Longueur : 550 mm
ø interne de la douille : 18,7 mm
Longueur de la douille : 67,5 mm
Poids : 320 g
Armement : fusil M-1863 / 67 Milbank-Amsler, M-1867 suisse Peabody, et M-1869, 69-71 Vertterli
Fixation : lame sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
Cette baïonnette a été utilisée de 1863 à 1878, avec plusieurs types d’armes, jusqu’à la mise en service du fusil Vetterli M-1878, celui-ci étant équipé d’une baïonnette-épée M-1878.
Pendant cette période, deux variantes de baïonnettes ont été utilisées de manière interchangeable, le M-1863 et 1869-71, qui sont difficiles à distinguer sans avoir des exemples en mains permettant de les comparer. Le coude de la baïonnette M-1863 (12 mm) est légèrement plus fort que celui du M-1869-71 (11 mm) à ne pas confondre avec celui-ci.
Epaisseur du coude (12 mm)
La douille utilisée pour le M-1863 comporte un pontet de forme angulaire.
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la douille.
Poinçon de réception suisse
La douille à triple fente et virole médiane, elle est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.
Voir fixation de la baïonnette au canon.
La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion, son extrémité est pointue.
Les lames de certaines de ces baïonnettes devenues obsolètes furent utilisées pour concevoir la baïonnette M-1900 dit « de cycliste ».
Le fourreau en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité, il ne comporte qu’une seule lanière.
Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver cette baïonnette associée avec un glaive M-1878.
Le 26/11/21.
Baïonnette M-1869-71 pour fusil Vetterli « N 1009 »
octobre 28th, 2021
Longueur : 550 mm
ø interne de la douille : 18,7 mm
Longueur de la douille : 67,5 mm
Poids : 280 g
Armement : fusil M-1863 / 67 Milbank-Amsler, M-1867 suisse Peabody, et M-1869, 69-71 Vertterli
Fixation : lame sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
Cette baïonnette a été utilisée de 1871 à 1878, avec plusieurs types d’armes, jusqu’à la mise en service du fusil Vetterli M-1878, celui-ci étant équipé d’une baïonnette-épée M-1878.
Entre 1863 et 1878, deux variantes de baïonnettes ont été utilisées de manière interchangeable, le M-1863 et 1869-71, qui sont difficiles à distinguer sans avoir des exemples en mains permettant de les comparer. Le coude de la baïonnette M-1863 (12 mm) est légèrement plus fort que celui du M-1869-71 (11 mm) à ne pas confondre avec celui-ci.
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la douille.
Pontet de forme angulaire et arrondie, celui de droite étant le plus rare
La douille à triple fente et virole médiane, elle est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble. Sa finition est généralement bronzées comme le reste des autres parties métalliques de la baïonnette. Uniquement pour le modèle 1869-71, deux types de pontets existent, il est fort probable que le pontet de forme angulaire a été utilisé avec les tous derniers modèles fabriqués.
Voir fixation de la baïonnette au canon.
La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion, son extrémité est pointue.
Le fourreau en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité, il ne comporte qu’une seule lanière.
Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver cette baïonnette associée avec un glaive M-1878.
Le 29/11/21.
Baïonnette P-1907 « N 1022 »
octobre 28th, 2021
Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Au début du XXI siècle, le combat rapproché au corps à corps était encore solidement ancré dans la stratégie militaire Britannique de l’époque.
La baïonnette P-1903 était critiquée par ses utilisateurs à cause de la portée de la lame jugée trop courte (300 mm). Lorsqu’elle était combinée avec le fusil Lee-Enfield Mark 1, l’ensemble mesurait 1,45 m.
Adopté en 1907, le nouveau fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III) avait un canon raccourci à 640 mm soit 130 mm de moins que le précédent. Pour l’équiper, les autorités militaires exigèrent qu’une baïonnette de conception nouvelle, soit munie d’une lame longue (430 mm), afin d’avoir une portée de combat suffisante, en cas de corps à corps.
