Longueur : 530 mm
ø interne de la douille : 21,8 mm
Longueur de la douille : 67,3 mm
Poids : 315 g
Armement : fusil d’infanterie modèle 1822, 1822T, 1822TBis, 1842.
Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
Le fusil français modèle 1822 a été fabriqué avec une platine à silex sous Louis-Philippe, a été modifié en 1841 à percussion au cours de son règne, puis en 1860 a vu son canon rayé sous Napoléon III. Ses dérivés ont été utilisés par de nombreux pays européens jusqu’à la fin du 19ème siècle.
De même conception que celle de l’An IV, mais plus longue, ce type de baïonnette a été fourni à de nombreux pays européens et a servi de modèle à beaucoup d’autres. Aussi rencontre-t-on ce type de baïonnette assez couramment.
A partir du 24 septembre 1826, les douilles porteront le n° d’arme
La douille à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un long coude de section ronde sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.
Tenon de fixation de baïonnette, fusil M-1822Baïonnette M-1822 fixée sur un fusil M-1777
Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le tenon situé sous le canon, et tourne d’1/4 de tour la virole à l’inverse des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.
La lame en acier trempé, puis recuite est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane.
Le 20/03/21.