Baïonnette modèle 1905 « N 923 »

novembre 10th, 2021

Longueur : 526 mm
ø interne de la douille : 16 mm

Armement : fusil M-1903 Springfield, M1 Garand 

Valeur : €€€ €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes fabriquées uniquement en arsenal militaire à (Rock Island Arsenal,1862-présent ou Springfield Armory,1795 fermé en 1968) à partir de 1906 jusqu’en 1922, sont d’une finition d’ensemble remarquable.

US 1905 02

Les baïonnettes de (type I) produites à environ 950 000 exemplaires avant 1917, avaient les parties métalliques de la poignée bleuies et la lame polie brillant. Le bleuissement sur la lame près de la garde, se terminait généralement juste sous le numéro de série.

Les baïonnettes de (type II) produites en arsenal à environ 150 000 exemplaires, de 1917 à 1918, ainsi que celles déjà utilisées sur le front étaient de finition entièrement bleuie et aucune partie de la lame n’était brillante.

Les baïonnettes de (type III) produites de 1918 à 1922 étaient identiques aux deux premiers types, mais étaient de finition entièrement phosphatée au lieu d’être bleuie. Environ 525 000 baïonnettes ont été produites au cours de cette période de quatre ans.

Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939 en Europe, un inventaire démontre qu’il y avait 581 000 baïonnettes M-1905 en état de service, ce nombre n’incluait pas celles des troupes en activité. Lorsque les Etats-Unis ont mobilisé la garde nationale pour l’entraînement en 1941, il était fort probable que l’approvisionnement en baïonnettes serait insuffisant en cas de guerre. Ces baïonnettes dans leurs longueurs d’origine utilisées durant la Première Guerre mondiale, possédaient des plaquettes de poignée en bois lisse ou cannelé et une finition phosphatées.

Il est à noter qu’une partie de celles-ci a été utilisée dans le théâtre du Pacifique, afin de lutter efficacement contre les fantassins japonais lors des combats à la baïonnette.

La qualité de finition pour l’ajustage des plaquettes au pommeau est remarquable

Vue détaillée de l’usinage de l’extrémité du pommeau destiné à améliorer le maintien des plaquettes à la soieVue détaillée des plaquettes asymétriques, celle du haut possède un évidement pour intégrer le levier de verrouillage

La poignée intègre un mécanisme de verrouillage à levier inspiré du modèle 1894 norvégien, il permet de maintenir correctement la baïonnette dans le fourreau ou à l’arme. Les plaquettes sont fixées entre elles par une vis avec rondelle et écrou denté, cela permet également d’assurer le maintien du levier du mécanisme de verrouillage à la soie. Au début de la production, les marques de coupe des plaquettes en noyer étaient rapprochées (environ onze passages du couteau par pouce), ce qui donnait une surface assez lisse. En 1917 après l’entrée en guerre des Etats-Unis, le passage du couteau a été ramené à environ sept par pouce, donnant une surface apparente beaucoup plus rugueuse.

Marquages à gauche de l’arsenal (RIA ou SA avec le symbole Ordonnance Department et l’année), de l’autre côté le numéro de série.

La lame de très bonne qualité avec extrémité dite en pointe de lance, est munie d’un contre-tranchant plat parfaitement affûté sur environ 140 mm. Elle comporte une gouttière de forme carrée, de largeur 10 mm avec une épaisseur d’environ 2,4 mm, qui dans sa longueur d’origine, n’affaiblie pas sa résistance mécanique à la torsion.

Durant la Seconde Guerre mondiale, lors du raccourcissement des baïonnettes du aux événements, ce type de lame avec gouttière carrée présentera une faiblesse au niveau de la pointe, mais ceci est une autre histoire.

En 1917, il a été reconnu que la lame polie brillant beaucoup trop visible ne convenait pas au combat, elles ont donc systématiquement été bleuies jusqu’à la fin de la guerre, la même année son polissage en arsenal inutile a été abandonné. A la fin de 1918, les arsenaux RIA et SA ont commencé à utiliser le procédé Rust-Proof de Parker (communément appelé Parkerizing), et ce fini gris-noir terne a été utilisé jusqu’à la fin de la production en 1922. Ce processus a également été utilisé lors du reconditionnement en 1942.

Chaque baïonnette possédait son propre numéro de série, (gamme de 1 à 1 196 000).

Numéros de série attribués à Springfield (SA) de 1906 à 1922.

1906: 0 à 190 000
1907: 190 000 à 240 000
1908: 240 000 à 355 000
1909: 355 000 à 432 000
1910: 432 000 à 475 000
1911: 475 000 à 510 000
1912: 510 000 à 550 000
1913: 550 000 à 585 000
1914: 585 000 à 608 000
1915: 608 000 à 633 000
1916: 633 000 à 653 000
1917: 653 000 à 765 000
1918: 765 000 à 1 050 000
1919: 1 050 000 à 1 125 000
1920: 1 125 000 à 1 170 000
1921: 1 170 000 à 1 192 000
1922: 1 192 000 à 1 196 000

Numéros de série attribués à Rock Island (RIA) de 1906 à 1919. Pour des raisons inconnues, Rock Island Arsenal n’a pas numéroté en série ces baïonnettes fabriquées en 1906, mais a commencé en 1907 à environ 80 000 exemplaires.