En haut M-1887 japonais, en bas P-1907
En 1906-1907, l’armée Britannique mena des essais pour trouver une nouvelle baïonnette standard plus longue. Plusieurs modèles de baïonnettes étrangers furent expérimentés, notamment une version modifiée de la baïonnette américaine M-1905 et de la baïonnette japonaise type 30. Les essais ont abouti à l’adoption par l’armée Britannique de sa propre version de la baïonnette de type 30.
La longueur combinée de la nouvelle baïonnette P-1907 et du fusil SMLE atteindra au final 1,57 m.
La conception initiale (poignée et lame) de la baïonnette P-1907 a fortement été influencée par le M-1887 japonais Arisaka, mais contrairement à celui-ci, la bague n’intègre pas l’extrémité du canon.
La production de cette épée-baïonnette, officiellement nommée Sword Baïonnette, modèle 1907, a débuté le 30 janvier 1908 à la Royal Arms Factory d’Enfield et dans les usines privées de cinq sous-traitants : Wilkinson, Sanderson, Chapman, Vickers et Mole. En 1915, la société (Remington États-Unis) a également fabriqué des modèles P-1907 clairement identifiés comme tels. Ceux-ci ne doivent surtout pas être confondus avec le modèle P-1913 qui ne s’adapte pas au fusil SMLE mais utilisés avec le fusil P-14.
En 1926 elle sera re-nommée « bayonet, N° 1, Mark I », sa production en Grande-Bretagne s’arrêtera vers 1944.
La baïonnette P-1907 fut critiquée par ses utilisateurs à cause de la longueur excessive de la lame :
- Lors des déplacements, le fourreau gênait les militaires de petites tailles.
- Lors des combats rapprochés, dans les tranchées, après le bloquage de la ligne de front, peu après le début des hostilités.
Pour la baïonnette P-1907 trois variantes de poignées existent :
En bas crochet supprimé par l’armurier
(1) Poignée : avec crochet, sans trou de nettoyage (1908-1913)
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
La poignée comporte un pommeau de forme droite démuni de trou de nettoyage (parfois appelé à tort trou huileur) alors que le modèle P-1903 qui l’avait devancé en comportait un. Les plaquettes généralement en noyer sont fixées entre elles par vis et écrous fendus. La croisière comporte un crochet brise lame courbé qui sera définitivement supprimé du mode de fabrication le 29 octobre 1913.
Au cours de la Première Guerre mondiale, les crochets d’origine des premiers modèles d’avant 1913, sont définitivement supprimés par l’armurier du régiment, ou dans la majorité des cas dans les usines d’origines sans doute pour éviter qu’ils ne s’accrochent dans les fils de fer barbelés.
(2) Poignée : sans crochet, sans trou de nettoyage (1913-1916)
Valeur : €€€ €
Rareté :
La croisière ne comporte plus de crochet brise lame courbé définitivement supprimé du mode de fabrication le 29 octobre 1913.
Trou de nettoyage de gros diamètre réalisé par l’armurier au cours de l’année 1916
(3) Poignée : avec trou de nettoyage (1916-1944)
Valeur : €€€
Rareté :
Durant l’année 1916, tous les fabricants Britanniques avaient reçu pour instruction d’ajouter à leur mode de fabrication un trou de nettoyage sur le pommeau, destiné à évacuer les déchets, (excès de graisse souillée), de la rainure, lors de la fixation au porte-baïonnette du fusil.
Les armuriers avaient également pour instruction de procéder à cette modification lorsque les baïonnettes fabriquées avant 1916 étaient renvoyées au magasin.
La lame des premiers exemplaires construits polie brillant est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production vers 1944.
Lors du début de la Première Guerre mondiale on s’est vite aperçu que la lumière se reflétait, révélant ainsi clairement la position du soldat, suite à cela la majorité des lames fut noircie. A partir de 1919 les baïonnettes nouvellement construites ont été livrées avec des lames polies brillant, celles noircies durant la grande Guerre ont à nouveau été polies. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il fallut de nouveau re-noircir le tout.
