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Ma collection de Baïonnettes

Category Archives: ZZZ avec n° du nouvel ABC

Baïonnette M-1897 type 30, à crochet « N 849 »

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 485 g
ø interne de la douille : 14 mm

Armement : fusil Shanxi 6-5

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette produite à partir de 1897 jusqu’en 1937 a été remise à neuf entre 1929 et 1934 à l’Arsenal du Shanxi, en Chine. Ces baïonnettes, uniquement avec crochets ont été utilisées avec le fusil d’infanterie Shanxi 6-5, une copie fidèle du fusil japonais Arisaka type 38. Environ 100 000 fusils d’infanterie du Shanxi ont été fabriqués, certains accompagnés de baïonnettes chinoises neuves dépourvues de tous marquages.

La poignée comme le reste de la baïonnette est entièrement bronzée, les plaquettes neuves en bois exotique sont maintenues entre elles par boulons à tête arrondie et écrous.

Nagoya Rikugun Zoheisho Arsenal

Créé en 1923, l’Arsenal de Nagoya s’est occupé de la recherche, du développement et de la production de nombreuses nouvelles armes au cours des années 1920 et 1930 et a été, avec Kokura Arsenal, l’un des principaux fournisseurs d’armes légères de l’armée impériale japonaise pendant la Seconde Guerre sino-japonaise et la Seconde Guerre mondiale. L’arsenal se composait d’usines à Atsuta, Kōzō, Toriimatsu et Tachikawa et d’un bâtiment administratif à Takarai (aujourd’hui Kasugai).

Après la défaite du Japon et l’occupation américaine en 1945, l’Arsenal de Nagoya fut fermé. Aujourd’hui, le centre commercial ÆON Mall Atsuta occupe l’ancien Arsenal de Kōzō, tandis que le gymnase municipal de Nagoya et le parc Jingu Higashi occupent l’ancien Arsenal d’Atsuta.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette variante peu courante, a la particularité d’être généralement en très bon état.

Le 09/08/25

Category Archives: ZZZ avec n° du nouvel ABC

Baïonnette M-1897 type 30 à crochet « N 849 »

Longueur : 510 mm +/- 5
ø interne de la douille : 14 mm

Armement : fusil Arisaka M-30, et fusils et carabines M-38

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

En 1897, l’armée impériale japonaise a choisi d’équiper ses troupes avec le type 30-fusil / baïonnette. Ceux-ci étaient une invention du colonel Nariaka Arisaka. Le nombre « 30 » fait référence à la 30e année du règne de l’empereur Mejing, étant 1897.

A partir de 1897, les fusils Type 30 (1897),Type 38 (1905), et Type 99 (1940) ont été équipés d’un nouveau modèle de baïonnette (dont les Britanniques s’inspireront pour leurs M-1907), à lame plus longue, (capable de transpercer un cavalier), que celle du Murata 22. Ces baïonnettes seront produites à plus de 8,4 millions d’unités, de 1897 jusqu’en 1945. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, son mode de fabrication évoluera vers une simplification et une dégradation de la qualité (cotes approximatives des plaquettes, rupture au pliage de la lame, usinage simplifié de la poignée et de la lame, suppression du crochet, etc…), cela pour un gain de temps et de coût.

Ces baïonnettes produites à partir de 1897 jusqu’en 1937, avec crochets conçus pour attraper et briser la baïonnette d’un adversaire dans un combat au corps-à-corps, sont les premières de la série et les plus courantes. Il est à noter que le crochet a longtemps été conservé du mode de fabrication alors que beaucoup d’autres pays l’avait supprimé après la Première Guerre mondiale.

Une variante de ce modèle re-conditionnée en Chine existe Baïonnette M-1897, type 30 à crochet.

La bague est très fragile, sa conception restera inchangée jusqu’en 1945japon arizaka invalidesPhoto faite au musée de l’armée aux Invalides à Paris (si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas, cela vaut le détour !)

La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et oblique sur le devant, avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique, ne recouvrent pas la soie de forme trapézoïdale, elles sont fixées par boulons à tête arondie et écrous logés dans des cuvettes elliptiques. La croisière est pourvue d’un crochet brise-lame, une autre version de ce modèle dépourvue de crochet existe, on la rencontre très rarement.

L’écrou est bloqué mécaniquement sur le verrou par un coup de pointeau

Toutes les baïonnettes fabriquées de 1897 à 1945 comportent à l’arrière du pommeau un n° de matricule, ainsi que deux poinçons de réception.

