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Baïonnette VZ 24 « N 599 »
Longueur : 433 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : fusil Mauser VZ 24
Les premières commandes de fusil VZ-24 ont été passées en 1938 après l’invasion allemande des Sudètes (tchèque : sudetoněmecké povstání). En 1943, la Roumanie avait reçu environ 445 640 VZ-24, bien que ces chiffres soient contestés. La production du VZ-24 a cessé en 1942 car les Allemands ont donné la priorité à la production du K98 dans les usines tchèques. Des sources affirment que la Roumanie a reçu entre 450 000 et 750 000 VZ-24 à la fin de sa production.
Les fusil VZ-24 pour la Roumanie ont un préfixe de deux lettres au début du numéro de série, la première lettre étant variable et le deuxième « R » pour désigner la Roumanie. Chaque lettre initiale désigne des blocs de fabrication de 25 000 fusils Roumains. Les lettres « AR » à « YR » représentent différentes périodes de fabrication. Au cours du contrat, les Tchèques ont fabriqué entre 400 000 et 750 000 fusils VZ-24, au milieu de 1943, 445 640 fusils avaient été reçus par l’armée roumaine. La Roumanie a participé à la Seconde Guerre mondiale à partir du 22 juin 1941.
Préfixes de lettres utilisés : A B C D E F G H L O P R S T U W X Y
Préfixes de lettres non signalés : I J K M N Q Z
Presque tous les écussons roumains et tchécoslovaques ont été effacés après la Seconde Guerre mondiale par la Roumanie, mais il existe davantage d’écussons tchécoslovaques non effacés. Les récepteurs à écusson de l’année NOS n’ont pas été effacés. Certains fusils et baïonnettes ont été remis à neuf par la Roumanie.
Les Allemands ont essentiellement récupérés les fusils VZ-24 tchécoslovaques usagés pour leur propre usage et ont vendu les fusils neufs inutilisés à la Roumanie.
Les baïonnettes VZ 24 utilisées par l’armée roumaine provenaient généralement des stocks récupérés de Brno après l’annexion allemande de la Bohême et de la Moravie en mars 1939. Une autre partie des baïonnettes provenait de l’usine Zbrojovka Brno nouvellement construite en 1937 à Považská Bystrica. La République slovaque où se situe Považská Bystrica était un état satellite de l’Allemagne nazie créé le à la suite du démantèlement de la Tchécoslovaquie. Dans l’historiographie, ce régime formellement indépendant est désigné sous le nom d’Etat slovaque.
Toutes les baïonnettes et fourreaux utilisés par la Roumanie portent généralement les lettres CM (Comisia Militară), la commission roumaine d’acceptation des armes. De fausses rumeurs affirment que ces baïonnettes avaient été réceptionnées à l’arsenal Copsa Mica de Cugir.
La ville de Copsa Mica est connue comme l’une des plus polluée d’Europe jusque dans les années 1990, en raison des émissions de deux usines. L’une, ouverte de 1936 à 1993, produisait du noir de carbone pour les teintures, donc pas d’arsenal militaire. Pendant la période communiste, la ville de Cugir abritait des arsenaux qui produisaient des AK-47 de fabrication roumaine
L’autre source de pollution, moins visible mais dont les effets sont encore plus graves sur la santé des résidents, était l’usine Sometra, un haut fourneau dont les émissions ont contribué à augmenter de façon importante les maladies respiratoires et l’impuissance sexuelle, abaissant ainsi l’espérance de vie de neuf ans en dessous la moyenne nationale.
Les marquages spécifiques à la Roumanie
Dans certains cas, le matricule de l’arme (jusqu’à 25 000) est répété sur le pommeau ou sur le talon associé à deux lettres, le R signifiant Roumanie.
Cette baïonnette a été fabriquée à l’usine Zbrojovka Brno (code E 4) nouvellement construite en 1937 à Považská Bystrica.
Cette baïonnette a été fabriquée après l’indépendance de la Slovaquie à l’usine Zbrojovka à Považská Bystrica.
