Longueur : 275 mm
ø interne de la douille : 14 mm
Photo trouvée sur internet
Armement : carabine M-56, version chinoise de la carabine russe SKS
Fixation : de façon permanente sur l’arme
Valeur : €
Rareté :
Cette baïonnette probablement conçue après 1966, a été utilisée avec la carabine courte SKS de parachutiste.
Le système de verrouillage à l’arme est commun à toutes les baïonnettes de type SKS, le manchon ne comporte pas de poinçon.
Comparaison de la longueur de la lame entre un M-56 long et court
Comparaison de la longueur de la base de la lame entre un modèle court en haut, et long en bas
La base de la lame du modèle court comporte un léger épaulement
La soie est en partie évidée
Marquage « MADE IN CHINA »
La lame en forme de T, assez massive, comporte trois gouttières sur chaque face, son extrémité est aplanie, la fixation à l’arme est assurée grâce à une vis.
J’ai longtemps cru que cette lame provenait d’un M-56 long coupé, pourtant il s’avère que ce n’est pas le cas.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour un prix d’achat dérisoire, idéal pour débuter une collection.
Le 02/01/21.
Baïonnette d’entraînement en caoutchouc
avril 16th, 2023
Longueur : 295 mm
ø interne de la douille : 10 mm
Carabine également fabriqué par Sport Oprema
Armement : carabine de type SKS en caoutchouc
Valeur : €
Rareté :
Ce poignard-baïonnette en caoutchouc a été utilisé par l’armée de l’ex-Yougoslavie. Il a été fabriqué par Sport Oprema, parrainé par un club d’escrime de Ljubljana (actuelle Slovénie) qui portait le nom de la société, ce club a été formé en 1978 et a eu une existence d’environ 10 ans.
La poignée est munie d’un pommeau avec un orifice destiné à intégrer le tenon en acier de la carabine. La croisière comporte un trou qui accueil la vis de maintien située sur l’extrémité taraudée du canon.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle accouplé à sa carabine est pratiquement introuvable, il fait partie des reliques de la guerre froide.
Le 31/03/20.
Baïonnette AR10-M1
avril 11th, 2023
Longueur : 286 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 250 g
Armement : fusil d’assaut Kalachnikov AR-M1 fourni par la Bulgarie
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Produit à partir de 2004, ce modèle a été fabriqué en très petite quantité en Bulgarie pour la nouvelle armée irakienne reconstituée, équipée de fusils Kalashnikov AR-M1. Son aspect général, (lame et poignée) est du même type que le modèle russe 6×5 (AK74).
Marque de l’arsenal Bulgare JS Co. (code 10 entouré de 2 cercles) en relief, et marque du moule
La poignée en polyamide PA-6 conçue d’une seule pièce intègre les deux parties latérales du bouton de verrouillage à levier en acier quadrillé coulissant, ainsi que la bague et les oreilles elles aussi en acier. Comparée au « Grip » de l’obsolète modèle (6×2 AK47), pas du tout ergonomique, cette solide poignée rugueuse qui comporte trois rainures, a permis une amélioration notable de la prise en main, lors d’une utilisation comme poignard de combat.
La lame identique au modèle AK74, en acier inoxydable très résistant, est revêtue d’une finition argentée mate. Elle a pour particularité d’être amincie par écrasement sur le tranchant et le contre-tranchant, se qui lui donne un aspect particulier (angles droits). Le côté opposé à la bague comporte 43 dents de scie usinées directement sur le bord supérieur environ sur 75 mm, son tranchant est soigneusement affûté sur toute sa longueur. Un traitement spécial de protection au titane a été appliqué sur le tranchant ainsi que sur la partie coupe-fil, non affûté du contre-tranchant. Elle est munie d’une ouverture de forme elliptique arrondie de 6×13 mm afin de pouvoir être utilisée comme coupe-fil en combinaison avec son fourreau.
Marque de contrôle en blanc et du moule 1-2
Le fourreau de fabrication bulgare est composé d’un corps en polymère moulé de couleur noire qui intègre la partie coupe-fil métallique, la cuvette en acier est ensuite emboutie à l’intérieur, son aspect est pratiquement identique au modèle 6×4, mais il est un peu plus léger.