Pour cette variante deux types de gouttières existent : à extrémités rondes ou carrées 

La lame de bonne qualité, toujours avec gouttière sur chaque face est généralement de finition polie blanc, rarement bronzée, sa largeur, son épaisseur peut varier suivant les constructeurs.

Beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique peuvent être légèrement affûtées à leurs extrémités.

Aisan Kogyo ArsenalTokyo Hohel Kosho Arsenal

Différents types de marquages

Différents types de pontetsEvolution de l’extrémité du fourreau : la bouterolle a disparu pour les derniers modèles en tôle d’acier fabriquésRessort de forme trapézoïdale

Les fourreaux en acier sont les plus couramment rencontrés, le pontet dont il existe quatre variantes est serti sur le corps. Après sa mise en place une vis le traversant sur l’arrière sert de point de fixation à la cuvette intégrant le ressort de maintien de la lame.

Les porte-fourreaux en cuir utilisés avec ces modèles de baïonnettes se rencontrent que très rarement, comme pour les fourreaux français, iraniens, suisses, munis d’un pontet, ils sont dotés d’une lanière de maintien avec boucle métallique de verrouillage.

Période d’utilisation :
Elles furent les seules baïonnettes de la série à être utilisées lors de la Guerre Russo-Japonaise de 1904-1905 et lors des deux conflits mondiaux de 1914-1918 et de 1931-1945.

Le 12/08/25

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Baïonnette M-1897 type 30 à pommeau droit et crochet « N 854 »

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 450 g
ø interne de la douille : 14 mm

Armement : fusil Arisaka M-30, et fusils et carabines M-38

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes, généralement de fabrication soignée ont été produites à partir de 1937 jusqu’en 1943, la forme du pommeau est différente des tous premiers modèles de la série, ceci afin de simplifier le processus de fabrication.

La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et droite sur le devant, avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique fixées entre elles par rivets, recouvrent uniquement le dessous de la soie, la croisière est pourvue d’un crochet brise-lame.

Le bouton arrondi, comme un boulon se visse sur le verrouLa tige du boulon est bloqué mécaniquement sur le verrou par un coup de pointeau

La lame de bonne qualité, avec gouttière sur chaque face peut être polie blanc pour les premiers modèles ou bronzée par la suite.

Beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique peuvent être légèrement affûtées à leurs extrémités.

Le fourreau : Voir Baïonnette M-1897 type 30 à crochet

Le porte-fourreau de cette variante a été conçu sur le terrain.

Le 13/08/25

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Baïonnette modèle 24-30 « N 872 »

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 g

Armement : fusil et carabine M-24, (24-30)

Valeur :  €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Entre les deux Guerres mondiales, l’Allemagne n’ayant plus le droit de produire d’armement, la FN belge de Herstal produit pour l’exportation pour plus de trente pays, une famille de fusils et carabines de type Mauser 98. Ces armes furent exportées notamment en Amérique Du Sud, au Congo Belge, en Arabie, Estonie, Lettonie, Pays-Bas, etc …). Pour ces armes deux variantes de baïonnettes ont été conçues, une à lame courte en théorie pour les fusils et une à lame longue pour les carabines.

A l’arrière plan, baïonnettes M-1924 longues utilisées par les troupes locales

La majorité des modèles à lames longues ont été exportés au Venezuela, d’autres utilisés au Congo par les troupes locales lors de l’occupation belge. Il existe un M-1924 yougoslave beaucoup moins courant, pratiquement identique à ceux-ci, fabriqué à partir de 1928, à ne surtout pas confondre.

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde dentée et écrous fendus.

Généralement un n° de série qui correspond au matricule de l’arme est inscrit sur le talon du pommeau.

La lame avec gouttière sur chaque face, de finition polie brillant ou bronzée, de bonne qualité, est dépourvue de marquage.

Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand M-1884-98 (2ème typeParticularité, le côté supérieur de la cuvette est plat, afin de permettre le tir avec le fourreau sur la baïonnette fixée au fusil

Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par une vis centrale, la lame rentre à l’intérieur que dans un sens.

Ce porte-fourreau en cuir est souvent associé aux fourreaux des baïonnettes belges M-24/30 destinées à l’export.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Beaucoup de ces modèles encore assez courants sont généralement en très bon état et à des prix relativement peu élevés, idéals pour débuter une collection.

Le 29/02/24.

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Baïonnette modèle 1924/49 « N 872 »

Modèle 24/30 original

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 18 mm
Poids : 470 g

Armement : fusil SAFN M-49

La première production sous contrat du fusil SAFN 1949 a été livrée au Venezuela le 31 mai 1949, composée de 2 000 fusils de calibre (7 mm x 57 Mauser) et 2 000 fusils supplémentaire livrés le 31 juillet 1949. Le contrat vénézuélien aurait été de 8 012 fusils au total.

