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Baïonnette FAL (type A) de fabrication argentine « N 232 »
Longueur : 290 mm
ø interne de la bague : 15 mm
Armement : fusil FN FAL
Valeur : €€
Rareté :
l’Argentine a commencé à utiliser le FAL à la fin des années 50 pour remplacer le fusil Mauser M-1909. Elle l’a d’abord acheté à la FN Herstal, puis a assemblé les fusils FAL sous licence. De même, les baïonnettes ont été achetées puis fabriquées en Argentine à l’usine Domingo Matheu de Santa Fe, ces baïonnettes sont des clones du modèle belge FAL type A.
Le premier modèle utilisé par l’Argentine est de fabrication belge
La poignée du modèle fabriqué en argentine porte sur le pommeau un matricule à cinq chiffres répété sur le corps du fourreau. Les plaquettes en plastique noir brillant finement rainurées sont maintenues ente elles par deux vis et écrous intégrés.
Le fourreau de fabrication argentine est muni d’une cuvette maintenue au corps par une vis centrale, le bouton de suspension est rond comme celui utilisé avec les baïonnettes du M-1891 et 1909.
Le fourreau de fabrication belge est muni d’une cuvette maintenue au corps par une vis centrale, le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand M-1884-98 (2ème type), son extrémité est terminée par une bouterolle percée.
Ce porte-fourreau en toile, avec double crochet a été utilisé avec les baïonnettes FAL (type A et C). Grace à l’agrafe métallique, le maintien du fourreau est beaucoup plus sécurisé que le modèle belge de première génération, à passant amovible.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette variante est clairement identifiée, son origine n’est pas inconnue, alors pourquoi pas dans une collection.
Le 24/11/20.
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Baïonnette pour fusil FAMAS « N 236 »
Baïonnette accompagnée d’un casque toutes armes M-1978 F-1, et de quelques francs
Longueur : 325 mm
ø interne des deux bagues : 22 mm
Poids : 315 g
Armement : fusil FAMAS
Fixation : au dessus du canon
Valeur : €€€
Rareté :
Cette baïonnette a la particularité d’avoir été fabriquée dans la firme privée, la « coutellerie Durol à Thiers », à environ 400 000 exemplaires durant une courte période, (de 1979 à 1989). Mis à part le marquage spécifique sur la lame et son fourreau en matière plastique, cette dernière version adoptée avec le fusil FAMAS est d’aspect identique au modèle MAS 58. De ce fait, il est tout à fait possible de trouver des baïonnettes MAS-58 logées dans des fourreaux prévus pour baïonnettes FAMAS. Lorsque la baïonnette est utilisée avec le fusil FAMAS, elle se fixe au dessus du canon de l’arme contrairement au fusil MAS-49/56.
L’ajustage des plaquettes comparativement au M-49/56 est parfait
La poignée est composée de deux plaquettes en plastique noir lisses, maintenues entre elles par deux vis et écrous fendus. Elle intègre un système de verrouillage à levier spécifique à ce modèle, particularité la croisière ainsi que le pommeau comportent une bague.
Comparatif entre la variante utilisée avec le fusil FAMAS et la toute première variante utilisée avec le fusil MAS 49/56.
Toutes les baïonnettes fabriquées à partir de 1956 jusqu’à 1989 sont conçues de la même façon. Une tôle d’acier pliée qui intègre le levier de verrouillage et le ressort sert de liaison entre la lame et l’anneau arrière maté sur une pièce. La poignée est de constitution fragile (torsion) car elle est dépourvue de soie pleine.
En haut poignée du modèle pour FAMAS, en bas M-49/56 (seulement trois rivets sont peints)
Pour le modèle pour FAMAS, six points de soudure électrique sont nécessaires pour maintenir la pièce de liaison de la lame et de l’anneau, pour le M-49/56 la pièce est maintenue que par quatre rivets.
En haut levier du modèle pour FAMAS, en bas M-49/56
Les leviers de verrouillage des deux modèles sont identiques (pas plus proéminent pour le FAMAS), l’encoche où se loge le ressort qui est un peu plus large pour le modèle pour FAMAS.