Le porte-fourreau utilisé pour ce modèle destiné à l’exportation est en toile noire tissée imputrescible.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle atypique pour fusil de type AK47, fait bien sûr partie d’un thème de collection.
Le 26/12/22.
Baïonnette modèle 35 de type Arisaka
avril 11th, 2023
Longueur : 525 mm
Poids :
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : fusil Zhong Zheng Shi
Valeur : €€€ €
Rareté :
Cette baïonnette, fabriquée artisanalement en Chine après 1945, provient d’un M-1897 japonais. Voir Arisaka de type 30. Lors de la transformation, la croisière ainsi que le pommeau d’origine ont tout simplement été remplacés par de nouvelles pièces identiques à celles utilisées avec le M-1935 fait neuf.
Elle a été utilisée avec le fusil Zhong Zheng Shi (Chiang Kai-Shek), une copie du fusil allemand Mauser M-98 utilisé de 1935 à 1945.
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes en bois exotique sont maintenues entre elles par vis et écrous sur cuvettes ovales comme on le trouve sur les premières baïonnettes japonaises de la série Type 30.Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont fortement bronzées.
La lame est d’origine japonaise.
Le fourreau est d’origine, il n’a pas subi de transformation.
Remarques perso :
Merci à Richard pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Assez méconnu, ce modèle très peu courant a largement sa place dans une collection.
Le 18/01/22.
Baïonnette modèle 1908 (Uruguay)
avril 11th, 2023
Longueur : 415 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Fusil et carabine M-1908
Armement : fusil et carabine Mauser uruguayen modèle 1908 de type G98
Valeur : €€€
Rareté :
Les baïonnettes M-1908, dont la provenance reste incertaine ont été utilisées avec les fusils et carabines M-1908 livrés en 1908-1909, ces armes ont toutes été fabriquées par la Deutsche Waffen und Munitions fabriken und Berlin (DWM).
Il existe au moins deux variantes sans marquage constructeur de ce modèle.
Variante 01
Le bouton de verrouillage est rond
La rainure de cette variante semble avoir subi un léger usinage à son entrée
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, mais sa conception ne lui permet pas de s’adapter aux armes de type Mauser G98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles à la manière des modèles destinés à l’Amérique du Sud. Le trou d’évacuation des déchets près de la croisière est arrondi. Elle ne comporte aucun marquage visible.
La lame de finition polie brillant, avec une gouttière sur chaque face porte un matricule assez élevé, son épaisseur à la base de la croisière est de 5,5 mm.
Variante 02.
La poignée est pratiquement identique à la variante 01, sauf au niveau du trou d’évacuation des déchets près de la croisière qui n’est pas arrondi mais fendu. La croisière comporte quelques marquages supplémentaires ainsi qu’un matricule à quatre chiffres.
Marquage « M » sous la lame près de la croisière
La lame est de finition polie brillant, avec une gouttière sur chaque face, son épaisseur à la base de la croisière est de 6 mm.
Le fourreau dans tous les cas est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue par une vis centrale.
Le 12/02/21.
Baïonnette US OKC-3S
avril 11th, 2023
Longueur : 330 mm
ø interne de la douille : 22 mm
Poids : 570 g
Armement : fusil M16
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
La OKC-3S est une baïonnette développée par le United States Marine Corps pour remplacer la baïonnette M7 et M9 en tant que baïonnette de service pour les fusils de la famille M16 et dérivés. Cette baïonnette polyvalente offre une plus grande durabilité que la M7 et sert également de couteau de combat.
L’OKC-3S fait partie d’une série d’améliorations d’armes lancées en 2001 par le commandant du Corps des marines, James L. Jones, afin d’élargir et de renforcer l’entraînement au combat au corps à corps des Marines, y compris un entraînement au programme d’arts martiaux du Corps des marines et un couteau. combat. Dans le programme de baïonnette à usages multiples, 33 couteaux différents ont été évalués. L’OKC-3S s’est comporté le mieux, ou presque, dans presque toutes les catégories de tests. Un contrat pour OKC-3S a été passé en décembre 2002 et la production et la distribution ont commencé en janvier 2003.
