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Sabre-Baïonnette Chassepot M-1866 (Kirschbaum, série X) « N 1792 »
Longueur : 697 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 630 gr
Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon
Ce sabre-baïonnette a la particularité d’avoir été fabriqué à Solingen, la lame porte uniquement le poinçon de Fritz Weyersberg « le casque de chevalier » de la marque déposée de la famille Kirschbaum. Il a probablement été fabriqué pour honorer les commandes sous-traitées par l’industrie privée vers 1867-1868 du contrat Cahen Lyon le seul fournisseur privé de l’état pour le fusil Chassepot. Cet exemplaire avec lettre x a ensuite été utilisé pour l’instruction.
Casque de chevalier
La lettre X suivie du matricule généralement re-frappé, indique une fabrication de la baïonnette durant le siège de Paris (du 17 septembre 1870 au 26 janvier 1871), soit après 1874, arme de théorie de fabrication ancienne destinée à équiper les mousquetons et carabines de gendarmes à pied (Gras M-1874).
Le 29/12/24
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Baïonnette P-1859 « N 878 »
Longueur : 518 mm
ø interne de la douille : 21,2 mm
Longueur de la douille : 76 mm
Armement : mousquet à âme lisse britannique P-1859
Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
Le mousquet britannique modèle 1859, également appelé mousquet indien deuxième modèle, a été approuvé pour le service le 7 mai 1859. Ce modèle a été approuvé à Enfield après la mutinerie indienne (révolte des cipayes 1857-59), lorsque les fusils P-1853 délivrés aux soldats indiens ont été transformés en mousquets, afin de les désavantager s’ils combattaient à nouveau les troupes britanniques. La portée effective du mousquet a été réduite de 500 à 50 mètres. Le mousquet diffère extérieurement du fusil modèle 1853, en ce que la hausse est un simple V sans possibilité de réglage et un guidon triangulaire en bloc.
La baïonnette qui l’accompagnait, également appelée « Native Infantry Smoothbore Musket Bayonet », était pratiquement identique à la Baïonnette P-1853, elle se différencie par une légère augmentation du diamètre interne de la douille. Une grande partie de la production initiale a eu lieu en Angleterre, comme la baïonnette P-1853 sa qualité de fabrication est exceptionnelle.
La douille de bonne constitution, à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ronde. Lors de la fabrication de la baïonnette, la lame en acier et le coude forgé sont soudés à la douille en fer. Il s’agissait d’une la méthode et les matériaux habituels de fabrication des baïonnettes qui, jusque’ en 1853, utilisaient une douille et un coude en fer avec une lame en acier. Lors des tests le coude en acier s’est révélé plus résistant.
Voir fixation de la baïonnette au canon.
La lame d’exilante qualité, est de section triangulaire, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure un peu plus large sont légèrement évidés, son extrémité est déportée de façon caractéristique.
Le seul marquage visible, (B ? Birmingham)
Plusieurs fabriquant de Birmingham ont produit ce modèle : Aston, Hill, Salter, Roe, Deeakin, etc. S’il n’est pas effacé le nom du fabriquant est frappé sur la base de la lame. La manufacture d’Enfield en a fabriqué également, la lettre E sous couronne figure alors sur la lame.
Le fourreau de type P-1853, s’il est de fabrication indienne est en cuir brun avec garnitures en laiton.
Le 08/08/24.
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Baïonnette modèle SA N°9 « N 17 »
Longueur : 222 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 262 g
Armement : fusil Lee-Enfield, No. 4 Mk 2
Valeur : €€
Rareté :
Ces baïonnettes dépourvues de marquage ont été produites à partir de 1960 par l’armement Corporation d’Afrique du Sud (ARMSCOR), Lyttelton Engineering Works, à Pretoria. ARMSCOR étant le fabricant d’armes d’Etat en Afrique du Sud.
La lame est maintenue sur la douille par deux rivets soigneusement abrasés
Ce modèle combine une douille fabriquée par divers sous-traitants de type N°9 MK1, accouplée à une lame de type UZI M-1952.
Les deux types de fourreaux en acier utilisés : l’un mesure 220 mm, l’autre 190 mm
La cuvette est spécifique à ce modèle
Les fourreaux utilisés pour ce modèle sont d’origine belge, ils sont le plus souvent en acier, le plus long étant le plus rare. Le fourreau de dernière génération en plastique moulé est muni d’une cuvette en acier avec ressort interne fixée par une vis sur l’arrière.
Johannesbourg
Poinçon Sud Africain
Ces porte-fourreaux en cuir, sont de fabrication Sud Africaine, la languette enveloppe le bouton de suspension du fourreau, ils conviennent uniquement pour le port des différents fourreaux du modèle SA N°9.
- Celui de gauche, le plus récent est renforcé par six rivets creux en acier, un septième rivet au milieu maintient la languette.
- Celui du milieu est renforcé par six rivets en cuivre sur rondelles.
- Celui de droite renforcé par sept rivets en cuivre sur rondelles est une transformation du modèle destiné pour le port de la baïonnette P-1907, une partie du cuir a été coupée et les coutures modifiées pour s’adapter au fourreau en acier du modèle SA N°9.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Personnellement, je possède les trois différentes variantes de fourreaux, pour un prix d’achat relativement peu élevé, ce modèle méconnu muni de son porte-fourreau en cuir, a sa place dans une collection.
Le 29/07/22.
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Baïonnettes n°4 « clou » utilisées par la Grande Bretagne « N 32 à 36 »
Présentation de la baïonnette :
Les premiers prototypes de la baïonnette de la série (n°4) ont été conçus à partir de 1925 pour remplacer le modèle 1907 pour fusil SMLE Mark III.