Les marquages
Le côté droit comporte une marque de test de courbure «X», une marque d’acceptation gouvernementale à flèche large et une ou plusieurs marques d’inspecteurs désignées par la Royal Small Arms Factory.
Chaque fois qu’une baïonnette était réutilisée dans une unité, les inspecteurs de l’armurerie la vérifiaient, la dataient, puis apposaient leur marque individuelle (B pour l’inspection de Birmingham, E pour Enfield etc ….)
Le côté gauche de la lame, comporte les marquages suivants :
- (1) Couronne
- (2) ER : Roi (Edouard VII Rex 1901-1910) ou GR : Roi (George V Rex 1911-1936), (George Rex VI 1936) ou très rarement (George VI REX 1937-1952)
- (3) 1907 : qui correspond au modèle
- (4) Mois
- (5) Année
- (6) Fabricant :
Les fabricants
A la fin de la Première Guerre mondiale, la production approximative était de 5 000 000 exemplaires.
- Co. (Wilkinson) jusqu’à septembre 1916, (Wilkinson & Pall Mall) jusqu’à la fin 1918 – 2 360 000
- Sanderson Bros. & Neubold (SANDERSON) – 1 600 000
- RSAF Enfield (E.F.D. Royal Arms Factory, Enfield) – 500 000
- James A Chapman Ltd (JAC / CHAPMAN) – 300 000
- Remington Arms (REMINGTON) – 100 000 à partir de 1915
- Robert Mole & Fils (MOLE) – 60 000
- (VICKERS) – 10 000 à partir de 1917
En 1915, la société (Remington États-Unis) a également fabriqué des modèles P-1907 clairement identifiés comme tels. Ceux-ci ne doivent surtout pas être confondus avec le modèle P-1913 qui ne s’adapte pas au fusil SMLE mais utilisés avec le fusil P14.
E.F.D. Royal Arms Factory, Enfield
Double marquage, WIlKINSON et PALL MALL
Marquages spécifiques
Modèle utilisé par la RAF (marquages spécifiques)
La RAF comptait plus de 300 000 personnes en service en 1918, tous les rares modèles avec crochets ou sans, qui ont appartenu à la RAF peuvent être ainsi marqués.
Marquage N de la Royal Navy, rarement rencontré, appliqué sur le pommeau avant la seconde Guerre Mondiale.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, seul le constructeur Wilkinson (WSC) fabriqua à nouveau, pour remplir un contrat pour la Royal Navy en partie équipée de PM Lanchester MK 1. Ces baïonnettes seront les dernières à avoir été fabriquées en Grande-Bretagne avec seulement 122 307 produites. Beaucoup de celles-ci finiront leur courte carrière aux Indes, sous l’appellation (N°1 MK I).
Le premier contrat daté du 15.07.1941 prévoyait 34 707 baïonnettes à lame sablée.
Un second contrat daté du 15.10.1943 prévoyait 87 600 baïonnettes au fini noirci.
La poignée de ces variantes est peinte en noir.
Lame de finition sablée
Marquage WSC, et code S294 avec date de fabrication 43
Le S294 généralement inscrit au dessus du WSC était le code de l’usine Wilkinson à Acton dans l’ouest de Londres. Ce code sera ajouté à partir de fin 1943 jusqu’à au moins septembre 1945.
Modèle d’entrainement (Drill Purposes)
Cet exemplaire était destiné à l’entrainement, l’extrémité pointue de la lame est arrondie et un marquage spécifique (DP, Drill Purposes) est frappé à l’arrière du pommeau ou sur la croisière.
Modèle de cérémonie
Toutes les parties métalliques de la baïonnette y compris les vis et écrous sont chromées. Le fourreau a lui aussi les garnitures métalliques chromées et le cuir verni.
Le porte-fourreau de cet exemplaire est un modèle standard P-1937, peint en blanc uniquement utilisé pour les cérémonies officielles.
Le fourreau
Fourreau P1907 (mark II)
Voir détails des (fourreaux P1907).
Le 16/11/22.