L’OKC-3S est fabriqué exclusivement par la Ontario Knife Company et des versions civiles identiques sont disponibles à l’achat. Il ressemble au couteau de combat Ka-Bar emblématique des Marines, bien qu’il ne soit pas comblé. Il est plus grand, plus épais et plus lourd que la baïonnette M7, bien qu’il soit légèrement plus mince et plus léger que la M9 actuelle, produit pour l’armée américaine. Un point plus net aide à pénétrer les gilets pare-balles que portent de nombreux adversaires modernes; tandis que les dentelures près de la poignée aident à améliorer sa fonction de couteau utilitaire. Lors d’une démonstration, un prototype a pu percer un sac de boxe recouvert d’aluminium pour l’avion et un gilet pare-balles. Le numéro de nomenclature OTAN est le 1095-01-521-6087.
La poignée est en Dynaflex, un matériau synthétique antidérapant, rainurée de façon ergonomique et plus ovale que ronde. Cette conception aide à prévenir les microtraumatismes répétés et la fatigue des mains pendant l’entraînement. Il comporte également un Eagle, un Globe et un Anchor en relief moulés pour permettre à l’utilisateur d’identifier la direction de la lame dans l’obscurité. La languette complète relie la protection en travers / l’anneau de la bouche à la plaque de verrouillage du pommeau qui serre la patte du fût ; les deux sont recouverts de phosphate comme la lame.
L’ancien président et chef de la direction d’Ontario Knife Company, Nick Trbovich Jr., a déclaré à ce propos: « Nous avons passé beaucoup de temps à nous assurer que la poignée était correcte du point de vue ergonomique … Il n’y a pas de points de boursouflure sur la poignée. »
La lame est en acier à haute teneur en carbone évalué HRC 53-58 et est capable de fonctionner sans rupture à des températures de fonctionnement de -32 à 57 ° C, elle est de finition phosphate non réfléchissante.
Le fourreau en polyester et élastomère, conçu par Natick Labs, offre une réduction du poids et du bruit par rapport au précédent fourreau utilisé pour la baïonnette M9. Il possède un ressort interne en acier inoxydable et un dispositif de friction à la gorge pour fixer la baïonnette. Une tige de rodage en aluminium revêtue de céramique est située à l’arrière du fourreau. Le fourreau est compatible avec le système de fixation modulaire MOLLE / PALS. Il n’est plus équipé du dispositif coupe-fil du M9.
Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …
Le 15/09/21.
Baïonnette modèle 1842 (reproduction)
avril 11th, 2023
J’ai acheté ce modèle, en pensant bien sûr qu’il était d’origine, qu’elle fut ma surprise après l’avoir examiné superficiellement que celui-ci était une reproduction. En accord avec le vendeur, j’ai voulu le renvoyer, en mettant le bouchon à l’extrémité la lame c’est cassée confirmant bien que cet objet était une reproduction probablement indienne.
Aucun marquage sur la douille ni sur la lame
La lame est en fonte ce qui la rend cassante, une baïonnette à douille d’origine plie mais ne se rompt pas
Baïonnette M-1895 d’infanterie raccourcie Seitengewehr 102 (h)
décembre 22nd, 2022
Longueur : 375 mm pour ce modèle
ø interne de la douille : 13,6 mm
Armement : fusil Mannlicher néerlandais M-1895, et certaines variantes de carabines
Cet ensemble (baïonnette, fourreau, porte-fourreau) ainsi trouvé a été fourni aux volontaires néerlandais qui avaient rejoint l’armée allemande (SS-Westland Regiment) et d’autres régiments allemands.
La poignée : Voir Baïonnette M-1895 (infanterie).
La lame de 250 mm de longueur a proprement été raccourcie par amincissement progressif.
Absence de numéro de série
Le fourreau dépourvu de n° de série est muni d’une cuvette avec deux ressorts internes, maintenue par une vis sur le côté, à partir de 1941 les quatre stries sur le bouton de suspension ont été supprimées.
Période d’utilisation :
Ces baïonnettes ont été utilisées par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale en 1942 et par les troupes de l’échelon arrière allemand et les volontaires néerlandais.
Selon un document allemand original daté du 23 novembre 1942, les allemands ont renommé la baïonnette « fusil » M-1895 et l’ont appelée Seitengewehr 102 (h). Ce document mentionnait que les lames M-1895 devaient être raccourcies à 280 mm ainsi que leurs fourreaux en cuir.
