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Baïonnette de la série L1 « N 167 »
Ci-dessus série L1A complète
La Grande-Bretagne a adopté sa propre variante du FAL en 1954 pour remplacer le vénérable fusil à verrou Lee-Enfield. Ce fusil a été désigné Fusil à Chargement Automatique (SLR) L1A1, et la baïonnette conçue en 1955 partage également cette désignation.
La série L1 comprend cinq variantes, trois produites en Grande-Bretagne (L1A1, L1A3 et L1A4), une produite en Australie (L1A2) et au Canada (C1).
Modèle : L1A1
Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 315 g
Armement : fusil semi-automatique L1A1 SLR
Valeur : €€€ €
Rareté :
Cette très rare variante britannique, produite à partir de 1955, du même type que le modèle canadien C1, et australien L1A2, est la première de la série.
L1A3 960-0257 et poinçon ED (Enfield Small Arms)Détail des deux rivets de maintien du pommeau à la soie soigneusement abrasés
La poignée comporte un bouton de verrouillage proéminent bien pratique pour la mise en place à l’arme par temps froid avec des gants, mais qui rendait possible le déverrouillage accidentel de la baïonnette fixée à l’arme, surtout lorsqu’elle était employée au cours d’émeutes avec l’IRA.
La croisière de cette variante est en forme de « taille de guêpe », les plaquettes en acier sont fixées par deux rivets creux, leurs marquages sont : L1A1 960-0011 ou L1A3 960-0257. Cette variante a été produite que par deux constructeurs marquage ED (Enfield Small Arms) ou B (Birmingham Small Arms).
La lame Bowie, bien proportionnée comporte une gouttière assez prononcée sur chaque face. Elle est calquée des baïonnettes n° 5, n° 7 et n° 9, qui l’ont devancé. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de la mise en place de la baïonnette dans le fourreau.
Le fourreau métallique n°5 conçu à la fin de la Seconde Guerre mondiale a continué à être utilisé avec toutes les baïonnettes de la série L1 jusqu’à ce que le FAL soit retiré du service britannique en 1987.
Modèle : L1A3 (1er type)
Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 280 g
Valeur : €€€
Rareté :
Cette sous-variante du 1er type, produite à partir de 1959, se caractérise par une modification de la forme du bouton de verrouillage. Celui du modèle L1A1 était proéminent, ce qui rendait possible le déverrouillage accidentel de la baïonnette à l’arme, surtout lorsqu’elle était employée au cours d’émeutes avec l’IRA.
L1A3 960-0257 et poinçon B (Birmingham Small Arms)L1A3 960-0257 et poinçon ED (Enfield Small Arms)
La poignée comporte un bouton de verrouillage qui épouse en partie la forme du pommeau. Il est possible de trouver des modèles L1A1 dont le pommeau a été ré-usiné afin de recevoir le nouveau bouton poussoir du modèle L1A3.
La croisière de cette variante est en forme de « taille de guêpe », les plaquettes en acier sont fixées par deux rivets creux. Le marquage sur les plaquettes en acier est : L1A3 960-0257, (« 960-0257 ») est le numéro de magasin de l’OTAN pour la baïonnette L1A3. Cette variante a été produite que par deux constructeurs marquage ED (Enfield Small Arms) ou B (Birmingham Small Arms).
Marquage B : BSA 1959Marquage ED : Enfield 1959
La lame est identique au modèle L1A1.
Modèle : L1A3 (2ème type)
Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 340 g
Valeur : €€€
Rareté :
Cette sous-variante du 2ème type, produite au milieu des années 1960, se caractérise par une réduction de la longueur de la gouttière sur chaque face de la lame.
La poignée est identique au modèle L1A3 du 1er type, sauf au niveau de la croisière qui est droite, non plus en forme de « taille de guêpe ».
Marquage ED : Enfield 1967
La lame du 1er type avait une gouttière sur chaque face qui mesurait 135 mm, celle du 2ème type a été réduite à 105 mm, cette modification qui semble anodine affaiblissait par point de rupture la rigidité de la lame.
Modèle : L1A4
Exemplaire utilisé pour les cérémonies officielles
Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 315 g
Valeur : €€€
Rareté :
Cette variante, produite à partir des années 1970 est la dernière de la série.
