Longueur : 600 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Armement : fusil Mauser M-1871, 1871/84 et G-1888
Fixation : sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Ces baïonnettes ont été produites à partir de 1871 jusqu’en 1897, elles équipèrent l’armée d’active jusqu’en 1907. Elles ensuite ont été réutilisées accompagnées du fusil G88-05 au début de la Première Guerre mondiale et pour finir par le « Landwhr garde de prisonniers ».
Certaines baïonnettes ne portent aucun marquage (constructeur, régimentaire, ou de contrôle).
Double poinçon de contrôle près du bouton
La poignée atypique en laiton moulé possède sur le côté droit dix sept stries en diagonales, tandis que le côté gauche est lisse, elle comporte une rainure en forme de T qui n’intègre pas la baguette de nettoyage de l’arme. Le mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir et lame ressort en acier est inspiré du modèle 1866 Chassepot. Contrairement au M-1866, dont la lame ressort est fixée avec un rivet, l’ensemble du système de verrouillage du M-1871, grâce à la vis qui traverse la soie est facilement interchangeable. La poignée est solidement maintenue à la soie par un gros rivet en acier situé prés de la croisière.
Ce régiment incorporait un assez grand nombre de recrues d’origine mosellane durant la Première Guerre mondiale
La croisière en forme de S, avec garde possède généralement des marquages régimentaires, pour exemple les marquages 173.R.12.150 indiquent qu’il s’agit de l’arme numéro 150 attribuée à la 12e compagnie du 173e régiment d’infanterie. Ces marquages sont théoriquement répétés sur l’arrière de la garniture du fourreau.
Les armées n’étaient pas composées uniquement de régiments d’infanterie. Vous trouverez ci-dessous une liste partielle des marquages et de leurs significations.
UNE. : Régiment d’artillerie de campagne
UN F. : Régiment d’artillerie à pied
B.A. : Dépôt de vêtements (Bekleidungsamt)
B.T. : Pont de train
Ch. : Chevauleger Regiment (Bavière seulement)
RE. : Régiment de dragons
E. : Eisenbahn Regiment (Troupes de protection de chemin de fer)
E. : Ersatz – lorsqu’il est utilisé avec d’autres marques
E.A. : Cheminots (Eisenbahn Arbeiterkompagnie)
E.B. : Eisenbahn-Betreibskompagnie
F. : Fernsprecher-Abteilung (Unité téléphonique de terrain)
G. : Régiment d’infanterie de la Garde (Règlement de 1909)
G.d.C. : Gardes du corps
G.F. : Régiment de fusiliers de gardes (1909)
G.F.R. : Régiment de fusiliers de gardes (1877)
G.G. : Guards Grenadier Regiment (1909)
G.G.R. : Guards Grenadier Regiment (1877)
G.J. : Gardes bataillon jager
G.K. : Gardes Régiment Kurassier
G.M.G. : Compagnie de mitrailleuses d’un régiment de gardes
G.P. : Bataillon de pionniers de la garde
G.R. : Régiment d’infanterie des gardes (1877)
G.S. : Bataillon de tireurs d’élite des gardes
G.U. : Gardes Uhlan Regiment
H. : Régiment de hussards
H.L.Z. : Hilfslazarettzug (Aide Hospitalière – Bavarois uniquement)
J. : Bataillon Jager
L. : Régiment d’Infanterie Landwehr
L. : Landwehr (utilisé avec d’autres marques)
L. : Landsturm
LA. : Unité de dirigeable
Ldst. : Landsturm
L.Z. : Lazarettzug (Unité hospitalière – Bavarois uniquement)
M. : Colonne de munitions
M.G.A. : Unité de mitrailleuse
P. : Bataillon de pionniers
R. : Régiment d’Infanterie
R. : Régiment d’infanterie de réserve (1909)
R. : Réserve, lorsqu’il est utilisé avec d’autres marques
R.R. : Dépôt de recrutement pour un régiment d’infanterie (1909)
R.R. : Régiment d’infanterie de réserve (1877)
R.R. : Dépôt de recrutement pour un régiment d’infanterie de réserve (1909)
R.M.G. : Compagnie de mitrailleuses d’un régiment d’infanterie de réserve
s.R. : Cavalerie Lourde (Régiment Schweres Reiter)
s.R.R. : Réserve de cavalerie lourde
T. : Unité télégraphique (Prusse, Saxe, Wurtemberg, Bavière)
T. : Bataillon du train
T.B. : Colonne de boulangerie de terrain (Train-Bataillon, Feldbackereikolonne)
T.F. : Colonne d’approvisionnement (Train-Bataillon, Fuhrparkkolonne)
L.T : Hôpital de campagne (train-bataillon, Feldlazarett)