Le premier modèle de la série (MK.I), est apparu en novembre 1939. Par rapport au M-1907, celui-ci avait l’avantage d’être beaucoup moins encombrant, plus léger, et ne portait pas atteinte au point d’impact lors du tir. Par contre, la lame ne possédait pas de tranchant bien pratique pour la préparation d’un poste de combat dans les zones boisées.
La longueur de la lame (200 mm) était capable de pénétrer et de porter un coup mortel à un fantassin équipé d’une tenue d’hiver. Du début de sa création jusqu’à la fin de la série, le mode de fabrication en Angleterre de ce modèle évoluera quatre fois.
Boudées par la majorité des collectionneurs, les baïonnettes N°4 produites à plus de 5 millions d’exemplaires, dont 3,3 millions de MK.II, sont encore bien présentes en surplus dans les bourses aux armes, elles font par leurs multiples variantes le bonheur de nombreux collectionneurs.
Il existe quatre types de base, le MK.I, MK.II, MK.II * et le MK.III.
Modèle : N°4 MKI
Baïonnette N°4 MKI avec porte-fourreau modèle P-1907 muni d’un adaptateur apparu en 1940
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm

Rareté :






Le premier modèle de la série a été fabriqué uniquement par la Société de fabrication Singer (1867-1980) à l’usine Clydebank en Ecosse (jugée plus sure en cas de bombardement) à partir de 1939 à mi-1942 à 75 000 exemplaires. Il précède le modèle N°4 MKII à lame de section cylindrique.



La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, le mécanisme de verrouillage composé de trois pièces est assemblé par la suite.




Les premiers modèles sorties de la Singer Manufacturing Company étaient marquées sur la douille SMC, initiales de la firme, quand la Singer Manufacturing a été reprise par le gouvernement britannique en 1939 ou 1940, cette firme n’étant plus une Company mais une usine d’état, le marquage a été modifié et le C a disparu.
Marquage au crayon électrique inspecteur Enfield (E sous couronne 72)
La lame cruciforme légèrement ovalisée, en théorie aurait été conçue pour qu’en cas de blessure, la plaie occasionnée soit plus lente à guérir, qu’une blessure occasionnée par une lame plate ou une tige simple.
L’usine Singer de Clydebank construite en Ecosse en 1885 devient au début du 20 ème siècle la plus importante usine de machines à coudre au monde.
Les faux
Modèle de fabrication canadienne
Il existe malheureusement sur le marché, quelques faux. La lame de section ronde (10 mm) du modèle MKII, ou MKII* est ré-usinée, mais le marquage N°4 MKII, MKII* ou autre reste inscrit sur la douille, c’est grâce à cela que l’on peut facilement déceler le vrai du faux.
Modèle N°4 MKII, section de la lame réduite à 10 mm
Modèle N°4 MKI, section de la lame 12 mm
Modèle : N°4 MKII
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €
Rareté :
Le deuxième modèle de la série a été fabriqué à 1 141 782 d’exemplaires uniquement par la Société de fabrication Singer (1867-1980) à l’usine Clydebank en Ecosse (jugée plus sure en cas de bombardement) entre février 1941 et 1944. Il est identique au modèle MKI, mais l’usinage de la lame cruciforme très compliqué et fort coûteux a été abandonné pour une lame de section arrondie.
Marquages inscrits sur le côté gauche, G couronne R (George Rex VI), N°4 MKII, SM (1941 à 1943)
Code de dispersion N67 (1943 à 1944)
Code fabricant : SM 42 (Singer Manufacturig Compagny’s, 1942)
La douille et la lame comme pour le modèle MK.I sont forgées d’une seule pièce.
La lame de section ronde (10 mm à sa base), polie est usinée que sur deux faces à l’extrémité.
Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1941, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection.
Modèle : N°4 MK2*
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €
Rareté :
Ce troisième modèle ne diffère du précédent que par le mode de fabrication, au lieu d’être d’une seule pièce la douille et la lame sont produites séparément et soudées ensuite. Cette technique représentait une simplification en réduisant les coûts ainsi que la possibilité de produire la lame et la douille à des endroits différents évitant aussi le risque de rupture d’approvisionnement du produit. Ce mode de fabrication a été approuvé en 1942, et un certain nombre de sous-traitants dans le Royaume-Uni y ont participé jusqu’en 1945.
Les pièces de la baïonnette n°4 Mk2* (lame, douille, poussoir, ressort, logement) ont été produites par divers sous-traitants et assemblées dans quatre entreprises anglaises (le code du fabricant qui lui a été attribué pendant la guerre est entre parenthèses) :
- Prince-Smith & Stells (N56) – 1 057 515 baïonnettes.
- Howard & Bullough (N30) – 161 026.
- Baird Engineering (N96) – 101 103.
- Lewisham Engineering (S 376) – 84 566.
La finition varie considérablement entre les fabricants, avec des baïonnettes Baird approchant l’excellente finition et quelques exemplaires de Prince-Smith & Stells présentant des marques d’outils rugueuses.
La production totale de ce modèle est de 1,4 million exemplaires dont, plus d’un million par Prince-Smith & Stells, les autres fabricants étaient beaucoup moins prolifiques.
La douille forgée du modèle MK.II * comporte un orifice percé de part en part destiné à loger l’extrémité de la lame, une fois en place celle-ci est soigneusement abrasée.
