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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette M-1878 (Vetterli) « N 1238 »

admin

Longueur : 600 mm
ø interne de la douille : 18 mm
Poids : 600 g

Armement : fusil Vetterli M-1878 et 1881 (à double détente)
Fixation : sur le côté droit du canon

Valeur :  €€€ €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette, seulement utilisée avec les nouveaux fusils M-1878/81 Vetterli était destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.).

Pour info :
Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière.

Vetterli suisse

La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et légèrement oblique sur le devant. Elle comporte un mécanisme de verrouillage avec un petit bouton avec lame ressort de rappel en acier fixé à la soie. Comme la baïonnette est fixée sur le côté droit du fusil, l’arrière-droit de la douille comporte une entaille dans laquelle vient se placer le guidon de l’arme améliorant ainsi son maintien. La croisière est droite, dépourvue de crochet brise-lame jugé inutile. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont polies brillant.

Par rapport au modèle 1887 qui l’a précédé, les plaquettes en cuir durci quadrillé sont maintenues entre elles par quatre rivets d’acier et la croisière ne comporte pas de renfort intégrant la soie.

La lame toujours marquée « Waffenfabrik Neuhausen S.J.G. » le seul fabricant, comporte 49 dents de scie, avec une gouttière sur une face, aplanie sur l’autre.

Deux types de cuvettes existentPoinçon d’un des fournisseurs des garnitures

Le fourreau en cuir comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec le porte-fourreau utilisé avec ce modèle, la chape est munie d’une lanière en cuir maintenue sur le pontet par points de couture ou par rivet. Les garnitures en acier sont fixées au corps pas quatre rivets sur la chape et trois à l’extrémité.

Le porte-fourreau utilisé avec ce modèle est, voir (Porte-fourreaux suisses).

Période d’utilisation :
La convention de Genève interdit l’usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu’elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines.
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne. Il n’y a donc aucune restriction pour l’utilisation d’un tel modèle qui n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce très rare modèle est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs.

Le 24/11/21.


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