Aperçu des noms allemands de la Seconde Guerre mondiale pour les baïonnettes néerlandaises M-1895 :
Seitengewehr 101 (h) = M-1895 baïonnette « rifle » (avec crochet)
Seitengewehr 102 (h) = M-1895 baïonnette « rifle » (sans crochet)
Seitengewehr 104 (h) = M-1895 « Carbine No.3 & No.4 »
Le 22/12/22.
Baïonnette modèle SA N°9 « N 17 »
août 23rd, 2022
Longueur : 222 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 262 g
Armement : fusil Lee-Enfield, No. 4 Mk 2
Valeur : €€
Rareté :
Ces baïonnettes dépourvues de marquage ont été produites à partir de 1960 par l’armement Corporation d’Afrique du Sud (ARMSCOR), Lyttelton Engineering Works, à Pretoria. ARMSCOR étant le fabricant d’armes d’Etat en Afrique du Sud.
La lame est maintenue sur la douille par deux rivets soigneusement abrasés
Ce modèle combine une douille fabriquée par divers sous-traitants de type N°9 MK1, accouplée à une lame de type UZI M-1952.
Les deux types de fourreaux en acier utilisés : l’un mesure 220 mm, l’autre 190 mm
La cuvette est spécifique à ce modèle
Les fourreaux utilisés pour ce modèle sont d’origine belge, ils sont le plus souvent en acier, le plus long étant le plus rare. Le fourreau de dernière génération en plastique moulé est muni d’une cuvette en acier avec ressort interne fixée par une vis sur l’arrière.
Johannesbourg
Poinçon Sud Africain
Ces porte-fourreaux en cuir, sont de fabrication Sud Africaine, la languette enveloppe le bouton de suspension du fourreau, ils conviennent uniquement pour le port des différents fourreaux du modèle SA N°9.
- Celui de gauche, le plus récent est renforcé par six rivets creux en acier, un septième rivet au milieu maintient la languette.
- Celui du milieu est renforcé par six rivets en cuivre sur rondelles.
- Celui de droite renforcé par sept rivets en cuivre sur rondelles est une transformation du modèle destiné pour le port de la baïonnette P-1907, une partie du cuir a été coupée et les coutures modifiées pour s’adapter au fourreau en acier du modèle SA N°9.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Personnellement, je possède les trois différentes variantes de fourreaux, pour un prix d’achat relativement peu élevé, ce modèle méconnu muni de son porte-fourreau en cuir, a sa place dans une collection.
Le 29/07/22.
Baïonnettes n°4 « clou » utilisées par la Grande Bretagne « N 32 à 36 »
août 4th, 2022
Présentation de la baïonnette :
Les premiers prototypes de la baïonnette de la série (n°4) ont été conçus à partir de 1925 pour remplacer le modèle 1907 pour fusil SMLE Mark III.
Le premier modèle de la série (MK.I), est apparu en novembre 1939. Par rapport au M-1907, celui-ci avait l’avantage d’être beaucoup moins encombrant, plus léger, et ne portait pas atteinte au point d’impact lors du tir. Par contre, la lame ne possédait pas de tranchant bien pratique pour la préparation d’un poste de combat dans les zones boisées.
La longueur de la lame (200 mm) était capable de pénétrer et de porter un coup mortel à un fantassin équipé d’une tenue d’hiver. Du début de sa création jusqu’à la fin de la série, le mode de fabrication en Angleterre de ce modèle évoluera quatre fois.
Boudées par la majorité des collectionneurs, les baïonnettes N°4 produites à plus de 5 millions d’exemplaires, dont 3,3 millions de MK.II, sont encore bien présentes en surplus dans les bourses aux armes, elles font par leurs multiples variantes le bonheur de nombreux collectionneurs.
Il existe quatre types de base, le MK.I, MK.II, MK.II * et le MK.III.
Modèle : N°4 MKI
Baïonnette N°4 MKI avec porte-fourreau modèle P-1907 muni d’un adaptateur apparu en 1940
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm

Rareté :






Le premier modèle de la série a été fabriqué uniquement par la Société de fabrication Singer (1867-1980) à l’usine Clydebank en Ecosse (jugée plus sure en cas de bombardement) à partir de 1939 à mi-1942 à 75 000 exemplaires. Il précède le modèle N°4 MKII à lame de section cylindrique.



