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Baïonnette VZ 24 « N 599 »
Longueur : 433 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : fusil système Mauser de type 98
Valeur : €€€
Rareté :
A partir de 1949, l’état d’israël a acheté et obtenu beaucoup de matériel militaire via la Tchécoslovaquie. Les poinçons d’appartenance à l’armée israélienne ont été frappés sur la croisière de la baïonnette et sur le bouton de suspension du fourreau, ils se composent d’une étoile de David et la lettre hébraïque Tsadi.
Voir baïonnette modèle VZ 24 (de 1924 à 1950).
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Baïonnette VZ 24 (de 1924 à 1950) « N 599 »
Modèle : VZ 24 de première production avec bague
Longueur : 433 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 405 g
Militaires tchèques armés de fusil VZ 24 peu de temps avant le début de la Seconde Guerre mondialeFantassin allemand équipé d’un fusil VZ 24 (levier d’armement droit) et baïonnette, 11 divisions de l’armée allemande furent ainsi équipées
Armement : Le fusil VZ 24 (« VZ » abréviation du mot « Vzor» qui signifie «modèle»), est une carabine à verrou conçue et fabriquée en Tchécoslovaquie de 1924 à 1942. Il a été développée à partir du Mauser Gewehr 98 et présente un design de verrou très similaire. Le VZ 24 a été mis au point pour remplacer l’obsolète VZ 98/22, également un dérivé tchèque du Gewehr 98. Le VZ 24 était muni d’un canon de 590 mm plus court et considéré comme plus fonctionnel que le canon de 740 mm du Gewehr 98.
Les installations de production de Brno provenaient de Mauser et furent vendues à la Tchécoslovaquie après la fin de la guerre. Comme le Reich allemand n’était pas autorisé à fabriquer ou à exporter des armes de guerre après 1919, les installations en Allemagne étaient inutiles. Grâce à l’intervention d’un membre italien de la Commission d’armistice alliée, toutes les machines de production furent vendues. Le VZ 24 est devenu le fusil standard des forces armées tchécoslovaques et a remplacé divers types tels que le Pistole 98 ou le Mannlicher Model 1895.
Entre 1924 et 1938, la Tchécoslovaquie a fabriqué plus de 775 600 fusils, les premiers fusils étant entrés en service en 1926. La dernière commande a été passée en juillet 1938, alors que les tensions avec l’Allemagne nazie s’intensifiaient au sujet des Allemands des Sudètes.
Utilisé par la Tchécoslovaquie (775 000 ex) et fabriqué en grosses quantités (1 290 300 ex), le fusil VZ 24 fut également exporté vers divers pays (Brésil, Chine, Estonie, Guatemala, Honduras, Iran, Lettonie, Nicaragua, Pérou, en Roumanie avant et durant la Seconde Guerre mondiale, Salvador, Turquie, Uruguay et Yougoslavie).
En mars 1939, Brno fait partie du protectorat de Bohême-Moravie, entité créée par l’Allemagne nazie pour liquider ce qui reste de la Tchécoslovaquie après l’annexion des Sudètes (1938) et la proclamation d’indépendance de la Slovaquie.
Avec l’occupation par les troupes allemandes en 1939, la production se poursuivit sous la direction allemande sous le nom de Pistole 24(t). Les fusils fabriqués étaient principalement destinés à la Waffen-SS, mais furent également utilisés par la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1942, selon les chiffres du Bureau des armes de l’armée, 330 000 fusils Pistole 24(t) avaient été fabriqués. A la fin de 1942, la production de fusils à répétition à Brno était entièrement concentrée sur la carabine 98k dans le cadre des efforts de rationalisation menés par le ministre de l’Armement et des Munitions du Reich, Albert Speer.
La baïonnette VZ 24, a spécialement été conçue pour le canon court du fusil du même modèle, sa lame est un peu plus longue que la baïonnette VZ 23 utilisée avec le VZ 98/22 à canon long. Le fantassin avait la même portée lors d’un combat au corps à corps à la baïonnette, qu’avec un fusil VZ 98/22.
