’acier, est maintenue au corps par emboutissage. Un dispositif de verrouillage extérieur (ressort à lame muni d’un crochet plié) à l’arrière, permet de bloquer correctement la baïonnette dans le fourreau. A l’arrière de la chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
Fusil Ak5 avec adaptateur spécifique et baïonnette M65, utilisé uniquement pour la garde et le défilé. Ce fusil n’a pas de dispositif prévu pour y adapter une baïonnette.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Parmi les divers modèles de type G3, celui-ci d’une finition remarquable, l’un des plus rares possède un attrait pour une collection.
Dernière mise à jour le 19/04/20.
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Baïonnette modèle 1914
Mauser suédois modèle 1894-14
Gardes du palais royal équipés de mousqueton Mauser modèle 1894 modifié en 1914
Armement : mousqueton suédois Mauser modèle 94 modifié en 1914, et PM 1945 C
Longueur : 460 mm
Poids : 420 g
ø interne de la douille : 15,5 mm
Valeur : €€€ €
Rareté :
Remarques :
Ce modèle avec lame longue a été spécialement conçu pour une adaptation au mousqueton modèle 1894 qui à l’origine était dépourvu de dispositif de fixation pour une baïonnette. Le mousqueton fut modifié par ajout d’un tenon porte-baïonnette en 1914 d’où baïonnette modèle 1914, il en a été de même par la suite pour le pistolet mitrailleur M-45 C.
Adaptateur pour pistolet mitrailleur Bofors Carl Gustav C
La poignée comporte des plaquettes de forme arrondies maintenues entres elles par vis et écrous fendus. Le pommeau muni d’une rainure en forme de T intègre un dispositif de fixation à l’arme par verrou et bouton poussoir à droite.
Près de la croisière à gauche, un bouton poussoir quadrillé à rappel par ressort permet de verrouiller la baïonnette au fourreau. Ce bouton n’est pas indispensable au maintien de la baïonnette, il remplace le clip en tôle d’acier ressort M1896 qui permettait de solidariser la baïonnette à son fourreau pour l’escrime (entrainement), ce n’est que mon avis personnel.
Les parties métalliques de la poignée ainsi qu’une petite partie sur la lame près de la croisière sont généralement de finition bronzée.
Marquages de l’arsenal de (Eskilstuna fer EJ ancre AB) à droite
Marquages de l’arsenal (Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori un C sous une couronne) à gauche
La lame de qualité de fabrication exceptionnelle, de finition polie brillant, est droite avec tranchant et contre-tranchant symétrique séparés par une arête centrale, l’extrémité du contre-tranchant est soigneusement affûtée sur environ 12 cm. L’acier de très haute qualité, utilisé pour la réaliser lui permet d’être très effilée, sans compromettre sa résistance à la torsion. Malgré la qualité de l’acier la soie est très épaisse afin de pouvoir intégrer le verrou près de la croisière sans compromettre sa résistance mécanique.
La lame comporte que deux types de marquages :
- Eskilstuna jernmanufaktur AB (EJ ancre AB), qui était une société d’ingénierie suédoise fondée en 1868 par Johan Svenngren (1818-1905) opérant à la ville de Eskilstuna.
- Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (un C sous une couronne) société fondée en 1812 comme fabrique Nationale de la ville de Eskilstuna, avec Husqvarna, elle a fourni des armes à l’armée suédoise pendant près de deux siècles.
Lorsqu’ils sont présents les marquages régimentaires se composent ainsi :
Ces marquages seront supprimés à partir de 1933, ils ne se rencontrent que très rarement sur la croisière. Voir exemples sur baïonnette M1896.
Ci-dessus : 12ème compagnie. I = infanterie. ?ème régiment. N° d’arme 256
Ci-dessus : 9ème compagnie. K = cavalerie. 5ème régiment. N° d’arme 17
Le fourreau se compose d’un corps en acier très fin, pratiquement plat, avec pans creux sur les deux faces, d’une cuvette à lames ressort maintenue au corps par deux rivets, un bouton de suspension de forme atypique, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
La cuvette est de forme parfaitement symétrique, alors que normalement la baïonnette se loge dans le fourreau, bouton de verrouillage vers l’extérieur.
Le porte-fourreau utilisé avec ce modèle est, voir (Porte-fourreaux) suédois N° : SUE 18 A.
Période d’utilisation :
Cette baïonnette a été utilisée durant au moins 50 ans, notamment par les gardes du palais royal à Stockholm et par les troupes en service à l’étranger en 1960 au Congo.
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Baïonnette modèle 1896
Fusil modèle 1896 et casque M-1921
Vu le casque et l’arme AG/M42, cette photo date probablement des années 1950
Armement : fusil Swedish Mauser 1896 et variante M38, Ag m / 42
Longueur : 335 mm
Poids : 290 g
ø interne de la douille : 15,6 mm
Valeur : €€
Rareté :
Remarques :
Cette baïonnette produite à 665 000 exemplaires au total, a été utilisée avec le Mauser M1896 (produit de 1896 à 1930), avec la carabine M1938 (produite de 1938 à 1944), et pour finir avec l’Ag m / 42 (produit à partir de 1942).