La société Prince-Smith & Stells dans certains cas, et la société Baird systématiquement, ont utilisé une tige en acier soigneusement abrasée pour le maintien de la lame, la plupart du temps les lames étaient maintenues à l’aide de brasure à leurs bases.
Société (Prince-Smith & Stells) à Keighley, Yorkshire, (production totale 1 057 515 exemplaires de 1942 à 1945).
Avant la guerre, la société Prince-Smith & Stells fabriquait des machines pour la confection des textiles de laine. Cette société a utilisé quatre types de marquages différents :
PSK
PSK à l’intérieur d’un cercle
PS & S Ltd
Marquage N56 code de dispersion utilisé à partir de 1943
Marquage N56 code de dispersion utilisé à partir de 1943
Côté gauche
AM/712 = Contrat pour la Royale Air Force (côté droit)
Société (Howard & Co. Bullough) d’Accrington, Lancashire, (production totale environ 161 026 exemplaire de 1942 à 1943).
Avant la guerre, cette société était un fabricant de machines de filature du coton, ensuite elle fut convertie à la fabrication des affûts de canon, mines, composants d’avions, et baïonnettes, la société a disparu en 1970. Cette société a utilisé trois types de marquages différents :
Marquage H & B seul (non représenté sur la photo du dessus).
Société (Lewisham génie), à 9 & 11 Maltons Road, Ladywell, Londres, (production environ 84 566 exemplaires de 1943 à 1945).
La société a été créée en 1942 sur le site bombardé du Sud Est de Londres Indoor Sports Club (détruites lors du blitz de 1940 à 1941), uniquement pour produire des baïonnettes. Le site de l’usine a été rasé pour accueillir des appartements au milieu des années 1980. Cette société a utilisé qu’un seul type de marquage.
L. ENG. Sur S376, à l’intérieur d’un rectangle. S376 était le code de dispersion de Lewisham
Société (Baird compagnie du génie) de Belfast, Irlande du Nord, (production environ 101 103 exemplaires de 1942 à 1944).
Les baïonnettes Baird fabriquées en Irlande du Nord se caractérisent par une finition très élevées. Cette société a pour particularité d’avoir utilisé pour l’assemblage des baïonnettes ses propres douilles.
Les baïonnettes fabriquées par Baird ont été faites pour la Grande Bretagne, mais certaines étaient, apparemment, livrées aux Indes (ou destinées à l’expédition là-bas). La plupart des exemplaires sont trouvés avec couronnés IG (gouvernement indien) numéro de contrôle. Les troupes indiennes ont été normalement délivrées avec une variante de l’épée-baïonnette P-1907, l’histoire de ces baïonnettes est obscure.
Pour comparaison, en haut douille de fabrication Baird, en bas douille massive de fabrication F. Fisher & Sons Ltd.
N° 4 MARk II sur BEC N96, dans un ovale, N96 est le code de la dispersion de Baird
Marquages des sous-traitants
Plusieurs marquages, de sous-traitants toujours inscrits sur le côté gauche de la douille :
- F. Fisher & Sons Ltd. – « FF & S. Ld. » ou N 26.
- Viners Ltd. – «VNS» ou N 79.
- Singer Manufacturing – «SM» ou «SMC» ou N 67
- J. Wilson Ltd – «JW (S) Ld.
FF & S. Ld » = Fred Fisher & Sons Ltd
JW (S) Ltd = John Wilson Ltd, Sheffield
TRM.2
VNS = Viners Ltd, Sheffield, « TRM.1 », « TRM.2 », et « TRM 3 » n’ont pas été identifiés. Ce symbole apparaît seul et parfois avec une autre marque de forgeage
VNS = Viners Ltd, Sheffield, « TRM.1 », « TRM.2 », et « TRM 3 » n’ont pas été identifiés. Ce symbole apparaît seul et parfois avec une autre marque de forgeage
N67 = Singer
Marquage spécifique australien
Graham Priest note que certaines baïonnettes n°4 MK2 * fabriquées par Prince-Smith & Stells sans aucuns autres marquages sur les côtés de la douille ont été notées avec une flèche sur « D » marquages sur le devant de la prise et le code N56. Ce symbole est similaire à l’Australian Defense Dept. marquant la propriété. Cependant, l’émission australienne de ces baïonnettes n’a pas été confirmée.
La lame de section ronde (10 mm à sa base), polie est usinée que sur deux faces à l’extrémité.
Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1942, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection, recherchez si possible les rares fabricants.
Modèle : N°4 MKIII
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €€
Rareté :
Ce modèle un des plus rares, uniquement assemblé par Joseph Lucas Ltd., Chester Street, Birmingham (196 200 exemplaires), est le dernier de la série. Son mode de fabrication simplifié et surtout très grossier, afin de réduire le temps de production et les coûts, fut approuvé en juin 1943.
Marquage M158 code de dispersion = Lucas
La douille et le poussoir (initialement forgés) des modèles précédents sont désormais constitués d’un ensemble de sept pièces en tôle d’acier soudées entre elles. La lame produite par plusieurs sous-traitant est ensuite soudée à l’ensemble. Après avoir rencontré quelques problèmes techniques, la production en série débuta à partir de 1944 et déclarée obsolète (déclassée) cessa en février 1946.
La lame en haut probablement destinée à la baïonnette (Sten MK I) est usinée que sur deux faces
Marquage sur la lame L = Laspee société d’ingénierie
Marquage S7 dans un carré, indiquant une fabrication par le sous-traitant Auto Engineering Ltd de Croydon. (30.000 ex)
La lame de section ronde (10 mm à sa base) peut être usinée à l’extrémité sur deux ou quatre faces.