Baïonnette Lithgow P-1907 « N 1025 »
octobre 27th, 2021
Longueur : 555 mm
Poids : 515 g
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Le fusil Lee-Enfield à chargeur court (SMLE) était le principal fusil de combat de l’armée australienne pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pendant la guerre de Corée. La Marine et l’Armée de l’air royales australiennes l’utilisaient également. Les forces australiennes utilisaient à la fois des SMLE de fabrication australienne et des fusils de fabrication britannique. Le SMLE a été remplacé par le fusil à chargement automatique (SLR) L1A1 à la fin des années 1950.
Valeur : €€€ €€
Rareté :
La baïonnette nommée Lithgow P-1907 a été conçue et fabriquée à la Manufacture d’armes légères de Lithgow en Australie à partir de 1913. La Manufacture d’armes légères de Lithgow est un atelier d’état d’armement, fondé en 1912 en Nouvelle-Galles du Sud par le gouvernement australien.
Pour la baïonnette P-1907 deux variantes de poignées existent :
(1) Poignée : avec crochet, sans trou de nettoyage (1913-1915)
La poignée comporte un pommeau de forme droite démuni de trou d’évacuation des déchets (parfois appelé à tort trou huileur). Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis et écrous fendus, celles fabriquées avant 1916 étaient en noyer italien ou américain, puis à partir de 1916 environ, on utilisa de l’érable de l’état australien du Queensland.
Comme pour les premiers modèles Britanniques P-1907 fabriqués avant 1913, la croisière à l’origine posséde un crochet brise-lame qui sera supprimé du mode de fabrication à partir de 1915.
Particularité, le matricule de l’arme est inscrit sur le pommeau
(2) Poignée : sans crochet, sans trou de nettoyage (1915-1922)
La croisière ne comporte plus de crochet brise lame courbé définitivement supprimé du mode de fabrication en 1915.
La lame polie brillant, des premiers exemplaires construits est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production. Celles produites avant 1920 étaient marquées que de l’année de fabrication vers 1955.
Marquage en toutes lettres de l’arsenal de Lithgow, année de fabrication 1919
Marquage MA à l’intérieur d’une étoile répété 2 fois = marque d’inspection Lithgow
Le fourreau utilisé pour ce modèle peut être britannique de type P-1907, ou australien, voir détails des (fourreaux P-1907).
Apparition :
Ce modèle apparait de nombreuses fois dans le film « Gallipoli » réalisé par Peter Weir et sorti en 1981.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle encore moins courant que le P-1907 britannique fabriqué avant 1916 est pratiquement introuvable en Europe, à ne surtout pas laisser passer.
Le 23/04/25
Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. I), Lithgow SMLE
Valeur : €€€ €€
Rareté :
A partir de 1940, peu après l’entrée en guerre de l’Australie, la production des baïonnettes Lithgow M-1907 a repris par deux constructeurs jusqu’en 1955. Toutes les parties métalliques de ces modèles nouvellement fabriqués sont entièrement bronzées.
Marquage (AUSTRALIA)
Marquage (SLAZ 56)
Marquage (SLAZ 44)
Sans marquage, plaquettes fabriquées avant 1941
Particularité, le matricule de l’arme est inscrit sur le pommeau
La poignée des baïonnettes fabriquées de (1922 à 1927 et de 1940 à 1955) comporte un pommeau muni d’un trou d’évacuation des déchets (appelé à tort, trou huileur), particularité, le matricule de l’arme y est inscrit.
Les plaquettes fabriqués avant 1916 étaient en noyer italien ou américain, puis à partir de 1916 environ, on utilisa de l’érable du Queensland jusqu’en 1941 environ. En novembre 1941, la production sera transférée à Slazenger et l’érable remplacé par du Coachwood (arbre élancé des forêts tropicales humides d’Australie et de Nouvelle-Guinée). Elles peuvent être marquées avec les mots « SLAZ » ou « Australia ». Le libellé «SLAZ» signifie que les plaquettes ont été fabriquées à l’usine Slazenger à partir de 1941. SLAZ est le synonyme de Slazengers (Australie) Pty. Ltd Sydney, généralement ces plaquettes portent l’année de fabrication. Le non du pays «Australia» a été inscrit qu’après la Seconde Guerre mondiale, vers le milieu des années 80 sur les baïonnettes devenues obsolètes, réformées, et destinées aux collectionneurs américains.