Double cercle Z à droite
Cette baïonnette a été fabriquée après l’indépendance de la Slovaquie à l’usine de Povazska Bystrica. Certains modèles fabriqués en Tchécoslovaquie d’avant mars 1939 destinés à l’exportation portent un Z dans un cercle à la place de la marque CSZ, à gauche.
Marque CM quelque fois accompagnée d’un Z dans un cercle
Le fourreau roumain porte le n° de l’arme (fusil) sur la tranche du bouton de suspension.
Le porte-fourreau en cuir de fabrication roumaine, renforcé par deux rivets plats métalliques a été conçu pour équiper les baïonnettes VZ 24.
Le 01/11/24.
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Baïonnette VZ-24 à lame tournée dans le sens ordinaire « N 600 »
Longueur : 433 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : fusil Mauser VZ 24
Cette baïonnette été produite en Tchécoslovaquie en 1937 afin d’équiper les 4 000 fusils VZ-24 commandés par ce pays.
Matricule suivi de 937 = année de fabrication 1937
Poinçon en forme de soleil frappé sur la croisière phosphatée
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le verrou de fixation à l’arme est légèrement proéminent évitant ainsi un usinage précis de celui-ci par rapport au pommeau. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus, la croisière par deux rivets saillants.
La lame de finition phosphatée, par rapport au modèle tchèque a pour particularité d’avoir le tranchant tourné dans le sens ordinaire.
Le fourreau de finition bronzée est identique au modèle tchèque, le bouton de suspension comporte un n° de matricule identique à la baïonnette, et une partie de l’année (937).
Le 11/06/21.
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Baïonnette Ersatz EB50 « N 614 »
Longueur : 425 mm
ø interne maxi du double anneau : 23,5 mm
Armement : fusil Mauser M 88-05, G 98 et Karabine 98A.Z
La poignée avec trou d’évacuation des déchets comporte neuf stries
Le bouton poussoir de verrouillage est rond
La poignée en acier est obtenue par un moulage partiel du bloc gauche sur lequel s’encastre sur le côté droit une paquette de recouvrement comprenant l’autre partie de la croisière, l’ensemble étant fixé par trois rivets. La poignée comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil Mauser M-1898 G. Le double anneau de bouche, est utilisé juste pour assurer un maintien correct de la baïonnette sur le Mauser M-1888-05 G, il est inutile pour la fixation sur le Mauser M-1898 G. Dans tous les cas, elle est munie d’un trou destiné à l’évacuation des déchets lors de l’introduction de la baguette de nettoyage du fusil M-1898 G au moment de la mise en place sur l’arme.
Exemple d’un poinçon de contrôle (lettre sous couronne)
La lame à usinage simplifié, de bonne qualité, sans marquage constructeur est munie d’un contre-tranchant.
Le fourreau : Voir fourreau de type Ersatz.
Remarques perso :
Pour beaucoup plus de détails et d’informations, je vous conseille de lire l’ouvrage sur les BAIONNETTES ERSATZ ALLEMANDES de la Première Guerre mondiale de Christian Méry.
Le 04/07/21.
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Baïonnette Ersatz à poignée lisse « N 635 »
Longueur :+/- 441 mm
ø interne maxi du double anneau : 23,5 mm
Mauser M-1888-05 équipé avec une baïonnette Ersatz
Armement : fusil Mauser M-88-05, G 98 et Karabine 98A.Z
Les baïonnettes Ersatz (substitut) contrairement à la croyance populaire, ont été effectivement réalisées au début de la Première Guerre mondiale, les usines d’armement ne pouvaient pas produire des armes assez rapidement pour faire face à l’armée en pleine expansion, et non à la fin pour faire face aux contraintes des matériaux. Au fil du temps, ces baïonnettes palliatives ont été remplacées par des baïonnettes de régulation et beaucoup de celles-ci ont été données aux forces armées turques. Elles ont été fabriquées dans divers ateliers locaux, ce qui entraîne certaines variations. Il y a plus de 80 baïonnettes Ersatz identifiées produites au cours des premières années de la guerre, soit en modifiant les lames capturées ou en utilisant des lames nouvellement faites, et la plupart peuvent être identifiées.
