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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette modèle 1905 « N 923 »

admin

Longueur : 526 mm
ø interne de la douille : 16 mm

Armement : fusil M-1903 Springfield, M1 Garand 

Valeur : €€€ €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes fabriquées uniquement en arsenal militaire à (Rock Island Arsenal,1862-présent ou Springfield Armory,1795 fermé en 1968) à partir de 1906 jusqu’en 1922, sont d’une finition d’ensemble remarquable.

US 1905 02

Les baïonnettes de (type I) produites à environ 950 000 exemplaires avant 1917, avaient les parties métalliques de la poignée bleuies et la lame polie brillant. Le bleuissement sur la lame près de la garde, se terminait généralement juste sous le numéro de série.

Les baïonnettes de (type II) produites en arsenal à environ 150 000 exemplaires, de 1917 à 1918, ainsi que celles déjà utilisées sur le front étaient de finition entièrement bleuie et aucune partie de la lame n’était brillante.

Les baïonnettes de (type III) produites de 1918 à 1922 étaient identiques aux deux premiers types, mais étaient de finition entièrement phosphatée au lieu d’être bleuie. Environ 525 000 baïonnettes ont été produites au cours de cette période de quatre ans.

Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939 en Europe, un inventaire démontre qu’il y avait 581 000 baïonnettes M-1905 en état de service, ce nombre n’incluait pas celles des troupes en activité. Lorsque les Etats-Unis ont mobilisé la garde nationale pour l’entraînement en 1941, il était fort probable que l’approvisionnement en baïonnettes serait insuffisant en cas de guerre. Ces baïonnettes dans leurs longueurs d’origine utilisées durant la Première Guerre mondiale, possédaient des plaquettes de poignée en bois lisse ou cannelé et une finition phosphatées.

Il est à noter qu’une partie de celles-ci a été utilisée dans le théâtre du Pacifique, afin de lutter efficacement contre les fantassins japonais lors des combats à la baïonnette.

La qualité de finition pour l’ajustage des plaquettes au pommeau est remarquable

Vue détaillée de l’usinage de l’extrémité du pommeau destiné à améliorer le maintien des plaquettes à la soieVue détaillée des plaquettes asymétriques, celle du haut possède un évidement pour intégrer le levier de verrouillage

La poignée intègre un mécanisme de verrouillage à levier inspiré du modèle 1894 norvégien, il permet de maintenir correctement la baïonnette dans le fourreau ou à l’arme. Les plaquettes sont fixées entre elles par une vis avec rondelle et écrou denté, cela permet également d’assurer le maintien du levier du mécanisme de verrouillage à la soie. Au début de la production, les marques de coupe des plaquettes en noyer étaient rapprochées (environ onze passages du couteau par pouce), ce qui donnait une surface assez lisse. En 1917 après l’entrée en guerre des Etats-Unis, le passage du couteau a été ramené à environ sept par pouce, donnant une surface apparente beaucoup plus rugueuse.

Marquages à gauche de l’arsenal (RIA ou SA avec le symbole Ordonnance Department et l’année), de l’autre côté le numéro de série.

La lame de très bonne qualité avec extrémité dite en pointe de lance, est munie d’un contre-tranchant plat parfaitement affûté sur environ 140 mm. Elle comporte une gouttière de forme carrée, de largeur 10 mm avec une épaisseur d’environ 2,4 mm, qui dans sa longueur d’origine, n’affaiblie pas sa résistance mécanique à la torsion.

Durant la Seconde Guerre mondiale, lors du raccourcissement des baïonnettes du aux événements, ce type de lame avec gouttière carrée présentera une faiblesse au niveau de la pointe, mais ceci est une autre histoire.

En 1917, il a été reconnu que la lame polie brillant beaucoup trop visible ne convenait pas au combat, elles ont donc systématiquement été bleuies jusqu’à la fin de la guerre, la même année son polissage en arsenal inutile a été abandonné. A la fin de 1918, les arsenaux RIA et SA ont commencé à utiliser le procédé Rust-Proof de Parker (communément appelé Parkerizing), et ce fini gris-noir terne a été utilisé jusqu’à la fin de la production en 1922. Ce processus a également été utilisé lors du reconditionnement en 1942.

Chaque baïonnette possédait son propre numéro de série, (gamme de 1 à 1 196 000).

Numéros de série attribués à Springfield (SA) de 1906 à 1922.

1906: 0 à 190 000
1907: 190 000 à 240 000
1908: 240 000 à 355 000
1909: 355 000 à 432 000
1910: 432 000 à 475 000
1911: 475 000 à 510 000
1912: 510 000 à 550 000
1913: 550 000 à 585 000
1914: 585 000 à 608 000
1915: 608 000 à 633 000
1916: 633 000 à 653 000
1917: 653 000 à 765 000
1918: 765 000 à 1 050 000
1919: 1 050 000 à 1 125 000
1920: 1 125 000 à 1 170 000
1921: 1 170 000 à 1 192 000
1922: 1 192 000 à 1 196 000

Numéros de série attribués à Rock Island (RIA) de 1906 à 1919. Pour des raisons inconnues, Rock Island Arsenal n’a pas numéroté en série ces baïonnettes fabriquées en 1906, mais a commencé en 1907 à environ 80 000 exemplaires.