En haut plaquette droite du modèle pour FAMAS, en bas M-49/56
Les plaquettes sont de constitution identique, sauf la partie en contact pour le bloquage de la goupille amovible du levier de verrouillage (ronde ou rectangulaire).
Poignée d’un M-49/56
Détail du mécanisme de la poignée de la première variante utilisée à partir de 1956.
Marquage (DLT) coutellerie Durol à Thiers, février 1980
La lame de finition phosphatée (de longueur 200 mm, épaisseur 4,5 mm) est de type US M4.
Pour cette baïonnette, deux types de fourreaux ont été utilisés, le modèle B est le plus rareModèle A
Le fourreau modèle B de première génération, pourvu du double crochet de suspension au ceinturon est du même type que celui utilisé avec la baïonnette allemande G3.
Il est constitué d’un corps de forme angulaire en plastique moulé noir, le trou destiné à évacuer l’eau débouche directement sur celui utilisé pour le passage du lacet de maintien. La chape en tôle d’acier, est maintenue au corps par emboutissage. Un dispositif de verrouillage extérieur (ressort à lame muni d’un crochet plié) sur le côté, permet de bloquer correctement la baïonnette dans le fourreau. A l’arrière de la chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
Le fourreau modèle A dépourvu de chape et de cuvette en acier est de conception simplifié, son coût de fabrication est moins élevé. Son corps asymétrique en plastique moulé noir intègre le ressort plat de bloquage maintenu par une simple goupille, il sert aussi de point d’appui à la suspension identique au modèle B.
Dans tous les cas, le corps du fourreau porte à l’avant le marquage (DLT) coutellerie Durol à Thiers, suivi du mois et de l’année de fabrication.
Remarques personnelles :
Fusils HK416 et baïonnettes de nouvelle génération
Le fusil d’assaut FAMAS, après plus de quarante ans d’utilisation sera progressivement remplacé à partir de 2017 par le fusil allemand HK 416 de même calibre.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Bien plus rare que le modèle MAS-49/56 ou M-58, ce dernier modèle de fabrication Nationale privée, généralement en bon état, est indispensable dans une collection.
Le 28/02/21.
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Baïonnette modèle HAKIM « N 248 »
Longueur : 334 mm
Poids : 310 g
ø interne de la douille : 15,6 mm
De haut en bas : fusil suédois AG-42B Ljungman, fusil égyptien Hakim, carabine égyptienne Rasheed (photo trouvée sur internet)
Armement : fusil Hakim
Valeur : €€€
Rareté :
Les fusils et les baïonnettes Hakim ont été produits uniquement en Egypte en 1949-50 à environ 70 000 exemplaires. Nasser voulait développer la capacité de l’Égypte à fabriquer ses propres armes et a acheté l’outillage de production Ljungmann et certains outils à baïonnette M1896, livrés et installés en Egypte par les Suédois. Le Hakim long et lourd, copie égyptienne de l’AG-M42 n’était pas idéal pour les soldats égyptiens de courte taille, mais c’était une opération clé en main. Hakim signifie «premier né», ce qui convient parfaitement au premier fusil produit en Égypte.
La croisière de fabrication simplifiée est droiteSymbole des Pharaons et n° de l’arme
La poignée est munie de plaquettes maintenues entre elles par vis à tête ronde et écrous. Le système de verrouillage est identique au modèle 1896 suédois. L’arrière du pommeau est usiné de façon à intégrer parfaitement le frein de bouche de l’arme. Le fusil Hakim n’est pas muni de baguette de nettoyage, la poignée ne dispose donc pas d’orifice pour l’intégrer. La baïonnette suédoise M1896 ne se monte pas sur un fusil Hakim, à cause de la dimension légèrement supérieur du diamètre extérieur du frein de bouche, par contre l’inverse sans baguette est possible. Toutes les parties métalliques de la poignée sont bronzées ainsi que sur environ 5 cm sur la lame.
La lame de finition polie, est droite à simple tranchants et contre-tranchant symétriques, séparés par une fine gouttière centrale. L’acier scandinave de très haute qualité, utilisé pour la réaliser lui permet d’être très effilée, sans compromettre sa résistance à la torsion. Contrairement au M1896 suédois, celle-ci est munie d’une soie qui se prolonge jusqu’au pommeau, elle est dépourvue de tous marquages.
