Modèle re-conditionné
Longueur : 300 mm
ø interne de la bague : 14,75 mm
Armement : carabine M1
Valeur : €€€ €€€
Rareté : 
Les couteaux-baïonnettes modèle US M4 produits durant la Seconde Guerre mondiale entre 1944 et 1945, avaient un point faible au niveau de la poignée en cuir putrescible et surtout indémontable. Il était inconcevable que des baïonnettes nouvellement produites avec une poignée dégradée soient rebutées, il fallait trouver une solution, et cela assez rapidement.
A partir de 1948, une petite quantité de baïonnettes a été envoyée à l’arsenal US d’Okinawa au Japon sous administration américaine et aux Philippines à Subic Bay, pour un y subir une opération de remplacement de la poignée d’origine par une poignée nouvellement conçue faite en bois. Cette opération était très coûteuse et très complexe, car il fallait démonter entièrement la poignée, ce procédé a très vite été abandonné.
La poignée afin de réaliser cette opération a du être entièrement démontée, il est fort probable que les éléments tels que la croisière ou le pommeau ont pu être inversés avec une autre baïonnette. La nouvelle poignée est faite en série d’une seule pièce en bois dur tropical à carreaux très grossiers. L’entretoise arrière (ci-dessus) est encore munie des fentes pour le retrait des goupilles de maintien des crochets de verrouillage. Un pommeau a ensuite été remis en place, et l’extrémité de la soie une nouvelle fois matée.
Le fourreau utilisé pour ce modèle est un US M8 A1, sans renfort métallique à l’extrémité. Voir histoire des (Fourreaux US M8/M8A1).
Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …
Ces modèles munis d’une poignée en bois n’ont pratiquement jamais été utilisés durant la guerre de Corée (une photo l’attestant qui a dû faire trois fois le tour du monde), ils sont généralement en très bon état.
Pour information personnelle, ils sont constitués de trois d’éléments d’origine (lames sélectionnées en bon état, croisières, pommeaux) qui ont été ré-assemblés en arsenal, mais les personnes chargées de cette opération, n’ont pas pris le soin de remonter les éléments d’origine de tel où tel constructeur. Seule la croisière porte le nom du constructeur, il est donc inutile, lors d’une vente d’indiquer bêtement la quantité exacte de production à l’unité près, puisque cela ne veut plus rien dire.
Le 09/04/20.