Profil de la gouttière différent : en haut arsenal d’Orange, en bas arsenal de Lithgow
La lame de finition bronzée est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production vers 1955.
Sur le côté droit : la marque de cintrage « X« . code MA (initiales de l’arsenal de Lithgow) ou code OA (initiales de l’arsenal d’Orange ouvert en 1942), et une large flèche, la marque d’acceptation du gouvernement.
Marquages 7 et 42 (juillet 1942)
Sur le côté gauche : MA /1907/1, la référence du modèle de la baïonnette Lithgow P-1907 (No 1), et la date (mois, année).
MA à l’intérieur d’une étoile, marque d’inspection Lithgow
Le fourreau australien est du même type que le modèle britannique P-1907, le cuir de couleur naturel fourni par la société Mangrovite Belting Pty. Ltd., J. Ludowici Ltd, Sydney est généralement estampillé «MANGROVITE» suivi de l’année de fabrication.
La chape fixée sur le corps par deux agrafes comporte deux puissants ressorts à lame maintenus par six rivets saillants, elle est toujours munie d’un bouton de suspension rond, l’extrémité est également fixée par deux agrafes. Les garnitures (chape et l’extrémité) sont marquées « OA » ou « MA » selon le fabricant.
Ce type de porte-fourreau, de fabrication australienne, de couleur jaunâtre a été conçu pour être utilisé par l’armée de terre.
Ce porte-fourreau de fabrication australienne en cuir, renforcé par six rivets en cuivre sur rondelles a été utilisé par les militaires de la cavalerie durant la Seconde Guerre mondiale.
Remarques perso :
Contrairement à la Grande-Bretagne, au Canada, à l’Afrique du Sud, et à la Nouvelle Zélande, l’Australie n’a pas adopté le fusil Lee Enfield n°4 avec la baïonnette clou N°4.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle beaucoup moins courant que le P-1907 britannique est généralement en très bon état de conservation, car peu utilisé, à ne pas laisser passer.
Le 11/12/20.
Baïonnette P-1907 « N 1036 »
octobre 25th, 2021
Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Les baïonnettes P-1907 toutes de fabrication Britannique ont sans doute été distribuées aux troupes canadiennes à partir de mi-septembre 1916 en remplacement du modèle Ross (fusil/baïonnette). Elles furent aussi utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale au moins jusqu’à l’intervention canadienne à Dieppe (19 août 1942).
Poinçons de réception canadiens constitués d’un C et d’une flèche
Marquages régimentaires canadiens
Le pommeau en fonction de l’année de distribution peut être muni ou démuni de trou de nettoyage (parfois appelé à tort trou huileur), seuls les marquages sont spécifiques au Canada.
Le fourreau utilisé pour ce modèle est en cuir, avec garnitures métalliques à chaque extrémités, voir détails des (fourreaux P1907).
Modèle de fabrication canadienne daté 1943
Ce porte-fourreau nommé P-1937, fabriqué en très grand nombre par plusieurs fabricants en Grande-Bretagne et au Canada, entre 1942 et 1945, a été modifié lors de sa fabrication par adjonction d’un oeillet fortement surpiqué sur une des boucles, pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette n°4 ou P-1907, par l’armée de terre.
Ce porte-fourreau nommé P-1937 de couleur gris-bleu a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette modèle 1907, pour « l’aviation royale canadienne ».
Le 30/01/21.
Baïonnette P-1907 « N 1036 »
octobre 25th, 2021
Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle de baïonnette d’origine britannique a été utilisée par les forces armées helléniques pendant la Seconde Guerre mondiale et après. La Grèce a utilisé le fusil Lee-Enfield jusqu’à ce qu’il soit remplacé par le fusil M1 Garand et les armes légères américaines.
Le 09/06/22.