Symbole des Pharaons et n° de l’arme
Le fourreau se compose d’un corps en acier très fin, pratiquement plat, avec pans creux sur les deux faces, d’une cuvette à lames ressort maintenue au corps par une vis sur le devant, un bouton de suspension de forme atypique, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
Porte-fourreau : voir Suède M-1896
Le 12/02/21.
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Baïonnette modèle 1896 « N 251 »
Longueur : 335 mm
ø interne de la douille : 15,6 mm
Poids : 290 g
Fusil M-1896 et casque M-1921Vu le casque et l’arme AG/M42, cette photo date probablement des années 1950
Armement : fusil Mauser suédois M-1896 et variante, M-38, Ag M-42
Valeur : €€€
Rareté :
Cette baïonnette produite à 665 000 exemplaires au total, a été utilisée avec le Mauser M-1896 (produit de 1896 à 1930), avec la carabine M-1938 (produite de 1938 à 1944), et pour finir avec l’Ag M-42 (produit à partir de 1942).
La poignée tubulaire en acier doux très finement quadrillée est constituée d’une seule pièce, elle intègre la croisière, et le système de verrouillage. Cette conception atypique la rend très légère et pratiquement indestructible aux rudes conditions climatiques scandinaves.
La croisière des 280 000 baïonnettes fabriquées à l’arsenal Eskilstuna Jernmanufaktur, de 1899 à 1912 portent les marquages (EJ ancre AB). Eskilstuna jernmanufaktur AB, était une société d’ingénierie suédoise fondée en 1868 par Johan Svenngren (1818-1905) opérant à la ville de Eskilstuna.
A partir de 1913 les outils ont été vendus, et la production a continué jusqu’en 1966, à l’arsenal de (Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori), mais avec un autre type de marquage (un C sous une couronne). Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (« Fabrique de carabine de Eskilstuna ») fut fondée en 1812 comme fabrique Nationale de la ville de Eskilstuna, avec Husqvarna, elle a fourni des armes à l’armée suédoise pendant près de deux siècles.
Des croisières qui portent les marquages (EJ ancre AB) peuvent être montées avec des lames fabriquées à l’arsenal Carl Gustaf (C sous une couronne).
Le bouton de verrouillage et le ressort de rappel sont logés dans un tube cylindrique à l’arrière de la poignée. Les premiers modèles de baïonnettes fabriqués à l’arsenal Eskilstuna Jernmanufactur de la ville de Eskilstuna (EJ AB) de 1899 à 1904 étaient munies d’un bouton rond, de 1905 jusqu’à la fin de production, il sera de forme conique.
Notez, la finition à traits verticaux, fabricant (EJ AB) près de la croisière
La lame de qualité de fabrication exceptionnelle, de finition polie brillant, est droite à simple tranchants et contre-tranchant symétriques, séparés par une fine gouttière centrale. L’acier de très haute qualité, utilisé pour la réaliser lui permet d’être très effilée, sans compromettre sa résistance à la torsion. Les premières lame fabriquées de 1899 à 1904 étaient à double tranchant.
Marquages à droite de l’arsenal Eskilstuna Jernmanufactur (EJ ancre AB) de 1899 à 1912 Marquages à droite de l’arsenal Carl Gustaf (C sous une couronne) à partir de 1913 à 1966
Certaines lames peuvent être fabriquées marquée (E.A.B), Erik Anton Berg (né le 30 mars 1856) à Eskilstuna, décédé au même endroit le 28 août 1903), était un propriétaire d’usine suédois et fondateur de E. A Bergs Fabriks AB. Erik Anton Berg était un perfectionniste et a constamment essayé d’expérimenter de meilleurs processus d’acier et de fabrication.
Lorsqu’ils sont présents les marquages régimentaires se composent ainsi :
Pour exemple : 5ème compagnie. I = infanterie. 21ème régiment. N° d’arme 360.
Il y avait 29 régiments d’infanterie (I), 9 régiments de cavalerie (K), 9 régiments d’artillerie (A), ces marquages sont les plus courants.