Croisière en forme de « taille de guêpe »Croisière de forme droiteDétail des deux rivets de maintien du pommeau à la soie soigneusement abrasés
La poignée est identique au modèle L1A3. Le pommeau peut être marqué avec les lettres R et C à l’intérieur d’un carré, il est possible qu’il provienne d’un autre constructeur (marquage spécifique).
La croisière de cette variante peut être en forme de « taille de guêpe », ou droite. Les plaquettes en acier sont marquées : L1A4 960-0259, suivi des lettres SM, marquage du seul constructeur Hopkinson Ltd., Trimils Works, de Sheffield.
La lame est identique au modèle L1A1, elle peut être marquée avec un H à l’intérieur dans losange.
Fourreau n°5 (MKI) muni d’une cuvette en acierFourreau codé S 294 (Wilkinson Sword Co, Ltd ), à partir de 1949 ce système de codage (S et chiffres) a disparu
Fourreau n°5 (MKII) avec corps codé S 286 (Vanden Plas England)Fourreau n°5 (MKII) avec cuvette en laitonExtrémité percée d’un fourreau n° MKII
Les baïonnettes de la série LA1 peuvent être logées dans deux types de fourreaux métalliques.
Le fourreau n°5 (MKI) produit à partir de 1943 était composé de cinq éléments :
- Un corps métallique
- Un double ressort de maintien de lame
- Une fine cuvette d’entrée en acier
- Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
- Un embout d’extrémité
Le fourreau n°5 (MKII) produit à partir de 1949 était composé de quatre éléments :
- Un corps métallique avec extrémité percée
- Un double ressort de maintien de lame
- Une cuvette d’entrée en laiton avec lèvres proéminentes
- Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
Ces deux porte-fourreaux conviennent parfaitement aux différents modèles L1 :
- Celui du haut a été utilisé à partir de 1970, son code catalogue magasin est CN/AA 0997, code complet NATO (North Atlantic Treaty Organization) est CN 8465-99-973-6103.
- Celui du bas a été utilisé un peu après la Seconde Guerre mondiale, les dates de fabrication sont 1953, 54, 55, 69, son code catalogue magasin est CN/0997 ou CN/AA 0997.
Le 27/09/22.
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Baïonnette modèle C1 « N 167 »
Longueur : 304 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 300 g
Armement : version canadienne du fusil C1A1
Valeur : €€€ €
Rareté :
La Grande-Bretagne a adopté sa propre variante du FAL en 1954 pour remplacer le vénérable fusil à verrou Lee-Enfield. Le fusil a été désigné Fusil à Chargement Automatique (SLR) L1A1, et la baïonnette conçue en 1955 partage également cette désignation.
La série L1 comprend cinq variantes, trois produites en Grande-Bretagne (L1A1, L1A3 et L1A4), une produite en Australie (L1A2) et au Canada (C1). La rare variante C1 a été fabriquée de 1956 à 1966, par division Small Arms, Arsenaux canadiens Limitée (anciennement Longbranch).
Détail des deux rivets de maintien du pommeau soigneusement abrasés
La poignée est du même type que le modèle anglais L1A1, et australien L1A2. Elle comporte un bouton de verrouillage proéminent bien pratique pour la mise en place à l’arme par temps froid avec des gants. La croisière en forme de « taille de guêpe », comporte un marquage (50 3900 C1 ou C1). Les plaquettes en tôle d’acier fixées par deux rivets creux sont dépourvues de marquage.
La lame de type Bowie est calquée de la baïonnette anglaise n° 5, elle comporte un petit marquage au ras de la croisière, constitué de 2 lettres C A accolées pour désigner l’arsenal canadien suivi de la l’année de fabrication. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de la mise en place de la baïonnette dans le fourreau.
Certains exemplaires (baïonnette et fourreau), utilisés lors des cérémonies officielles peuvent être entièrement chromés.
Fourreau n°5 (MKI) anglais avec baïonnette n°9 muni d’une cuvette en acier
Le fourreau utilisé pour le modèle C1 est du même type que le modèle anglais n°5 (MKI) anglais, avec corps en acier et trou d’évacuation de l’eau à l’extrémité. La fine cuvette d’entrée en acier est fixée par une vis sur le devant.