La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, le mécanisme de verrouillage composé de trois pièces est assemblé par la suite.




Les premiers modèles sorties de la Singer Manufacturing Company étaient marquées sur la douille SMC, initiales de la firme, quand la Singer Manufacturing a été reprise par le gouvernement britannique en 1939 ou 1940, cette firme n’étant plus une Company mais une usine d’état, le marquage a été modifié et le C a disparu.
Marquage au crayon électrique inspecteur Enfield (E sous couronne 72)
La lame cruciforme légèrement ovalisée, en théorie aurait été conçue pour qu’en cas de blessure, la plaie occasionnée soit plus lente à guérir, qu’une blessure occasionnée par une lame plate ou une tige simple.
L’usine Singer de Clydebank construite en Ecosse en 1885 devient au début du 20 ème siècle la plus importante usine de machines à coudre au monde.
Les faux
Modèle de fabrication canadienne
Il existe malheureusement sur le marché, quelques faux. La lame de section ronde (10 mm) du modèle MKII, ou MKII* est ré-usinée, mais le marquage N°4 MKII, MKII* ou autre reste inscrit sur la douille, c’est grâce à cela que l’on peut facilement déceler le vrai du faux.
Modèle N°4 MKII, section de la lame réduite à 10 mm
Modèle N°4 MKI, section de la lame 12 mm
Modèle : N°4 MKII
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €
Rareté :
Le deuxième modèle de la série a été fabriqué à 1 141 782 d’exemplaires uniquement par la Société de fabrication Singer (1867-1980) à l’usine Clydebank en Ecosse (jugée plus sure en cas de bombardement) entre février 1941 et 1944. Il est identique au modèle MKI, mais l’usinage de la lame cruciforme très compliqué et fort coûteux a été abandonné pour une lame de section arrondie.
Marquages inscrits sur le côté gauche, G couronne R (George Rex VI), N°4 MKII, SM (1941 à 1943)
Code de dispersion N67 (1943 à 1944)
Code fabricant : SM 42 (Singer Manufacturig Compagny’s, 1942)
La douille et la lame comme pour le modèle MK.I sont forgées d’une seule pièce.
La lame de section ronde (10 mm à sa base), polie est usinée que sur deux faces à l’extrémité.
Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1941, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection.
Modèle : N°4 MK2*
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €
Rareté :
Ce troisième modèle ne diffère du précédent que par le mode de fabrication, au lieu d’être d’une seule pièce la douille et la lame sont produites séparément et soudées ensuite. Cette technique représentait une simplification en réduisant les coûts ainsi que la possibilité de produire la lame et la douille à des endroits différents évitant aussi le risque de rupture d’approvisionnement du produit. Ce mode de fabrication a été approuvé en 1942, et un certain nombre de sous-traitants dans le Royaume-Uni y ont participé jusqu’en 1945.
Les pièces de la baïonnette n°4 Mk2* (lame, douille, poussoir, ressort, logement) ont été produites par divers sous-traitants et assemblées dans quatre entreprises anglaises (le code du fabricant qui lui a été attribué pendant la guerre est entre parenthèses) :
- Prince-Smith & Stells (N56) – 1 057 515 baïonnettes.
- Howard & Bullough (N30) – 161 026.
- Baird Engineering (N96) – 101 103.
- Lewisham Engineering (S 376) – 84 566.
La finition varie considérablement entre les fabricants, avec des baïonnettes Baird approchant l’excellente finition et quelques exemplaires de Prince-Smith & Stells présentant des marques d’outils rugueuses.
La production totale de ce modèle est de 1,4 million exemplaires dont, plus d’un million par Prince-Smith & Stells, les autres fabricants étaient beaucoup moins prolifiques.
La douille forgée du modèle MK.II * comporte un orifice percé de part en part destiné à loger l’extrémité de la lame, une fois en place celle-ci est soigneusement abrasée.
La société Prince-Smith & Stells dans certains cas, et la société Baird systématiquement, ont utilisé une tige en acier soigneusement abrasée pour le maintien de la lame, la plupart du temps les lames étaient maintenues à l’aide de brasure à leurs bases.