Baïonnette modèle 1919 (de type 62) « N 1037 »
octobre 25th, 2021
Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ces baïonnettes P-1907, surnommés PUSSY CAT, ont été achetées au nombre de 10 000 à la Grande-Bretagne en 1919 pour équiper le « Corps du Tigre Sauvage », la garde du corps royal de Vajiravudh, du Roi Rama VI (1910-1925). L’année 2462 sur le calendrier bouddhique correspond à 1919, d’ou type 62.
Les fusils SMLE ainsi que les baïonnettes ont été prélevés sur des stocks britanniques, rénovés par Birmingham Small Arms (BSA), et frappés avec des marquages siamois.
La poignée des baïonnettes fabriquées après 1916 est munie du trou d’évacuation des déchets (parfois appelé à tort trou huileur). La plupart des plaquettes d’origine ont dû être remplacées par des plaquettes en bois exotique.
Matricule de l’arme (5 962) inscrit en caractères siamois
Caractères siamois
La lame identique au modèle P-1907, ne comporte aucune marque d’un constructeur Britannique quelconque (soigneusement effacée). On trouve à gauche une petite couronne d’inspection suivie du poinçon d’épreuve au pliage et à droite le tigre représentatif du Corps du Tigre Sauvage suivi du matricule.
Liaison de la tôle par brasure
Lors de la livraison de ces baïonnettes en 1919, les fourreaux étaient des modèles P-1907 en cuir. A cause des mauvaises conditions climatiques du pays, le corps putrescible s’est progressivement dégradé. Ils furent remplacés par des fourreaux de fabrication locale avec corps en fines tôles d’acier. Lors de cette opération, les garnitures d’origine ont été conservées.
Le 23/09/21.
Baïonnette P-1913 pour fusil P-14 « N 1039 »
octobre 25th, 2021
Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil P-1914 Enfield de calibre (7,7 x 56 mm), en 1926 re-désigné par l’armée Britannique comme le N°3 Mk1
Valeur : €€€
Rareté :
La baïonnette Pattern 1913 a tout d’abord été conçue pour être utilisée avec le fusil expérimental « Modèle 1913 Enfield » non adopté. Au début de la Première Guerre mondiale, les autorités Britanniques adoptèrent pour le successeur du P-1913, le P-1914 Enfield. Pour la fabrication de ce fusil, des contrats furent attribués à trois fabricants d’armes américains Winchester, Remington et Eddystone.
Exemplaire fabriqué par EFD
Seulement quelques très rares exemplaires (prototypes) furent fabriqués entre la fin de 1912 et janvier 1913 par EFD-Enfield (1 251) en Angleterre. Ceux-ci possédaient une croisière avec crochet brise lame courbé qui disparut par la suite lors de la production en série ainsi que des plaquettes lisses, pas de trou de dégagement et n’ont pas de marque d’acceptation ni de date de fabrication.
Une petite quantité de 1 500 baïonnettes ont été fabriquées par Vickers en 1917 avant de revenir à la fabrication de baïonnettes P-1907 au milieu de 1917.
Par la suite les baïonnettes utilisées avec le fusil P-1914 ont été fabriquées aux USA par Remington (1 243 000 exemplaires) et Winchester (225 000 ex).
Photo trouvée sur internet
Le mode atypique de fixation à l’arme de la baïonnette P-1907 n’a pas été adoptée, la P-1913 se fixe de manière classique, la bague intègre le canon. La P-1913 en raison de la hauteur de la bague ne peut absolument pas être fixée à un fusil SMLE. La baïonnette P-1913 utilisée par l’armée Britannique fut fabriquée sur une très courte période, de 1916 jusqu’en 1917, l’année de l’entrée en guerre des Etats-Unis.
La baïonnette fut critiquée par ses utilisateurs à cause de la longueur excessive de la lame :
- Lors des déplacements, le fourreau de même longueur gênait les militaires de petites tailles.
- Lors des combats dans les tranchées après le bloquage de la ligne de front, peu après le début des hostilités.
