Géraldbaios

Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette VZ-58 « N 85 »

admin

Baïonnettes accompagnées d’un casque modèle VZ-53

Longueur : 285 mm
Poids : 200 g

Armement : fusil Vz 58

Valeur :  €€ (variante 1)
Valeur : € (variantes 2, 3, et 4)
Rareté : che1valierche1valierche1valier


Il existe quatre variantes de cette baïonnette, la partie métallique en alliage spécial qui constitue la lame et la soie moulée à la cire perdue, ensuite usinée, polie et noircie. Le procédé de fonderie à la cire perdue permet de remplacer des pièces mécano-soudées, de réaliser des pièces avec des caractéristiques mécaniques élevées, des géométries complexes, ou encore de supprimer des opérations d’usinage.

Il existe un modèle spécifique pour les cérémonies officielles dont toutes les parties métalliques sont chromées, ainsi qu’un modèle destiné à l’instruction.

Initialement les baïonnettes n’étaient pas enregistrées, mais l’administration militaire de l’ONG ordonna de les numéroter, justifiée par le fait que les baïonnettes aux mains des militaires se mélangeait les unes aux autres ou disparaissaient pour la vie civile comme souvenirs.

Le n° de série qui va pour les premiers modèles de 0001 à 9999, de A0001 à A9999, B0001 etc, de 0001A à 9999A, 0001B etc, de 0A001 à 9A999, de 00A01 à 99A99 pour les tous derniers. Ces numéros n’étaient utilisés qu’à des fins d’enregistrement et n’avaient donc rien à voir avec les numéros de série des armes.

 N° de coulé frappé à gauche et à droite

Le n° de coulé, de 1 à 3 chiffres, ou très rarement 2 chiffres et une lettre, (sauf certains cas pour les variantes 4) est frappé normalement à droite, sauf pour certains exemplaires précoces à gauche.

Le n° de coulé des derniers exemplaires de la variante 4 est frappé en dessous de la lame.           

 Variante 1, la première de la série 

VZ 58 démontée V1Evidement ovale de 31 x 16 mm, la soie comporte deux trous

La poignée en hêtre faite d’une seule partie, est fixée à la soie par deux rivets pleins ou creux, séparés l’un de l’autre de 40 mm, (le premier rivet se situe à 12 mm de la croisière). Le mode de fabrication en hêtre de la crosse des PM VZ 58, ainsi que des poignées de baïonnettes s’avérant trop coûteux, fut remplacé au bout de 2 ans par du bois aggloméré plastifié collé.

Variante 2

VZ 58 démontée V1

La structure métallique est identique à la variante 1, la poignée constituée de deux plaquettes de bois aggloméré plastifié collées ensemble sous pression avec de la résine époxy. Elle peut être maintenue par :

  • Deux rivets, séparés l’un de l’autre de 40 mm, (le premier rivet se situe à 12 mm de la croisière).
  • Un seul rivet qui transperce la soie, situé à 12 mm de la croisière. Le mode de fixation de la poignée est plus rapide, mais avec le temps, d’une grande fragilité.
  • Deux rivets, le premier ne transperce plus la soie, il se situe à 12 mm de la croisière, l’autre étant utilisé pour renforcer la fixation des plaquettes collées.

Ces trois baïonnettes sont des variantes 1 dont les poignées ont été dégradées et ensuite par manque de pièce détachées, réparées avec des demies plaquettes de la variante 4.

  • Le premier exemplaire en haut est particulièrement intéressent, car une partie de la soie d’une variante 4 pour renforcer la structure y a été ajoutée à l’aide de soudure.
  • L’exemplaire du milieu assez grossier, est muni de demies plaquettes qui n’ont subi aucun usinage.
  • L’exemplaire en bas est muni de demies plaquettes qui ont subi un petit usinage.

Variante 3

VZ 58 démontée V3Soie complètement évidéeVZ-58-Tchequie.jpgPoignée maintenue par collage sans aucun rivet, très rarePoignée maintenue par collage avec petits rivets de renfort Renforcement de la rainure de fixation au PM (variante 2 en haut, variante 3 en bas)

La variante 3, par rapport aux variantes 1 & 2, comporte une croisière longue afin d’améliorer la prise en main de la baïonnette lors la fixation à l’arme avec des gants et une rainure de fixation renforcée. Afin de réduire les coûts de production, la soie a complètement été évidée pour fixer la poignée uniquement par collage sans aucun rivet. Ce mode de fixation du fait de sa grande fragilité fut vite abandonné, des rivets supplémentaires, de un à deux, ont été ajoutés au cours du processus de fabrication et lors des réparations.

Deux baïonnettes dont les poignées ont été dégradées et ensuite par manque de pièce détachées, réparées avec des demies plaquettes de la variante 4.

  • Le premier exemplaire en haut est particulièrement intéressent, car une cale en bois y a été insérée afin de renforcer la jonction.
  • L’exemplaire en bas est muni de demies plaquettes qui ont subi un petit usinage.

Variante 4, la toute dernière de la série 

La soie est évidée par cinq trous afin de l’alléger Rivets avec rondelles en haut, rivets sans rondelles en bas (offrant une meilleure résistante mécanique) Exemplaire ayant subi un remplacement de plaquettes (présence d’un troisième rivet)

Sur le terrain, les baïonnettes étaient souvent utilisées comme marteau, ou volontairement dégradées par des militaires opposés au régime politique de l’époque. Cette variante, à soie longue qui dépasse de l’extrémité du pommeau d’environ 5 mm, est la dernière modification effectuée dans les années 1970, elle avait pour but de renforcer la poignée. Les plaquettes sont de nouveau maintenues à la soie perforée, comme pour la variante 1 par 2 rivets. Ils sont séparés l’un de l’autre de 60 mm (le premier rivet se situe toujours à 20 mm de la croisière).

La lame de très bonne qualité est munie d’une gouttière sur chaque face, l’extrémité dotée d’un petit contre-tranchant. En temps de paix le tranchant de la lame n’est pas affûté, sauf pour certaines troupes spéciales, il l’aurait été en cas de Troisième Guerre mondiale. Beaucoup de lames dégradées ont subi un raccourcissement en arsenal suite à dégradation.

Deux variantes ont été utilisées : à 5 rivets sans renfort par couture, à 4 rivets et renfort par couture, assez rareExemples d’inscriptions de militairesOTK (contrôle militaire) Variante en matière vinyle, utilisé uniquement avec le kit (combinaison, porte chargeur) en cas d’attaque chimique, le fourreau aurait été plus facile à décontaminer (agents toxiques) que le fourreau en cuir Variantes en toile utilisées à partir des années 2000

Au cours sa très longue carrière (plus de 50 ans), plusieurs type de fourreaux ont été utilisés, les plus courants sont ceux formés avec plusieurs couches de cuir naturel. Les baïonnettes de la variante 4 en très bon état, sont généralement logées dans les fourreaux en toile de dernière génération.

Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1958 durant la Guerre froide (1947-1991), et bien après, jusqu’en 2011. Parmi les pays adhérents au pacte de Varsovie, seule l’armée tchécoslovaque était équipée de fusils et mitrailleuses de conception entièrement nationale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Personnellement je possède une quinzaine de ces variantes toutes différentes. Pour un prix d’achat dérisoire, idéal pour débuter une collection. La rare variante avec poignée en bois, pratiquement introuvable est indispensable, c’est aussi la plus chère.

Le 09/12/21.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Copyright © 2024 Géraldbaios