Ce qui est atypique pour ce modèle est la position de la lame à tranchant inversé, héritée des baïonnettes (M-1895, et VZ 23). Cette position rendait l’utilisation de la baïonnette fixée au fusil plus efficace car il est plus facile d’appliquer une force vers le haut que de pousser le fusil vers le bas.
Les baïonnettes étaient initialement fabriquées exclusivement à Brno, et depuis 1937 également dans l’usine Zbrojovka Brno nouvellement construite à Považská Bystrica.
La République slovaque où se situe Považská Bystrica était un état satellite de l’Allemagne nazie créé le à la suite du démantèlement de la Tchécoslovaquie. Dans l’historiographie, ce régime formellement indépendant est désigné sous le nom d’Etat slovaque.
La poignée est munie un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le verrou de fixation à l’arme est légèrement proéminent évitant ainsi un usinage précis de celui-ci par rapport au pommeau. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus. La croisière est maintenue à la lame par deux rivets saillants, elle porte généralement le logo Z (Zbrojovka Brno).
Les marquages régimentaires tchèques sur le talon
Rares marquages régimentaires (22e régiment d’infanterie), (Artillerie du département automobile)
Le talon porte quelquefois les marquages de l’unité et du numéro d’enregistrement. Cela a été fait sur la base du décret du Département de l’armement et de l’économie (dossier n° 536735 de juillet 1922). Au cours des années suivantes, l’obligation de marquer les armes de cette manière a été inscrite dans le règlement D-XIII-3 « Entretien et réparation des blindés ». Ce marquage comprenait le numéro de l’unité, l’abréviation de son nom, composée généralement de 1 à 3 lettres et le numéro d’enregistrement de l’arme. La même marque était également estampillée sur une plaque ronde, qui était fixée à la crosse du fusil auquel appartenait la baïonnette.
Les marquages sur la soie
E lion 28E lion 36
A partir de 1928, la marque d’acceptation tchécoslovaque (lion de bohème) qui se trouvait sur le côté droit de la lame a été déplacée sur la soie.
A partir de 1937 la forme de base de la marque d’acceptation reste, mais après la lettre E a été ajouté le numéro VTLU (Institut technique militaire et d’aviation), selon lequel il est possible de déterminer quel arsenal a fabriqué l’arme.
E1 état slovaque 40
Liste des codes des arsenaux de fabrication des baïonnettes et fusils VZ 24 à partir de 1937 :
- E1 – Pilsen est une ville de la République tchèque
- E2 – Adamov
- E3 – Brno est une ville de la République tchèque
- E4 – Považská Bystrica est une ville de la République slovaque
- E5 – Vlasim
- E6 – Semtín
- E7 – Strakonice
- E8 – Prague
La lame comporte une gouttière sur chaque face et un petit contre-tranchant à son extrémité, son profil restera inchangé jusqu’à la fin de production. Certains de ces modèles peuvent avoir toutes les parties métalliques entièrement bronzées, probablement après la Seconde Guerre lors d’un dernier reconditionnement.
En temps de paix, on utilisait des baïonnettes dites semi-tranchantes avec une largeur de lame de 0,3 mm et elles n’étaient complètement affûtées qu’après l’annonce de la mobilisation.
Les marquages sur la lame
Marquage précoce (année 1924), sans lettre de traçabilitéMarquage CSZ suivi d’une lettre (traçabilité) qui désigne la Manufacture d’Etat tchécoslovaque
En général, les modèles destinés à l’armée tchèque portent la marque CSZ, tandis que ceux destinés à l’exportation portent un Z dans un cercle à cet endroit.
Marquages précoces du même type que sur le modèle VZ 23E lion 26
A partir de 1928, la marque d’acceptation qui se trouvait sur le côté droit de la lame a été déplacée sur la soie.
Le fourreau comporte une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est généralement de forme ovale ou très rarement ronde pour certains modèles destinés à l’Amérique du Sud.
Les fourreaux étaient marqués sur le bouton de suspension, ce marquage était similaire à celui des baïonnettes. En plus des fourreaux marqués de la marque CSZ, il existe également des fourreaux marqués du logo du fabricant, notamment de la société KOMO (ovale dans lequel se trouvent deux lettres O, tandis qu’à l’intérieur la première est K et la seconde M) et Zbrojovka Brno (lettre Z dans un cercle). Sous le logo du fabricant, il y a généralement une marque de contrôle d’acceptation comme décrit ci-dessus, seulement chez KOMO sa forme est H lion date (jusqu’en 1928), puis elle passe à ZI lion date. Ce marquage a été conservé jusqu’en 1933, lorsque Zbrojovka Brno est devenu un fournisseur monopolistique de fourreaux.
