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Ma collection de Baïonnettes

baïonnette modèle SIG 57 « N 345 »

admin

Longueur : 370 mm
ø interne de la douille : 22 mm
Poids : 340 g

Armement : fusil d’assaut SIG 57

Valeur : €€
Rareté : che1valier

Comme la majorité des poignards-baïonnettes utilisés à la fin des années 50 par les membres de l’OTAN ou du Pacte de Varsovie, ce modèle a d’abord été conçu pour être éventuellement utilisé comme poignard de combat.

Marquage commun de la Waffenfabrik Berne, marque « W + F »

Cette baïonnette a uniquement été assemblé à la Waffenfabrik de Berne, marque « W + F ». Le gouvernement suisse a autorisé, pour éviter tous conflits, la fabrication des lames à deux entreprises, la moitié à Wenger et l’autre à Victorinox (Victoria Schwyz). Les autres éléments essentiels qui constituent la baïonnette, (poignées plastique, pommeaux, croisières, fourreaux, porte-fourreaux) proviennent de divers fournisseurs privés.

Marquage KV146 un des fournisseurs de la croisière

La poignée en plastique cannelé de forme cylindrique, est conçue d’une seule pièce, elle est maintenue à la soie filetée grâce à un écrou de forme carrée. Le tenon de l’arme se loge dans le pommeau en acier évidé, le verrouillage s’effectue grâce à un bouton à rappel par ressort qui coulisse de haut en bas.

Vis anti-desserrement à gauche et vis d’assemblage du pommeau à droite Marquage KV146 un des fournisseurs du pommeau

La partie métallique cylindrique du pommeau est insérée à la soie filetée. 

La lame symétrique à double tranchant, adopte le même profil que le modèle 18. Cette lame de bonne qualité, avec soie filetée est actuellement très recherchée pour concevoir des couteaux, dagues, lances, à moindre coût. Méfiez vous des prétendues dagues de commando, très faciles à réaliser par un usineur.

Les deux fabricants de la lame :

Wenger & Co commune de Delémont canton du Jura. En 2005, Victorinox achète son principal concurrent Wenger SA, les deux entreprises restent gérées de manière indépendante jusqu’en 2014.

Elsener Schwys alias (VICTORIA SCHWYZ) société Victorinox commune de Schwys canton du même nom.

Pour les premiers modèles fabriqués, le nom du constructeur de celle-ci y est inscrit en toutes lettres. La série de chiffres inscrite sous le nom qui va jusqu’à 38 000, ne correspond pas au matricule de l’arme.

Pour les modèles suivants, les plus couramment rencontrés, seules les initiales (V ou W) du début du nom du constructeur, et le numéro de série y sont inscrits.

Lanière en cuir fixée sur le pontet du fourreau SIG 57 2La marque Script-P identifie le fabricant de la cuvette par la firme AG Paillard de Sainte-CroixMarquage de l’année (65) à gauche

Le fourreau est constitué d’un corps en plastique moulé assez fin de couleur noire, avec trou à l’extrémité permettant à l’eau de s’évacuer. La cuvette en acier avec ses deux ressorts internes est fixée avec une vis sur l’arrière. Dans certains cas la date de fabrication est inscrite sur l’arrière du corps.

Il est possible, de trouver fixée sur le pontet grâce un rivet métallique, une lanière en cuir afin de pouvoir utiliser les porte-fourreaux d’ancienne génération. Avec l’apparition progressive, vers 1956 des nouveaux porte-fourreaux, cette lanière devenue inutile disparaîtra.

Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).

Période d’utilisation :
Modèle fabriqué de 1958 à 1983 à (600 000 exemplaires), utilisé jusqu’en 1990.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette baïonnette est la plus couramment rencontrée sur les différents sites de vente, recherchez en priorité la variante dont le nom du constructeur est inscrit en toutes lettres. Le fourreau muni d’une lanière en cuir lui convient idéalement, l’ensemble est très intéressant dans une collection, car atypique.

Le 15/10/21.


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