1906:  Pas de n° de série
1907:  80 000 à 120 000
1908: 120 000 à 140 000
1909: 140 000 à 170 000
1910: 170 000 à 192 000
1911: 192 000 à 220 000
1912: 220 000 à 236 000
1913: 236 000 à 247 000
1914:
1915:
1916:
1917: 247 000 à 304 000
1918: 304 000 à 404 000
1919: 404 000 à 430 000

Fourreau M-1905 type n°2 (système de suspension cassé)

Fourreau M-1910 type n°4

Il existe 5 types de fourreaux, qui vu leur fragilité sont que très rarement rencontrés :

(a) M-1905, type n°1. Corps en pin recouvert de cuir. Chape métallique courte. Système de suspension de type 1892.

(b) M-1905, type n°2 similaire, mais avec chape métallique longue.

(c) M-1905, type n°3, équipé d’un crochet de ceinture.

(d) M-1910, type n°4, en bois gainé de peau, l’ensemble étant recouvert d’une enveloppe de toile à embout de cuir brun.

(a) M-1910, type n°5, semblable au précèdent, mais à embout de cuir noir.

Fourreaux M-1917Fourreau M3

Lors de la Seconde Guerre mondiale, elles seront logées dans des (fourreaux M-1917) et également (fourreaux M3).

Période d’utilisation :
Durant la Première Guerre mondiale par les troupes américaines fraichement débarquées en 1917, (seulement 35% des fusils utilisés étaient des modèle US 1903) et, à partir de 1941 principalement dans le théâtre du Pacifique.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle, peu courant est indispensable dans une collection, seul petit hic, son prix d’achat très élevé.

Modèle : 1905 E1 (raccourci)
Longueur : 370 mm
ø interne de la douille : 15,8 mm

Armement : fusil M1 Garand

Valeur :  €€€ €
Rareté :
  che1valierche1valierche1valierche1valier

A la mi-1943, une nouvelle baïonnette nommée M1 fut commandée avec une lame courte de 10 pouces (254 mm). Elle était de conception identique au M-1905-42, à l’exception de la lame de 10 pouces. Cette baïonnette ne se distingue des modèles coupés par la suite, que par la gouttière de sa lame qui ne se prolonge pas jusqu’au bout et par ses marquages spécifiques (pas de date de fabrication, sauf un petit nombre datée 1943).

A partir de septembre 1943, les autorités militaires on donc pris la décision de standardiser la longueur des baïonnettes en coupant la lame des M-1905 et 1905-42.

Ces transformations en usine, ont été réalisées progressivement lorsque le stock de la nouvelle baïonnette M1 était au complet. Leur transformation a été effectuée aléatoirement par plusieurs fabricants, les mêmes qui les avaient produites pour certaines (M-1905-42). Les livraisons étaient en moyenne de (40 à 50 000 ex) par mois et ce jusqu’au mois d’août 1945, environ 1 100 000 exemplaires (1905 et 1905-42) auraient ainsi été transformés. 

Plaquettes de remplacement, celle du haut intègre parfaitement le pommeau du M-1905, elles s’adaptent également aux M-1905-42 et M1

La poignée lors du raccourcissement toutes les parties métalliques de la baïonnette sont systématiquement phosphatées, les plaquettes en bois remplacées par des plaquettes en plastique de couleur brune ou noire.

La lame avant raccourcissement comportait une gouttière de forme carrée. Lors de la conversion en pointe de lance, il a été constaté que la lame avec une gouttière carrée présentait une fragilité à l’extrémité.

Pour palier à cette faiblesse, lors du raccourcissement deux méthodes de coupes ont été préconisées en fonction du type de gouttière (carrée M-1905, 1905-42 ou ronde M-1905-42).

Lame avec gouttière ronde

Cette méthode de coupe en pointe de lance est la plus courante, le profil de l’extrémité est du même type que les lames M1 nouvellement fabriquée. Il est possible dans de très rares cas, que certaines lames avec gouttières carrées adoptent ce profil, il s’agit peut être des premières lames retravaillées ou tout simplement d’une erreur, l’inverse est également possible (ci-dessous). 

Lames avec une gouttière carrée

Cette méthode de coupe avec extrémité en diagonale est un peu moins courante, elle évite tout simplement de mettre en avant le point faible de la lame dû à son amincissement assez prononcé. Pour information l’épaisseur de la gouttière carrée est d’environ 2,4 mm, celle de la gouttière ronde 3,4 mm. Il a donc été préconisé aux opérateurs d’affûter uniquement l’extrémité en créant un contre-tranchant.

Fourreau M7

Le fourreau voir (M7 et dérivés)

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, cette baïonnette encore assez courante, est indispensable dans une collection.

Le 15/06/22.

