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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette modèle AR 10 « N 178 »

admin

Longueur : 305 mm
ø interne de douille : 21,5 mm
Poids : 300 g (alu)
           : 275 g (bois)

Armement : fusil AR-10
Fixation : au dessus du canon

Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces très rares baïonnettes fabriquées aux Pays-Bas à (Artillerie Inrichtingen Hembrug) ont été utilisées par l’armée portugaise en très petit nombre (1 556 exemplaires) en 1960. Quelques baïonnettes AR-10 portugaises supplémentaires ont été produites pour être utilisées dans les essais d’armes de l’armée néerlandaise. Selon le musée de l’armée néerlandaise, la production totale de ce modèle était d’environ 1600 pièces.

Après la Seconde Guerre mondiale la majorité des baïonnettes étaient conçues pour être d’abord utilisées comme poignard de combat.

Deux rivets maintiennent la croisière Deux petits rivets maintiennent le pommeau à la soie

La poignée est dotée d’un pommeau de forme droite qui comporte une rainure en forme de T, le « Grip » du modèle originale est en bois d’une seule pièce maintenue à la soie par deux vis et écrou fendus.

Certains exemplaires probablement après rénovation sont dotés de deux plaquettes en aluminium peintes, fixées à la soie par deux rivets soigneusement arasés.

Petit marquage à gauche (Artillerie Inrichtingen)

La lame anti reflets possède un profil très simplifié, à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur une grande portion vers la pointe

Deux types de fourreaux ont été utilisés pour ces modèles, qui dans tous les cas sont dépourvus du double crochet. Le corps est constitué de plastique moulé de couleur vert olive, il est plus résistant à l’usure du temps que le modèle US constitué de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, son extrémité est dépourvue de renfort métallique. La chape en acier phosphatée, est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, elle ne porte aucune inscription. A l’arrière de cette chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension :

  1. en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
  2. en cuir rigide, qui est maintenue par deux rivets emboutis.

Période d’utilisation :

Ces poignards-baïonnettes ont été utilisés jusqu’en 1975 par les bataillons de parachutistes portugais, lors des Guerres coloniales portugaises. Le Portugal membre de l’OTAN, n’a reçu aucune aide militaire, ni aucune arme de la part d’autres états membres, qui ont vu la guerre pour les colonies, avec une désapprobation croissante en raison des atrocités commises.
En fait, seuls quelques AR-10 atteignirent les troupes des colonies, avant que le gouvernement néerlandais n’émette un embargo sur les ventes d’armes au Portugal. Les fusils livrés suffisaient à peine à armer deux des quatre bataillons déployés en Afrique. Cette commande était la plus importante jamais réalisée mais ne suffisait manifestement pas à maintenir la production d’AR-10 en vie, et en 1961, l’Artillerie Inrichtingen arrêta la production. Toutes les pièces détachées nécessaires à l’entretien des carabines ont été produites directement au Portugal au cours des 15 années à venir.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
La plupart des baïonnettes non utilisées, stockées aux Pays-Bas ont été détruites par l’armée néerlandaise, et beaucoup ont été perdues en Angola et au Mozambique de ce fait elles sont devenues très très rares.

Le 27/04/21.


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