T.P. : Colonne Provisions (Train-Bataillon, Proviantkolonne)
T.S. : Compagnie sanitaire (Train-Bataillon, Sanitatskompagnie)
U. : Uhlans
Monogramme royal couronne et W (Wilhelm), de l’empereur Guillaume 1er de Prusse, qui régna de 1861 à 1888, année de fabrication 1878, et poinçon de contrôle
Fabrication de la lame par (Gebruder Simson à Suhl)
Baïonnette assemblée par l’Arsenal Prussien Royal à Erfurt
La lame droite comporte une gouttière sur chaque face sur environ les deux tiers de sa longueur, le contre-tranchant est usiné à son extrémité. Le dos est marqué d’une couronne au-dessus d’un marquage spécifique pour chaque état, le plus courant étant bien sur celui du Royaume de Prusse (W). Plusieurs constructeurs (18) ont fabriqué les lames de ces modèles tous assemblés par l’Arsenal Prussien Royal à Erfurt.
Deux ré-attributions régimentaires
Les agrafes de maintien ne sont pas en acier, mais en laiton
Le fourreau le plus souvent rencontré possède un corps en cuir noir avec garnitures en laiton et bouton de suspension ovale, il existe également un rare fourreau bavarois muni d’un pontet.
Remarques perso :
Le fourreau est très difficile à trouver, s’il n’a pas rétréci avec le temps, sa valeur est pratiquement égale au prix de la baïonnette.
Le 05/08/20.
Baïonnette M-1878 (Vetterli) « N 1238 »
octobre 13th, 2021
Longueur : 600 mm
ø interne de la douille : 18 mm
Poids : 600 g
Armement : fusil Vetterli M-1878 et 1881 (à double détente)
Fixation : sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Cette baïonnette, seulement utilisée avec les nouveaux fusils M-1878/81 Vetterli était destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.).
Pour info :
Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière.
La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et légèrement oblique sur le devant. Elle comporte un mécanisme de verrouillage avec un petit bouton avec lame ressort de rappel en acier fixé à la soie. Comme la baïonnette est fixée sur le côté droit du fusil, l’arrière-droit de la douille comporte une entaille dans laquelle vient se placer le guidon de l’arme améliorant ainsi son maintien. La croisière est droite, dépourvue de crochet brise-lame jugé inutile. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont polies brillant.
Par rapport au modèle 1887 qui l’a précédé, les plaquettes en cuir durci quadrillé sont maintenues entre elles par quatre rivets d’acier et la croisière ne comporte pas de renfort intégrant la soie.
La lame toujours marquée « Waffenfabrik Neuhausen S.J.G. » le seul fabricant, comporte 49 dents de scie, avec une gouttière sur une face, aplanie sur l’autre.
Deux types de cuvettes existent
Poinçon d’un des fournisseurs des garnitures
Le fourreau en cuir comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec le porte-fourreau utilisé avec ce modèle, la chape est munie d’une lanière en cuir maintenue sur le pontet par points de couture ou par rivet. Les garnitures en acier sont fixées au corps pas quatre rivets sur la chape et trois à l’extrémité.
Le porte-fourreau utilisé avec ce modèle est, voir (Porte-fourreaux suisses).
Période d’utilisation :
La convention de Genève interdit l’usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu’elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines.
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne. Il n’y a donc aucune restriction pour l’utilisation d’un tel modèle qui n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce très rare modèle est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs.
Le 24/11/21.
Baïonnette M-1878 Vetterli pour musicien « N 1240 »
octobre 12th, 2021
Longueur : 600 mm
ø interne de la douille : 18 mm
Armement : arme de côté
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Cette baïonnette dépourvue de son système de verrouillage, sans matricule donc jamais affectée à une arme a été utilisée par les musiciens. Les modèles 1878 ou 1887 standards peuvent être concernés par cette modification.