Baïonnette modèle 1822 « N 951 »

novembre 10th, 2021

Longueur : 530 mm
ø interne de la douille : 21,8 mm
Longueur de la douille : 67,3 mm
Poids : 315 g

Armement : fusil d’infanterie modèle 1822, 1822T, 1822TBis, 1842.

Valeur :  €€€ € avec fourreau

Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Le fusil français modèle 1822 a été fabriqué avec une platine à silex sous Louis-Philippe, a été modifié en 1841 à percussion au cours de son règne, puis en 1860 a vu son canon rayé sous Napoléon III. Ses dérivés ont été utilisés par de nombreux pays européens jusqu’à la fin du 19ème siècle.

De même conception que celle de l’An IV, mais plus longue, ce type de baïonnette a été fourni à de nombreux pays européens et a servi de modèle à beaucoup d’autres. Aussi rencontre-t-on ce type de baïonnette assez couramment.

A partir du 24 septembre 1826, les douilles porteront le n° d’arme

La douille à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un long coude de section ronde sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.

Voir fixation de la baïonnette au fusil.

La lame en acier trempé, puis recuite est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane.

Le 20/03/21.

Baïonnette modèle 1847 « N 955 »

novembre 6th, 2021

Longueur : 530 mm
ø interne de la douille : 22,5 mm
Longueur de la douille : 67 mm
Poids : 315 g

Armement : fusil système 1842-1853-1854-1857

Valeur :  €€€ € avec fourreau
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le modèle 1847 est une amélioration du M-1822 qui l’a précédé, le M-1822 de conception antérieure était pourvu d’un long coude de section ronde qui était sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque. Cette baïonnette, à lame de section triangulaire est la dernière dont fut dotée notre infanterie.

Comme le M-1822, le M-1847 a été fabriqué par divers pays étrangers. Il est à noter que certaines baïonnettes du même type ont été exportées aux USA durant la Guerre de Sécession (1861-65), pour être utilisées avec les 140 000 fusils français et belges achetés par le ministère d’ordonnance US.

La douille à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.

Marquages : C (Chatellerault), S (Saint-Etiènne)

Généralement, les baïonnettes de fabrication française portent la lettre N qui caractérise les baïonnettes faites pour les fusils en service depuis 1842, accompagnée d’une deuxième lettre pour désigner la manufacture d’armes. Certaines pièces ne portent aucune lettre sur la douille.

Voir fixation de la baïonnette au fusil.

La lame en acier trempé, puis recuite est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane.

Le 12/12/24.

Baïonnette modèle 23 long « N 972 »

novembre 5th, 2021

Longueur : 534 mm
ø interne de la douille 15,5 mm

 

Armement : fusil système Mauser VZ24/29. Le fusil Mauser de fabrication tchèque a été sélectionné pour l’armée iranienne impériale sous le règne de Reza Shah Pahlavi. L’ex-Tcécoslovaquie a produit deux versions pour l’Iran, un fusil long (comparable à l’allemand Gewehr 98) désigné vz. 98/29, et une carabine désignée vz. 30. Les deux versions étaient connus en Iran comme le modèle de 1930 (ou 1309, selon le calendrier iranien), et la carabine était surnommée Berno kootah («short Brno»).

La version iranienne avait une couronne Pahlavi et une crête de lion et de soleil au sommet de l’anneau récepteur, ainsi qu’une inscription en persan (dans le script Nasta’līq) sur le côté de son récepteur donnant le modèle et le nom d’usine.

A la fin des années 1940, le Taslihat-e Artesh (Usines de l’Armée), connu sous le nom de Mosalsal-sazi (Machine-gun Factory), à Téhéran, a commencé la production de ces fusils de Brno. Les connaissances nécessaires en matière de machinerie et de fabrication ont été fournies à l’Iran par l’intermédiaire de l’entreprise industrielle Škoda, qui a eu une longue histoire de coopération avec l’Iran. L’Iran a produit deux modèles : le vz. 24 comme « Berno » et une version courte sous licence de CZ. Au début, il s’agissait d’une copie du modèle de carabine 1930, qui a été remplacé par un modèle légèrement modifié de 1949 (1328 par le calendrier iranien), également connu sous le nom de « Berno kootah ».

La seule différence entre la version iranienne locale et la version tchèque était les marques sur le côté du récepteur: au lieu de nommer Brno comme créateur, il a été écrit sakht-e aslah-e sazi-e artesh (« fabriqué par les bras de l’armée usine »).

Le Brno est resté comme l’arme d’infanterie iranienne standard jusqu’à ce qu’il soit remplacé par le fusil M1 Garand américain plus moderne, semi-automatique en 1960.

Les fusils iraniens de Brno ont vu des actions dans un certain nombre d’endroits, des soulèvements tribaux au Kurdistan au coup d’Etat, enlevant Mohammad Mosaddegh du pouvoir. Au cours de la révolution de 1979, l’arme réapparut dans les mains des révolutionnaires et des tribus, qui n’avaient jamais abandonné leurs Brnos. Le Berno était, et est utilisé dans les cérémonies officielles de prière du vendredi : le conférencier doit avoir «l’arme du jour» à ses côtés, selon la tradition du Prophète Muhammad, qui portait un épée dans cette capacité. Le fusil a même été utilisé lors de la bataille de Khorramshahr par les forces de la Gendarmerie iranienne.