La poignée tubulaire en acier doux très finement quadrillée est constituée d’une seule pièce, elle intègre la croisière, et le système de verrouillage. Cette conception atypique la rend très légère et pratiquement indestructible aux rudes conditions climatiques scandinaves.
La croisière des 280 000 baïonnettes fabriquées à l’arsenal Eskilstuna Jernmanufaktur, de 1899 à 1912 portent les marquages (EJ ancre AB).
Eskilstuna jernmanufaktur AB, qui était une société d’ingénierie suédoise fondée en 1868 par Johan Svenngren (1818-1905) opérant à la ville de Eskilstuna.
A partir de 1913 les outils ont été vendus, et la production a continué jusqu’en 1966, à l’arsenal de (Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori), mais avec un autre type de marquage (un C sous une couronne).
Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (« Fabrique de carabine de Eskilstuna ») fut fondée en 1812 comme fabrique Nationale de la ville de Eskilstuna, avec Husqvarna, elle a fourni des armes à l’armée suédoise pendant près de deux siècles.
Le bouton de verrouillage et le ressort de rappel sont logés dans un tube cylindrique à l’arrière de la poignée. Les premiers modèles de baïonnettes fabriqués à l’arsenal Eskilstuna Jernmanufactur de la ville de Eskilstuna (EJ AB) de 1899 à 1904 étaient munies d’un bouton rond, de 1905 jusqu’à la fin de production, il sera de forme conique.
Notez, la finition à traits verticales de la lame, fabricant (EJ AB) à l’endroit où se trouve les lames ressort de la cuvette
La lame de qualité de fabrication exceptionnelle, de finition polie brillant, est droite à simple tranchants et contre-tranchant symétriques, séparés par une fine gouttière centrale. L’acier de très haute qualité, utilisé pour la réaliser lui permet d’être très effilée, sans compromettre sa résistance à la torsion. Les premières lame fabriquées de 1899 à 1904 étaient à double tranchant.
Marquages à droite de l’arsenal Eskilstuna Jernmanufactur (EJ ancre AB) de 1899 à 1912
Marquages à droite de l’arsenal Carl Gustaf (C sous une couronne) à partir de 1913 à 1966
Certaines lames peuvent être fabriquées marquée (E.A.B), Erik Anton Berg (né le 30 mars 1856) à Eskilstuna, décédé au même endroit le 28 août 1903), était un propriétaire d’usine suédois et fondateur de E. A Bergs Fabriks AB. Erik Anton Berg était un perfectionniste et a constamment essayé d’expérimenter de meilleurs processus d’acier et de fabrication.
Lorsqu’ils sont présents les marquages régimentaires se composent ainsi :
Pour exemple : 5ème compagnie. I = infanterie. 21ème régiment. N° d’arme 360.
Il y avait 29 régiments d’infanterie (I), 9 régiments de cavalerie (K), 9 régiments d’artillerie (A), ces marquages sont les plus courants.
Autre exemple de marquages beaucoup moins courants.
L / I 17 N° 28a N°1641.
N° d’arme 1641 » Landstormen » 28ème zone, 17ème régiment d’infanterie.
Entre 1885 et 1941, les soldats suédois étaient divisés en » Beväringen » et » Landstormen « .
« Beväringen » était la plus jeune et « Landstormen » les six à dix classes d’âge les plus âgées, « Landstormen » a été utilisé principalement pour la défense locale de l’armée.
Après 1933, tous ces marquages seront définitivement supprimés.
Normalement après la sortie de l’arsenal, la lame et la croisière de la poignée, possèdent un numéro de série, ce n° n’a aucun lien avec les marquages régimentaires.
Marquage (EAB), sur la cuvette ressort
Le fourreau se compose d’un corps en acier très fin, pratiquement plat, avec pans creux sur les deux faces, d’une cuvette à lames ressort maintenue au corps par une vis sur le devant, un bouton de suspension de forme atypique, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
Normalement après la sortie de l’arsenal, sauf en cas de remplacement, la cuvette et la bouterolle d’extrémité du fourreau possèdent un numéro de série identique. Ce n° n’a aucun lien avec les marquages régimentaires.
Verrouillage en tôle d’acier ressort
Il existe une pièce métallique en tôle d’acier ressort qui permet de solidariser la baïonnette à son fourreau pour l’escrime (entrainement).
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux) suédois N° : SUE 18 A, B, C.
Période d’utilisation:
A partir de 1899, jusqu’en 1964 avec lAg m / 42, (pour info les Mauser M1896 ont été retirés officiellement de l’inventaire militaire en 1978).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette baïonnette de conception avant-gardiste mérite un attrait dans une collection, l’idéal est bien sûr la baïonnette et le fourreau avec les mêmes marquages rarement rencontrés, son prix d’achat doit resté raisonnable.
Dernière mise à jour le 21/04/20.