Modèle 1878, avec plaquettes maintenues par quatre rivets
Modèle 1887, avec plaquettes maintenues par trois rivets
La poignée est dépourvue de son système de fixation, le bouton de verrouillage a été soigneusement arasé, une petite pièce en bois obture la rainure du pommeau et les ergots sur la bague supprimés, toutes les parties métalliques de la baïonnette ont été chromées.
Le fourreau en cuir est identique à celui utilisé avec la baïonnette M-1878 Vetterli.
Le porte-fourreau utilisé avec ce modèle est, voir (Porte-fourreaux suisses).
Le 21/11/21.
Baïonnette M-1887 (Vetterli) « N 1242 »
octobre 11th, 2021
Longueur : 600 mm
ø interne de la douille : 18 mm
Poids : 600 g
Armement : fusil Vetterli M-1878 et 1881 (à double détente)
Fixation : sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Cette épée-baïonnette, seulement utilisée avec les nouveaux fusils M-1878/81 Vetterli était destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.). Sa constitution est identique, sauf au niveau de la poignée, à la baïonnette M-1878.
La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et légèrement oblique sur le devant. Elle comporte un mécanisme de verrouillage avec un petit bouton avec lame ressort de rappel en acier fixé à la soie. Comme la baïonnette est fixée sur le côté droit du fusil, l’arrière-droit de la douille comporte une entaille dans laquelle vient se placer le guidon améliorant ainsi son maintien. La croisière est droite, dépourvue de crochet brise-lame jugé inutile. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont polies brillant.
Par rapport au modèle 1878 qui l’a devancé, les plaquettes en cuir durci quadrillé sont maintenues que par trois rivets d’acier et la croisière comporte un renfort intégrant la soie.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce très rare modèle est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs.
Le 24/11/21.
Sabre-baïonnette modèle 1885 « N 1259 »
octobre 10th, 2021
Longueur : 600 mm
Poids : 545 g
Armement : fusil Guedes M-1885 et Kropatshek M-1886
Fixation : sur le côté droit du canon
Le fusil Guedes M-1885 de calibre 8 x 60R mm est le dernier fusil militaire à tir unique basé sur la conception du bloc tombant, devenu obsolète peu de temps après son adoption par l’introduction des fusils à répétition à verrou. Ces fusils ont été fabriqués au nombre de 8 000 par la manufacture de Steyr, en Autriche, sous contrat pour l’armée portugaise, mais ont rapidement été remplacés par des modèles portugais M-1886 Kropatscheck, de calibre 8 x 60R mm à verrou. Selon les registres de Steyr, 56 000 fusils M-1886 ont été fabriqués pour le Portugal de 1886 à 1889, et 1 000 supplémentaires ont été fabriqués en 1893-1894. Un grand nombre de fusils Guedes ont été achetés au Portugal par le (Boer) Zuid Afrikaansche Republiek (ZAR) avant le début de la guerre en Afrique du Sud (1899-1902).
ø interne de la douille : 15,5 mm
Valeur : €€€ €
Rareté :
Plaquettes maintenues entre elles par deux rivets sur rondelles
Matricule, n° précédé d’une lettre
La poignée est munie d’un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T, elle s’adapte aux deux modèles de fusils (1885 et 1886). Cette baïonnette est construite selon le M-1885 autrichien, mais sa croisière ne présente pas le crochet recourbé de son homologue autrichienne et le diamètre interne de la bague est plus faible (calibre de l’arme 8 mm).
La lame de finition polie brillant, porte sur le dos le marquage de la manufacture de Steyr et l’année de fabrication. La lame est de type yatagan, « Yataghan » est dérivé du mot turc pour « celui qui se couche » pour décrire le profil de la lame à double courbe de descente. La double courbe ajoute de la résistance et de la rigidité, tout en gardant la poignée et le point d’alignement pour une efficacité de poussée.
Le fourreau est identique au M-1885 de fabrication autrichienne, la cuvette avec ressorts internes est maintenue au corps par deux petits rivets, le bouton de suspension est marqué OEWG.