Valeur :  €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette de très bonne qualité de finition a été livrée avec le fusil Mauser VZ24/29 à partir de 1931 jusqu’à 1938.

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le verrou de fixation à l’arme est légèrement proéminent évitant ainsi un usinage précis de celui-ci par rapport au pommeau. Les plaquettes en noyer qui ne comportent pas de trous d’évacuation des déchets, sont maintenues entre elles par vis à grosse tête ronde dentée et écrou fendu. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont de finition polie brillant.

N° de série et correspondance perseMauser Iran

Un n° de série sous la couronne de Perse est frappé à la manière iranienne sur le talon du pommeau.
Après la seconde Guerre Mondiale, en 1948 avec l’aide de techniciens et d’ingénieurs tchèques l’Iran développera sa propre usine d’armement. Le fusil sera re-nommé M-1949, sa production cessera en 1960, les baïonnettes du second contrat, produites durant cette période sont identiques aux précédentes sauf au niveau de la couronne de Perse sur le pommeau plus petite.

La lame dépourvue de marquage comporte une gouttière sur chaque face, son tranchant n’est pas inversé.

Iran mle 38Petit Z (ZBROJOVKA) à l’intérieur d’un cercle

Le fourreau muni d’un pontet est atypique, la cuvette avec ressort interne est maintenue sur le corps par deux rivets.

Période d’utilisation :
Une partie des baïonnettes du premier contrat seront utilisées lors de l’invasion anglo-soviétique de l’Iran entre le 25 août et le 17 septembre 1941. Cette opération est connue sous le nom de code opération Countenance. Le but de l’invasion était de s’assurer les champs pétroliers britanniques à Abadan et de garantir une route de ravitaillement vers l’URSS en lutte contre l’Allemagne sur le front de l’est.

Le 06/05/21.

Baïonnette modèle 1867-89 « N 979 »

novembre 3rd, 2021

Longueur : 535 mm
ø interne de la douille : 15,8 mm
Longueur de la douille : 47 mm
Poids : 410 g

Armement : fusil M-1867-89 (calibre 8x58RD)

Valeur :  €€€ €€ avec fourreau
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette est issue de la conversion de la baïonnette à douille M-1867, en M-1867-89. Il y a eu 102 000 conversions effectuées entre 1889 et 1894 chez Carl Gustafs Stads Gevarsfaktori (usine de fusil Carl Gustafs City) à Eskilstuna. Cette baïonnette est historiquement importante en tant que seule baïonnette à douille à incorporer un bouton de verrouillage à ressort hélicoïdal.

Marquage : « Beväringsvapen » jeune conscrit d’arme, (Arme n ° 1288, 19ème Régiment d’infanterie)Initiales (JB et JC) des inspecteurs qui ont travaillé chez Carl Gustaf StadSur le dessus, dégagement pour le passage de la baguette de nettoyage

La douille nouvellement conçue intégrant le bouton de verrouillage à rappel par ressort, remplace l’obsolète virole. La jonction de la lame par brasure au laiton proprement réalisée avec la nouvelle pièce est visible.

La douille intègre le tenon de verrouillage sous le canonCe système de fixation (lame sous le canon) a pour avantage de ne pas nuire à l’équilibre de l’arme au moment du tir

La lame de section quadrangulaire assez massive résiste parfaitement à la flexion, son extrémité est pointue.

Période d’utilisation :
Très courte jusqu’à l’arrivée du M-1896, jamais utilisée lors d’un conflit.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle atypique, très peu courant, qui possède généralement des marquages régimentaires est indispensable dans une collection.

Le 04/10/21.

Baïonnette US 17 Trench Gun « N 1006 »

novembre 1st, 2021

Longueur : 553 mm
ø interne de la douille : 15 mm

Armement : fusil US Trench Gun modèle 1912  Winchester

Valeur :  €€€ €€€ €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Après avoir épuisé les stocks restants de baïonnettes M-1917 de la Première Guerre mondiale, les États-Unis ont passé des commandes pour l’achat de nouvelles baïonnettes neuves M-1917, émises pour les fusils à pompe «de tranchée». Seulement deux fabricants ont fabriqué ces rares baïonnettes, General Cutlery de Fremont, Ohio et Canadian Arsenals Ltd. Produites à partir de 1966, leur constitution pour des raisons économiques de coût de fabrication est simplifiée au maximum, elles s’adaptent en toute logique sur les obsolètes fusils modèle US 17 et britannique P-1914.

Marquages d’un des deux constructeurs, (GEN CUT) General Cutlery de FremontAigle stylisé avec trois étoiles, poinçon US d’acceptation de la défense Stamp (DAS), supprimé après 1965

La poignée possède un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T, petite spécificité, le bouton poussoir de verrouillage est très proéminent afin de faciliter son utilisation avec des gants. Les plaquettes en plastique finement quadrillées sont maintenues entres elles par vis à tête ronde et écrous intégrés à la plaquette.