Ce porte-fourreau de fabrication canadienne a été conçu pour être utilisé avec le fourreau de la baïonnette C1.
Le 28/01/21.
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Baïonnette modèle G3 pakistanais « N 176 »
Longueur : 305 mm
ø interne de la douille : 22 mm
ø externe du tenon : 10 mm
Poids : 310 g
Armement : fusil Heckler & Koch G3 (G3P4)
Valeur : €€€
Rareté :
Ces baïonnettes ont été fabriquées au Pakistan sous licence HECKLER & KOCH à partir de 1967. Voir (Baïonnette modèle G3) dispositif de fixation à l’arme.
La poignée ronde monobloc en plastique de couleur noire mat comporte douze rainures, elle intègre près de la douille une protection anti-chaleur en tôle de (15×23 mm).
Le pommeau est en acier, par rapport à la bague, (vue arrière) le crochet intégré au tenon de verrouillage se situe à 3 heures.
Deux styles de profils de lames différents, en haut modèle G3 allemand, en bas modèle pakistanais
Le fourreau de deuxième génération est composé de deux parties en acier soudées entre elles, son extrémité est percée, le bouton de suspension est rond comme pour le modèle Britannique n°5. La cuvette d’entrée est maintenue par une vis sur le devant, particularité, elle comporte un méplat, afin de permettre la mise en place de la baïonnette à l’arme avec le fourreau.
Les premiers fourreaux spécifiques utilisés avec ces modèles étaient en cuir, ils sont pratiquement introuvables.
Période d’utilisation:
Après la Seconde Guerre mondiale (Guerre indo-pakistanaise 1947-71).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il y a encore peu de temps, certaines de ces baïonnettes fabriquées tardivement dans les années 2000, se retrouvaient en grande nombre en bourse aux armes.
Le 03/05/21.
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Baïonnette modèle AR 10 « N 178 »
Longueur : 305 mm
ø interne de douille : 21,5 mm
Poids : 300 g (alu)
: 275 g (bois)
Armement : fusil AR-10
Fixation : au dessus du canon
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté :
Ces très rares baïonnettes fabriquées aux Pays-Bas à (Artillerie Inrichtingen Hembrug) ont été utilisées par l’armée portugaise en très petit nombre (1 556 exemplaires) en 1960. Quelques baïonnettes AR-10 portugaises supplémentaires ont été produites pour être utilisées dans les essais d’armes de l’armée néerlandaise. Selon le musée de l’armée néerlandaise, la production totale de ce modèle était d’environ 1600 pièces.
Après la Seconde Guerre mondiale la majorité des baïonnettes étaient conçues pour être d’abord utilisées comme poignard de combat.
Deux rivets maintiennent la croisière Deux petits rivets maintiennent le pommeau à la soie
La poignée est dotée d’un pommeau de forme droite qui comporte une rainure en forme de T, le « Grip » du modèle originale est en bois d’une seule pièce maintenue à la soie par deux vis et écrou fendus.
Certains exemplaires probablement après rénovation sont dotés de deux plaquettes en aluminium peintes, fixées à la soie par deux rivets soigneusement arasés.
Petit marquage à gauche (Artillerie Inrichtingen)
La lame anti reflets possède un profil très simplifié, à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur une grande portion vers la pointe.
Deux types de fourreaux ont été utilisés pour ces modèles, qui dans tous les cas sont dépourvus du double crochet. Le corps est constitué de plastique moulé de couleur vert olive, il est plus résistant à l’usure du temps que le modèle US constitué de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, son extrémité est dépourvue de renfort métallique. La chape en acier phosphatée, est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, elle ne porte aucune inscription. A l’arrière de cette chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension :
- en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
- en cuir rigide, qui est maintenue par deux rivets emboutis.
Période d’utilisation :
Ces poignards-baïonnettes ont été utilisés jusqu’en 1975 par les bataillons de parachutistes portugais, lors des Guerres coloniales portugaises. Le Portugal membre de l’OTAN, n’a reçu aucune aide militaire, ni aucune arme de la part d’autres états membres, qui ont vu la guerre pour les colonies, avec une désapprobation croissante en raison des atrocités commises.