Certains fourreaux destinés à l’exportation portent un Z dans un cercle.
Modèle : VZ 24 ayant subi une suppression partielle de la bague
Longueur : 433 mm
Armement : fusil VZ 24, nomination officielle allemande G 24 (t)
Valeur : €€€
Rareté :
La Tchécoslovaquie est annexée par les allemands et cesse d’exister en tant qu’état indépendant le 15 mars 1939. Une partie des fusils VZ 24 et baïonnettes en stock ou encore en dotation dans l’armée tchèque est saisie par l’armée allemande (762 000 fusils et 986 000 baïonnettes).
Certaines de ces baïonnettes ont été partiellement transformées, la bague de fixation qui intégrait le canon du fusil VZ 24, re-nommé G 24 (t), jugée inutile est en partie supprimée, ne laissant subsister suivant le cas qu’un embryon de douille.
Modèle : VZ 24 ayant subi une suppression de la bague et retravaillé
Longueur : 433 mm
Armement : fusil VZ 24, nomination officielle allemande G 24 (t), ou K 98
Cette variante issue d’un modèle standard de première production, a subi quelques petites modifications, probablement après l’occupation allemande.
La poignée est spécifique à cette variante, le verrou de fixation à l’arme soigneusement usiné n’est pas proéminent comme pour le modèle standard. Les plaquettes sont maintenues entre elles non pas par boulons mais par vis et écrous fendus.
La lame a été soigneusement affûtée après l’annonce de la mobilisation.
Le fourreau est doté d’une vis de maintien supplémentaire en plus des deux rivets.
Modèle : VZ 24 fabrication de Guerre
Longueur : 433 mm
Armement : fusil VZ 24, K 98
Valeur : €€€
Rareté :
La fabrication des baïonnettes VZ 24 s’est poursuivie pendant la Guerre sous contrôle allemand. Les baïonnettes nouvellement fabriquées dépourvues de bagues et de tous marquages tchèques portent sur le talon du pommeau ou sur la lame les codes DOT ou DOV attribués par les allemands. Le poinçon du Waffenamt est frappé sur l’arrière du pommeau.
Le Waffenamt était un numéro donné aux inspecteurs de l’usine qui inspectaient l’article pour s’assurer qu’il répondait aux spécifications militaires. S’il répondait aux spécifications, l’article était tamponné et accepté par l’armée. Les lames peuvent être frappées d’un n° de série à la manière allemande.
Poinçon du Waffenamt
La poignée est munie de plaquettes maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus.
Année 42N° de série de la baïonnette
La lame comme le reste des autres parties métalliques est fortement bronzée.
Modèle : VZ 24 fabriquée après la Seconde Guerre mondiale
Longueur : 433 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : fusil VZ 24 ou K 98
Valeur : €€
Rareté :
A partir de 1945 jusqu’en 1950, les arsenaux tchécoslovaques ont repris leurs productions de baïonnettes, qui ont été utilisées en petit nombre par l’armée tchèque et vendues sous contrat à d’autres nations durant cette courte période.
Lettres tgf arsenal de Brno
Celles fabriquées sous la troisième République tchécoslovaque, (de 1945 à 1948) portent le marquage, tgf qui signifie (Tschechische Gewehr Fabrik) et le lion tchèque. Après la prise de pouvoir des communistes le lion disparaîtra définitivement des marquages, il sera remplacé par deux épées croisées.
Ces baïonnettes sont généralement très bien préservées, leur finition suivant le cas peut être bleuie, ou légèrement phosphatée. Les lames ne portent aucun marquage sauf si elles proviennent d’anciens stocks (marquées CSZ).
Il est aussi possible de trouver des modèles fabriqués avant 1938 qui ont été re-conditionnés ainsi : plaquettes neuves, et toutes les parties métalliques bleuies sans marquage tgf.