Pour une raison de rapidité d’exécution la soie est pleine, la croisière est maintenue à celle-ci par deux goupilles creuses. Le bouton de verrouillage afin d’éviter son desserrement est bloqué mécaniquement par une petite goupille creuse.

La lame de finition phosphatée avec un profil légèrement plus affiné à son extrémité que le M-1917 de première génération, est dépourvue de tous marquages. Elle est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente.

Inscriptions sur chape US M-1917 afin d’éviter la confusion avec le fourreau M3

Le fourreau nommé M-1917, utilisé pour ce modèle a été fabriqué par Beckwith Manufacturing Co’s.Division Victory Plastics. Le corps est conçu de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, qui seront formées dans une presse à haute pression. Une chape en tôle d’acier phosphatée, avec un double crochet pour le maintien au ceinturon est fixée sur le corps par sertissage sur les côtés. Le dessus de la chape ne comporte pas les deux crochets inutiles pour ce nouveau modèle, qui maintiennent correctement la poignée de la baïonnette M-1905-42 dans le fourreau.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette rare baïonnette est indispensable pour tous collectionneurs de matériel US. Beaucoup de celles-ci jamais utilisées sont encore dans un état de conservation exceptionnelle.

Le 16/03/20.

Baïonnette modèle 1863 d’ordonnance « N 1008 »

octobre 30th, 2021

Longueur : 550 mm
ø interne de la douille : 18,7 mm
Longueur de la douille : 67,5 mm
Poids : 320 g

Armement : fusil M-1863 / 67 Milbank-Amsler, M-1867 suisse Peabody, et M-1869, 69-71 Vertterli
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette a été utilisée de 1863 à 1878, avec plusieurs types d’armes, jusqu’à la mise en service du fusil Vetterli M-1878, celui-ci étant équipé d’une baïonnette-épée M-1878

Pendant cette période, deux variantes de baïonnettes ont été utilisées de manière interchangeable, le M-1863 et 1869-71, qui sont difficiles à distinguer sans avoir des exemples en mains permettant de les comparer. Le coude de la baïonnette M-1863 (12 mm) est légèrement plus fort que celui du M-1869-71 (11 mm) à ne pas confondre avec celui-ci.

Epaisseur du coude (12 mm)

La douille utilisée pour le M-1863 comporte un pontet de forme angulaire.

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la douille.

Poinçon de réception suisse

La douille à triple fente et virole médiane, elle est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion, son extrémité est pointue.

Les lames de certaines de ces baïonnettes devenues obsolètes furent utilisées pour concevoir la baïonnette M-1900 dit « de cycliste ».

Le fourreau en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité, il ne comporte qu’une seule lanière.

Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver cette baïonnette associée avec un glaive M-1878.

Le 26/11/21.

Baïonnette M-1869-71 pour fusil Vetterli « N 1009 »

octobre 28th, 2021

Longueur : 550 mm
ø interne de la douille : 18,7 mm
Longueur de la douille : 67,5 mm
Poids : 280 g

Armement : fusil M-1863 / 67 Milbank-Amsler, M-1867 suisse Peabody, et M-1869, 69-71 Vertterli
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette a été utilisée de 1871 à 1878, avec plusieurs types d’armes, jusqu’à la mise en service du fusil Vetterli M-1878, celui-ci étant équipé d’une baïonnette-épée M-1878

Entre 1863 et 1878, deux variantes de baïonnettes ont été utilisées de manière interchangeable, le M-1863 et 1869-71, qui sont difficiles à distinguer sans avoir des exemples en mains permettant de les comparer. Le coude de la baïonnette M-1863 (12 mm) est légèrement plus fort que celui du M-1869-71 (11 mm) à ne pas confondre avec celui-ci.

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la douille.

Pontet de forme angulaire et arrondie, celui de droite étant le plus rare

La douille à triple fente et virole médiane, elle est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble. Sa finition est généralement bronzées comme le reste des autres parties métalliques de la baïonnette. Uniquement pour le modèle 1869-71, deux types de pontets existent, il est fort probable que le pontet de forme angulaire a été utilisé avec les tous derniers modèles fabriqués.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion, son extrémité est pointue.

Le fourreau en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité, il ne comporte qu’une seule lanière.

Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver cette baïonnette associée avec un glaive M-1878.

Le 29/11/21.

Baïonnette P-1907 « N 1022 »

octobre 28th, 2021

Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm

Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)

Au début du XXI siècle, le combat rapproché au corps à corps était encore solidement ancré dans la stratégie militaire Britannique de l’époque.

Baïonnette P-1903

La baïonnette P-1903 était critiquée par ses utilisateurs à cause de la portée de la lame jugée trop courte (300 mm). Lorsqu’elle était combinée avec le fusil Lee-Enfield Mark 1, l’ensemble mesurait 1,45 m.