En fait, seuls quelques AR-10 atteignirent les troupes des colonies, avant que le gouvernement néerlandais n’émette un embargo sur les ventes d’armes au Portugal. Les fusils livrés suffisaient à peine à armer deux des quatre bataillons déployés en Afrique. Cette commande était la plus importante jamais réalisée mais ne suffisait manifestement pas à maintenir la production d’AR-10 en vie, et en 1961, l’Artillerie Inrichtingen arrêta la production. Toutes les pièces détachées nécessaires à l’entretien des carabines ont été produites directement au Portugal au cours des 15 années à venir.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
La plupart des baïonnettes non utilisées, stockées aux Pays-Bas ont été détruites par l’armée néerlandaise, et beaucoup ont été perdues en Angola et au Mozambique de ce fait elles sont devenues très très rares.
Le 27/04/21.
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Baïonnette G3 « N 183 »
Baïonnette accompagnée d’un casque M-62
Longueur : 307 mm
ø interne de la douille : 22 mm
ø externe du tenon : 10 mm
Poids : 290 g
Armement : fusil Heckler & Koch G3
Fixation : au dessus du canon
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle fabriqué par (AES) a été brièvement utilisé par les forces armées fédérales allemandes, il est entré en service au début des années 1980, avec le fusil H & K G41, jusqu’à l’adoption du fusil H & K G36 en 1997.
L’entreprise (AES) A. Eickhorn GmbH & Co. a été fondée en 1976 par Annette Eickhorn et elle était dirigée par Jörg Eickhorn. Cette entreprise, concurrente de GMS a développé sa propre marque, trois hexagones contenant les lettres «A», «E» et «S.», pour rappel, de 1976 à 1981, GMS était propriétaire exclusif de la marque de l’écureuil. AES a produit des baïonnettes G3 pour la Bundeswehr et pour l’exportation, des copies de la baïonnette FAL de type C, et des copies de la baïonnette américaine M7 qui comportaient une poignée monobloc. AES a également produit de nombreuses variantes du modèle KCB-77. Cette usine a fabriqué des baïonnettes pour certains pays de l’OTAN qui pouvaient s’adapter à différents types d’armes.
Système de fixation de la baïonnette au fusil G3
La lame de type US M4 ne comporte aucun marquage, elle a pour particularité d’avoir le tranchant inversé.
Le fourreau dépourvu du double crochet de type US, est constitué d’un corps de forme angulaire en plastique moulé noir, le trou destiné à évacuer l’eau débouche directement sur celui utilisé pour le passage du lacet de maintien. La chape en tôle d’acier, est maintenue au corps par emboutissage. Un dispositif de verrouillage extérieur (ressort à lame muni d’un crochet plié) à l’arrière, permet de bloquer correctement la baïonnette dans le fourreau. A l’arrière de la chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
Remarques perso :
Avec le temps, la poignée a tendance à prendre du jeu, elle bloque alors le mécanisme du système de verrouillage à l’arme, la baïonnette est alors momentanément inutilisable.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette baïonnette de la firme allemande, AES fait partie de l’un des nombreux modèles conçus par cette entreprise d’après Guerre, actuellement elle est encore assez courante, mais souvent détériorée, parmi les divers modèles de G3, celui-ci a été utilisé par l’armée.
Le 03/08/20.
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Poignard Ross « N 185 »
Longueur : 300 mm
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
En mars 1944, 2 209 baïonnettes ROSS M-1905 sont déclarées excédentaires et revendues à William Margolin de Montréal. Elles ont ensuite été expédiées à la Pal Cutlery Co, Massachusetts et ont été modifiées comme couteau de combat converti, et ensuite remis aux Commandos canadiens.
Comparatif de poignée (baïonnette et poignard)
On remarque que la transformation est très soignée, bouton poussoir arasé bloqué en position fixe, crochet de croisière et bague meulés symétriquement.
La lame retravaillée, de style Bowie est réduite en longueur.
