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Les porte-fourreaux français

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Porte-fourreau M-1923-27

Afin de rehausser la grande tenue de la gendarmerie départementale, un jeu d’équipement en buffle blanchi est crée en 1923. Il comprend notamment un porte-sabre-baïonnette « à fourche ». Chaque branche de la fourche s’en chape au moyen d’un bouton double en maillechort nickelé dans le D d’un passant coulant de même métal. Le gousset est percé d’une mortaise et porte une languette qui, glissée dans le pontet du fourreau émergeant de la mortaise, permet la fixation de l’arme sans avoir recours à une boucle.

Le 08 juillet 1925, ce système de fixation est remplacé par le plus classique contre-sanglon et sa boucle « punaise », cette dernière en maillechort nickelé. Le choix de ce métal est dicté par un souci d’harmonisation avec le bouton blanc de la gendarmerie départementale. Initialement, le porte-baïonnette à fourche est réservé à l’arme à pied de la gendarmerie, puis étendu à l’arme à cheval en 1927. A la même date, l’arme à pied de la Garde républicaine de Paris recevait un modèle tout à fait similaire hormis la nature des accessoires en métal (cuivre pour s’harmoniser avec les boutons jaunes de GRD). Ce modèle est d’abord destiné à recevoir l’épée-baïonnette M-1886 du fusil 07/15 mais, lorsqu’en 1934 la GDR à pied adoptera à son tour le mousqueton, son porte-baïonnette de grande tenue modèle 1927 servira sans aucune modification pour le sabre-baïonnette M-1892.

Attention, on rencontre régulièrement sur certains sites de vente, ce type de porte-fourreau teintés en noir pour une plus value, ils ne sont pas réglementaires, et n’ont aucune valeur historique.

Ce porte-fourreau en cuir de couleur fauve foncé, muni d’une boucle, a été conçu en 1921 pour le port des sabres-baïonnettes M-1892 utilisés par la gendarmerie, un gros bouton double en laiton ferme la boucle de ceinturon. Cette conception permettait au militaire d’ôter ou de remettre en place sur le ceinturon la baïonnette qui lui était attribuée.

Ce porte-fourreau en buffle blanc piqué à jonc sur les bords, muni d’une boucle, a été conçu en 1921 pour le port des sabres-baïonnettes M-1892 utilisés pour la grande tenue des cavaliers de la Garde républicaine de Paris, un gros bouton double en laiton ferme la boucle de ceinturon. Cette conception permettait au militaire d’ôter ou de remettre en place sur le ceinturon la baïonnette qui lui était attribuée.

Ce porte-fourreau en cuir muni d’une boucle en laiton, a été conçu pour le port à la hanche droite des baïonnettes M-1892 pour la cavalerie. Il a été adopté officiellement le 02 novembre 1914 et utilisé au début de l’année 1915. Décrit tardivement au BO le 24 septembre 1915, le « porte-épée de cavalerie  » est confectionné en cuir fauve naturel. Le pendant, de forme symétrique protège intégralement le vêtement contre le frottement de la pognée de baïonnette et ne comporte qu’un seul passant de ceinturon. Sans aucune modification de forme, ce porte-épée prend le 01 septembre 1923, l’appellation de « porte-sabre-baïonnette M-1892 ».

Durant la première Guerre Mondiale, il a été utilisé, avec découpe réglementaire à l’arrière pour le port des fourreaux des baïonnettes M-1866.

Ce porte-fourreau en cuir, muni d’une boucle en laiton, renforcé par huit rivets en laiton plats a été utilisé uniquement pour le port du fourreau de la baïonnette modèle 1886, 1886-15.

Ce porte-fourreau en cuir, muni d’une boucle en laiton, était destiné a été utilisé pour le port du fourreau de la baïonnette modèle 1886.

Ce porte-fourreau en cuir était destiné à l’origine pour le port du fourreau de la baïonnette modèle 1886, une découpe réglementaire à l’arrière a été réalisée pour le port des fourreaux des baïonnettes M-1874 ou M-1892.

Le 13/11/23.


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