Longueur : 337 mm
ø interne de la douille : 22 mm
Poids : 440 g
Armement : fusil CETME B,C, FR7, FR8
Fixation : au dessus du canon
Cette baïonnette-outil, conserve le profil atypique de la lame du modèle 1941, mais le profil de la lame ne lui permet pas d’être utilisée comme poignard, alors que la majorité des poignards-baïonnettes conçus au début des années 60 le pouvait.
CETME est l’acronyme de Centro de Estudios Técnicos de Materiales Especiales (Centre d’Études Techniques des Matériaux Spéciaux). CETME était l’établissement de conception et de développement du gouvernement espagnol où le concepteur allemand, Ludwig Vorgrimler, a modifié le fusil d’assaut allemand StG45 (M) pour créer le CETME.
Poinçon de l’entreprise Nationale de Santa Barbara à Tolède et de l’Instituto Nacional Industria (INI)
Santa Barbara National Company
En 1949, l’Institut national de l’industrie (INI) créa le Centre d’études techniques sur les matériaux spéciaux (CETME), chargé de la recherche et du développement des armes. En 1960, l’INI a créé la Société par actions de la Société nationale des industries militaires de Santa Barbara, chargée de la fabrication et de la commercialisation d’armes pour les forces armées. Le premier président de la compagnie nationale Santa Barbara était le lieutenant général Juan Antonio Suanzes.
Santa Bárbara Sistemas a été achetée au gouvernement espagnol par General Dynamics Corp. en 2001.
Usine d’armes de Tolède (1761-1996)
A partir des années 1960, l’usine d’armement de Tolède commence à devenir obsolète, le nombre de travailleurs est réduit au cours des décennies suivantes, jusqu’à sa fermeture définitive en 1996.
Vue détaillée d’un porte-baïonnette d’un fusil FR8
La poignée monobloc en plastique noir quadrillé enveloppe complètement la soie. Le système de fixation à l’arme est semblable au M-1892 français, le tenon du porte-baïonnette pénètre à l’intérieur du pommeau évidé, le verrouillage s’effectue grâce à un bouton poussoir. Le pommeau droit et la croisière sont fixés à la soie par (2×2) petits rivets bombés. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont peintes en noir.
La lame assez robuste, contrairement au modèle 1941 est dépourvue de gouttière sur chaque face.
Elle porte à gauche prés de la croisière un matricule : ET (Ejército de Tierra) ou FN (fuerza Naval ?) suivi de cinq chiffres et d’une lettre. Sous ce matricule, le poinçon de l’usine de Santa Barbara.
Poinçon de l’armée de terre (épée)Poinçon de la marine (ancre)
A droite, elle porte le poinçon de l’armée de terre (épée), ou celui de la marine plus rare (ancre).
La chape est maintenue sur le corps par sertissage
Le fourreau est constitué d’un corps en plastique moulé vert, avec trou à l’extrémité permettant à l’eau de s’évacuer, un orifice est prévu pour le passage du lacet de maintien. La cornière à l’arrière servant de point d’appui à la suspension attelée est fixée à la chape par deux petits rivets, ou par points de soudure électrique. La suspension en coton tissé avec (probablement lors de l’entrée de l’Espagne dans l’OTAN) ou sans double crochet, est maintenue sur la cornière à l’arrière par deux gros rivets plats. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette qui se verrouille grâce à un bouton pression est fixée à l’aide d’un gros rivet plat sur la suspension.
Il existe également un modèle destiné au Guatemala, voir Guatemala M-1969.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle pas très onéreux, assez robuste, est idéal pour débuter une collection.
Le 14/02/21.