Mauser M-1888
Les variantes à poignées lisses sont les plus couramment rencontrées, elles furent ingénieusement conçues avec des anneaux de bouches fendus à double diamètre, ce qui leur permet d’être montées à la fois sur le Gew 98 ainsi que sur son prédécesseur, le Gew 88. Le Gew 88 était utilisé principalement dans les rangs du Landsturm (territoriale) et, dans une moindre mesure, avec des unités de la Landwehr (défense du pays).
La poignée dont il existe plusieurs types de variantes de formes comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil Mauser M-1898 G. Le double anneau de bouche, est utilisé juste pour assurer un maintien correct de la baïonnette sur le Mauser M-1888-05 G, il est inutile pour la fixation sur le Mauser M-1898 G. Dans tous les cas, elle est munie d’un trou destiné à l’évacuation des déchets lors de l’introduction de la baguette de nettoyage du fusil M-1898 G au moment de la mise en place sur l’arme.
Les marquages régimentaires allemands typiques inscrits sur la croisière sont assez rares, quelquefois un numéro de série (arme) y est frappé (immatriculation turque).
Le bouton de verrouillage est généralement fendu mais dans certains rares cas, il peut être rond.
Sur cette variante la croisière peut être constituée d’une ou de deux pièces.
Pour exemple, poinçon de contrôle (lettre sous couronne)
La lame de bonne qualité, sans marquage constructeur peut suivant les ateliers de construction être munie de gouttière sur chaque face ou sans mais dans ce cas avec contre-tranchant.
Le fourreau : Voir fourreau de type Ersatz.
Remarques perso :
Pour beaucoup plus de détails et d’informations, je vous conseille de lire l’ouvrage sur les BAIONNETTES ERSATZ ALLEMANDES de la Première Guerre mondiale de Christian Méry.
Le 09/07/21.
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Baïonnette modèle 1914 type I « N 639 »
Longueur : 441 mm
Poids : 375 g
Armement : fusil Mauser G 98 et Karabine 98A.Z
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Le modèle S.14 est, à bien des égards, le premier des «Ersatz». Les autres «Ersatz» et lui ont été fabriqués parce que, tout simplement, après avoir appelé les réservistes, fin 1914, l’Allemagne se trouvait encore à court de presque un million de fusils et de leurs baïonnettes pour ces hommes …
Cette baïonnette a été mise en service le 11 novembre 1914. Son nom officiel était Interimsseitengewehr 14, ou « Interim bayonet 14 ». Le schéma formel de production avait prévu deux versions, l’une avec bague destiné au Gew.88, l’autre sans, pour le Gew.98, seul le modèle sans bague à finalement été adopté.
La production de cette baïonnette a été sous-traitée à de petites entreprises privées au lieu des grandes entreprises sidérurgiques habituelles, qui avaient probablement déjà du mal à produire assez de M-98-05.
Au moins six entreprises de petite taille, pour la plupart privées, n’ayant aucun lien avec la fabrication de baïonnettes, ont participé à la production de la S.14. Les exemplaires que l’on rencontre le plus fréquemment ont été fabriqués par Samson Werk de Suhl, Thuringen.
Poinçon de contrôle sur le pommeau (lettre gothique sous couronne)
Le pommeau est brasé à la soie avec renforcement par un rivet
La poignée est munie d’un pommeau standard avec rainure en forme de trèfle. Les plaquettes sont le plus souvent maintenues à la soie par deux rivets. Les premiers exemplaires ont été produits sans pare-flamme, mais au début de la Guerre, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z » endommageait par brulure la poignée de la baïonnette. Par la suite, certains de ces modèles seront équipés de pare-flamme avec plaquettes maintenues entre elles par vis et écrous fendus.