Ce porte-fourreau conçu en 1904 pour le port des fourreaux des baïonnettes M-1904, a aussi été utilisé avec les M-1886, 1934, et 1884-98. Il comporte une sangle de fermeture avec une boucle en laiton. Les lignes de couture horizontales passent également à travers deux entretoises de renfort en cuir.
Période d’utilisation :
Les fusils M-1886 et les baïonnettes ont été utilisés très longtemps, surtout dans les colonies portugaises en Angola, Mozambique et Est Timor. Bien que le Portugal fût neutre pendant la Seconde Guerre mondiale, ses forces combattirent brièvement contre l’occupation japonaise du Timor portugais à l’aide de fusils Kropatschek M-1886.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Un modèle conçu il y a plus de 130 ans a toujours une place dans une collection.
Le 14/10/20.
Baïonnette modèle 1858 « N 1263 »
octobre 9th, 2021
Longueur : 603 mm
ø interne de la douille : 20 mm
Longueur de la douille : 80 mm
Poids : 390 g
Armement :
Le fusil Podewils-Lindner faisait partie de l’équipement de l’armée royale bavaroise au milieu du XIXe siècle dans ses différentes versions. Il a été développé par Philipp von Podewils, directeur de l’usine royale bavaroise de fusils à Amberg, pour remplacer le mousquet M-1842. A l’origine ce fusil à chargement par la bouche a été converti par chargement par la culasse en 1867, le système de boulons dit Lindner a été utilisé à cet effet. Suite à une proposition soumise par Eduard Lindner à la couronne bavaroise, une culasse a été installée, qui permettait de charger des cartouches en papier par l’arrière et de tirer avec le verrou à percussion existant. Il y avait trois modèles différents, un « Infantriegewehr » standard (fusil pleine longueur), un « Jägerstutzen » (fusil un peu plus court) et le « Kavallerie Karabiner » (carabine de cavalerie).
En 1867, les fusils à chargement par la bouche furent échangés avec succès contre le nouveau modèle à chargement par la culasse M-58/67, et à la fin de l’année, l’armée bavaroise disposait de quelque 110 000 nouveaux modèles de fusils. Ceux-ci constituaient également l’arme principale de l’infanterie bavaroise dans la guerre contre la France en 1870, d’où son surnom : Kaffeemühle (Moulin à café).
Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
Cette baïonnette à fixation atypique, de même type que le modèle 1854 autrichien n’a subi aucune modification lors de la transformation du fusil Podewils en 1867.
Numéro de l’arme répété sur le coude
La douille comporte une fente hélicoïdale et une solide virole médiane.
Voir fixation de la baïonnette au canon.
Marquage d’inspection bavarois
La lame en acier de très bonne qualité assez massive est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane.
Période d’utilisation :
Ce modèle a été utilisé lors des Guerres austro-prussienne 1866, franco-prussienne 1870-71, et ensuite par le landsturm bavarois jusqu’en 1880.
Le 01/11/23.
Baïonnette modèle 1906 de pionnier « N 1313 »
octobre 9th, 2021
Longueur : 610 mm
Poids : 600 g
Armement : fusil Schmidt-Rubin, M-1889,1889-96, 96-11, G11
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm
Armement : fusil Schmidt-Rubin, M-00/11, K11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Cette baïonnette destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.), est une arme d’essai et de transition, elle précède le M-1914. Elle a été utilisée avec plusieurs modèles de fusils longs, ou courts (G ou K).
Pour info :
Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.
N° 70 725, attribué à un fusil K11 fabriqué en 1918
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
La croisière comporte un renfort intégrant la soie, (processus hérité du M-1887)
La poignée comparativement au M-1889 est munie d’un pommeau légèrement plus long. Le M-1906 précède les futurs M-1914 à poignées plus massives. Les plaquettes sont maintenues entre elles par tiges filetées et écrous soigneusement polis. Il est possible de trouver des baïonnettes dont toutes les parties métalliques sont entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.
La lame est identique au M-1878-87 Vetterli, elle comporte 49 dents de scie, avec une gouttière sur une face, aplanie sur l’autre.
Les marquages du fabricant sur la lame :
– Waffenfabrik Neuhausen S.J.G. peut être avant 1889 ou S.I.G. (lames de stock)
– Waffenfabrik Neuhausen (nouveau nom pour Neuhausen S.I.G.).