» Landstormen « . 19ème régiment d’infanterie. 72ème zone. N° d’arme 836.
Entre 1885 et 1941, les soldats suédois étaient divisés en » Beväringen » et » Landstormen « . « Beväringen » était la plus jeune et « Landstormen » les six à dix classes d’âge les plus âgées, « Landstormen » a été utilisé principalement pour la défense locale de l’armée.
Après 1933, les marquages régimentaires seront définitivement supprimés.
Après la sortie de l’arsenal, la lame et la croisière, portent un numéro de série de traçabilité, ce n° n’a aucun lien avec les marquages régimentaires.
Poinçon de contrôle Marquage (EAB), sur la cuvette ressort
Le fourreau se compose d’un corps en acier très fin, pratiquement plat, avec pans creux sur les deux faces, d’une cuvette à lames ressort maintenue au corps par une vis sur le devant, un bouton de suspension de forme atypique, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
Normalement après la sortie de l’arsenal, sauf en cas de remplacement, la cuvette et la bouterolle d’extrémité du fourreau possèdent un numéro de série identique. Ce n° n’a aucun lien avec les marquages régimentaires.
Verrouillage en tôle d’acier ressort
Il existe une pièce métallique en tôle d’acier ressort qui permet de solidariser la baïonnette à son fourreau pour l’escrime (entrainement).
Ces porte-fourreaux sont des modèles 1914 modifiés vers 1959 pour s’adapter à un ceinturon plus large. Les anciennes coutures de maintien ou rivets ont été remplacés par trois nouveaux rivets métalliques. Lors de cette opération, les anciennes lanières ont été définitivement supprimées. Une nouvelle sangle de maintien avec boucle sur le haut ainsi qu’une languette en bas marquée d’un B ont été rajoutées. Ainsi modifiés, ils peuvent d’être utilisés à la fois avec les modèles de baïonnettes (1896 ou 1914).
Ce porte-fourreau en cuir naturel a été utilisé par les sous-officiers pour les baïonnettes M-1896, à noter la présence des trois couronnes suédoises au milieu. Il existe un modèle similaire, sauf au niveau des cotes de la fente pour baïonnettes modèle 1914. Les deux boucles ajustables du haut lui permettent de le détacher sans être obligé d’enlever le ceinturon.
Ce porte-fourreau modèle 14 en cuir naturel, dont il existe trois variantes principales a été utilisé avec la baïonnette M-1896, il existe un modèle similaire, sauf au niveau des cotes de la fente pour baïonnettes M-1914. La plupart de ceux-ci ont été modifiés en 1959.
Période d’utilisation:
A partir de 1899, jusqu’en 1964 avec l’Ag M-42, (pour info les Mauser M-1896 ont été retirés officiellement de l’inventaire militaire en 1978).
Un de ces modèles a été récupéré par un ancien légionnaire au Tchad en 1986.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette baïonnette de conception avant-gardiste mérite un attrait dans une collection, l’idéal est bien sûr la baïonnette et le fourreau avec les mêmes marquages régimentaires rarement rencontrés, son prix d’achat doit rester raisonnable.
Le 03/06/22.
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Baïonnette modèle 1894 « N 255 »
Longueur : 336 mm
Armement : fusil Krag-Jørgensen M-1894, carabine M-1912 et fusil de tireur d’élite M-1925
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce poignard-baïonnette et le fusil Krag-Jørgensen M-1894 ont été approuvés le 21 avril 1894, il a aussi été approuvé avec la carabine Krag-Jørgensen M-1912 le 15 mai 1912. En raison de la capacité de production limitée à Kongsberg Våpenfabrikk, la production de baïonnettes pour Krag-Jørgensen n’a pas été prioritaire au début, et la production à Kongsberg n’a vraiment commencé que vers 1897-98.
Les fusils Krag-Jørgensen ont été livrés avec les numéros de série correspondants à la baïonnette. Cela s’applique à la fois au fusil M-1894 et à la carabine M-1916 produite ultérieurement.