Le fourreau d’origine en cuir a été réduit en longueur,
Le porte-fourreau en cuir n’est plus attelé, lors de la transformation l’agrafe de fixation au corps supprimée.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces poignards peu courants en Europe, sont des reliques du débarquement, un bonheur pour tous collectionneurs de matériel canadien de cette période.
Le 29/05/20.
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Baïonnette N°7 MKI « N 189 »
Longueur : 310 mm
Diamètre interne de la douille : 22,5 mm
Poids : 390 g
Fusil Lee-Enfield N°4 MKIPM Sten MK5 (photo trouvée sur internet)
Armement : fusil Lee-Enfield n°4 MkI/ PM Sten MK5
Valeur : €€€ €
Rareté :
Lors de sa conception, ce modèle uniquement destiné à l’armée de terre était censé remplacer la baïonnette n°4 « clou » très peu appréciée par ces utilisateurs, car peu fonctionnelle. Grâce à sa lame d’excellente qualité de type Bowie, il pouvait être utilisé comme poignard de combat.
Initialement, la baïonnette n°7 MKI/Land était destinée à être utilisée avec le PM STEN MK5. Cependant, à partir d’octobre 1947. Il a été prescrit de l’utiliser également avec les fusils SMLE n°4 nouvellement fabriqués, mais plusieurs incidents impliquant des balles frappant l’anneau de la bouche ont eut lieu. Entre temps la baïonnette n°9 a été adoptée et l’utilisation de la baïonnettes n°7 définitivement abandonnée. Elle a ensuite été utilisée jusque dans les année 1970, uniquement par la brigade de la garde, essentiellement auprès des musiciens lors de cérémonies officielles.
La baïonnette de service N°7 MkI a été conçue en 1944 et seulement 176 000 ont été produites. Sa conception a été perfectionnée par Wilkinson Sword Co., qui a produit 1 000 baïonnettes en 1944 et la production ultérieure a été réalisée par quatre autres fabricants de 1945 à 1948.
Système de verrouillage du pommeauToutes les parties métalliques sont peintes en noirSystème de verrouillage à l’arme
La poignée est munie de plaquettes faites d’un composite à base de tissu imprégné de résine appelé Paxolin, elles sont maintenues entre elles par vis et écrous fendus. Les plaquettes qui peuvent être de couleur différente (marron, rougeâtre, noire) comportent trois profondes rainures épousant la forme des doigts lors d’une éventuelle utilisation comme poignard de combat. Son pommeau peut pivoter de 180° pour une utilisation comme baïonnette ou comme poignard. La croisière identique au modèle n°5 MKI, est munie d’une bague de diamètre interne très important inutile lors de la mise en place sur l’arme.
La conception initiale a été perfectionnée par la Wilkinson Sword Co., qui produit 1 000 baïonnettes en 1944. La production de série de ce modèle officiellement adopté le 21 janvier 1945, a été réalisée par quatre fabricants, (de 1945 à 1948 à 176 000 exemplaires).
- Birmingham Small Arms, Ltd. (25 000 ex) code « M47B ».
- Elkington & Co. Ltd, Birmingham (20 000 ex) code « M-78 ».
- Royal Ordnance Factory, Poole (30 000 ex) code « P » à l’intérieur d’un petit cercle.
- Royal Ordnance Factory, Newport (100 000 ex) code inconnu.
Désignation «n°7 MK 1/L»
La lame Bowie, bien proportionnée comporte une gouttière de forme carrée sur chaque face assez prononcée. Son tranchant est affûté sur toute la longueur, le contre-tranchant est biseauté sur les deux faces. Cette lame également utilisée avec la baïonnette N°9, était très appréciée par ses utilisateurs pour la réalisation de diverses tâches. Sa finition est généralement polie brillant sauf sur quelques cm près de la gouttière peints en noir. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de la mise en place de la baïonnette dans le fourreau.
Fourreau n°5 (MKI) muni d’une cuvette en acierFourreau codé S 294 (Wilkinson Sword Co, Ltd ), à partir de 1949 ce système de codage (S et chiffres) a disparu
Fourreau n°5 (MKII) avec corps codé S 286 (Vanden Plas England)Fourreau n°5 (MKII) avec cuvette en laitonExtrémité percée d’un fourreau n° MKII
La baïonnette n°7 MKI peut être logée dans deux types de fourreaux métalliques.