Société (Prince-Smith & Stells) à Keighley, Yorkshire, (production totale 1 057 515 exemplaires de 1942 à 1945).
Avant la guerre, la société Prince-Smith & Stells fabriquait des machines pour la confection des textiles de laine. Cette société a utilisé quatre types de marquages différents :
PSK
PSK à l’intérieur d’un cercle
PS & S Ltd
Marquage N56 code de dispersion utilisé à partir de 1943
Marquage N56 code de dispersion utilisé à partir de 1943
Côté gauche
AM/712 = Contrat pour la Royale Air Force (côté droit)
Société (Howard & Co. Bullough) d’Accrington, Lancashire, (production totale environ 161 026 exemplaire de 1942 à 1943).
Avant la guerre, cette société était un fabricant de machines de filature du coton, ensuite elle fut convertie à la fabrication des affûts de canon, mines, composants d’avions, et baïonnettes, la société a disparu en 1970. Cette société a utilisé trois types de marquages différents :
Marquage H & B seul (non représenté sur la photo du dessus).
Société (Lewisham génie), à 9 & 11 Maltons Road, Ladywell, Londres, (production environ 84 566 exemplaires de 1943 à 1945).
La société a été créée en 1942 sur le site bombardé du Sud Est de Londres Indoor Sports Club (détruites lors du blitz de 1940 à 1941), uniquement pour produire des baïonnettes. Le site de l’usine a été rasé pour accueillir des appartements au milieu des années 1980. Cette société a utilisé qu’un seul type de marquage.
L. ENG. Sur S376, à l’intérieur d’un rectangle. S376 était le code de dispersion de Lewisham
Société (Baird compagnie du génie) de Belfast, Irlande du Nord, (production environ 101 103 exemplaires de 1942 à 1944).
Les baïonnettes Baird fabriquées en Irlande du Nord se caractérisent par une finition très élevées. Cette société a pour particularité d’avoir utilisé pour l’assemblage des baïonnettes ses propres douilles.
Les baïonnettes fabriquées par Baird ont été faites pour la Grande Bretagne, mais certaines étaient, apparemment, livrées aux Indes (ou destinées à l’expédition là-bas). La plupart des exemplaires sont trouvés avec couronnés IG (gouvernement indien) numéro de contrôle. Les troupes indiennes ont été normalement délivrées avec une variante de l’épée-baïonnette P-1907, l’histoire de ces baïonnettes est obscure.
Pour comparaison, en haut douille de fabrication Baird, en bas douille massive de fabrication F. Fisher & Sons Ltd.
N° 4 MARk II sur BEC N96, dans un ovale, N96 est le code de la dispersion de Baird
Marquages des sous-traitants
Plusieurs marquages, de sous-traitants toujours inscrits sur le côté gauche de la douille :
- F. Fisher & Sons Ltd. – « FF & S. Ld. » ou N 26.
- Viners Ltd. – «VNS» ou N 79.
- Singer Manufacturing – «SM» ou «SMC» ou N 67
- J. Wilson Ltd – «JW (S) Ld.
FF & S. Ld » = Fred Fisher & Sons Ltd
JW (S) Ltd = John Wilson Ltd, Sheffield
TRM.2
VNS = Viners Ltd, Sheffield, « TRM.1 », « TRM.2 », et « TRM 3 » n’ont pas été identifiés. Ce symbole apparaît seul et parfois avec une autre marque de forgeage
VNS = Viners Ltd, Sheffield, « TRM.1 », « TRM.2 », et « TRM 3 » n’ont pas été identifiés. Ce symbole apparaît seul et parfois avec une autre marque de forgeage
N67 = Singer
Marquage spécifique australien
Graham Priest note que certaines baïonnettes n°4 MK2 * fabriquées par Prince-Smith & Stells sans aucuns autres marquages sur les côtés de la douille ont été notées avec une flèche sur « D » marquages sur le devant de la prise et le code N56. Ce symbole est similaire à l’Australian Defense Dept. marquant la propriété. Cependant, l’émission australienne de ces baïonnettes n’a pas été confirmée.
La lame de section ronde (10 mm à sa base), polie est usinée que sur deux faces à l’extrémité.
Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1942, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection, recherchez si possible les rares fabricants.