Période d’utilisation :
La production en série débuta à partir de 1944 et déclarée obsolète (déclassée) cessa en février 1946.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle pas très courant, est indispensable dans une collection.
Modèle : de cérémonie
Porte-fourreau utilisé lors des cérémonies officielles par les régiments écossais
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €€
Rareté :
Pour une bonne parité de l’ensemble, la baïonnette ainsi que le fourreau sont entièrement chromés. Le porte-fourreau qui l’accompagne est toujours de couleur blanche.
Porte-fourreau en toile standard recouvert de peinture blanche
Ce modèle en peau de chamois renforcé par six rivets a été utilisé uniquement avec un fourreau de baïonnette n°4, lors des cérémonies officielles par les régiments écossais.
Modèle : de cérémonie (porte-drapeau).
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €€
Rareté :
Cette variante est un modèle standard équipé d’une pièce métallique en forme de boule à son extrémité, certainement destiné à être utilisé comme porte-drapeau.
Modèle : N°4 en plastique utilisé pour le cinema
Marquage de la société Lewisham « L. ENG. Sur S376, à l’intérieur d’un rectangle ». S376 était le code de dispersion de Lewisham
L’ensemble baïonnette et fourreau est bien en plastique.
Les différents fourreaux utilisés pour ces différents modèles par l’armée Britannique :
Fourreau en acier MK. I, fabriqué en Grande-Bretagne
En bas fourreau entièrement chromé destiné aux cérémonies officielles
Le fourreau avec corps en acier conique et embout percé en forme de boule est le plus couramment rencontré. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Les fourreaux étaient généralement bronzés, ou dans certains cas peints en noir, en jaune, ou en kaki, selon le théâtre d’opérations auxquels ils étaient destinés.
Tous les corps fuselés en acier ont été fabriqués par Accles & Pollock à Oldbury, près de Birmingham. La société était un fabricant spécialisé de tubes en 1938. En 2015 elle fut achetée par le groupe Liberty House dans le cadre de Caparo Tubular Solutions.
Les différentes pièces qui composent le fourreau Britannique, ne sont pas marquées, à l’exception des cuvettes et des ressorts.
Ces fourreaux ont été assemblés par trois sociétés avec des pièces produites par divers sous-traitants.
- La société Gramophone Company fut la première a fabriquer ces fourreaux à partir d’aout 1940.
- La société Vanden Plas (Eng) 1923 Ltd., a confié la fabrication de vis d’embout buccal à Anglo-Swiss Screw Co. scabbard Ltd. Vanden Plas était un fabricant de carrosserie automobile issu de la firme de calandreur bruxellois Guillaime Van Den Plas (1884), elle a obtenu une licence britannique à partir de 1913. Avec le déclenchement de la guerre en 1939, la société est retournée à la production d’avions, et la carrosserie fut arrêtée. Pendant la Guerre, la société a fabriqué la structure en bois pour le De Havilland Mosquito, un des avions au plus grands succès de la seconde Guerre Mondiale. Après la guerre, la société a poursuivi son association avec la société De Havilland et produisit des pièces pour le DH Vampire, un jet de combat.
- La société Sheffield Steel Products (SSP), avant la Seconde Guerre, cette société s’était diversifiée dans la fabrication de pièces forgées, estampées et magnétiques pour le secteur de l’automobile.
Embout tournant référence DD (E.) 463 B
Embout fixe, après le 25 février 1941
Deux types d’embouts percés à l’extrémité du corps ont été utilisés en Grande-Bretagne.
Cuvette et ressort en acier (une seule pièce)
Cuvette en Zamak à l’intérieur d’un ressort en acier
La cuvette des fourreaux anglais est généralement en alliage de zinc (Zamak) ou en acier fabriquée jusqu’en mars 1941, le Zamak est de loin le plus répandu, suivi de l’acier. La cuvette en Zamak était plus épaisse que celle en acier, car il fallait plus de Zamak que d’acier pour obtenir la même résistance. L’utilisation de ce matériau a permis aux entreprises ne disposant pas d’installations de production pour travailler l’acier, de participer à l’effort de guerre.
Les premières cuvettes portaient souvent les inscriptions «N ° 4 Mk I» ainsi que l’année de production et le code de titre ou de dispersion du fabricant. Les embouchures en acier et en alliage lisibles étaient marquées par «S.S.P. ou ‘N64’», de Sheffield Steel avec des dates de 1940 à 1944. L’alliage était principalement utilisé par Vanden Plas, leur petit symbole en V était souvent utilisé avec le code de dispersion de S 286. Le code S 200 a été utilisé pour Gramophone Co. Ltd.
Cuvette en acier marquée : « N64 » (Sheffield Steel Products Yorkshire) production environ 670 000 exemplaires
Cuvette en Zamak marquée : « S286 » (Vanden Plas (Eng) 1923 Ltd de Kingsbury Rd., Londres) production environ 950 000 exemplaires
Cuvette en Zamak marquée : « S.S.P. 1943 » (Sheffield Steel Products)
Cuvette marquée : « S.S.P. 1944 »
Fourreau en acier MK. II, fabriqué en Grande-Bretagne
S191 est le code de dispersion de la société franco-britannique électrique
Cuvette en alliage de zinc (Mazak)
Deux types de fixations de l’embout
Ce rare fourreau a été fabriqués à 25 000 exemplaires uniquement par la Société électrique franco-britannique, Tempel Park, Hurley. Il est formé d’un corps en acier en forme de tube et d’un embout plat percé. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Ce fourreau est fabriqué à partir de tubes d’acier très légers, son poids est d’environ 100 gr (10 gr en moins que le modèle MK. I). Lors du débarquement le 06 juin 1944, la probabilité était qu’un militaire Britannique sur douze en soit équipé.