Kongsberg Våpenfabrikk a eu des problèmes de livraison la première fois, et pour y remédier, des baïonnettes ont d’abord été commandées à Husqvarna Vapenfabrik en Suède, puis à Steyr en Autriche.
Environ 1 000 baïonnettes non numérotées ont été livrées de Kongsberg. Celles-ci ont été utilisées pour remplacer les baïonnettes perdues ou endommagées, certaines étaient peut-être également vendues en privé.
Ce poignard-baïonnette a été produit à 140 000 exemplaires par trois constructeurs :
- Steyr Autriche, 29 000 baïonnettes.
- Husqvarna Suède, 2 000 baïonnettes.
- Kongsberg Norvège, 101 750 baïonnettes.
Certains de ceux-ci ont été modifiés (30 000 exemplaires) dans les années 56-57 par l’adjonction d’une bague à la croisière pour s’adapter à la carabine US M1. Voir (modèle 1894 modifié)
Modèle 1894 modifié par adjonction d’une bague à la croisièreDifférence de conception au niveau du logement du système de verrouillage, arsenal de (Kongsberg) en bas (Steyr) Matricule toujours situé à droite
La poignée intègre un mécanisme de verrouillage à levier assez spécifique pour l’époque, il permet à la fois de maintenir correctement la baïonnette dans le fourreau ou à l’arme. La vis située sur la poignée, maintient à la fois les plaquettes et le levier de verrouillage. Un trou sur le pommeau est systématiquement percé pour le port de la dragonne.
La soie et la lame en acier trempé sont forgées d’une seule pièce, cependant il existe une différence de conception au niveau du système de verrouillage, entre les variantes norvégiennes et autrichiennes. Les plaquettes ne sont d’ailleurs pas compatibles entre elles.
Les Etats-Unis d’Amérique s’inspireront du système de verrouillage à levier du M-1894 lors de la conception du M-1905. Les plaquettes sont fixées par une vis qui permet également le maintien du levier du mécanisme de verrouillage à la soie.
Marquage (OEWG) de l’arsenal autrichien de SteyrMarquage de l’arsenal norvégien de Kongsberg
Marquage King Haakon 7 (roi de Norvège 1905-1957)
La lame en acier trempé, polie brillant, de très bonne qualité est démunie de gouttières, elle est très effilée et résiste parfaitement à la torsion.
Le fourreau est en tôle d’acier reliée par brasure, bleui ou bruni, mais il est très souvent peint en noir car la finition initiale était usée. La vis ou le rivet de maintien du ressort interne se situe sur l’arrière du corps.
Le porte-fourreau du M-1894 est atypique
Remarques perso :
Merci à Daniel pour la photo.
Période d’utilisation :
Ces baïonnettes ont été utilisées durant la bataille de Narvik du 9 mai au 8 juin 1940.
Le 01/05/21.
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Baïonnette M-1894 modifiée pour la carabine US M1 « N 257 »
Longueur : 336 mm
ø interne de la bague : 14,75 mm
Armement : carabine M1
Valeur : €€€ €
Rareté :
Cette baïonnette a été modifiée (30 000 exemplaires) dans les années 56-57 par l’adjonction d’une bague à la croisière pour s’adapter à la carabine US M1. Elle était destinée à équiper une partie des 98 267 carabines M1 fournies à la Norvège, à partir du début des années 1950. Lors de cette transformation toutes les parties métalliques ont été systématiquement bronzées. Voir modèle original (M-1894)
La poignée sauf l’adjonction de la bague fixée par brasure à la croisière est identique au M-1894 original.
Le fourreau a lui aussi été modifié par adjonction d’un porte-fourreau attelé en toile muni du double crochet US, fixé par deux rivets sur un support métallique brasé au corps.
Le 01/06/21.
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Baïonnettes pour fusil CETME (M-1964) « N 259 »
Longueur : 337 mm
ø interne de la douille : 22 mm
Poids : 440 g
Armement : fusil CETME B,C, FR7, FR8
Fixation : au dessus du canon
Cette baïonnette-outil, conserve le profil atypique de la lame du modèle 1941, mais le profil de la lame ne lui permet pas d’être utilisée comme poignard, alors que la majorité des poignards-baïonnettes conçus au début des années 60 le pouvait.
