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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette modèle 1896 « N 251 »

admin

Longueur : 335 mm
ø interne de la douille : 15,6 mm
Poids : 290 g

Fusil M-1896 et casque M-1921Vu le casque et l’arme AG/M42, cette photo date probablement des années 1950

Armement : fusil Mauser suédois M-1896 et variante, M-38, Ag M-42

Valeur : €€€
Rareté :
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Cette baïonnette produite à 665 000 exemplaires au total, a été utilisée avec le Mauser M-1896 (produit de 1896 à 1930), avec la carabine M-1938 (produite de 1938 à 1944), et pour finir avec l’Ag M-42 (produit à partir de 1942).

La poignée tubulaire en acier doux très finement quadrillée est constituée d’une seule pièce, elle intègre la croisière, et le système de verrouillage. Cette conception atypique la rend très légère et pratiquement indestructible aux rudes conditions climatiques scandinaves.

La croisière des 280 000 baïonnettes fabriquées à l’arsenal Eskilstuna Jernmanufaktur, de 1899 à 1912 portent les marquages (EJ ancre AB). Eskilstuna jernmanufaktur AB, était une société d’ingénierie suédoise fondée en 1868 par Johan Svenngren (1818-1905) opérant à la ville de Eskilstuna. 

A partir de 1913 les outils ont été vendus, et la production a continué jusqu’en 1966, à l’arsenal de (Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori), mais avec un autre type de marquage (un C sous une couronne). Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (« Fabrique de carabine de Eskilstuna ») fut fondée en 1812 comme fabrique Nationale de la ville de Eskilstuna, avec Husqvarna, elle a fourni des armes à l’armée suédoise pendant près de deux siècles.

Des croisières qui portent les marquages (EJ ancre AB) peuvent être montées avec des lames fabriquées à l’arsenal Carl Gustaf (C sous une couronne).

 

M1896-Swedish-Bayonet-Comparison-copie-1

Le bouton de verrouillage et le ressort de rappel sont logés dans un tube cylindrique à l’arrière de la poignée. Les premiers modèles de baïonnettes fabriqués à l’arsenal Eskilstuna Jernmanufactur de la ville de Eskilstuna (EJ AB) de 1899 à 1904 étaient munies d’un bouton rond, de 1905 jusqu’à la fin de production, il sera de forme conique.

Notez, la finition à traits verticaux, fabricant (EJ AB) près de la croisière

La lame de qualité de fabrication exceptionnelle, de finition polie brillant, est droite à simple tranchants et contre-tranchant symétriques, séparés par une fine gouttière centrale. L’acier de très haute qualité, utilisé pour la réaliser lui permet d’être très effilée, sans compromettre sa résistance à la torsion. Les premières lame fabriquées de 1899 à 1904 étaient à double tranchant.

Marquages à droite de l’arsenal Eskilstuna Jernmanufactur (EJ ancre AB) de 1899 à 1912 Marquages à droite de l’arsenal Carl Gustaf (C sous une couronne) à partir de 1913 à 1966

Certaines lames peuvent être fabriquées marquée (E.A.B), Erik Anton Berg (né le 30 mars 1856) à Eskilstuna, décédé au même endroit le 28 août 1903), était un propriétaire d’usine suédois et fondateur de E. A Bergs Fabriks AB. Erik Anton Berg était un perfectionniste et a constamment essayé d’expérimenter de meilleurs processus d’acier et de fabrication.

Lorsqu’ils sont présents les marquages régimentaires se composent ainsi :

Suèdois 96Pour exemple : 5ème compagnie. I = infanterie. 21ème régiment. N° d’arme 360.

Il y avait 29 régiments d’infanterie (I), 9 régiments de cavalerie (K), 9 régiments d’artillerie (A), ces marquages sont les plus courants.

  » Landstormen « . 19ème régiment d’infanterie. 72ème zone. N° d’arme 836.

Entre 1885 et 1941, les soldats suédois étaient divisés en  » Beväringen  » et  » Landstormen « . « Beväringen » était la plus jeune et « Landstormen » les six à dix classes d’âge les plus âgées, « Landstormen » a été utilisé principalement pour la défense locale de l’armée.

Après 1933, les marquages régimentaires seront définitivement supprimés.

Après la sortie de l’arsenal, la lame et la croisière, portent un numéro de série de traçabilité, ce n° n’a aucun lien avec les marquages régimentaires.

Poinçon de contrôle Marquage (EAB), sur la cuvette ressort 

Le fourreau se compose d’un corps en acier très fin, pratiquement plat, avec pans creux sur les deux faces, d’une cuvette à lames ressort maintenue au corps par une vis sur le devant, un bouton de suspension de forme atypique, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.

Normalement après la sortie de l’arsenal, sauf en cas de remplacement, la cuvette et la bouterolle d’extrémité du fourreau possèdent un numéro de série identique. Ce n° n’a aucun lien avec les marquages régimentaires.

Verrouillage en tôle d’acier ressort

Il existe une pièce métallique en tôle d’acier ressort qui permet de solidariser la baïonnette à son fourreau pour l’escrime (entrainement).

Ces porte-fourreaux sont des modèles 1914 modifiés vers 1959 pour s’adapter à un ceinturon plus large. Les anciennes coutures de maintien ou rivets ont été remplacés par trois nouveaux rivets métalliques. Lors de cette opération, les anciennes lanières ont été définitivement supprimées. Une nouvelle sangle de maintien avec boucle sur le haut ainsi qu’une languette en bas marquée d’un B ont été rajoutées. Ainsi modifiés, ils peuvent d’être utilisés à la fois avec les modèles de baïonnettes (1896 ou 1914).

Ce porte-fourreau en cuir naturel a été utilisé par les sous-officiers pour les baïonnettes M-1896, à noter la présence des trois couronnes suédoises au milieu. Il existe un modèle similaire, sauf au niveau des cotes de la fente pour baïonnettes modèle 1914. Les deux boucles ajustables du haut lui permettent de le détacher sans être obligé d’enlever le ceinturon.

Ce porte-fourreau modèle 14 en cuir naturel, dont il existe trois variantes principales a été utilisé avec la baïonnette M-1896, il existe un modèle similaire, sauf au niveau des cotes de la fente pour baïonnettes M-1914. La plupart de ceux-ci ont été modifiés en 1959.

Période d’utilisation:
A partir de 1899, jusqu’en 1964 avec l’Ag M-42, (pour info les Mauser M-1896 ont été retirés officiellement de l’inventaire militaire en 1978).

Un de ces modèles a été récupéré par un ancien légionnaire au Tchad en 1986.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette baïonnette de conception avant-gardiste mérite un attrait dans une collection, l’idéal est bien sûr la baïonnette et le fourreau avec les mêmes marquages régimentaires rarement rencontrés, son prix d’achat doit rester raisonnable.

Le 03/06/22.


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