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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette modèle 1863 d’ordonnance « N 1008 »

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Longueur : 550 mm
ø interne de la douille : 18,7 mm
Longueur de la douille : 67,5 mm
Poids : 320 g

Armement : fusil M-1863 / 67 Milbank-Amsler, M-1867 suisse Peabody, et M-1869, 69-71 Vertterli
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
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Cette baïonnette a été utilisée de 1863 à 1878, avec plusieurs types d’armes, jusqu’à la mise en service du fusil Vetterli M-1878, celui-ci étant équipé d’une baïonnette-épée M-1878

Pendant cette période, deux variantes de baïonnettes ont été utilisées de manière interchangeable, le M-1863 et 1869-71, qui sont difficiles à distinguer sans avoir des exemples en mains permettant de les comparer. Le coude de la baïonnette M-1863 (12 mm) est légèrement plus fort que celui du M-1869-71 (11 mm) à ne pas confondre avec celui-ci.

Epaisseur du coude (12 mm)

La douille utilisée pour le M-1863 comporte un pontet de forme angulaire.

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la douille.

Poinçon de réception suisse

La douille à triple fente et virole médiane, elle est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.

Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’1/4 de tour la virole à l’inverse des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous l’arme, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.

La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion, son extrémité est pointue.

Les lames de certaines de ces baïonnettes devenues obsolètes furent utilisées pour concevoir la baïonnette M-1900 dit « de cycliste ».

Le fourreau en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité, il ne comporte qu’une seule lanière.

Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver cette baïonnette associée avec un glaive M-1878.

Le 26/11/21.


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