1906:  Pas de n° de série
1907:  80 000 à 120 000
1908: 120 000 à 140 000
1909: 140 000 à 170 000
1910: 170 000 à 192 000
1911: 192 000 à 220 000
1912: 220 000 à 236 000
1913: 236 000 à 247 000
1914:
1915:
1916:
1917: 247 000 à 304 000
1918: 304 000 à 404 000
1919: 404 000 à 430 000

Fourreau M-1905 type n°2 (système de suspension cassé)

Fourreau M-1910 type n°4

Il existe 5 types de fourreaux, qui vu leur fragilité sont que très rarement rencontrés :

(a) M-1905, type n°1. Corps en pin recouvert de cuir. Chape métallique courte. Système de suspension de type 1892.

(b) M-1905, type n°2 similaire, mais avec chape métallique longue.

(c) M-1905, type n°3, équipé d’un crochet de ceinture.

(d) M-1910, type n°4, en bois gainé de peau, l’ensemble étant recouvert d’une enveloppe de toile à embout de cuir brun.

(a) M-1910, type n°5, semblable au précèdent, mais à embout de cuir noir.

Fourreaux M-1917Fourreau M3

Lors de la Seconde Guerre mondiale, elles seront logées dans des (fourreaux M-1917) et également (fourreaux M3).

Période d’utilisation :
Durant la Première Guerre mondiale par les troupes américaines fraichement débarquées en 1917, (seulement 35% des fusils utilisés étaient des modèle US 1903) et, à partir de 1941 principalement dans le théâtre du Pacifique.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle, peu courant est indispensable dans une collection, seul petit hic, son prix d’achat très élevé.

Modèle : 1905 E1 (raccourci)
Longueur : 370 mm
ø interne de la douille : 15,8 mm

Armement : fusil M1 Garand

Valeur :  €€€ €
Rareté :
  che1valierche1valierche1valierche1valier

A la mi-1943, une nouvelle baïonnette nommée M1 fut commandée avec une lame courte de 10 pouces (254 mm). Elle était de conception identique au M-1905-42, à l’exception de la lame de 10 pouces. Cette baïonnette ne se distingue des modèles coupés par la suite, que par la gouttière de sa lame qui ne se prolonge pas jusqu’au bout et par ses marquages spécifiques (pas de date de fabrication, sauf un petit nombre datée 1943).

A partir de septembre 1943, les autorités militaires on donc pris la décision de standardiser la longueur des baïonnettes en coupant la lame des M-1905 et 1905-42.

Ces transformations en usine, ont été réalisées progressivement lorsque le stock de la nouvelle baïonnette M1 était au complet. Leur transformation a été effectuée aléatoirement par plusieurs fabricants, les mêmes qui les avaient produites pour certaines (M-1905-42). Les livraisons étaient en moyenne de (40 à 50 000 ex) par mois et ce jusqu’au mois d’août 1945, environ 1 100 000 exemplaires (1905 et 1905-42) auraient ainsi été transformés. 

Plaquettes de remplacement, celle du haut intègre parfaitement le pommeau du M-1905, elles s’adaptent également aux M-1905-42 et M1

La poignée lors du raccourcissement toutes les parties métalliques de la baïonnette sont systématiquement phosphatées, les plaquettes en bois remplacées par des plaquettes en plastique de couleur brune ou noire.

La lame avant raccourcissement comportait une gouttière de forme carrée. Lors de la conversion en pointe de lance, il a été constaté que la lame avec une gouttière carrée présentait une fragilité à l’extrémité.

Pour palier à cette faiblesse, lors du raccourcissement deux méthodes de coupes ont été préconisées en fonction du type de gouttière (carrée M-1905, 1905-42 ou ronde M-1905-42).

Lame avec gouttière ronde

Cette méthode de coupe en pointe de lance est la plus courante, le profil de l’extrémité est du même type que les lames M1 nouvellement fabriquée. Il est possible dans de très rares cas, que certaines lames avec gouttières carrées adoptent ce profil, il s’agit peut être des premières lames retravaillées ou tout simplement d’une erreur, l’inverse est également possible (ci-dessous). 

Lames avec une gouttière carrée

Cette méthode de coupe avec extrémité en diagonale est un peu moins courante, elle évite tout simplement de mettre en avant le point faible de la lame dû à son amincissement assez prononcé. Pour information l’épaisseur de la gouttière carrée est d’environ 2,4 mm, celle de la gouttière ronde 3,4 mm. Il a donc été préconisé aux opérateurs d’affûter uniquement l’extrémité en créant un contre-tranchant.

Fourreau M7

Le fourreau voir (M7 et dérivés)

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, cette baïonnette encore assez courante, est indispensable dans une collection.

Le 15/06/22.


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