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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette modèle 1847 « N 955 »

admin

Longueur : 530 mm
ø interne de la douille : 22,5 mm
Longueur de la douille : 67 mm
Poids : 315 g

Armement : fusil système 1842-1853-1854-1857

Valeur :  €€€ € avec fourreau
Rareté :
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Le modèle 1847 est une amélioration du M-1822 qui l’a précédé, le M-1822 de conception antérieure était pourvu d’un long coude de section ronde qui était sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque. Cette baïonnette, à lame de section triangulaire est la dernière dont fut dotée notre infanterie.

Comme le M-1822, le M-1847 a été fabriqué par divers pays étrangers. Il est à noter que certaines baïonnettes du même type ont été exportées aux USA durant la Guerre de Sécession (1861-65), pour être utilisées avec les 140 000 fusils français et belges achetés par le ministère d’ordonnance US.

La douille à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.

Marquages : C (Chatellerault), S (Saint-Etiènne)

Généralement, les baïonnettes de fabrication française portent la lettre N qui caractérise les baïonnettes faites pour les fusils en service depuis 1842, accompagnée d’une deuxième lettre pour désigner la manufacture d’armes. Certaines pièces ne portent aucune lettre sur la douille.

  1. T pour Tulle (crée en 1690 fermée en 1970)
  2. S pour St Etienne (1764 à 2001)
  3. C pour Chatellerault (1819 à 1968)
  4. M pour Mutzig, très rare (1801 à 1870)

Tenon de fixation de baïonnette, fusil M-1822Baïonnette M-1822 fixée sur un fusil M-1777

Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le tenon situé sous le canon, et tourne d’1/4 de tour la virole à l’inverse des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.

La lame en acier trempé, puis recuite est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane.

Le 12/12/24.


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