Poinçon de contrôle
La lame polie brillant, avec une large gouttière sur chaque face à extrémités arrondies, est de mème longueur que les futurs modèles «Ersatz» à poignées métalliques. Une rare variante à dents de scie existe également.
Le fourreau est vernis laqué noir, la vis de fixation de la cuvette avec ressorts internes se situe sur le côté, la lame ne rentre que dans un sens.
Le porte-fourreau en cuir, dont il existe plusieurs variantes peut être de couleur brune ou noir, quatre rivets en laiton avec rondelles renforcent l’ensemble.
Remarques perso :
Pour plus d’informations, ouvrage conseillé : Les baïonnettes allemandes (1898-1945) de Christian Méry.
Le 01/07/21.
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Baïonnettes Ersatz à poignée moulée « N 646 »
Deux baïonnettes à poignées moulées, celle du haut a été modifiée par la Turquie
Longueur : 444 mm
Armement : fusil Mauser M-1871, 1871/84, G 88-05, G 98 et Karabine 98A.Z
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce modèle d’Ersatz a pour particularité d’être muni d’une poignée en acier moulée avec orifice rectangulaire de dégagement des déchets sur le dessus.
Mauser M-1898 équipé avec une baïonnette Ersatz, photo faite au musée de l’armée aux Invalides à Paris
En haut, variante de poignée sans renfort près du poussoir, en bas avec
Le bouton de verrouillage est normalement rond
A gauche anneau simple fraisé, à droite double anneau
La poignée moulée comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil Mauser M-1898 G, elle est maintenue à la soie par deux rivets en acier soigneusement abrasés. Le double anneau de bouche qui fait partie de la poignée, est utilisé juste pour assurer un maintien correct de la baïonnette sur le Mauser M-1871 ou 1888-05 G, il est inutile pour la fixation sur le Mauser M-1898 G. Certains de ces modèles sont munis d’un anneau simple qui dans quelques cas peut être légèrement fraisé à l’entrée.
Poinçon de contrôle (lettre sous couronne)
La lame de bonne qualité, sans marquage constructeur, suivant les ateliers de construction peut être avec ou sans gouttière sur chaque face.
Le fourreau : Voir fourreau de type Ersatz.
Remarques perso :
Pour beaucoup plus de détails et d’informations, je vous conseille de lire l’ouvrage sur les BAIONNETTES ERSATZ ALLEMANDES de la Première Guerre mondiale de Christian Méry.
Le 06/07/21.
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Baïonnette modèle 1914 « N 696 »
Longueur : 460 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 420 g
Mauser suédois M-1894-14
Gardes du palais royal équipés de mousqueton Mauser M-1894 modifié en 1914
Armement : mousqueton suédois Mauser M-1894 modifié en 1914, et PM M-1945 C
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce modèle avec lame longue a été spécialement conçu pour une adaptation au mousqueton modèle 1894 qui à l’origine était dépourvu de dispositif de fixation pour une baïonnette. Le mousqueton fut modifié par ajout d’un tenon porte-baïonnette en 1914 d’où baïonnette M-1914, il en a été de même par la suite pour le pistolet mitrailleur M-45 C.
Adaptateur pour pistolet mitrailleur Bofors Carl Gustav C
La poignée comporte des plaquettes de forme arrondies maintenues entre elles par vis et écrous fendus. Le pommeau muni d’une rainure en forme de T intègre un dispositif de fixation à l’arme par verrou et bouton poussoir à droite.
Près de la croisière à gauche, un bouton poussoir quadrillé à rappel par ressort permet de verrouiller la baïonnette au fourreau. Ce bouton n’est pas indispensable au maintien de la baïonnette, il remplace le clip en tôle d’acier ressort du M-1896 qui permettait de solidariser la baïonnette à son fourreau pour l’escrime (entrainement), ce n’est que mon avis personnel.
Les parties métalliques de la poignée ainsi qu’une petite partie sur la lame près de la croisière sont généralement de finition bronzée.