Valeur : €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Voir Baïonnette modèle 24/30

Le matricule se situe entre 1 et 8000Diamètre interne de 18 mm

A cette époque il n’y avait pas de baïonnettes courtes de disponibles pour cette arme. Des baïonnettes (M-24/30) longues fabriquées à la FN belge, avec bague alésée à 18 mm ont donc été fournies pour équiper ces armes.

Le 14/06/21.

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Baïonnette modèle 24-30 « N 872 »

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 g

Armement : fusil M-24/30

Entre 1936 et 1940, la FN a expédié un total de 30 000 fusils modèle 1930 au Venezuela. En 1948, 10 000 fusils supplémentaires équipés de munitions Spitzer furent commandés.

Valeur :  €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle long a été utilisé avec les fusils et carabines FN 1930 belges. Voir Baïonnette M-24/30 (longue).

Le 27/02/24.

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Baïonnette modèle 1924 et 24/30 « N 873 »

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 gr

Armement : fusil M-1924

Valeur : €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes ont été fabriquées seulement à partir de 1928, à l’arsenal militaire de Kragujevac situé en actuelle Serbie. 

Elles peuvent être marquées sur la lame de deux manières différentes :

  1. AT3, qui est un code correspondant aux initiales ATZ (Institut technique militaire), de 1928 à mars 1931.
  2. BT3, qui est un code correspondant aux initiales VTZ (Institut technique d’artillerie), de mars 1931 jusqu’à avril 1941 (invasion des troupes de l’axe).

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes indémontables sont maintenues entre elles par vis à tête à deux trous et écrous soigneusement abrasés. Le n° de série inscrit sur la croisière est répété sur le bouton de suspension du fourreau.

modèle 1924 02En haut M-1924, en bas M24/30

Deux variantes de la forme du pommeau existent :

  1. Le rare premier modèle, nommé 1924 a été fabriqué seulement à partir de 1928 jusqu’à environ 1932/33, il comporte un pommeau spécifique avec un renfort à l’arrière de la rainure pour améliorer la rigidité de la soie.
  2. Le deuxième modèle nommé 1924/30 à pommeau simplifié, a été fabriqué à partir de 1932/33.

modèle 1924 03

La lame de très bonne qualité, de finition polie brillant ou bronzée par la suite, possède une gouttière sur chaque face, elle porte près de la croisière les marquages « AT3 » ou « BT3 » . Particularité, le modèle 1924 peut porter les marquages « AT3 » ou « BT3 », le modèle 1924/30 uniquement « BT3 ».

Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par un rivet central. Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand 1884-98 (2ème type).

Les porte-fourreaux : voir M-1948

Période d’utilisation :
Utilisées brièvement en avril 1941 lors de l’invasion de la Yougoslavie par les troupes de l’axe. Une partie de ces baïonnettes en dotation dans l’armée yougoslave ont été récupérées par les allemands. Quelques modèles généralement de finition bronzée ont également été re-conditionnés après la Seconde Guerre mondiale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Les modèles 24 et 24/30 yougoslaves ne sont pas très courants, à ne pas laisser passer.

Le 30/03/20.

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Baïonnette modèle 1892 « N 875 »

Modèle 1892 du premier type

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Poids : 455 gsoldats 1892

Armement : Le mousqueton Berthier M-1892 destiné initialement à l’artillerie, diffère essentiellement de la carabine de cavalerie M-1890 par l’adjonction d’un porte-baïonnette. Cette arme trapue, courte facile à utiliser était appréciée des soldats, pour sa compacité dans les tranchées, elle sera aussi populaire pour son recul viril donnant une impression de puissance au tireur.

Valeur :  €€€ €€
Rareté  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Comparatif de poignée, en haut 1er type, en bas 2ème type

Le sabre-baïonnette M-1892 pourvu d’une lame tranchante a plus une vocation d’outil que d’une baïonnette. Pour ce modèle il existe deux types de poignées. En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la bague, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Les nouvelles baïonnettes fabriquées issues de cette modification seront officiellement nommées (2ème type).