CETME est l’acronyme de Centro de Estudios Técnicos de Materiales Especiales (Centre d’Études Techniques des Matériaux Spéciaux). CETME était l’établissement de conception et de développement du gouvernement espagnol où le concepteur allemand, Ludwig Vorgrimler, a modifié le fusil d’assaut allemand StG45 (M) pour créer le CETME.
Poinçon de l’entreprise Nationale de Santa Barbara à Tolède et de l’Instituto Nacional Industria (INI)
Santa Barbara National Company
En 1949, l’Institut national de l’industrie (INI) créa le Centre d’études techniques sur les matériaux spéciaux (CETME), chargé de la recherche et du développement des armes. En 1960, l’INI a créé la Société par actions de la Société nationale des industries militaires de Santa Barbara, chargée de la fabrication et de la commercialisation d’armes pour les forces armées. Le premier président de la compagnie nationale Santa Barbara était le lieutenant général Juan Antonio Suanzes.
Santa Bárbara Sistemas a été achetée au gouvernement espagnol par General Dynamics Corp. en 2001.
Usine d’armes de Tolède (1761-1996)
A partir des années 1960, l’usine d’armement de Tolède commence à devenir obsolète, le nombre de travailleurs est réduit au cours des décennies suivantes, jusqu’à sa fermeture définitive en 1996.
Vue détaillée d’un porte-baïonnette d’un fusil FR8
La poignée monobloc en plastique noir quadrillé enveloppe complètement la soie. Le système de fixation à l’arme est semblable au M-1892 français, le tenon du porte-baïonnette pénètre à l’intérieur du pommeau évidé, le verrouillage s’effectue grâce à un bouton poussoir. Le pommeau droit et la croisière sont fixés à la soie par (2×2) petits rivets bombés. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont peintes en noir.
La lame assez robuste, contrairement au modèle 1941 est dépourvue de gouttière sur chaque face.
Elle porte à gauche prés de la croisière un matricule : ET (Ejército de Tierra) ou FN (fuerza Naval ?) suivi de cinq chiffres et d’une lettre. Sous ce matricule, le poinçon de l’usine de Santa Barbara.
Poinçon de l’armée de terre (épée)Poinçon de la marine (ancre)
A droite, elle porte le poinçon de l’armée de terre (épée), ou celui de la marine plus rare (ancre).
La chape est maintenue sur le corps par sertissage
Le fourreau est constitué d’un corps en plastique moulé vert, avec trou à l’extrémité permettant à l’eau de s’évacuer, un orifice est prévu pour le passage du lacet de maintien. La cornière à l’arrière servant de point d’appui à la suspension attelée est fixée à la chape par deux petits rivets, ou par points de soudure électrique. La suspension en coton tissé avec (probablement lors de l’entrée de l’Espagne dans l’OTAN) ou sans double crochet, est maintenue sur la cornière à l’arrière par deux gros rivets plats. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette qui se verrouille grâce à un bouton pression est fixée à l’aide d’un gros rivet plat sur la suspension.
Il existe également un modèle destiné au Guatemala, voir Guatemala M-1969.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle pas très onéreux, assez robuste, est idéal pour débuter une collection.
Le 14/02/21.
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Baïonnette modèle C (M-1969) « N 260 »
Longueur : 337 mm
ø interne de la douille : 22 mm
Poids : 390 g
Armement : fusil CETME C
Fixation : au dessus du canon
Valeur : €€€
Rareté :
Les fusils modèle C et baïonnettes CETME adoptés en 1969 pour le Guatemala ont été fabriqués à l’usine nationale de Santa Barbara de Industrias Militares (en anglais, National Business, Santa Barbara Military Industries) à Tolède, en Espagne. Voir (Baïonnette modèle CETME).
La poignée monobloc en plastique noir mat lisse enveloppe uniquement le dessous de la soie, elle est maintenues par deux vis et écrous. Le système de fixation à l’arme est semblable au modèle 1892 français, le tenon du porte-baïonnette pénètre à l’intérieur du pommeau évidé, le verrouillage s’effectue grâce à un bouton poussoir. Contrairement au modèle espagnol, le pommeau oblique est brasé à la soie de manière classique, la croisière fixée par deux gros rivets soigneusement abrasés. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont phosphatées.