Marquages de l’arsenal de (Eskilstuna fer EJ ancre AB) à droite
Marquages de l’arsenal (Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori un C sous une couronne) à gauche
La lame de qualité de fabrication exceptionnelle, de finition polie brillant, est droite avec tranchant et contre-tranchant symétrique séparés par une fine arête centrale, l’extrémité du contre-tranchant est soigneusement affûtée sur environ 12 cm. L’acier de très haute qualité, utilisé pour la réaliser lui permet d’être très effilée, sans compromettre sa résistance à la torsion. Malgré la qualité de l’acier la soie est très épaisse afin de pouvoir intégrer le verrou près de la croisière sans compromettre sa résistance mécanique.
La lame comporte que deux types de marquages :
- Eskilstuna jernmanufaktur AB (EJ ancre AB), qui était une société d’ingénierie suédoise fondée en 1868 par Johan Svenngren (1818-1905) opérant à la ville de Eskilstuna.
- Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (un C sous une couronne) société fondée en 1812 comme fabrique Nationale de la ville de Eskilstuna, avec Husqvarna, elle a fourni des armes à l’armée suédoise pendant près de deux siècles.
Lorsqu’ils sont présents les marquages régimentaires se composent ainsi :
Ci-dessus : 9ème compagnie. K = cavalerie. 5ème régiment. N° d’arme 17
Ces marquages seront supprimés à partir de 1933, ils ne se rencontrent que très rarement sur la croisière. Voir exemples sur baïonnette M-1896.
Le fourreau se compose d’un corps en acier très fin, pratiquement plat, avec pans creux sur les deux faces, d’une cuvette à lames ressort maintenue au corps par deux rivets, un bouton de suspension de forme atypique, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
La cuvette est de forme parfaitement symétrique, alors que normalement la baïonnette se loge dans le fourreau, bouton de verrouillage vers l’extérieur.
Le porte-fourreau utilisé avec ce modèle est, voir (Baïonnette M-1896).
Période d’utilisation :
Cette baïonnette a été utilisée durant au moins 50 ans, notamment par les gardes du palais royal à Stockholm et par les troupes en service à l’étranger en 1960 au Congo.
Le 04/09/21.
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Baïonnette M-1886-15 Seitengewehr 103 (f) « N 698 »
Longueur : 460 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Lebel, modèle 1886 modifié 1893, 1886 modifié 1915, 1907-1915, R35.
Valeur : €€€ €
Rareté :
Durant les deux Guerres mondiales l’Allemagne a récupéré beaucoup de fusils et baïonnettes capturés sur des prisonniers de guerre ennemis. Les baïonnettes M-1886 (avec crochets) modifiées par les allemands s’appelaient Seitengewehr 102 (f) et les baïonnettes M-1886-15 s’appelaient Seitengewehr 103 (f).
Ce modèle 1886-15 a été récupéré après la signature de l’armistice le 22 juin 1940. Sa longueur totale après transformation a été réduite à 460 mm avec une lame de 340 mm, son matricule d’origine conservé, et a ensuite été utilisé par la Wehrmacht ou la police. Lors du reconditionnement, toutes les parties métalliques de la baïonnette et du fourreau ont été fortement bronzées.
Extrémité du fourreau fixée par brasure et usinée
Le fourreau de longueur (360 mm) est lui aussi raccourci, l’extrémité du « bouchon de fourreau » peut être fixée par brasure ou par un seul rivet le traversant.
Le 19/11/20.
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Baïonnette de l’an IX « N 724 »
Longueur : 480 mm (théorique)
ø interne de la douille : 21,8 mm
Longueur de la douille : 67,5 mm (théorique)
Poids : 250 g
Armement : fusil d’infanterie M-1877 corrigé, du système 1816.
Valeur : €€€ € avec fourreau
La baïonnette de l’an IX ou An 9 a été introduite en 1800. Le système de datation est né de l’adoption du calendrier républicain français le 24 novembre 1793, après la Révolution française.