La date de fabrication est inscrite sur la soie et sur le bouton de suspension du fourreau, le Lion signifie appartenance à l’armée tchèque, E suivi d’un chiffre le code usine (ci-dessous).
Liste des codes des arsenaux de fabrication des baïonnettes et fusils VZ 24 :
- E1 – Pilsen
- E2 – Adamov
- E3 – Brno
- E4 – Považská Bystrica
- E5 – Vlasim
- E6 – Semtín
- E7 – Strakonice
- E8 – Prague
- E95 -Brno (1950)
Les tous derniers modèles fabriqués en 1950 à BRNO sont marqués (E 95, épées croisées, 50) sur le dessus de la soie et sur le bouton de suspension du fourreau.
Modèle fabriqué en Tchécoslovaquie, fabricant, F. Franek, lieu D.BERKOVICE associé à un lion
La République tchécoslovaque a été créée en 1918 à partir de l’empire austro-hongrois démembré. Les porte-fourreaux utilisés avec les baïonnettes ex-autrichiennes M 1888 et M 1895 et ceux fabriqués pour les nouvelles baïonnettes (VZ 23,24) étaient identiques au modèle austro-hongrois. Comme la plupart ne sont pas marqués, il est impossible de les identifier avec précision, quelques-uns portent des marques nationales (lion) ou des marques incluant les noms de villes tchécoslovaques. Les marques nationales les plus courantes sont la date, généralement entre (1935 et 1939), associée à un lion.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Les baïonnettes VZ 24 encore bien présentes en bourse aux armes, font par leurs multiples variantes le bonheur de nombreux collectionneurs.
Le 24/10/24.
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Baïonnette VZ 24 « N 599 »
Longueur : 433 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : fusil Mauser VZ 24
Les premières commandes de fusil VZ-24 ont été passées en 1938 après l’invasion allemande des Sudètes (tchèque : sudetoněmecké povstání). En 1943, la Roumanie avait reçu environ 445 640 VZ-24, bien que ces chiffres soient contestés. La production du VZ-24 a cessé en 1942 car les Allemands ont donné la priorité à la production du K98 dans les usines tchèques. Des sources affirment que la Roumanie a reçu entre 450 000 et 750 000 VZ-24 à la fin de sa production.
Les fusil VZ-24 pour la Roumanie ont un préfixe de deux lettres au début du numéro de série, la première lettre étant variable et le deuxième « R » pour désigner la Roumanie. Chaque lettre initiale désigne des blocs de fabrication de 25 000 fusils Roumains. Les lettres « AR » à « YR » représentent différentes périodes de fabrication. Au cours du contrat, les Tchèques ont fabriqué entre 400 000 et 750 000 fusils VZ-24, au milieu de 1943, 445 640 fusils avaient été reçus par l’armée roumaine. La Roumanie a participé à la Seconde Guerre mondiale à partir du 22 juin 1941.
Préfixes de lettres utilisés : A B C D E F G H L O P R S T U W X Y
Préfixes de lettres non signalés : I J K M N Q Z
Presque tous les écussons roumains et tchécoslovaques ont été effacés après la Seconde Guerre mondiale par la Roumanie, mais il existe davantage d’écussons tchécoslovaques non effacés. Les récepteurs à écusson de l’année NOS n’ont pas été effacés. Certains fusils et baïonnettes ont été remis à neuf par la Roumanie.
Les Allemands ont essentiellement récupérés les fusils VZ-24 tchécoslovaques usagés pour leur propre usage et ont vendu les fusils neufs inutilisés à la Roumanie.
Les baïonnettes VZ 24 utilisées par l’armée roumaine provenaient généralement des stocks récupérés de Brno après l’annexion allemande de la Bohême et de la Moravie en mars 1939. Une autre partie des baïonnettes provenait de l’usine Zbrojovka Brno nouvellement construite en 1937 à Považská Bystrica. La République slovaque où se situe Považská Bystrica était un état satellite de l’Allemagne nazie créé le à la suite du démantèlement de la Tchécoslovaquie. Dans l’historiographie, ce régime formellement indépendant est désigné sous le nom d’Etat slovaque.