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Baïonnette modèle 1867-89
Armement : fusil 1867-89 (calibre 8x58RD)
Longueur : 535 mm
Poids : 410 g
ø interne de la douille : 15,8 mm
Longueur de la douille : 47 mm
Valeur : €€€ €€ avec fourreau
Rareté :
Remarques :
Cette baïonnette est issue de la conversion de la baïonnette à douille M1867, en M1867-89. Il y a eut 102 000 conversions effectuées entre 1889 et 1894 chez Carl Gustafs Stads Gevarsfaktori (usine de fusil Carl Gustafs City) à Eskilstuna. Cette baïonnette est historiquement importante en tant que seule baïonnette à douille à incorporer un bouton-poussoir à ressort hélicoïdal.
Marquage : « Beväringsvapen » jeune conscrit d’arme, (Arme n ° 1288, 19ème Régiment d’infanterie)
Initiales (JB et JC) des inspecteurs qui ont travaillé chez Carl Gustaf Stad
Sur le dessus, dégagement pour le passage de la baguette de nettoyage
La douille nouvellement conçue intégrant le bouton-poussoir de verrouillage à rappel par ressort, remplace l’obsolète douille à virole. La jonction de la lame par brasure au laiton proprement réalisée avec la nouvelle pièce est visible.
La douille intègre le tenon de verrouillage sous le canon
Ce système de fixation (lame sous le canon) a pour avantage de ne pas nuire à l’équilibre de l’arme au moment du tir
La lame de section quadrangulaire assez massive résiste parfaitement à la flexion, son extrémité est pointue.
Période d’utilisation :
Très courte jusqu’à l’arrivée du modèle 1896, jamais utilisée lors d’un conflit.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle atypique, très peu courant, qui possède généralement des marquages régimentaires est indispensable dans une collection.
Dernière mise à jours le 21/04/20.
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Baïonnette modèle 1867 à virole
Armement : fusil M1867
Longueur : 557 mm
Poids : 430 g
ø interne de la douille : 18,8 mm
Longueur de la douille : 66 mm
Valeur : €€€ €€ avec fourreau
Rareté :
Remarques :
Le 8 mai 1867, l’infanterie suédoise et norvégienne approuve le fusil à mécanisme Remington. Le calibre était de 12,17 mm (identique au fusil M1860) puisque les suédois avaient plus de 30 000 fusils M1860 et 1864 en stock, 10 000 fusils et 20 000 mécanismes ont été achetés à Remington & Sons en 1867 avec des machines pour leur propre fabrication. Le fusil modèle 1867 Remington était le premier fusil qui utilisait des cartouches métalliques à être adopté par les armées suédoise et norvégienne.
Deux types de baïonnette ont été approuvés avec ce fusil, une à douille et une épée-baïonnette.
Pour info, il existe 8 modèles différents de fusils M1867, 5 nouveaux et 3 modifications de chargeurs de culasse et de chargeurs de chambre :
M1867 (baïonnette à douille M1867)
M1867-68
M1867-74
M1867 fait de Remington
M1867 avec mécanisme de verrouillage fabriqué par Remington
M1860-67 (baïonnette M1860)
M1860-64-68 (baïonnette M1864)
M1864-68 (baïonnette M1864-68)
Trois fabricants ont produit ce modèle, Husqsvarna, Carl Gustaf Stad et Remington. La différence fondamentale (à part le marquage) est que la baïonnette Husqvarna est normalement dorée, la baïonnette Carl Gustaf Stad est généralement bleuie et la baïonnette Remington est faite avec une douille en fer soigneusement soudée avec du laiton. Eskilstuna Jernmanufactur était l’un des sous-traitants (marque d’ancrage sur la lame) pour Carl Gustaf Stad.
Eskilstuna jernmanufaktur AB, plus tard Jernbolaget, était une société d’ingénierie suédoise fondée en 1868 par Johan Svenngren (1818-1905) opérant à la ville de Eskilstuna.
Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (« Fabrique de carabine de Eskilstuna ») fut fondée en 1812 comme fabrique Nationale de la ville de Eskilstuna, avec Husqvarna, elle a fourni des armes à l’armée suédoise pendant près de deux siècles.
Husqvarna Vapenfabrik (1689-1960) était une entreprise suédoise de fabrication d’armes à feu dans la ville de Huskvarna.
Modèle fabriqué par Husqsvarna (H) avec marquage : « Beväringsvapen » jeune conscrit d’arme, (Arme n ° 2285, 22ème Régiment d’infanterie)
La douille intègre l’extrémité du canon, sa constitution est atypique car une fois verrouillée la lame se situe sous le canon.
Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’1/4 de tour la virole dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Lorsque la baïonnette est fixée à l’arme, l’extrémité de la baguette de nettoyage sous le canon se situe près du coude. Ce système de fixation lame sous le canon, non déportée sur la droite a pour avantage de ne pas nuire à l’équilibre de l’arme au moment du tir.
La lame de section quadrangulaire assez massive résiste parfaitement à la flexion, son extrémité est pointue.
Période d’utilisation :
Très courte, jamais utilisée lors d’un conflit.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle assez facilement identifiable, peu courant, qui possède généralement des marquages régimentaires est indispensable dans une collection.
Dernière mise à jour le 24/04/20.