Le fourreau en cuir est identique à celui utilisé avec la baïonnette M-1878 Vetterli.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).
Période d’utilisation :
La convention de Genève interdit l’usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu’elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines.
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne. Il n’y a donc aucune restriction pour l’utilisation d’un tel modèle qui n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce très rare modèle de transition est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs.
Le 20/11/21.
Baïonnette modèle 1914 de pionnier « N 1314 »
octobre 9th, 2021
Longueur : 608 mm
ø interne de la douille : 14 mm
Poids : 740 g
Armement : fusil Schmidt-Rubin Modèle 00/11, K11, K31
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Cette baïonnette destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.), est une arme issue de l’amélioration du M-1906. Le M-1914 a été utilisé avec plusieurs modèles de fusils courts (K). Comme le diamètre interne de la bague est de 14 mm, il est impossible de le monter sur des fusils d’ancienne génération, M-1889, 89-96, 96-11 ou G11.
Pour info :
Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.
N° 21 590, attribution tardive pour un fusil modèle 00/11
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
Pour comparaison, en haut M-1914, en bas M-1906
La croisière comporte un renfort intégrant la soie, (processus hérité du M-1887)
La poignée comparativement au M-1906 est plus massive, les plaquettes sont maintenues entre elles par tiges filetées et écrous soigneusement polis. Il est possible de trouver des baïonnettes dont toutes les parties métalliques sont entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.
Pour comparaison, en haut M-1914, en bas M-1906
La lame est du même type que le M-1906, mais comporte 65 dents de scie, avec une seule gouttière sur une face, aplanie sur l’autre.
Ces baïonnettes ont été fabriquées par trois constructeurs, seul (HS ou HSt) et W, ont marqué l’année sur les lames de certains de ces modèles.
Les fabricants :
– Waffenfabrik Neuhausen (nouveau nom pour Neuhausen S.I.G.).
– HS, HS W ou HSt W (Hans Steinar, Wasen, Emmental).
– Elsener Schwys, alias (VICTORIA SCHWYZ) société Victorinox commune de Schwys canton du même nom.
Deux types de fourreaux ont été utilisés :
La marque Script-P identifie le fabricant du corps et de la cuvette, par la firme AG Paillard de Sainte-Croix
Le fourreau en métal le plus couramment utilisé à partir de 1938, comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec les différents types de porte-fourreaux utilisés avec ce modèle, son pontet doit être muni d’une lanière en cuir maintenue par un rivet ou par points de couture. Les fourreaux suisses ne comportent pas de matricule.
Le fourreau en cuir est identique à celui utilisé avec la baïonnette M-1878 Vetterli.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).
Période d’utilisation :
La convention de Genève interdit l’usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu’elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines.
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne. Il n’y a donc aucune restriction pour l’utilisation d’un tel modèle qui n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce rare modèle est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs. Il est un peu moins rare que le M-1906, mais plus robuste, sa qualité de finition est remarquable, et esthétiquement très réussi, indispensable dans une collection.
Le 22/11/21.
Baïonnette Hirschfänger M-1865 de chasseur « 1367 »
octobre 8th, 2021
Longueur : 625 mm
ø interne de la douille : 21,5 mm
Armement : Carabine de chasseur Dreyse M-1865
Fixation : sur le côté droit du canon
Cette arme remplace la carabine-pique M-1854, chez les chasseurs à pieds. Sa monture est semblable à celle du fusil M-1862, mais le fût est en peu plus court. Le canon est octogonal et bronzé, il est fixé par deux tenons traversé par des goupilles plates. Le mécanisme de mise à feu comporte deux détentes. A la mobilisation de 1870 tous les bataillons de chasseurs possèdent la carabine M-1865 et à cette date 25 025 armes de ce modèle sont dénombrées.
Valeur : €€€ €€€ € avec le fourreau
Rareté :
Ce très rare sabre-baïonnette possède encore sa douille avec son diamètre interne d’origine, beaucoup de ceux-ci ont été réemployés avec la carabine M-1871 de chasseur, dans ce cas le diamètre interne est réduit par baguage à 17,5 mm.