Adopté en 1907, le nouveau fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III) avait un canon raccourci à 640 mm soit 130 mm de moins que le précédent. Pour l’équiper, les autorités militaires exigèrent qu’une baïonnette de conception nouvelle, soit munie d’une lame longue (430 mm), afin d’avoir une portée de combat suffisante, en cas de corps à corps. 

En haut M-1887 japonais, en bas P-1907

En 1906-1907, l’armée Britannique mena des essais pour trouver une nouvelle baïonnette standard plus longue. Plusieurs modèles de baïonnettes étrangers furent expérimentés, notamment une version modifiée de la baïonnette américaine M-1905 et de la baïonnette japonaise type 30. Les essais ont abouti à l’adoption par l’armée Britannique de sa propre version de la baïonnette de type 30. 

La longueur combinée de la nouvelle baïonnette P-1907 et du fusil SMLE atteindra au final 1,57 m.

modèle 1907 02

La conception initiale (poignée et lame) de la baïonnette P-1907 a fortement été influencée par le M-1887 japonais Arisaka, mais contrairement à celui-ci, la bague n’intègre pas l’extrémité du canon. 

La production de cette épée-baïonnette, officiellement nommée Sword Baïonnette, modèle 1907, a débuté le 30 janvier 1908 à la Royal Arms Factory d’Enfield et dans les usines privées de cinq sous-traitants : Wilkinson, Sanderson, Chapman, Vickers et Mole. En 1915, la société (Remington États-Unis) a également fabriqué des modèles P-1907 clairement identifiés comme tels. Ceux-ci ne doivent surtout pas être confondus avec le modèle P-1913 qui ne s’adapte pas au fusil SMLE mais utilisés avec le fusil P-14 

En 1926 elle sera re-nommée  « bayonet, N° 1, Mark I », sa production en Grande-Bretagne s’arrêtera vers 1944. 

La baïonnette P-1907 fut critiquée par ses utilisateurs à cause de la longueur excessive de la lame :

  1. Lors des déplacements, le fourreau gênait les militaires de petites tailles.
  2. Lors des combats rapprochés, dans les tranchées, après le bloquage de la ligne de front, peu après le début des hostilités.

Pour la baïonnette P-1907 trois variantes de poignées existent : 

En bas crochet supprimé par l’armurier

(1) Poignée : avec crochet, sans trou de nettoyage (1908-1913)
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La poignée comporte un pommeau de forme droite démuni de trou de nettoyage (parfois appelé à tort trou huileur) alors que le modèle P-1903 qui l’avait devancé en comportait un. Les plaquettes généralement en noyer sont fixées entre elles par vis et écrous fendus. La croisière comporte un crochet brise lame courbé qui sera définitivement supprimé du mode de fabrication le 29 octobre 1913.

Au cours de la Première Guerre mondiale, les crochets d’origine des premiers modèles d’avant 1913, sont définitivement supprimés par l’armurier du régiment, ou dans la majorité des cas dans les usines d’origines sans doute pour éviter qu’ils ne s’accrochent dans les fils de fer barbelés.

(2) Poignée : sans crochet, sans trou de nettoyage (1913-1916)
Valeur : €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La croisière ne comporte plus de crochet brise lame courbé définitivement supprimé du mode de fabrication le 29 octobre 1913.

Trou de nettoyage de gros diamètre réalisé par l’armurier au cours de l’année 1916

(3) Poignée : avec trou de nettoyage (1916-1944)
Valeur : €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valier

Durant l’année 1916, tous les fabricants Britanniques avaient reçu pour instruction d’ajouter à leur mode de fabrication un trou de nettoyage sur le pommeau, destiné à évacuer les déchets, (excès de graisse souillée), de la rainure, lors de la fixation au porte-baïonnette du fusil.

Les armuriers avaient également pour instruction de procéder à cette modification lorsque les baïonnettes fabriquées avant 1916 étaient renvoyées au magasin.

La lame des premiers exemplaires construits polie brillant est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production vers 1944.

Lors du début de la Première Guerre mondiale on s’est vite aperçu que la lumière se reflétait, révélant ainsi clairement la position du soldat, suite à cela la majorité des lames fut noircie. A partir de 1919 les baïonnettes nouvellement construites ont été livrées avec des lames polies brillant, celles noircies durant la grande Guerre ont à nouveau été polies. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il fallut de nouveau re-noircir le tout. 

Les marquages

Le côté droit comporte une marque de test de courbure «X», une marque d’acceptation gouvernementale à flèche large et une ou plusieurs marques d’inspecteurs désignées par la Royal Small Arms Factory.

Chaque fois qu’une baïonnette était réutilisée dans une unité, les inspecteurs de l’armurerie la vérifiaient, la dataient, puis apposaient leur marque individuelle  (B pour l’inspection de Birmingham, E pour Enfield etc ….)

Le côté gauche de la lame, comporte les marquages suivants :

  • (1) Couronne 
  • (2) ER : Roi (Edouard VII Rex 1901-1910) ou GR : Roi (George V Rex 1911-1936), (George Rex VI 1936)  ou très rarement (George VI REX 1937-1952)
  • (3) 1907 : qui correspond au modèle
  • (4) Mois
  • (5) Année
  • (6) Fabricant :

Les fabricants

A la fin de la Première Guerre mondiale, la production approximative était de 5 000 000 exemplaires.