Toutes les baïonnettes et fourreaux utilisés par la Roumanie portent généralement les lettres CM (Comisia Militară), la commission roumaine d’acceptation des armes. De fausses rumeurs affirment que ces baïonnettes avaient été réceptionnées à l’arsenal Copsa Mica de Cugir.
La ville de Copsa Mica est connue comme l’une des plus polluée d’Europe jusque dans les années 1990, en raison des émissions de deux usines. L’une, ouverte de 1936 à 1993, produisait du noir de carbone pour les teintures, donc pas d’arsenal militaire. Pendant la période communiste, la ville de Cugir abritait des arsenaux qui produisaient des AK-47 de fabrication roumaine
L’autre source de pollution, moins visible mais dont les effets sont encore plus graves sur la santé des résidents, était l’usine Sometra, un haut fourneau dont les émissions ont contribué à augmenter de façon importante les maladies respiratoires et l’impuissance sexuelle, abaissant ainsi l’espérance de vie de neuf ans en dessous la moyenne nationale.
Les marquages spécifiques à la Roumanie
Dans certains cas, le matricule de l’arme (jusqu’à 25 000) est répété sur le pommeau ou sur le talon associé à deux lettres, le R signifiant Roumanie.
Cette baïonnette a été fabriquée à l’usine Zbrojovka Brno (code E 4) nouvellement construite en 1937 à Považská Bystrica.
Cette baïonnette a été fabriquée après l’indépendance de la Slovaquie à l’usine Zbrojovka à Považská Bystrica.
Double cercle Z à droite
Cette baïonnette a été fabriquée après l’indépendance de la Slovaquie à l’usine de Povazska Bystrica. Certains modèles fabriqués en Tchécoslovaquie d’avant mars 1939 destinés à l’exportation portent un Z dans un cercle à la place de la marque CSZ, à gauche.
Marque CM quelque fois accompagnée d’un Z dans un cercle
Le fourreau roumain porte le n° de l’arme (fusil) sur la tranche du bouton de suspension.
Le porte-fourreau en cuir de fabrication roumaine, renforcé par deux rivets plats métalliques a été conçu pour équiper les baïonnettes VZ 24.
Le 01/11/24.
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Baïonnette VZ-24 à lame tournée dans le sens ordinaire « N 600 »
Longueur : 433 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : fusil Mauser VZ 24
Cette baïonnette été produite en Tchécoslovaquie en 1937 afin d’équiper les 4 000 fusils VZ-24 commandés par ce pays.
Matricule suivi de 937 = année de fabrication 1937Poinçon en forme de soleil frappé sur la croisière phosphatée
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le verrou de fixation à l’arme est légèrement proéminent évitant ainsi un usinage précis de celui-ci par rapport au pommeau. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus, la croisière par deux rivets saillants.
La lame de finition phosphatée, par rapport au modèle tchèque a pour particularité d’avoir le tranchant tourné dans le sens ordinaire.
Le fourreau de finition bronzée est identique au modèle tchèque, le bouton de suspension comporte un n° de matricule identique à la baïonnette, et une partie de l’année (937).
Le 11/06/21.
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Baïonnette Ersatz EB50 « N 614 »
Longueur : 425 mm
ø interne maxi du double anneau : 23,5 mm
Armement : fusil Mauser M 88-05, G 98 et Karabine 98A.Z
La poignée avec trou d’évacuation des déchets comporte neuf striesLe bouton poussoir de verrouillage est rond
La poignée en acier est obtenue par un moulage partiel du bloc gauche sur lequel s’encastre sur le côté droit une paquette de recouvrement comprenant l’autre partie de la croisière, l’ensemble étant fixé par trois rivets. La poignée comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil Mauser M-1898 G. Le double anneau de bouche, est utilisé juste pour assurer un maintien correct de la baïonnette sur le Mauser M-1888-05 G, il est inutile pour la fixation sur le Mauser M-1898 G. Dans tous les cas, elle est munie d’un trou destiné à l’évacuation des déchets lors de l’introduction de la baguette de nettoyage du fusil M-1898 G au moment de la mise en place sur l’arme.
Exemple d’un poinçon de contrôle (lettre sous couronne)
La lame à usinage simplifié, de bonne qualité, sans marquage constructeur est munie d’un contre-tranchant.