Marquage à gauche de la Fabrique Nationale de Tolède, couronne sur « FNT » Marquage à droite, poinçon de l’entreprise Nationale de Santa Barbara à Tolède
La lame plus effilée que le modèle espagnol est pourvue d’une gouttière sur chaque face comme pour le M-1941.
La chape est maintenue sur le corps par sertissage
Le fourreau est constitué d’un corps en plastique moulé noir, sans trou à l’extrémité permettant à l’eau de s’évacuer, ni orifice pour le passage du lacet de maintien. La cornière à l’arrière servant de point d’appui à la suspension attelée est fixée à la chape par points de soudure électrique. La suspension en coton tissé, sans double crochet est maintenue sur la cornière à l’arrière par deux gros rivets plats. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette qui se verrouille grâce à un bouton pression est fixée à l’aide d’un gros rivet plat sur la suspension.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Avec son profil de lame atypique, ce modèle du fait de sa rareté possède un attrait dans une collection.
Le 27/04/21.
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Baïonnette modèle MAS 49/56 « N 275 »
Longueur : 344 mm
ø interne des deux bagues : 22 mm
Poids : 305 g
Armement : fusil MAS-49/56
Fixation : sous le canon
Valeur : €€
Rareté :
Cette première version, la plus rare fut produite de 1956 à 1959 à 40 000 exemplaires, critiquée suite à la faiblesse de la lame à la torsion, elle fut assez rapidement remplacée par la seconde version M-58 à lame plus courte donc plus rigide.
L’ajustage grossier de liaison des deux plaquettes caractérise ce modèle
La poignée est composée de deux plaquettes en plastique noir lisses, maintenues entre elles par deux vis et écrous fendus. Elle intègre un système de verrouillage à levier spécifique à ce modèle, particularité la croisière ainsi que le pommeau comportent une bague.
Les croisières des baïonnettes M-49/56 de fabrication privée portent une série de trois lettres. Selon le règlement de juillet 1955 (Note BF N° 67/55) l’année étant indiquée par une lettre, le A correspondant à 1955, donc E à 1959, les lettres RM ou HF sont des codifications de l’atelier de construction.
Personnellement, j’ai vu que les lettres codées de l’année (D ou E).
Comparatif entre la variante utilisée avec le fusil MAS 49/56 et la dernière variante utilisée avec le fusil FAMAS.
Toutes les baïonnettes fabriquées à partir de 1956 jusqu’à 1989 sont conçues de la même façon. Une tôle d’acier pliée qui intègre le levier de verrouillage et le ressort sert de liaison entre la lame et l’anneau arrière maté sur une pièce. La poignée est de constitution fragile (torsion) car elle est dépourvue de soie pleine.
En haut poignée du modèle pour FAMAS, en bas M-49/56 (seulement trois rivets sont peints)
Pour le modèle pour FAMAS, six points de soudure électrique sont nécessaires pour maintenir la pièce de liaison de la lame et de l’anneau, pour le M-49/56 la pièce est maintenue par quatre rivets.
En haut levier du modèle pour FAMAS, en bas M-49/56
Les leviers de verrouillage des deux modèles sont identiques (pas plus proéminent pour le FAMAS), l’encoche où se loge le ressort qui est un peu plus large pour le modèle pour FAMAS.
En haut plaquette droite du modèle pour FAMAS, en bas M-49/56
Les plaquettes sont de constitution identique, sauf la partie en contact pour le bloquage de la goupille amovible du levier de verrouillage (ronde ou rectangulaire).
Poignée d’un M-49/56
Détail du mécanisme de la poignée de la première variante utilisée à partir de 1956.
La lame sans marquage, de finition phosphatée (de longueur 218 mm, épaisseur 4,5 mm) est de type US M4. L’usinage réalisé sur les deux tiers du contre-tranchant à l’extrémité l’amincit et cela a pour conséquence de réduire sa résistance mécanique à la torsion.