La poignée du premier type comporte un système de verrouillage spécifique, le tenon porte-baïonnette du fusil pénètre à l’intérieur du pommeau évidé, obligeant que celui-ci soit démuni de tous détritus. Le verrouillage à l’arme s’effectue à l’aide d’un bouton fendu actionné par un ressort. Les plaquettes faites d’un matériau composite sont fixées à la soie par deux petits rivets. Certaines sources décrivent ce matériau comme Bakélite mais cette matière a seulement été inventées en 1902 par le médecin belge Leo Baekeland. Le composite était cher à produire et il rétrécissait en fonction de la température et souvent se fissurait autour des rivets. La production des baïonnettes avec plaquettes en bois (chutes de crosse du fusil Berthier) a débuté en novembre 1917. La croisière fixée à la lame par deux rivets saillants est munie d’une bague avec une encoche qui intègre le guidon de l’arme. Elle comporte un crochet destiné en théorie à briser la baïonnette de l’ennemi, ce crochet est aussi utilisé pour former les faisceaux à trois fusils baïonnette fixée au canon.

Faiblesse de la bague du 1er type (amorce de fissure)

En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la bague, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Les nouvelles baïonnettes fabriquées issues de cette modification seront officiellement nommées (2ème type).

Le crochet comporte le matricule de l’arme répété sur le pontet du fourreau à laquelle la baïonnette était affectée. Trois manufactures d’armes Nationales ont fabriqué ce modèle, suivant la ou les premières lettres du n° de série de (1 à 99 999), il est possible d’en connaitre sa provenance.

Le matricule

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  1. Manufacture Nationale d’Armes de Châtellerault (MAC) … A, B, C, D, E.
  2. Manufacture Nationale d’Armes de Saint-Etienne (MAS) … F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q.
  3. Manufacture Nationale d’Armes de Tulle (MAT) … R, S, T, U, V.

Lame sans encoches 

La lame de finition polie brillant, est munie d’une large gouttière sur chaque face sur pratiquement toute la longueur, le contre-tranchant comporte sur les 15 derniers cm de l’extrémité un pan creux. A partir de juillet 1898, deux petites encoches destinées à la maintenir correctement dans le fourreau seront réalisées. La lame de bonne constitution peut être aiguisée réglementairement, opération bien utile pour la préparation d’un poste de combat.

1892b

Comme pour le modèle Gras 1874, les toutes premières baïonnettes fabriquées à Châtellerault seront marquées sur le dos jusqu’en 1893.

Baïonnettes modèle 1892 du second type

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Valeur : €€€ €
Rareté :   che1valierche1valierche1valierche1valier

Les baïonnettes du 2ème type, sont celles que l’on rencontre le plus couramment.

Plaquettes en matériau compositePlaquettes en bois

La poignée du second type nouvellement conçue à partir d’avril 1912, est munie d’une bague renforcée et allongée, à part cela, sa constitution est identique à celle du 1er type. Vers 1917, les plaquettes en matériau composite endommagées, très couteuses et fragiles sont systématiquement remplacées par des plaquettes en bois maintenues entre elles par deux gros rivets.

Une dernière modification en temps de guerre a eu lieu en septembre 1918, elle consistait à raccourcir le crochet inutile d’environ un tiers principalement pour les unités de cavalerie. En 1925, la suppression partielle du crochet est officiellement approuvée, il est possible quoique très rarement de rencontrer des modèles du 1er type ainsi modifiés. Lors de cette opération toutes les parties métalliques sont généralement bronzées.

Le fourreau est en tôle d’acier brasée, son corps de finition bronzée épouse parfaitement le profil de la lame, son extrémité est terminée par une bouterolle percée. Le ressort interne est maintenu par deux rivets, le pontet constitué d’une seule pièce enveloppe le corps.

Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux français).

Période d’utilisation :
Ce sabre-baïonnette a été utilisé principalement durant la Première, Seconde Guerre mondiale, et après Guerre d’Indochine, Algérie.

A partir de 1895, le mousqueton M-1892 commence à être attribué en dehors de l’artillerie à certains spécialistes des corps de troupes à pied à qui l’arme longue ne convient pas. En 1914, la liste de ces hommes dotés à titre spécial du mousqueton M-1892 avec sabre-baïonnette est la suivante :

  1. dans les sections de mitrailleuses (tous corps d’infanterie).
  2. dans les bataillon de chasseurs alpins, les vélocipédistes, conducteurs d’animaux et ordonnances.
  3. Les secrétaires d’état-major des divisions et brigades de cavalerie.
  4. Les personnels des sections d’état-major, d’infirmiers militaires et de commis ouvriers d’administration stationnés en Afrique.
  5. dans le génie et dans le train.

En 1921, la gendarmerie adopte à son tour le mousqueton M-1892 M-16 et sa baïonnette.

Remarques perso :
Ouvrage conseillé : « Les Baïonnettes Réglementaires Françaises de 1840 à 1918 » de la Gazette des Armes Hors Série N°7, très complet !