Modèle : N°4 MKII de fabrication US
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Photo trouvée sur internet
La version nord-américaine du Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) fut fabriqué à partir de 1942. Il en diffère par :
- Une plaque de couche en tôle emboutie.
- Une fabrication rendue plus simple pour l’aménagement de certaines pièces, l’arrêt de la tête de culasse est supprimé, ce qui modifie légèrement le mode de démontage.
- La hausse est du type Mark 2, 3 ou 4.
Sa fabrication a été réalisée en Amérique du Nord. En raison de son origine, ce fusil fut souvent appelé fusil canadien, largement utilisé par les Canadiens et par les troupes alliées équipées par les Britanniques, ce fusil ne fut pas réglementaire dans l’armée anglaise avant le 11 novembre 1946.
Ces fusils ont d’abord été montés avec des canons à cinq rayures, puis avec des canons à deux rayures aux Etats-Unis. Il existe des canons à six rayures produits après la guerre par le Canada.
Constructeurs: Long Branch Arsenal, Toronto (Canada), 910 000 exemplaires, le numéro de série intègre la lettre L.
Savage – Stevens Arms Corporation, Chicopee Falls, Massachussetts, 1 200 000 exemplaires avec la lettre C dans le numéro de série.
Les armes fabriquées aux U.S.A. portent, en plus des marquages traditionnels, la mention U.S. PROPERTY en application de la loi prêt-Bail.
Armement : fusil Lee-Enfield n°4 / PM Sten MK 5
Valeur : €
Rareté :
Ces variantes, clones du modèle MKII Britannique, mais de finition beaucoup plus rudimentaire, ont toutes été fabriquées par Savage-Stevens Co. de Chicopee Falls, Massachusetts à environ 1,25 million d’exemplaires. Ces baïonnettes ont été fournies à la Grande-Bretagne avec les fusils Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) en vertu de la Loi prêt-bail de 1941 à 1942.
2 mm. profondément frappé « s »
2 mm. légèrement frappé « s »
4 mm. « S »
4 mm. « S » dans un carré
5 mm. « S » dans un carré
S répété sur le poussoir
La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, il existe cinq types de marquages inscrits sur le côté gauche.
La lame de section cylindrique qui s’amincie a une extrémité usinée que sur deux faces.
Fourreau en plastique, fabriqué aux USA
Les très rares fourreaux US M5 ont été fabriqués à partir du mois d’avril 1943, par Beckwith Manufacturing Co. de Dover, New Hampshire. Populairement connus comme le fourreau « Victoire plastiques », ils étaient uniques dans leur conception par rapport à tous les autres fourreaux de baïonnettes n°4 car ils possèdent un porte-fourreau intégré. Ces fourreaux d’une fragilité extrême ont été fournis aux termes de la Loi britannique prêt-bail.
Fourreau en acier MK. I, fabriqué aux USA
Cuvette/ressort en acier fabriquée aux USA
Cuvette en acier marquée : « NO. 4 Mk 1. »
Cuvette en alliage de zinc (Zamak)
Tout comme pour la fabrication des baïonnettes N ° 4 Mk II, les fabricants nord-américains ont également fabriqué le fourreau N ° 4 Mk I Stevens-Savage à Chicopee Falls aux Etats-Unis d’Amérique et Small Arms Ltd. à Long Branch près de Toronto au Canada.
Le fourreau de fabrication US avaient l’embout de l’extrémité fixe, les différentes pièces qui le composent ne sont pas marquées, à l’exception de la cuvette en acier (marquage « NO. 4 MK 1″, le O de numéro est inscrit en grosse lettre). De nombreux fourreaux non marqués munis de cuvettes en alliage de zinc (Zamak) ont également été produits aux USA.
Malgré la fabrication en parallèle de fourreaux en matière plastique en avril 1943, le modèle en acier sera fabriqué jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection. Pour une bonne harmonie de l’ensemble, recherchez les fourreaux « Made in US ».
Le 03/04/21.
Modèle : N°4 MKII de fabrication canadienne
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Lee-Enfield n°4 / PM Sten MK 5
Valeur : €
Rareté :
Cette variante est de conception identique au modèle MKII Britannique. Au Canada, la production a débuté à partir du 13 mars 1941, (production approximative 910 000 dont 330 000 livrées à la Grande Bretagne). Contrairement à la variante britannique, dont la conception a encore évolué deux fois durant la Seconde Guerre mondiale, la variante canadienne est restée identique. Tous les modèles utilisés durant la Seconde Guerre mondiale ont été fabriqués à Long Branch (Small Arms Ltd), lettres L et B accolées jusqu’à la fin décembre 1945.
Modèle utilisé par l’armée britanniques, il ne comporte pas le marquage d’appartenance à l’armée canadienne (C avec une flèche), ni sur la douille, ni sur la lame
Ci-dessus, modèle dans sa graisse d’origine en provenance du Canada conditionné pour la Grande-Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale
La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, le côté gauche est marqué N°4 MKII et les lettres L et B accolées.
La lame de section cylindrique qui s’amincie a une extrémité qui peut être usinée sur les deux ou les quatre faces.
Le 07/03/20.
Les porte-fourreaux
Marquage CA suivi de la date fabrication (Cawnpore ou Calcutta)
Marquage (B.S.C 1942) plus rare, fabriqué par Bata Shoe Compagny firme tchécoslovaque qui a déménagé aux Indes après l’occupation allemande
Ce porte-fourreau fabriqué uniquement aux Indes de 1942 à 1945, sans boucle de maintien a été conçu pour l’armée de terre, sa longueur est de 20 cm.
Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1941, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection.
Le 28/06/22.
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Baïonnette n°4 MKII « N 33 »
Longueur : 251 mm
Armement : fusil Lee-Enfield n°4 MkI/ PM Sten MK 5
Valeur : €€
Rareté :
La plupart des exemples observés sont de fabrication américaine ou canadienne, ils furent utilisés par l’armée turque après la Seconde Guerre mondiale, principalement avec le PM Sten MK 5 (voir aussi Grande-Bretagne).
Matricule à 4 chiffres sur le côté gauche indiquant une utilisation turque
Ce modèle en cuir de fabrication turque, renforcé par quatre rivets en cuivre sur rondelles a été modifié pour équiper les fourreaux cylindriques des baïonnettes modèle n°4.
Le 23/06/22.
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Baïonnette N°4 MKII « N 33 »
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Photo trouvée sur internet
La version nord-américaine du Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) fut fabriqué à partir de 1942. Il en diffère par :
- Une plaque de couche en tôle emboutie.
- Une fabrication rendue plus simple pour l’aménagement de certaines pièces, l’arrêt de la tête de culasse est supprimé, ce qui modifie légèrement le mode de démontage.
- La hausse est du type Mark 2, 3 ou 4.
Sa fabrication a été réalisée en Amérique du Nord. En raison de son origine, ce fusil fut souvent appelé fusil canadien, largement utilisé par les Canadiens et par les troupes alliées équipées par les Britanniques, ce fusil ne fut pas réglementaire dans l’armée anglaise avant le 11 novembre 1946.
Ces fusils ont d’abord été montés avec des canons à cinq rayures, puis avec des canons à deux rayures aux Etats-Unis. Il existe des canons à six rayures produits après la guerre par le Canada.
Constructeurs: Long Branch Arsenal, Toronto (Canada), 910 000 exemplaires, le numéro de série intègre la lettre L.
Savage – Stevens Arms Corporation, Chicopee Falls, Massachussetts, 1 200 000 exemplaires avec la lettre C dans le numéro de série.
Les armes fabriquées aux U.S.A. portent, en plus des marquages traditionnels, la mention U.S. PROPERTY en application de la loi prêt-Bail.
Armement : fusil Lee-Enfield n°4 / PM Sten MK 5
Environ 35 000 de ces exemplaires, fabriqués au Canada, voir baïonnette n°4 MK II ont été livrés avec leurs fusils à la Nouvelle-Zélande dans les années 1942-43.
Un n° de série inférieur à 35 000 et les initiales N flèche Z sont inscrites au crayon électrique.
Cet exemple a été utilisé en Nouvelle-Zélande pour équiper la 2ème Force expéditionnaire néo-zélandaise. Le 2ème NZEF s’est battue dans les théâtres nord-africains et européens dans le cadre de la 8ème armée britannique.
Le 06/05/20.
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Baïonnette modèle n°4 « N 33 »
Modèle : N°4 MKII ou MK2*
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Lee-Enfield n°4 MkI/ PM Sten MK 5
Valeur : €
Rareté :
Ce modèle de baïonnette de l’armée britannique a été utilisé par les forces armées helléniques pendant la Seconde Guerre mondiale et après. La Grèce a reçu des quantités du fusil Lee-Enfield n°4 de calibre 303 pour une utilisation pendant la guerre civile grecque de 1946 à 49. Par la suite, ces armes ont été remplacées par les fusils M1 Garand et les armes légères américaines.
Le porte-fourreau en cuir naturel est spécifique à ce modèle, deux rivets en acier renforcent les coutures. Il est marqué «ΑΒΥΠ» qui sont les lettres grecques Alpha Beta Upsilon Pi, une abréviation pour Αποθήκη Βάσεως Υλικού Πολέμου (Entrepôt de la base du matériel de guerre).
Le 28/07/20.
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Baïonnettes N°4 MKII fabriquées au Canada « N 33 »
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Photo trouvée sur internet
Armement : version nord-américaine du fusil Lee-Enfield et PM Sten MK 5
La version nord-américaine du Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) fut fabriqué à partir de 1942. Elle en diffère par :
- une plaque de couche en tôle emboutie,
- une fabrication rendue plus simple pour l’aménagement de certaines pièces, l’arrêt de la tête de culasse est supprimé, ce qui modifie légèrement le mode de démontage,
- la hausse est du type Mark 2, 3 ou 4.
Sa fabrication a été réalisée en Amérique du Nord. En raison de son origine, ce fusil fut souvent appelé fusil canadien, largement utilisé par les Canadiens et par les troupes alliées équipées par les Britanniques, ce fusil ne fut pas réglementaire dans l’armée anglaise avant le 11 novembre 1946.
Ces fusils ont d’abord été montés avec des canons à cinq rayures, puis avec des canons à deux rayures aux Etats-Unis. Il existe des canons à six rayures produits après la guerre par le Canada.
Constructeurs:
Long Branch Arsenal, Toronto (Canada), 910 000 exemplaires, le numéro de série intègre la lettre L.
Savage – Stevens Arms Corporation, Chicopee Falls, Massachussetts, 1 200 000 exemplaires avec la lettre C dans le numéro de série.
Les armes fabriquées aux U.S.A. portent, en plus des marquages traditionnels, la mention U.S. PROPERTY en application de la loi prêt-Bail.