  • Co. (Wilkinson) jusqu’à septembre 1916, (Wilkinson & Pall Mall) jusqu’à la fin 1918 – 2 360 000
  • Sanderson Bros. & Neubold (SANDERSON) – 1 600 000
  • RSAF Enfield (E.F.D. Royal Arms Factory, Enfield) – 500 000
  • James A Chapman Ltd (JAC / CHAPMAN) – 300 000
  • Remington Arms (REMINGTON) – 100 000 à partir de 1915
  • Robert Mole & Fils (MOLE) – 60 000
  • (VICKERS) – 10 000 à partir de 1917

 

modèle 1907 06Remington Etats-Unis

En 1915, la société (Remington États-Unis) a également fabriqué des modèles P-1907 clairement identifiés comme tels. Ceux-ci ne doivent surtout pas être confondus avec le modèle P-1913 qui ne s’adapte pas au fusil SMLE mais utilisés avec le fusil P14 

E.F.D. Royal Arms Factory, EnfieldDouble marquage, WIlKINSON et PALL MALL

Marquages spécifiques

NewEFDS050Modèle utilisé par la RAF (marquages spécifiques)

La RAF comptait plus de 300 000 personnes en service en 1918, tous les rares modèles avec crochets ou sans, qui ont appartenu à la RAF peuvent être ainsi marqués.

Marquage N de la Royal Navy, rarement rencontré, appliqué sur le pommeau avant la seconde Guerre Mondiale.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, seul le constructeur Wilkinson (WSC) fabriqua à nouveau, pour remplir un contrat pour la Royal Navy en partie équipée de PM Lanchester MK 1. Ces baïonnettes seront les dernières à avoir été fabriquées en Grande-Bretagne avec seulement 122 307 produites. Beaucoup de celles-ci finiront leur courte carrière aux Indes, sous l’appellation (N°1 MK I).

Le premier contrat daté du 15.07.1941 prévoyait 34 707 baïonnettes à lame sablée.
Un second contrat daté du 15.10.1943 prévoyait 87 600 baïonnettes au fini noirci.

La poignée de ces variantes est peinte en noir.

Lame de finition sabléeMarquage WSC, et code S294 avec date de fabrication 43

Le S294 généralement inscrit au dessus du WSC était le code de l’usine Wilkinson à Acton dans l’ouest de Londres. Ce code sera ajouté à partir de fin 1943 jusqu’à au moins septembre 1945.

Modèle d’entrainement (Drill Purposes)

Cet exemplaire était destiné à l’entrainement, l’extrémité pointue de la lame est arrondie et un marquage spécifique (DP, Drill Purposes) est frappé à l’arrière du pommeau ou sur la croisière.

Modèle de cérémonie

Toutes les parties métalliques de la baïonnette y compris les vis et écrous sont chromées. Le fourreau a lui aussi les garnitures métalliques chromées et le cuir verni.

Le porte-fourreau de cet exemplaire est un modèle standard P-1937, peint en blanc uniquement utilisé pour les cérémonies officielles.

Le fourreau

Fourreau P1907 (mark II)

Voir détails des (fourreaux P1907).

Les porte-fourreaux

Voir détails des porte-fourreaux Britanniques

Le 23/06/25.

Baïonnette Lithgow P-1907 « N 1025 »

octobre 27th, 2021

Longueur : 555 mm
Poids : 515 g
ø interne de la douille : 16,5 mm

Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Le fusil Lee-Enfield à chargeur court (SMLE) était le principal fusil de combat de l’armée australienne pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pendant la guerre de Corée. La Marine et l’Armée de l’air royales australiennes l’utilisaient également. Les forces australiennes utilisaient à la fois des SMLE de fabrication australienne et des fusils de fabrication britannique. Le SMLE a été remplacé par le fusil à chargement automatique (SLR) L1A1 à la fin des années 1950.

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La baïonnette nommée Lithgow P-1907 a été conçue et fabriquée à la Manufacture d’armes légères de Lithgow en Australie à partir de 1913. La Manufacture d’armes légères de Lithgow est un atelier d’état d’armement, fondé en 1912 en Nouvelle-Galles du Sud par le gouvernement australien. 

Pour la baïonnette P-1907 deux variantes de poignées existent : 

(1) Poignée : avec crochet, sans trou de nettoyage (1913-1915)

La poignée comporte un pommeau de forme droite démuni de trou d’évacuation des déchets (parfois appelé à tort trou huileur). Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis et écrous fendus, celles fabriquées avant 1916 étaient en noyer italien ou américain, puis à partir de 1916 environ, on utilisa de l’érable de l’état australien du Queensland.

Comme pour les premiers modèles Britanniques P-1907 fabriqués avant 1913, la croisière à l’origine posséde un crochet brise-lame qui sera supprimé du mode de fabrication à partir de 1915.