Modèle : N°4 MKIII
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €€
Rareté :
Ce modèle un des plus rares, uniquement assemblé par Joseph Lucas Ltd., Chester Street, Birmingham (196 200 exemplaires), est le dernier de la série. Son mode de fabrication simplifié et surtout très grossier, afin de réduire le temps de production et les coûts, fut approuvé en juin 1943.
Marquage M158 code de dispersion = Lucas
La douille et le poussoir (initialement forgés) des modèles précédents sont désormais constitués d’un ensemble de sept pièces en tôle d’acier soudées entre elles. La lame produite par plusieurs sous-traitant est ensuite soudée à l’ensemble. Après avoir rencontré quelques problèmes techniques, la production en série débuta à partir de 1944 et déclarée obsolète (déclassée) cessa en février 1946.
La lame en haut probablement destinée à la baïonnette (Sten MK I) est usinée que sur deux faces
Marquage sur la lame L = Laspee société d’ingénierie
Marquage S7 dans un carré, indiquant une fabrication par le sous-traitant Auto Engineering Ltd de Croydon. (30.000 ex)
La lame de section ronde (10 mm à sa base) peut être usinée à l’extrémité sur deux ou quatre faces.
Période d’utilisation :
La production en série débuta à partir de 1944 et déclarée obsolète (déclassée) cessa en février 1946.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle pas très courant, est indispensable dans une collection.
Modèle : de cérémonie
Porte-fourreau utilisé lors des cérémonies officielles par les régiments écossais
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €€
Rareté :
Pour une bonne parité de l’ensemble, la baïonnette ainsi que le fourreau sont entièrement chromés. Le porte-fourreau qui l’accompagne est toujours de couleur blanche.
Porte-fourreau en toile standard recouvert de peinture blanche
Ce modèle en peau de chamois renforcé par six rivets a été utilisé uniquement avec un fourreau de baïonnette n°4, lors des cérémonies officielles par les régiments écossais.
Modèle : de cérémonie (porte-drapeau).
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Valeur : €€
Rareté :
Cette variante est un modèle standard équipé d’une pièce métallique en forme de boule à son extrémité, certainement destiné à être utilisé comme porte-drapeau.
Modèle : N°4 en plastique utilisé pour le cinema
Marquage de la société Lewisham « L. ENG. Sur S376, à l’intérieur d’un rectangle ». S376 était le code de dispersion de Lewisham
L’ensemble baïonnette et fourreau est bien en plastique.
Les différents fourreaux utilisés pour ces différents modèles par l’armée Britannique :
Fourreau en acier MK. I, fabriqué en Grande-Bretagne
En bas fourreau entièrement chromé destiné aux cérémonies officielles
Le fourreau avec corps en acier conique et embout percé en forme de boule est le plus couramment rencontré. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Les fourreaux étaient généralement bronzés, ou dans certains cas peints en noir, en jaune, ou en kaki, selon le théâtre d’opérations auxquels ils étaient destinés.
Tous les corps fuselés en acier ont été fabriqués par Accles & Pollock à Oldbury, près de Birmingham. La société était un fabricant spécialisé de tubes en 1938. En 2015 elle fut achetée par le groupe Liberty House dans le cadre de Caparo Tubular Solutions.
Les différentes pièces qui composent le fourreau Britannique, ne sont pas marquées, à l’exception des cuvettes et des ressorts.
Ces fourreaux ont été assemblés par trois sociétés avec des pièces produites par divers sous-traitants.
- La société Gramophone Company fut la première a fabriquer ces fourreaux à partir d’aout 1940.
- La société Vanden Plas (Eng) 1923 Ltd., a confié la fabrication de vis d’embout buccal à Anglo-Swiss Screw Co. scabbard Ltd. Vanden Plas était un fabricant de carrosserie automobile issu de la firme de calandreur bruxellois Guillaime Van Den Plas (1884), elle a obtenu une licence britannique à partir de 1913. Avec le déclenchement de la guerre en 1939, la société est retournée à la production d’avions, et la carrosserie fut arrêtée. Pendant la Guerre, la société a fabriqué la structure en bois pour le De Havilland Mosquito, un des avions au plus grands succès de la seconde Guerre Mondiale. Après la guerre, la société a poursuivi son association avec la société De Havilland et produisit des pièces pour le DH Vampire, un jet de combat.
