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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette modèle 1895 (standard) « N 305 »

admin

Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 300 g

soldat_1895

Armement : fusil Mannlicher M-1895

Valeur : €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette courte baïonnette fut conçue pour être utilisée avec les fusils (longs 125 cm) et carabines (courtes 99 cm) du même modèle.

Fabriquée en très grand nombre, elle se rencontre régulièrement sur certains sites de vente, mais paradoxalement il est très difficile de trouver une baïonnette standard utilisée durant la Première Guerre mondiale non re-conditionnéeLa plupart des baïonnettes M-95 rencontrées ont sur la croisière un n° de série inscrit à l’électro-crayon et les plaquettes rénovées. Cette opération de re-conditionnement a été réalisée en Bulgarie après 1930, stockées durant des années, elles sont apparues massivement sur le marché des surplus militaires dans les années 2005.

1895 OEWG1895 03

Elles furent fabriquées en très grande quantité sous l’Empire Austro-Hongrois (1867-1918), le plus souvent à la Manufacture d’armes autrichienne de la ville de Steyr (OEWG), ou à la Manufacture hongroise de Budapest (FGGY).

Certains modèles de fabrication tardive sont démunis de marquage constructeur, d’autres fabriqués par des entreprises privées en Autriche portent des marquages spécifiques (STF, OMC, BFM, etc ….).

Poinçon de réception autrichien (aigle impérial de Habsbourg)Poinçon de réception hongrois

Toutes ces baïonnettes fabriquées avant 1918 et utilisées par l’armée austro-hongroise (1 800 000 militaires environ en 1914), qu’elles soient de fabrication autrichienne ou hongroise possèdent obligatoirement un poinçon de réception.

Rivets de maintien de la croisière abrasés
Le pommeau de cette variante est de type (NCO)Le bouton de verrouillage est fendu

La poignée est munie d’un court pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T, Certaines variantes sont équipées avec des pommeaux de type NCO sans anneaux, probablement de surstock. Les plaquettes sont maintenues entre elles par deux rivets sur rondelles, la croisière est fixée à la lame généralement par deux rivets saillants, dans certains rares cas ceux-ci peuvent être soigneusement abrasés.

La lame comporte une gouttière sur chaque face dont les extrémités peuvent être de forme carrée (de type M-1888), ou pointue. Ce qui est atypique pour ce modèle est la position de la lame à tranchant inversé, appliquée plus tard aux baïonnettes tchèques (VZ-23 et VZ-24). Cette position rendait l’utilisation de la baïonnette fixée au fusil plus efficace car il est plus facile d’appliquer une force vers le haut que de pousser le fusil vers le bas.

  • Le modèle le plus couramment utilisé est celui du haut.
  • Celui du bas a été fabriqué à la fin de la Première Guerre mondiale. Afin d’en réduire les coûts de production, le bouton de suspension en forme de S est maintenu au corps par deux rivets, son extrémité est dépourvue de bouterolle.

Les fourreaux utilisés pour les M-1895, sont généralement fabriqués par (V & N – Vogel & Noot de Wartberg), un contractant pour les fourreaux uniquement, ou les Manufactures OEWG, FGGY, certains ne sont pas marqués. La cuvette/ressort interne est maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme ovale.

En 2016, le groupe Amazone a fait l’acquisition de la production de charrues de la société Vogel & Noot à Mosonmagyaróvár en Hongrie.

Les fourreaux utilisés durant la Première Guerre mondiale sont généralement peints avec de la peinture feldgrau, après 1918 ils seront bronzés.

Ce porte-fourreau (Bajonettasche) est celui le plus couramment utilisé pour la baïonnette M-1895 (Messerbajonett M-1895). Il n’a été introduit qu’en octobre 1908, il a ensuite été largement utilisé par les armées austro-hongroises et fut encore produit entre les deux guerres en Tchécoslovaquie, en Autriche et en Hongrie. Il pourrait aussi avoir été fabriqué en Bulgarie. La couleur du cuir peut varier du noir au naturel en passant par toutes les nuances de gris et de marron. Les porte-fourreaux autrichiens originaux étaient en cuir brun naturel.

Faux modèle

Cette photo provient d’un site de vente, cet objet est bien décrit comme une « reproduction vieillie ». Elle ne comporte aucun marquage, ni numéro de série, le bouton de verrouillage est rond, (non fendu) et enfin le fourreau est dépourvu de cuvette amovible.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première Guerre mondiale, ce modèle si possible non re-conditionné est indispensable dans une collection.

Le 31/05/23.


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