Le fourreau : Voir fourreau de type Ersatz.
Remarques perso :
Pour beaucoup plus de détails et d’informations, je vous conseille de lire l’ouvrage sur les BAIONNETTES ERSATZ ALLEMANDES de la Première Guerre mondiale de Christian Méry.
Le 04/07/21.
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Baïonnette Ersatz à poignée lisse « N 635 »
Longueur :+/- 441 mm
ø interne maxi du double anneau : 23,5 mm
Mauser M-1888-05 équipé avec une baïonnette Ersatz
Armement : fusil Mauser M-88-05, G 98 et Karabine 98A.Z
Les baïonnettes Ersatz (substitut) contrairement à la croyance populaire, ont été effectivement réalisées au début de la Première Guerre mondiale, les usines d’armement ne pouvaient pas produire des armes assez rapidement pour faire face à l’armée en pleine expansion, et non à la fin pour faire face aux contraintes des matériaux. Au fil du temps, ces baïonnettes palliatives ont été remplacées par des baïonnettes de régulation et beaucoup de celles-ci ont été données aux forces armées turques. Elles ont été fabriquées dans divers ateliers locaux, ce qui entraîne certaines variations. Il y a plus de 80 baïonnettes Ersatz identifiées produites au cours des premières années de la guerre, soit en modifiant les lames capturées ou en utilisant des lames nouvellement faites, et la plupart peuvent être identifiées.
Mauser M-1888
Les variantes à poignées lisses sont les plus couramment rencontrées, elles furent ingénieusement conçues avec des anneaux de bouches fendus à double diamètre, ce qui leur permet d’être montées à la fois sur le Gew 98 ainsi que sur son prédécesseur, le Gew 88. Le Gew 88 était utilisé principalement dans les rangs du Landsturm (territoriale) et, dans une moindre mesure, avec des unités de la Landwehr (défense du pays).
La poignée dont il existe plusieurs types de variantes de formes comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil Mauser M-1898 G. Le double anneau de bouche, est utilisé juste pour assurer un maintien correct de la baïonnette sur le Mauser M-1888-05 G, il est inutile pour la fixation sur le Mauser M-1898 G. Dans tous les cas, elle est munie d’un trou destiné à l’évacuation des déchets lors de l’introduction de la baguette de nettoyage du fusil M-1898 G au moment de la mise en place sur l’arme.
Les marquages régimentaires allemands typiques inscrits sur la croisière sont assez rares, quelquefois un numéro de série (arme) y est frappé (immatriculation turque).
Le bouton de verrouillage est généralement fendu mais dans certains rares cas, il peut être rond.
Sur cette variante la croisière peut être constituée d’une ou de deux pièces.
Pour exemple, poinçon de contrôle (lettre sous couronne)
La lame de bonne qualité, sans marquage constructeur peut suivant les ateliers de construction être munie de gouttière sur chaque face ou sans mais dans ce cas avec contre-tranchant.
Le fourreau : Voir fourreau de type Ersatz.
Remarques perso :
Pour beaucoup plus de détails et d’informations, je vous conseille de lire l’ouvrage sur les BAIONNETTES ERSATZ ALLEMANDES de la Première Guerre mondiale de Christian Méry.
Le 09/07/21.
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Baïonnette modèle 1914 type I « N 639 »
Longueur : 441 mm
Poids : 375 g
Armement : fusil Mauser G 98 et Karabine 98A.Z
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Le modèle S.14 est, à bien des égards, le premier des «Ersatz». Les autres «Ersatz» et lui ont été fabriqués parce que, tout simplement, après avoir appelé les réservistes, fin 1914, l’Allemagne se trouvait encore à court de presque un million de fusils et de leurs baïonnettes pour ces hommes …
Cette baïonnette a été mise en service le 11 novembre 1914. Son nom officiel était Interimsseitengewehr 14, ou « Interim bayonet 14 ». Le schéma formel de production avait prévu deux versions, l’une avec bague destiné au Gew.88, l’autre sans, pour le Gew.98, seul le modèle sans bague à finalement été adopté.