Particularité, le matricule de l’arme est inscrit sur le pommeau

(2) Poignée : sans crochet, sans trou de nettoyage (1915-1922)

La croisière ne comporte plus de crochet brise lame courbé définitivement supprimé du mode de fabrication en 1915.

La lame polie brillant, des premiers exemplaires construits est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production. Celles produites avant 1920 étaient marquées que de l’année de fabrication vers 1955. 

Marquage en toutes lettres de l’arsenal de Lithgow, année de fabrication 1919Marquage MA à l’intérieur d’une étoile répété 2 fois = marque d’inspection Lithgow

Le fourreau utilisé pour ce modèle peut être britannique de type P-1907, ou australien, voir détails des (fourreaux P-1907).

Apparition :
Ce modèle apparait de nombreuses fois dans le film « Gallipoli » réalisé par Peter Weir et sorti en 1981.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle encore moins courant que le P-1907 britannique fabriqué avant 1916 est pratiquement introuvable en Europe, à ne surtout pas laisser passer.

Le 23/04/25

Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm

Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. I), Lithgow SMLE

Valeur :  €€€ €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

A partir de 1940, peu après l’entrée en guerre de l’Australie, la production des baïonnettes Lithgow M-1907 a repris par deux constructeurs jusqu’en 1955. Toutes les parties métalliques de ces modèles nouvellement fabriqués sont entièrement bronzées.

La poignée des baïonnettes fabriquées de (1922 à 1927 et de 1940 à 1955) comporte un pommeau muni d’un trou d’évacuation des déchets (appelé à tort, trou huileur), particularité, le matricule de l’arme y est inscrit.

Marquage (AUSTRALIA)Marquage (SLAZ 44)Sans marquage apparent, plaquettes fabriquées avant 1941

Les plaquettes fabriqués avant 1916 étaient en noyer italien ou américain, puis à partir de 1916 environ, on utilisa de l’érable du Queensland jusqu’en 1941 environ. En novembre 1941, la production sera transférée à Slazenger et l’érable remplacé par du Coachwood (arbre élancé des forêts tropicales humides d’Australie et de Nouvelle-Guinée). Elles peuvent être marquées avec les mots « SLAZ » ou « Australia ». Le libellé «SLAZ» signifie que les plaquettes ont été fabriquées à l’usine Slazenger à partir de 1941. SLAZ est le synonyme de Slazengers (Australie) Pty. Ltd Sydney, généralement ces plaquettes portent l’année de fabrication. Le non du pays «Australia» a été inscrit qu’après la Seconde Guerre mondiale, vers le milieu des années 80 sur les baïonnettes devenues obsolètes, réformées, et destinées aux collectionneurs américains.

Certaines baïonnettes remises à neuf dans les années 1950 notamment pour les troupes australiennes en Corée (1950-1953), sont munies de plaquettes marquées (SLAZ et date postérieure à WW2). Il y a eu environ 17 000 militaires de l’armée australienne qui ont participé à la guerre de Corée.

Profil de la gouttière différent : en haut arsenal de Lithgow, en bas arsenal d’Orange

La lame de finition bronzée est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production vers 1955.

Sur le côté droit : la marque de cintrage « X« . code MA (initiales de l’arsenal de Lithgow) ou code OA (Orange), et une large flèche, la marque d’acceptation du gouvernement. L’usine d’armes légères d’Orange a été construite à la hâte entre juin 1941 et mars 1942 pour fabriquer des fusils et des baïonnettes de calibre .303. Fin 1942, l’usine employait 1 000 ouvriers, un effectif qui atteignit 2 356 au pic de production de 1943. En 1945, l’effectif était réduit à 763.

Marquages 10 et 41 (octobre 1941)

Sur le côté gauche : MA /1907/1, la référence du modèle de la baïonnette Lithgow P-1907 (No 1), et la date (mois, année).

Le fourreau australien est du même type que le modèle britannique P-1907, le cuir de couleur naturel fourni par la société Mangrovite Belting Pty. Ltd., J. Ludowici Ltd, Sydney est généralement estampillé «MANGROVITE» suivi de l’année de fabrication.

La chape fixée sur le corps par deux agrafes comporte deux puissants ressorts à lame maintenus par six rivets saillants, elle est toujours munie d’un bouton de suspension rond, l’extrémité est également fixée par deux agrafes. Les garnitures (chape et l’extrémité) sont marquées « OA » ou « MA » selon le fabricant.

Ces de porte-fourreaux, de fabrication australienne, de couleur jaunâtre ont été conçus pour être utilisés par l’armée de terre.

Ce porte-fourreau en cuir très rare de fabrication australienne, renforcé par six rivets en cuivre sur rondelles a été utilisé par les militaires de la cavalerie durant la Seconde Guerre mondiale.

Remarques perso :
Contrairement à la Grande-Bretagne, au Canada, à l’Afrique du Sud, et à la Nouvelle Zélande, l’Australie n’a pas adopté le fusil Lee Enfield n°4 avec la baïonnette clou N°4.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle beaucoup moins courant que le P-1907 britannique est généralement en très bon état de conservation, car peu utilisé, à ne pas laisser passer.

Le 12/07/25.