Particularité, un n° de série est inscrit sur le dessus du pommeau
Poinçon de contrôle
Couronne, W, année 68 et poinçon de contrôle
La poignée est munie d’un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T qui n’intègre pas la baguette de nettoyage de l’arme. Le pommeau semblable à une tête d’aigle comporte un mécanisme de verrouillage avec un petit bouton-poussoir et lame ressort en acier fixé à la soie par une vis. Les plaquettes en cuir finement quadrillé, sont maintenues entre elles par trois rivets en acier dont un caché par la lame ressort. La croisière en forme de S est munie d’un crochet courbé non pas destiné à briser la lame d’une baïonnette adverse, mais à protéger la main du fantassin lors d’un combat baïonnette au canon, elle porte normalement les marquages régimentaires.
Fabricant Alex Coppel
La lame est munie d’une gouttière sur chaque face qui s’amincit progressivement, elle se termine en langue de carpe à ressaut très accentué sur 260 mm.
Les lames sont marquées du côté droit du nom du constructeur, et du côté gauche des initiales FW ou W sous couronne généralement suivies de l’année de 65 à 68. Frédéric-Guillaume IV roi de Prusse est mort le 02 janvier 1861, les lame marquées de son monogramme FW, le sont probablement à titre posthume.
Le fourreau possède un corps en cuir noir avec garnitures en acier et bouton de suspension ovale, il porte normalement les marquages régimentaires et les poinçon de contrôle.
Le 05/08/21.
Baïonnette M-1890 (de gendarmerie) « N 1409 »
octobre 8th, 2021
Longueur : 635 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Armement : carabine M-1890 de gendarmerie et fusil 1902
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
La carabine de gendarmerie M-1890 a été fabriquée à 36 640 exemplaires est livrée à partir du 8 septembre 1892 à la gendarmerie départementale et à la garde républicaine.
L’épée-baïonnette M-1890 adoptée probablement à la même époque, est issue des essais présentés en 1887 par M. Berthier, chef de bureau à la Cie Algérienne des chemins de fer.
En 1901, le gouverneur d’Indochine demanda un fusil adapté aux troupes indigènes. Le Comité Technique de l’Artillerie propose deux types de carabines, versions « allongées » de la carabine de gendarmerie M-1890, dont le plus long est adopté sous le nom de « Fusil de tirailleur indochinois M-1902 ». Il était équipé également de l’épée-baïonnette M-1890. La commande de 1903 fut expédiée au Tonkin, les commandes complémentaires de 1906 et 1907 comportaient donc des baïonnettes à lame longue. En 1912 seulement, cette épée-baïonnette s’étant avérée trop longue, il fut décidé par le ministre de la marine d’adopter une épée-baïonnette, plus courte, en ramenant la longueur de la lame de 520 à 400 mm.
La poignée de ce modèle est uniquement en maillechort (alliage de cuivre, nickel et de zinc). Pour s’adapter à l’arme, un méplat sur le dessus de la poignée et une rainure longitudinale sur le côté gauche afin de pouvoir y intégrer la baguette de nettoyage ont été réalisées lors du moulage. Elle est munie d’un système de verrouillage spécifique (de type Berthier 1892), le tenon porte-baïonnette de la carabine pénètre à l’intérieur de la poignée évidée dans ce cas. Le bouton de verrouillage situé à gauche actionne un verrou à rappel par ressort interne.
La croisière fixée à la lame par un rivet saillant est munie d’une bague avec un petite encoche destinée à intégrer le guidon de l’arme. Elle comporte un crochet destiné en théorie à briser la baïonnette de l’ennemi est aussi utilisé pour former les faisceaux à trois fusils baïonnette fixée au canon. Il porte généralement la lettre A (de la manufacture d’armes de Châtellerault suivie d’un numéro de série).
La lame de section quadrangulaire munie de quatre arêtes et de quatre gouttières est vissée à la poignée grâce à un écrou.
Le fourreau d’origine est de constitution identique au M-1896 standard, à partir de 1893, il sera fabriqué par emboutissage, afin d’améliorer la solidité du corps, son extrémité n’est pas percée.
Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux) français N° : FR 18 A, B.
Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …
Le 01/05/20.