La division des biens du ministère de la Défense nationale a autorisé la construction de l’usine en 1940, pour surmonter la pénurie d’arme de l’usine américaine Stevens. Après avoir été transférée au ministère des Munitions et des Approvisionnements, une société d’État, Small Arms Ltd., a été constituée pour exploiter cette installation. La plupart des machines utilisées ont été importées des USA, de société canadienne ou de la défunte usine Ross Rifle au Québec. Le 30 juin 1941, les cinq premiers fusils auraient été fabriqués. D’énormes quantités d’armes légères de type Britannique, y compris le fusil MkI * Lee-Enfield n ° 4 et la mitraillette Sten, y ont été fabriquées au cours de la Seconde Guerre mondiale.
La Small Arms Ltd. cessa ses activités à la fin de décembre 1945. A compter du 1er janvier 1946, ses opérations se poursuivirent sous la Division Small Arms de la Canadian Arsenals Limited, l’usine a été fermée le 30 juin 1976.
Valeur : €
Rareté :
Ces baïonnettes sont de conception identique au modèle Britannique N°4 MKII, la lame et la douille sont forgées d’une seule pièce. Au Canada, elles furent produites à partir du 13 mars 1941, (production approximative 910 000 dont 330 000 livrées à la Grande Bretagne). Contrairement au modèle Britannique, dont la conception a évolué deux fois (MK2*, MKIII) durant la Seconde Guerre mondiale, le modèle canadien est resté identique.Tous les modèles fabriqués à partir du 13 mars 1941 à Long Branch (Small Arms Ltd), jusqu’en 1945, (date de fermeture de l’établissement), portent les lettres L et B accolées.
La lame des premiers modèles fabriqués est soigneusement usinée sur environ 185 mm.
L’extrémité de la lame peut être usinées sur les quatre faces ou seulement sur les deux.
Pour simplifier la production, les pièces des modèles de seconde génération étaient embouties, ce mode de fabrication avait un inconvénient, la lame ne s’insérait pas bien dans l’embouchure du fourreau. A partir du 25 février 1943, une partie de tous les modèles fabriqués fut phosphatée.
Poinçon de l’armée canadienne, un C avec une flèche (en haut à gauche)
Poinçon de l’armée canadienne gravé au crayon électrique
Tous les modèles utilisés durant la Seconde Guerre mondiale par l’armée canadienne portent le marquage C avec une flèche, sur la douille ou sur le début de la lame. Les modèles livrés à la Grande Bretagne ne portent pas de poinçon (C avec une flèche).
Modèle utilisé durant la guerre de Corée, (C avec à l’intérieur un A)
5 000 fusils et baïonnettes N°4 MK II, à partir des année 50 ont été produits par la division Small Arms, Arsenaux canadiens Limitée (anciennement Long Branch) pour être utilisés durant la Guerre de Corée. Les baïonnettes sont d’aspect identique aux modèles de première production (1941).
Spécificités canadiennes.
Il existe deux types de marquages du « II » attaché ou séparé
Modèle de fabrication (Stevens, USA) pour le Canada avec une série typique de quatre chiffres, la douille est marquée Long Branch.
Modèle de fabrication (Stevens, USA) pour le Canada, la lame est frappée d’un C avec une flèche.
Marquage du bataillon, très rare
Long Branch a marqué environ 8000 baïonnettes qui ont été conservées par les canadiens pour l’entraînement.
Marquage 5L23 qui correspond peut être au n° d’arme 523, d’un fusil n°4 MK 1* fabriqué à Long Branch.
Marquages régimentaires en partie illisibles.
Baïonnette de cérémonie
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €€
Rareté :
Comme pour la Grande-Bretagne, le Canada a également utilisé des baïonnettes chromées. Pour une bonne parité de l’ensemble, la baïonnette ainsi que le fourreau sont entièrement chromés.
Fourreau canadien dans son emballage d’origine
Les fourreaux fabriqués pour ce modèle au Canada.
Fourreau en acier MK. I.
Le fourreau avec corps en acier conique et embout percé en forme de boule est le plus couramment rencontré. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Les fourreaux étaient généralement bronzés, dans certains cas peints en noir, ou pour les modèles fabriqués, à partir du 25 février 1943 phosphatés.
Deux vis permettent de fixer au corps la cuvette d’entrée et le ressort de maintien de la lame
Marquage B à l’intérieur d’un cercle sur le ressort qui enveloppe une cuvette en aluminium (probablement Border City Industries), ce marquage n’est pas systématique
Cuvette en alliage de zinc (Zamak)
Tout comme pour la fabrication des baïonnettes N ° 4 Mk II, les fabricants nord-américains ont également fabriqué le fourreau N ° 4 Mk I Stevens-Savage à Chicopee Falls aux Etats-Unis d’Amérique et Small Arms Ltd. à Long Branch près de Toronto au Canada, ils sont presque identiques au dessin Britannique DD (E.) 463 B. Le corps des fourreaux pouvait avoir les embouts d’extrémité mobiles ou fixes.
Malgré la fabrication en parallèle de fourreaux en matière plastique, le modèle en acier sera fabriqué jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Cuvette marquée : « NOT » (fabrication canadienne)
Cuvette en aluminium sans marquage
Cuvette en alliage de zinc (Zamak) sans marquage
Cuvette en plastique très dégradée avec le temps sans marquage
La cuvette qui ne comporte généralement aucun marquage est généralement en alliage de zinc (Zamak), rarement en acier, quelque fois (en aluminium ou en plastique probablement après 1945). De nombreux fourreaux non marqués munis de cuvettes en Zamak ont également été produits aux USA.
Fourreau en plastique MK. 3.