Le fourreau n°5 (MKI) produit à partir de 1943 était composé de cinq éléments :
- Un corps métallique
- Un double ressort de maintien de lame
- Une fine cuvette d’entrée en acier
- Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
- Un embout d’extrémité
Le fourreau n°5 (MKII) produit à partir de 1949 était composé de quatre éléments :
- Un corps métallique avec extrémité percée
- Un double ressort de maintien de lame
- Une cuvette d’entrée en laiton avec lèvres proéminentes
- Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
Le 31/03/21.
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Baïonnette G3 1975 « N 190 »
Longueur : 310 mm
ø interne de la douille : 22 mm
ø externe du tenon : 10 mm
Poids : 265 g
Armement : Gevaer M/75 de type Heckler & Koch G3
Fixation : au dessus du canon
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle fabriqué par (AES) a été utilisé par les forces armées danoises, il est entré en service à la fin des années 1970, avec le fusil H & K G3A5.
L’entreprise (AES) A. Eickhorn GmbH & Co. a été fondée en 1976 par Annette Eickhorn et elle était dirigée par Jörg Eickhorn. Cette entreprise a développé sa propre marque, trois hexagones contenant les lettres «A», «E» et «S.». AES a produit des baïonnettes G3 pour la Bundeswehr et pour l’exportation, des copies de la baïonnette FAL de type C, et des copies de la baïonnette américaine M7 qui comportaient une poignée monobloc. AES a également produit de nombreuses variantes du modèle KCB-77. Cette usine a fabriqué des baïonnettes pour les pays de l’OTAN qui pouvaient s’adapter à différents types d’armes.
Marquages : HMAK sous couronne Hærens Materiel Kommand (Army Materiel Command)
La poignée ronde monobloc en plastique de couleur noire comporte sept rainures, elle intègre près de la douille une protection anti-chaleur en tôle de (15×23 mm).
Le pommeau en plastique fait partie de la poignée, par rapport à la bague, (vue arrière) le crochet intégré au tenon de verrouillage se situe à environ 3 heures.
La croisière ainsi que la bague de ce modèle sont spécifiques au niveau de l’épaisseur. La poignée près de la croisière est munie de deux petites encoches destinées à bloquer le crochet du ressort plat situé à l’arrière du fourreau d’origine allemand.
La lame de type US M4 ne comporte aucun marquage.
Le fourreau pourvu du double crochet de type US, est constitué d’un corps de forme angulaire en plastique moulé noir, le trou destiné à évacuer l’eau débouche directement sur celui utilisé pour le passage du lacet de maintien. La chape en tôle d’acier, est maintenue au corps par emboutissage. Un dispositif de verrouillage extérieur (ressort à lame muni d’un crochet plié) à l’arrière, permet de bloquer correctement la baïonnette dans le fourreau. A l’arrière de la chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
Le 15/08/20.
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Baïonnette modèle SIG 90 « N 194 »
Baïonnette SIG90 avec casque M-1971
Longueur : 310 mm
ø interne de la bague : 22 mm
Poids : 290 g
Armement : fusil Sturmgewerhr 90
Valeur : €€€
Rareté :
Bien que le système de fixation du poignard-baïonnette SIG57 soit compatible avec le fusil STG90, un nouveau poignard-baïonnette a été développé à partir de 1988. Comparé au M-57, très mal conçu pour le combat rapproché, le M-90 muni d’une poignée ergonomique et d’une lame courte est beaucoup plus efficace.
Ce modèle a uniquement été assemblé à la Waffenfabrik de Berne. Comme pour le M-57, le gouvernement suisse a autorisé, pour éviter tous conflits, la fabrication des lames à deux entreprises, la moitié à Wenger jusqu’en 2005 et l’autre à Victorinox (Victoria Schwyz).
En 2005, Victorinox achète son principal concurrent Wenger SA, les deux entreprises restent gérées de manière indépendante jusqu’en 2014.
La poignée comporte deux plaquettes nervurées en polymère vert, fixées entre elles par deux vis et écrous, sa couleur est identique au fusil STG90. Le pommeau en acier évidé au milieu, dans lequel se loge le tenon de l’arme comporte un bouton de verrouillage en acier qui coulisse de haut en bas, ainsi qu’un ressort logé dans une petite pièce en plastique.