La poignée pour une raison évidente de coût est identique au modèle P-1907, seule la position de la bague diffère. Le pommeau de forme droite est démuni de trou d’évacuation des déchets (appelé à tort trou huileur). Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis et écrous fendus, elles sont munies de deux profondes stries verticales afin d’éviter toutes confusions avec la baïonnette P-1907. L’intention initiale de l’armée Britannique, en 1914 était que le fusil P-14 et le SMLE soient utilisés côte à côte.
Toutes les parties métalliques de la poignée, ainsi que sur environ 25 mm sur la lame sont bleuies, cette finition de qualité médiocre recouvre en théorie la plupart des marquages.
La lame de finition polie brillant ou sablée est du même type que le modèle P-1907. Elle est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affuté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente.
Sur le côté gauche, ont peut lire :
1913 : qui correspond au modèle.
Date : mois et année de fabrication (de 1916 à 1917).
Fabricant :
Le côté droit comporte les poinçons de réception de l’armée Britannique (le petit A signifiant Amérique), et la marque du test de courbure «X».
Fourreau P-1907 (mark II)
Le fourreau : voir détails des (fourreaux P1907).
Le porte fourreau : voir (Les porte fourreaux Britanniques)
Le 21/03/24.
Baïonnette modèle 1913 et 1917 « N 1039 »
octobre 23rd, 2021
Baïonnette accompagnée d’un casque Adrian M-26
Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil M-1914 Enfield ou US M-1917
Valeur : €€€ €
Rareté :
Voir baïonnette modèle 1917.
Période d’utilisation :
Après la signature de l’armistice en 1918, 2 193 429 fusils US 17 sont stockés dans les arsenaux américains.
En 1940, plus de 500 000 fusils US 17 sont livrés à la Grande-Bretagne, ils sont utilisés par la « Home-Guard », 785 000 fusils suivent en 1941.
En 1942-1943, le restant du stock américain, ainsi qu’une partie du stock de la « Home-Guard », sont livrés à l’Afrique Française du Nord pour l’armement de nos troupes.
En 1944-45, après les combats de Tunisie, d’Italie, et de France les fusils US 17 et baïonnettes sont rapatriés en France où ils deviennent armes règlementaires françaises par destination et finissent leurs jours en service limité jusqu’aux alentours de 1960.
On peut donc dire de cette arme de circonstance, adoptée dans l’urgence, qu’elle a eu le rare privilège de contribuer à libérer la France par deux fois : La première aux mains des « Doughboys » du général Pershing, la seconde, dans celles des combattants des forces françaises libres et des résistants.
Cet adaptateur a été conçu pour le port des fourreaux des baïonnettes US munis du double crochet M-1910. Il était en principe utilisé avec les ceinturons français M-1903/14, ou 45, réservés aux troupes de seconde ligne, non combattantes.
Le 07/05/20.
Baïonnette modèle P-1913 « N 1039 »
octobre 23rd, 2021
Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Poids : 525 g
Armement : fusil Motif 1914 Enfield, en 1926 re-désigné par l’armée Britannique comme le No3 Mk1
Valeur : €€€ €
Rareté :
Cette baïonnette d’origine Britannique, (voir P-1913) a été utilisée par l’Afrique-du-Sud.
Seul le poinçon (M) sur le pommeau est spécifique.
D.I. FRAM & CO LTD
Ce porte-fourreau de fabrication Sud Africaine (à Johannesburg) en toile Web de type P-1937 a été utilisé durant la Seconde Guerre mondiale avec les fourreaux des baïonnettes modèle P-1907 ou P-1913. Comparativement au modèle Britannique, toute la toile est doublée afin de le renforcer.
Fraser & Son, Cape Town, 1942, ‘U’ Broad arrow
Ce porte-fourreau de fabrication Sud Africaine en cuir, renforcé par six rivets en cuivre sur rondelles a été utilisé durant la Seconde Guerre mondiale avec les fourreaux en cuir des baïonnettes P-1907 ou 1913.
Période d’utilisation :
A partir de 1916, Seconde Guerre mondiale, et après.
Le 25/07/22.