Encoche de maintien de la lame dans la cuvette
Le fourreau métallique de finition phosphatée épouse la forme de la lame, de ce fait la cuvette est dépourvue de ressort interne inutile, seule la baïonnette MAS-49-56 peut s’y loger. Un trou à l’extrémité permet à l’eau de s’évacuer.
Les marquages du M-49/56 du constructeur (RM ou HF) se situent à l’arrière du corps.
Le porte-fourreau attelé interchangeable en cuir, fixé sur la cuvette par quatre rivets en laiton ou en acier peut être de couleur jaune-kaki, ou vert. Il est pourvu du double crochet de type US afin de s’adapter au ceinturon en toile style US. Il est possible, si il n’est pas effacé, d’apercevoir le code fabricant, et quelques fois l’année de fabrication sur la sangle de fermeture.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour un prix raisonnable, une cinquantaine d’euros, cette version plus rare que le M-58, est indispensable dans une collection.
Le 04/03/21.
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Baïonnette modèle 58 « N 275 »
Baïonnette accompagnée d’un casque M-51
Longueur : 325 mm
ø interne des deux bagues : 22 mm
Poids : 315 g
MAS 49/56
Armement : fusil MAS-49/56 ou FAMAS
Fixation : sous le canon
Valeur : €€
Rareté :
Ce modèle produit après 1958, le plus courant mesure environ 20 mm de moins que la première version. Critiquée suite à la faiblesse de la lame à la torsion, la première version fut assez rapidement, remplacée par la seconde à lame plus courte donc plus rigide.
La mise en fabrication du M-58 a été décidée en septembre 1958 avec un délai de plusieurs mois pour la mise en fabrication en manufacture Nationales (MAS et MAT) le M-49/56 ayant continué à être fabriqué avec des pièces de stock pendant les premiers mois de l’année 1959 notamment pour les fourreaux qui sont interchangeables pour les deux modèles de baïonnettes.
Le marquage MAT (Manufacture d’arme de Tulle), et F (1960)
La poignée du M-58 est d’aspect identique à la première version M-49/56 et celle qui l’a précédée modèle pour FAMAS.
Les croisières de fabrication privée d’avant 1959 peuvent être marquées D-RM, E-RM ou D-HF. Selon le règlement de juillet 1955 (Note BF N° 67/55) l’année étant indiquée par une lettre, le A correspondant à 1955, donc E à 1959, les lettres RM ou HF sont des codifications de l’atelier de construction. A partir de 1958, les baïonnettes ont été assemblées dans deux manufactures d’armes nationales, à la MAS (MAS au dessus des deux derniers chiffres de l’année) ou à la MAT (MAT au dessus de la lettre code de l’année).
La lame sans marquage de finition phosphatée (de longueur 200 mm, épaisseur 4,5 mm) est de type US M4.
Comparatif, en haut M-58, en bas M-49/56Exemples de marquages codés (MAT F=1960) et (E=1959, RM)Fourreau M-58
Le fourreau métallique du M-58 de finition phosphatée épouse le profil de la lame, de ce fait la cuvette est dépourvue de ressort interne inutile, les deux versions de la baïonnette (MAS-49/56 ou MAS-58) peuvent s’y loger, l’inverse n’est pas possible. Pour des raisons d’interchangeabilité entre la première et la seconde version de la baïonnette sa longueur est restée identique. Un trou à l’extrémité permet à l’eau de s’évacuer.
Les marquages du M-58 du constructeur se situent à l’arrière du corps, MAS (MAS au dessus des deux derniers chiffres de l’année) ou MAT (MAT au dessus de la lettre code de l’année).
Le porte-fourreau attelé en cuir est identique à la première version du fourreau M-49/56.
Période d’utilisation :
Utilisées durant les Guerres d’Algérie, et encore actuellement avec le Famas. La baïonnette du FAMAS en fait, un modèle 58 ne diffère que par le marquage situé à droite sur le plat de la lame.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour un prix raisonnable, une quarantaine d’euros, cette version moins rare que celle utilisée officiellement avec le FAMAS, est indispensable dans une collection.
Remarques perso :
Merci à Mr P. Renoux pour ses précieuses informations complémentaires.
Le 02/03/21.