Longueur : 360 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895 converti en carabine M-1895/30
Valeur : €€€
Rareté :
A partir de 1934 jusqu’au début des années 40, le Royaume de Bulgarie qui possédait déjà des fusils et carabines M-1895, a commencé à acquérir baïonnettes et carabines de toute l’Europe (principalement d’Autriche, de Tchécoslovaquie, de Pologne et de Grèce).
Ces baïonnettes M-1895, probablement rénovées à partir de 1939-40 ont généralement les plaquettes d’origine remplacées par de nouvelles de couleur claire et un n° de matricule gravé au crayon électrique sur la croisière. Certaines seront stockées jusque dans les années 1950, jusqu’à une quantité suffisante d’armes à feu soviétiques soit disponible.
Cette baïonnette a la particularité d’avoir été utilisée par le Royaume de Grèce avec un fusil Mannlicher Schönauer Y M-1903. Après l’invasion de la Grèce par les troupes de l’axe, elle fut récupérée et la croisière changée afin de s’adapter à la carabine Mannlicher M-1895/30.
Croisière d’origine grecque
A partir de 1906 jusqu’en 1914 le Royaume de Grèce a importé des fusils modèle Mannlicher M-1895 rebaptisés (Mannlicher Schönauer Y modèle 1903). Les rares baïonnettes de ces carabines, toutes de fabrication autrichienne OEWG, (150 000 exemplaires), portent le poinçon grec de Saint Georges sur le pommeau, et la lettre G sur la lame. En dehors de la croisière spécifique et de ces marquages distinctifs, elles sont en tous points identiques au M-1895 austro-hongrois.
Ce modèle, re-conditionné a été fabriqué par la société Ernst Busch, établie à Solingen en Allemagne de 1916 à 1918.
Marquage ZP de l’arsenal de Zbrojovka Praga (fabrication entre 1920 et 1923)
Marquage CETMarquage MO (Moravske Ocelarny)
Ces baïonnettes peu courantes en provenance de l’ex Autriche-Hongrie, ou faites neuves (1920 à 23) portent sur la lame les marques CSZ (pour l’armée), ou CETN ou CET (gendarmerie). La plupart de ces baïonnettes ont été vendues à la Bulgarie dans les années 1930 ou réquisitionnées après l’annexion de la Tchécoslovaquie par l’Allemagne en 1938.
Lion apposé à l’opposé du marquage constructeur
Cette baïonnette peu courante, a été acquise à partir de 1898 par le Royaume de Bulgarie.
- Le modèle le plus couramment utilisé est celui du haut.
- Celui du bas a été fabriqué à la fin de la Première Guerre mondiale. Afin d’en réduire les coûts de production, le bouton de suspension en forme de S est maintenu au corps par deux rivets, son extrémité est dépourvue de bouterolle.
Les fourreaux re-conditionnés systématiquement bronzés, sont généralement fabriqués par (V & N – Vogel & Noot de Wartberg), un contractant pour les fourreaux uniquement, ou les Manufactures OEWG, FGGY. La cuvette/ressorts à lames du fourreau est maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme ovale.
En 2016, le groupe Amazone a fait l’acquisition de la production de charrues de la société Vogel & Noot à Mosonmagyaróvár en Hongrie.
Marquage « 4to intendantstvo II 1940 » 4ème commissariat d’approvisionnement, mars 1942
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication bulgare, renforcé par six rivets plats a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1895, ces marquages au dos sont très rarement présents.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Stockées durant des années, ces baïonnettes sont apparues massivement sur le marché des surplus dans les années 2005. Historiquement, ces modèles ne sont plus des reliques de la Premières Guerre mondiales, ils ne peuvent pas être vendus en tant que telles.
Le 07/06/23.