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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette modèle 1894 « N 255 »

admin

Longueur : 336 mm

Armement : fusil Krag-Jørgensen M-1894, carabine M-1912 et fusil de tireur d’élite M-1925

Valeur :  €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce poignard-baïonnette et le fusil Krag-Jørgensen M-1894 ont été approuvés le 21 avril 1894, il a aussi été approuvé avec la carabine Krag-Jørgensen M-1912 le 15 mai 1912. En raison de la capacité de production limitée à Kongsberg Våpenfabrikk, la production de baïonnettes pour Krag-Jørgensen n’a pas été prioritaire au début, et la production à Kongsberg n’a vraiment commencé que vers 1897-98.

Les fusils Krag-Jørgensen ont été livrés avec les numéros de série correspondants à la baïonnette. Cela s’applique à la fois au fusil M-1894 et à la carabine M-1916 produite ultérieurement.

Kongsberg Våpenfabrikk a eu des problèmes de livraison la première fois, et pour y remédier, des baïonnettes ont d’abord été commandées à Husqvarna Vapenfabrik en Suède, puis à Steyr en Autriche.

Environ 1 000 baïonnettes non numérotées ont été livrées de Kongsberg. Celles-ci ont été utilisées pour remplacer les baïonnettes perdues ou endommagées, certaines étaient peut-être également vendues en privé.

Ce poignard-baïonnette a été produit à 140 000 exemplaires par trois constructeurs :

  • Steyr Autriche, 29 000 baïonnettes.
  • Husqvarna Suède, 2 000 baïonnettes. 
  • Kongsberg Norvège, 101 750 baïonnettes. 

Certains de ceux-ci ont été modifiés (30 000 exemplaires) dans les années 56-57 par l’adjonction d’une bague à la croisière pour s’adapter à la carabine US M1. Voir (modèle 1894 modifié)

Modèle 1894 modifié par adjonction d’une bague à la croisièreDifférence de conception au niveau du logement du système de verrouillage, arsenal de  (Kongsberg) en bas (Steyr) Matricule toujours situé à droite

La poignée intègre un mécanisme de verrouillage à levier assez spécifique pour l’époque, il permet à la fois de maintenir correctement la baïonnette dans le fourreau ou à l’arme. La vis située sur la poignée, maintient à la fois les plaquettes et le levier de verrouillage. Un trou sur le pommeau est systématiquement percé pour le port de la dragonne.

La soie et la lame en acier trempé sont forgées d’une seule pièce, cependant il existe une différence de conception au niveau du système de verrouillage, entre les variantes norvégiennes et autrichiennes. Les plaquettes ne sont d’ailleurs pas compatibles entre elles. 

Les Etats-Unis d’Amérique s’inspireront du système de verrouillage à levier du M-1894 lors de la conception du M-1905. Les plaquettes sont fixées par une vis qui permet également le maintien du levier du mécanisme de verrouillage à la soie.

Marquage (OEWG) de l’arsenal autrichien de SteyrMarquage de l’arsenal norvégien de Kongsberg

Marquage King Haakon 7 (roi de Norvège 1905-1957)

La lame en acier trempé, polie brillant, de très bonne qualité est démunie de gouttières, elle est très effilée et résiste parfaitement à la torsion.

Le fourreau est en tôle d’acier reliée par brasure, bleui ou bruni, mais il est très souvent peint en noir car la finition initiale était usée. La vis ou le rivet de maintien du ressort interne se situe sur l’arrière du corps.

1894 03Le porte-fourreau du M-1894 est atypique

Remarques perso :
Merci à Daniel pour la photo.

Période d’utilisation :
Ces baïonnettes ont été utilisées durant la bataille de Narvik du 9 mai au 8 juin 1940.

Le 01/05/21.


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