La production de cette baïonnette a été sous-traitée à de petites entreprises privées au lieu des grandes entreprises sidérurgiques habituelles, qui avaient probablement déjà du mal à produire assez de M-98-05.
Au moins six entreprises de petite taille, pour la plupart privées, n’ayant aucun lien avec la fabrication de baïonnettes, ont participé à la production de la S.14. Les exemplaires que l’on rencontre le plus fréquemment ont été fabriqués par Samson Werk de Suhl, Thuringen.
Poinçon de contrôle sur le pommeau (lettre gothique sous couronne)Le pommeau est brasé à la soie avec renforcement par un rivet
La poignée est munie d’un pommeau standard avec rainure en forme de trèfle. Les plaquettes sont le plus souvent maintenues à la soie par deux rivets. Les premiers exemplaires ont été produits sans pare-flamme, mais au début de la Guerre, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z » endommageait par brulure la poignée de la baïonnette. Par la suite, certains de ces modèles seront équipés de pare-flamme avec plaquettes maintenues entre elles par vis et écrous fendus.
Poinçon de contrôle
La lame polie brillant, avec une large gouttière sur chaque face à extrémités arrondies, est de mème longueur que les futurs modèles «Ersatz» à poignées métalliques. Une rare variante à dents de scie existe également.
Le fourreau est vernis laqué noir, la vis de fixation de la cuvette avec ressorts internes se situe sur le côté, la lame ne rentre que dans un sens.
Le porte-fourreau en cuir, dont il existe plusieurs variantes peut être de couleur brune ou noir, quatre rivets en laiton avec rondelles renforcent l’ensemble.
Remarques perso :
Pour plus d’informations, ouvrage conseillé : Les baïonnettes allemandes (1898-1945) de Christian Méry.
Le 01/07/21.
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Baïonnettes Ersatz à poignée moulée « N 646 »
Deux baïonnettes à poignées moulées, celle du haut a été modifiée par la Turquie
Longueur : 444 mm
Armement : fusil Mauser M-1871, 1871/84, G 88-05, G 98 et Karabine 98A.Z
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce modèle d’Ersatz a pour particularité d’être muni d’une poignée en acier moulée avec orifice rectangulaire de dégagement des déchets sur le dessus.
Mauser M-1898 équipé avec une baïonnette Ersatz, photo faite au musée de l’armée aux Invalides à Paris En haut, variante de poignée sans renfort près du poussoir, en bas avec Le bouton de verrouillage est normalement rondA gauche anneau simple fraisé, à droite double anneau
La poignée moulée comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil Mauser M-1898 G, elle est maintenue à la soie par deux rivets en acier soigneusement abrasés. Le double anneau de bouche qui fait partie de la poignée, est utilisé juste pour assurer un maintien correct de la baïonnette sur le Mauser M-1871 ou 1888-05 G, il est inutile pour la fixation sur le Mauser M-1898 G. Certains de ces modèles sont munis d’un anneau simple qui dans quelques cas peut être légèrement fraisé à l’entrée.
Poinçon de contrôle (lettre sous couronne)
La lame de bonne qualité, sans marquage constructeur, suivant les ateliers de construction peut être avec ou sans gouttière sur chaque face.
Le fourreau : Voir fourreau de type Ersatz.
Remarques perso :
Pour beaucoup plus de détails et d’informations, je vous conseille de lire l’ouvrage sur les BAIONNETTES ERSATZ ALLEMANDES de la Première Guerre mondiale de Christian Méry.
Le 06/07/21.
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Baïonnette modèle 1914 « N 696 »
Longueur : 460 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 420 g
Mauser suédois M-1894-14
Gardes du palais royal équipés de mousqueton Mauser M-1894 modifié en 1914
Armement : mousqueton suédois Mauser M-1894 modifié en 1914, et PM M-1945 C
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce modèle avec lame longue a été spécialement conçu pour une adaptation au mousqueton modèle 1894 qui à l’origine était dépourvu de dispositif de fixation pour une baïonnette. Le mousqueton fut modifié par ajout d’un tenon porte-baïonnette en 1914 d’où baïonnette M-1914, il en a été de même par la suite pour le pistolet mitrailleur M-45 C.