La lame de type Bowie, en acier inoxydable anti-reflet ne possède qu’un seul tranchant sur la face droite. Le nom d’un des deux constructeurs (de la lame) y est inscrit en toutes lettres, seuls les 2 000 premiers modèles de la série portent un n° sur le côté gauche.
Le fourreau est constitué d’un corps en plastique de couleur verte, avec trou à l’extrémité permettant à l’eau de s’évacuer. La chape d’entrée en acier est sertie sur le corps. Un porte-fourreau vert, en plastique renforcé de tissu, et de rivets en aluminium, a spécialement été conçu pour ce modèle, il se fixe sur le pontet.
Ce porte-fourreau en plastique assez courant renforcé de tissu, et de rivets en aluminium a été spécialement conçu pour être utilisé avec la baïonnette M-90, même s’il s’adapte, il ne convient absolument pas au M-57.
Ce modèle a été fabriqué par l’entreprise Fasler Werner GmbH dans la ville de Suhr. Suhr est une commune du canton du nord de la Suisse alémanique et fait partie de la région métropolitaine de Zurich.
Ce modèle a été fabriqué par la société suisse Wechner AG, située à Arth. Wechner était un fabricant de sacs, de valises, d’articles de voyage, etc., à la fois en cuir et en similicuir. La société a été dissoute en 1998 et ses actifs ont été liquidés.
Ce porte-fourreau a spécialement été conçu pour être utilisé par les troupes aéroportées.
Fiche technique :
La baïonnette est constituée de 15 éléments : une lame, une croisière, un pommeau, deux plaquettes, un bouton, un ressort, une petite pièce en plastique, trois goupilles, deux vis et écrous.
La fixation atypique de la croisière à la soie par une goupille, exige des cotes d’usinage assez précises, la présence du troisième trou dans la soie reste inexpliquée.
Le 23/12/22.
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Baïonnette modèle 1967 G3 « N 195 »
Longueur : 337 mm
ø interne de la douille : 22 mm
ø externe du tenon : 10 mm
Poids : 360 g
Armement : Gevaer M/66 de type Heckler & Koch G3
Fixation : au dessus du canon
Valeur : €€€ €
Rareté :
Cette baïonnette a été construite pour le Danemark à partir de 1967 par la Waffenfabrik AG Carl Eickhorn qui a fait faillite en 1976. Cette usine fabriquait également des baïonnettes pour certains pays membres de l’OTAN qui pouvaient s’adapter à différents types d’armes.
Voir (Baïonnette modèle G3) dispositif de fixation à l’arme.
La poignée ronde monobloc en plastique de couleur noire comporte six rainures, elle intègre près de la douille une protection anti-chaleur en tôle de (15×23 mm). Le marquage, HMAK sous couronne sur le méplat de la base de la poignée, est une abréviation deHærens Materiel Kommando (Army Materiel Command), ce marquage a été utilisé à partir de 1969.
Le pommeau est en acier, par rapport à la bague, (vue arrière) le crochet intégré au tenon de verrouillage se situe à environ 2 heures.
La croisière est munie de deux encoches (inutiles dans ce cas) destinées à bloquer le crochet du ressort plat situé à l’arrière du fourreau d’origine allemand.
La lame de finition polie brillant, est droite à double tranchant symétriques, séparés par une arête centrale sur chaque faces. L’acier de très haute qualité, utilisé pour la réaliser lui permet d’être très effilée, sans compromettre sa résistance à la torsion.
Le fourreau pourvu du double crochet de type US, est un modèle de type M8 A1, avec corps en simili-bois.
La chape avec ressort interne en tôle d’acier phosphatée est fixée sur le corps par sertissage sur les côtés, elle porte sur la face avant l’inscription : U.S.M8AI MADE IN W-GERMANY (avec 2 points entre les lettres U,S et M) A l’arrière de cette chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Parmi les divers modèles de G3, ce très rare et atypique modèle scandinave d’une finition remarquable possède un attrait pour une collection.
Le 22/07/20.