Le calendrier républicain a remplacé le calendrier grégorien standard et a décrété que le 22 septembre 1792, date de la proclamation de la république, marquait le début d’un nouveau cycle calendaire. Le 22 septembre 1792 devint effectivement le premier jour de l’an 1 du nouveau calendrier républicain. Ce système resta en vigueur jusqu’au 22 décembre 1805, date à laquelle les Français réinstallèrent le calendrier grégorien avec le début du premier Empire sous Napoléon Bonaparte. Napoléon prit le pouvoir à la fin de 1799 et environ cinq ans plus tard se déclara empereur à la fin de 1804. Pendant ce temps, Napoléon transforma et modernisa l’armée française et commença ce qui allait devenir la série des « guerres napoléoniennes ».
La baïonnette AN IX était une version légèrement raccourcie de la précédente baïonnette à douille M-1777. Ce modèle était unique en ce sens, car c’était l’une des premières baïonnettes à douille à prendre la forme qui est devenue la norme pour toutes les baïonnettes à douille à partir de ce moment-là.
De nombreuses baïonnettes sont arrivées en Prusse (Allemagne) pendant les guerres napoléoniennes (1800-1815) et ont été utilisées par ces états dans la lutte contre Napoléon.
La douille à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un long coude de section ronde sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette assez courants à l’époque. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.
Voir fixation de la baïonnette au fusil.
La lame en acier trempé, puis recuite est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane. La forme de la lame de section triangulaire sera conservée jusque l’arrivée du M-1857.
Les marquages (5 et P) sont les marques du forgeron de la lame
Cette variante probablement fabriquée à la Manufacture impériale d’armes de guerre de Liège, porte sur le coude deux poinçons en haut une étoile, et en bas une couronne sur un B.
En 1792, Jean GOSUIN (1746-1808) fonda une manufacture d’armes quai Saint Léonard à Liège. Après avoir un peu végété, la manufacture devient en 1799 la Manufacture Nationale d’Armes de Guerre. GOSUIN obtint pour six ans la fourniture exclusive d’armes militaires pour la FRANCE et ce grâce à ses nombreux appuis.
Le 14/08/24.
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Baïonnette modèle 1935 « N 738 »
Variante pour l’infanterie
Variante pour la cavalerie
Longueur : 478 mm
ø interne de la douille : 18,4 mm
Armement : fusil M-35
Ce très rare modèle de fabrication hongroise, se fixe au fusil avec une seule main de la même manière que la baïonnette (M-1886 Lebel).
Point de mire sur la douille spécifique au modèle utilisé par la cavalerie
Poignée d’un modèle utilisé par l’infanterie
La poignée en bois d’une seule pièce, en cas de détérioration peut se remplacer facilement. Le pommeau se dévisse afin de permettre le remplacement de la poignée, lors de la mise en place sur l’arme, il intègre un tenon sur l’extrémité de l’arme. Le verrouillage à l’arme s’effectue grâce au bouton poussoir quadrillé situé sur une virole qui pivote autour de la poignée, son rappel est assuré par un ressort intégré. La douille assez massive comporte une encoche destinée à intégrer le guidon de l’arme. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont bronzées.
Les variantes de poignées des baionnettes destinées au sous-officier se distinguent par un crochet sur la croisière et un anneau de fixation de la dragonne au pommeau.
Il existe quatre variantes de poignées pour ce modèle :
- Modèle 35 d’infanterie
- Modèle 35 d’infanterie de sous-officier
- Modèle 35 de cavalerie
- Modèle 35 de cavalerie de sous-officier
La lame très robuste est de section cruciforme à son départ et aplanie à son extrémité.
Le fourreau muni d’une cuvette avec ressort interne qui épouse le profil de la lame est recouvert de sa peinture verte d’origine.
Remarques perso :
Merci à Daniel pour les photos car je ne possède aucuns de ces modèles. Hélas …
Le 14/05/20.