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces baïonnettes, vestiges historiques de la Grande Guerre, sont encore bien présentes, cachées au fond de certains greniers ou caves de la France rurale, chacune de celle-ci a vécu une histoire personnelle, évoquant à elle seule la souffrance de tous les militaires blessés ou morts pour la France.

Il existe une multitude de variantes, (types de poignées), tous ces modèles sont tous intéressants dans une collection.

Le 10/03/21.

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Baïonnette P-1859 « N 878 »

Longueur : 518 mm
ø interne de la douille :
21,2 mm
Longueur de la douille : 
76 mm 

Armement : mousquet à âme lisse britannique P-1859

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le mousquet britannique modèle 1859, également appelé mousquet indien deuxième modèle, a été approuvé pour le service le 7 mai 1859. Ce modèle a été approuvé à Enfield après la mutinerie indienne (révolte des cipayes 1857-59), lorsque les fusils P-1853 délivrés aux soldats indiens ont été transformés en mousquets, afin de les désavantager s’ils combattaient à nouveau les troupes britanniques. La portée effective du mousquet a été réduite de 500 à 50 mètres. Le mousquet diffère extérieurement du fusil modèle 1853, en ce que la hausse est un simple V sans possibilité de réglage et un guidon triangulaire en bloc.

La baïonnette qui l’accompagnait, également appelée « Native Infantry Smoothbore Musket Bayonet », était pratiquement identique à la Baïonnette P-1853, elle se différencie par une légère augmentation du diamètre interne de la douille. Une grande partie de la production initiale a eu lieu en Angleterre, comme la baïonnette P-1853 sa qualité de fabrication est exceptionnelle.

La douille de bonne constitution, à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ronde. Lors de la fabrication de la baïonnette, la lame en acier et le coude forgé sont soudés à la douille en fer. Il s’agissait d’une la méthode et les matériaux habituels de fabrication des baïonnettes qui, jusque’ en 1853, utilisaient une douille et un coude en fer avec une lame en acier. Lors des tests le coude en acier s’est révélé plus résistant.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

La lame d’exilante qualité, est de section triangulaire, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure un peu plus large sont légèrement évidés, son extrémité est déportée de façon caractéristique.

Le seul marquage visible, (B ? Birmingham)

Plusieurs fabriquant de Birmingham ont produit ce modèle : Aston, Hill, Salter, Roe, Deeakin, etc. S’il n’est pas effacé le nom du fabriquant est frappé sur la base de la lame. La manufacture d’Enfield en a fabriqué également, la lettre E sous couronne figure alors sur la lame.

Le fourreau de type P-1853, s’il est de fabrication indienne est en cuir brun avec garnitures en laiton.

Le 08/08/24.

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Baïonnette modèle 1934 de fabrication tchécoslovaque « N 886 »

Longueur : 518 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm

Armement : fusil Mauser brésilien CZ 1908/34 (version similaire du fusil VZ24 court, carabine 12/33), et M-1949

Valeur : €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle a spécialement été conçu pour le canon court du fusil CZ M-1908/34. Sa lame est un peu plus longue que la courte baïonnette M-1908 utilisée avec le fusil du même modèle à canon long. Le fantassin devait avoir la même portée de combat en cas de corps à corps à la baïonnette, qu’avec un fusil M-1908.

Cette variante, la plus couramment rencontrée a été produite à partir de 1934 à (Československá zbrojovka as, Brno).

Ecrou du bouton du système de verrouillage fendu Modèle 34 03Matricule inscrit sur la croisière répété sur le bouton de suspension du fourreau

La poignée du modèle tchèque est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception ne lui permet pas de s’adapter aux armes de type Mauser G98. Les plaquettes, comme pour le modèle VZ 24 sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus. Comme pour le M-1908, la croisière comporte un crochet probablement utilisé pour la formation de faisceau à trois fusils.

Un poinçon de contrôle brésilien (lettre grecque Alpha) est apposé sur la croisière, le dessus du pommeau, l’écrou du système de verrouillage, et les écrous fendus de maintien des plaquettes. La lettre (Bêta) est frappée sur chaque plaquette et quelque fois un minuscule Z à l’intérieur d’un cercle est apposé sur la soie.

La lame de finition polie brillant, avec évidement ne comporte aucun marquage, elle est munie d’un contre-tranchant à l’extrémité soigneusement usiné. Sa longueur est de 388 mm.

Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier bleui peut être de fabrication tchèque lettre grecque faisant office de contrôle sur la cuvette, ou locale marquage FI inscrit sur le bouton de suspension (Fabrica Itajubá – FI).

Ce porte-fourreau en cuir de fabrication brésilienne, renforcé par quatre petit rivets en acier a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1908 et M-1934.

Le 06/09/23.

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