Ce fourreau en matière plastique très léger et assez solide, a été fabriqué à la fin de la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis et au Canada. Ce corps noir était assemblé avec la cuvette en alliage standard et le ressort à fourreau. Cependant, les doubles vis de maintien avaient des codes de pièce différents (BB 6266) à ceux de la conception en acier (BB 8323).
Ce porte-fourreau daté 1955 de fabrication canadienne a été conçu pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette n°4.
Ce porte-fourreau marqué au dos T.I.L et daté 1955 de fabrication canadienne a été conçu pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette n°4, il a été utilisé à partir de 1945.
Le 28/01/21.
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Baïonnette N°9 MKI « N 38 »
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Lee-Enfield n°4
Valeur : €€
Rareté :
Cette baïonnette a été fabriquée au Pakistan de 1953 à 1966 à 35 000 exemplaires, elle est de constitution identique au modèle Britannique N°9 MKI.
Elle porte sur la douille les lettres POF (Pakistan Ordnance Factory) et l’année de fabrication de 53 à 66 sous la désignation N°9 MKI.
Rare fourreau en matière plastique
Le fourreau normalement utilisé avec cette baïonnette est un modèle N°5 MKII, quelques rares exemplaires peuvent être logés dans des fourreaux en cuir modèle P-1907 raccourcis où en matière plastique probablement conçu à la fin des années 1960.
Période d’utilisation:
Après la Seconde Guerre mondiale (Guerre indo-pakistanaise 1947-71).
Le 05/08/22.
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Baïonnette N°9 MK1 « N 38 »
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 310 g
Armement : fusil Lee-Enfield 303 N°4 Mk 2, et PM Sten MK5
Valeur : €€
Rareté :
Le modèle n°9 MK officiellement adopté le 22 juin 1948, est entré en service en 1949 pour être utilisé avec la version amélioré du fusil N° 4 MkI, nommé N° 4 Mk 2, et le PM Sten MK5. Il combine la lame du même type que la baïonnette n° 5, et un système de verrouillage identique à celui utilisé avec les baïonnettes « clou » de la série N°4.
Marque de Poole une lettre « P » à l’intérieur d’un cercle, suivie de l’année complète de fabrication
Marque Enfield lettres « ED » superposées, suivie des deux derniers chiffres de l’année de fabrication
Ces baïonnettes ont été fabriquées à la Royal Ordinance Factory de Poole dans le Dorset, de 1947 à 1949 à (env. 200 000 exemplaires) et ensuite à la Royal Small Arms Factory, Enfield de 1949 à 1956 à (env. 366 902 exemplaires) avec un contrat supplémentaire de (10 000 ex) produit en 1962.
Il existe aussi quelques rares exemplaires avec codes de dispersion sur la douille qui suggère que la fabrication a probablement eu lieu au tout début de l’après-guerre.
Le numéro de série « PF 312 197 » correspondait à un modèle destiné au contrat irlandais pour le fusil N° 4 Mk II, qui n’a jamais été livré.
Les baïonnettes destinées aux pays étrangers portent le marquage PF suivi d’un n° de série à 6 chiffres.
Un contrat assez important de 42 896 baïonnette a été livré à la Birmanie, « PF 361 260 à PF 404 156 ».
La lame est maintenue sur la douille par deux rivets soigneusement abrasés
La douille est du même type que les variantes MKI, MKII, MK2* de la série N°4, mais seul le système de verrouillage est parfaitement identique. Le coude beaucoup plus massive intègre parfaitement la base de la lame à celui-ci.
La lame Bowie, bien proportionnée comporte une gouttière sur chaque face de forme carrée assez prononcée. Son tranchant est affûté sur toute la longueur, le contre-tranchant est biseauté sur les deux faces. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de la mise en place de la baïonnette dans le fourreau.
La lame utilisée avec le poignard-baïonnette N°5, du même type que celle-ci, était très appréciée par ses utilisateurs pour la réalisation de diverses tâches. Pour des raisons de coût de fabrication, elle fut réemployée avec la baïonnette N°9 fort critiquée, car l’utilisateur ne pouvait pas l’utiliser, ni comme outil, ni comme poignard.
Sa finition est généralement polie brillant sauf sur quelques cm près de la gouttière.
Fourreau n°5 (MKI) muni d’une cuvette en acier
Fourreau codé S 294 (Wilkinson Sword Co, Ltd ), à partir de 1949 ce système de codage (S et chiffres) a disparu
Fourreau n°5 (MKII) avec corps codé S 286 (Vanden Plas England)
Fourreau n°5 (MKII) muni d’une cuvette en laiton
Extrémité percée d’un fourreau MKII
La baïonnette n°9 MKI peut être logée dans deux types de fourreaux métalliques.
Le fourreau n°5 (MKI) produit à partir de 1943 était composé de cinq éléments :
- Un corps métallique
- Un double ressort de maintien de lame
- Une fine cuvette d’entrée en acier
- Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
- Un embout d’extrémité
Le fourreau n°5 (MKII) modifié à partir de 1949 était composé de quatre éléments :
- Un corps métallique avec extrémité percée
- Un double ressort de maintien de lame
- Une cuvette d’entrée en laiton avec lèvres proéminentes
- Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
Il existe un très rare fourreau en matière plastique probablement conçu à la fin des années 1960, pour le Pakistan.
Remarques perso :
Dans certains films durant la première Guerre Mondiale, un oeil averti peut remarquer des erreurs, comme par exemple dans le film « Le crépuscule des aigles », ces baïonnettes apparaissent avec des fusils Lee-Enfield 303 N°4, lors d’un assaut des troupes allemandes en 1918.
Le 02/04/24.