Adaptateur pour pistolet mitrailleur Bofors Carl Gustav C
La poignée comporte des plaquettes de forme arrondies maintenues entre elles par vis et écrous fendus. Le pommeau muni d’une rainure en forme de T intègre un dispositif de fixation à l’arme par verrou et bouton poussoir à droite.
Près de la croisière à gauche, un bouton poussoir quadrillé à rappel par ressort permet de verrouiller la baïonnette au fourreau. Ce bouton n’est pas indispensable au maintien de la baïonnette, il remplace le clip en tôle d’acier ressort du M-1896 qui permettait de solidariser la baïonnette à son fourreau pour l’escrime (entrainement), ce n’est que mon avis personnel.
Les parties métalliques de la poignée ainsi qu’une petite partie sur la lame près de la croisière sont généralement de finition bronzée.
Marquages de l’arsenal de (Eskilstuna fer EJ ancre AB) à droiteMarquages de l’arsenal (Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori un C sous une couronne) à gauche
La lame de qualité de fabrication exceptionnelle, de finition polie brillant, est droite avec tranchant et contre-tranchant symétrique séparés par une fine arête centrale, l’extrémité du contre-tranchant est soigneusement affûtée sur environ 12 cm. L’acier de très haute qualité, utilisé pour la réaliser lui permet d’être très effilée, sans compromettre sa résistance à la torsion. Malgré la qualité de l’acier la soie est très épaisse afin de pouvoir intégrer le verrou près de la croisière sans compromettre sa résistance mécanique.
La lame comporte que deux types de marquages :
- Eskilstuna jernmanufaktur AB (EJ ancre AB), qui était une société d’ingénierie suédoise fondée en 1868 par Johan Svenngren (1818-1905) opérant à la ville de Eskilstuna.
- Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (un C sous une couronne) société fondée en 1812 comme fabrique Nationale de la ville de Eskilstuna, avec Husqvarna, elle a fourni des armes à l’armée suédoise pendant près de deux siècles.
Lorsqu’ils sont présents les marquages régimentaires se composent ainsi :
Ci-dessus : 9ème compagnie. K = cavalerie. 5ème régiment. N° d’arme 17
Ces marquages seront supprimés à partir de 1933, ils ne se rencontrent que très rarement sur la croisière. Voir exemples sur baïonnette M-1896.
Le fourreau se compose d’un corps en acier très fin, pratiquement plat, avec pans creux sur les deux faces, d’une cuvette à lames ressort maintenue au corps par deux rivets, un bouton de suspension de forme atypique, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
La cuvette est de forme parfaitement symétrique, alors que normalement la baïonnette se loge dans le fourreau, bouton de verrouillage vers l’extérieur.
Le porte-fourreau utilisé avec ce modèle est, voir (Baïonnette M-1896).
Période d’utilisation :
Cette baïonnette a été utilisée durant au moins 50 ans, notamment par les gardes du palais royal à Stockholm et par les troupes en service à l’étranger en 1960 au Congo.
Le 04/09/21.
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Baïonnette M-1886-15 Seitengewehr 103 (f) « N 698 »
Longueur : 460 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Lebel, modèle 1886 modifié 1893, 1886 modifié 1915, 1907-1915, R35.
Valeur : €€€ €
Rareté :
Durant les deux Guerres mondiales l’Allemagne a récupéré beaucoup de fusils et baïonnettes capturés sur des prisonniers de guerre ennemis. Les baïonnettes M-1886 (avec crochets) modifiées par les allemands s’appelaient Seitengewehr 102 (f) et les baïonnettes M-1886-15 s’appelaient Seitengewehr 103 (f).
Ce modèle 1886-15 a été récupéré après la signature de l’armistice le 22 juin 1940. Sa longueur totale après transformation a été réduite à 460 mm avec une lame de 340 mm, son matricule d’origine conservé, et a ensuite été utilisé par la Wehrmacht ou la police. Lors du reconditionnement, toutes les parties métalliques de la baïonnette et du fourreau ont été fortement bronzées.
Extrémité du fourreau fixée par brasure et usinée
Le fourreau de longueur (360 mm) est lui aussi raccourci, l’extrémité du « bouchon de fourreau » peut être fixée par brasure ou par un seul rivet le traversant.
Le 19/11/20.