- La société Sheffield Steel Products (SSP), avant la Seconde Guerre, cette société s’était diversifiée dans la fabrication de pièces forgées, estampées et magnétiques pour le secteur de l’automobile.
Embout tournant référence DD (E.) 463 B
Embout fixe, après le 25 février 1941
Deux types d’embouts percés à l’extrémité du corps ont été utilisés en Grande-Bretagne.
Cuvette et ressort en acier (une seule pièce)
Cuvette en Zamak à l’intérieur d’un ressort en acier
La cuvette des fourreaux anglais est généralement en alliage de zinc (Zamak) ou en acier fabriquée jusqu’en mars 1941, le Zamak est de loin le plus répandu, suivi de l’acier. La cuvette en Zamak était plus épaisse que celle en acier, car il fallait plus de Zamak que d’acier pour obtenir la même résistance. L’utilisation de ce matériau a permis aux entreprises ne disposant pas d’installations de production pour travailler l’acier, de participer à l’effort de guerre.
Les premières cuvettes portaient souvent les inscriptions «N ° 4 Mk I» ainsi que l’année de production et le code de titre ou de dispersion du fabricant. Les embouchures en acier et en alliage lisibles étaient marquées par «S.S.P. ou ‘N64’», de Sheffield Steel avec des dates de 1940 à 1944. L’alliage était principalement utilisé par Vanden Plas, leur petit symbole en V était souvent utilisé avec le code de dispersion de S 286. Le code S 200 a été utilisé pour Gramophone Co. Ltd.
Cuvette en acier marquée : « N64 » (Sheffield Steel Products Yorkshire) production environ 670 000 exemplaires
Cuvette en Zamak marquée : « S286 » (Vanden Plas (Eng) 1923 Ltd de Kingsbury Rd., Londres) production environ 950 000 exemplaires
Cuvette en Zamak marquée : « S.S.P. 1943 » (Sheffield Steel Products)
Cuvette marquée : « S.S.P. 1944 »
Fourreau en acier MK. II, fabriqué en Grande-Bretagne
S191 est le code de dispersion de la société franco-britannique électrique
Cuvette en alliage de zinc (Mazak)
Deux types de fixations de l’embout
Ce rare fourreau a été fabriqués à 25 000 exemplaires uniquement par la Société électrique franco-britannique, Tempel Park, Hurley. Il est formé d’un corps en acier en forme de tube et d’un embout plat percé. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Ce fourreau est fabriqué à partir de tubes d’acier très légers, son poids est d’environ 100 gr (10 gr en moins que le modèle MK. I). Lors du débarquement le 06 juin 1944, la probabilité était qu’un militaire Britannique sur douze en soit équipé.
Modèle : N°4 MKII de fabrication US
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Photo trouvée sur internet
La version nord-américaine du Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) fut fabriqué à partir de 1942. Il en diffère par :
- Une plaque de couche en tôle emboutie.
- Une fabrication rendue plus simple pour l’aménagement de certaines pièces, l’arrêt de la tête de culasse est supprimé, ce qui modifie légèrement le mode de démontage.
- La hausse est du type Mark 2, 3 ou 4.
Sa fabrication a été réalisée en Amérique du Nord. En raison de son origine, ce fusil fut souvent appelé fusil canadien, largement utilisé par les Canadiens et par les troupes alliées équipées par les Britanniques, ce fusil ne fut pas réglementaire dans l’armée anglaise avant le 11 novembre 1946.
Ces fusils ont d’abord été montés avec des canons à cinq rayures, puis avec des canons à deux rayures aux Etats-Unis. Il existe des canons à six rayures produits après la guerre par le Canada.
Constructeurs: Long Branch Arsenal, Toronto (Canada), 910 000 exemplaires, le numéro de série intègre la lettre L.
Savage – Stevens Arms Corporation, Chicopee Falls, Massachussetts, 1 200 000 exemplaires avec la lettre C dans le numéro de série.
Les armes fabriquées aux U.S.A. portent, en plus des marquages traditionnels, la mention U.S. PROPERTY en application de la loi prêt-Bail.
Armement : fusil Lee-Enfield n°4 / PM Sten MK 5
Valeur : €
Rareté :
Ces variantes, clones du modèle MKII Britannique, mais de finition beaucoup plus rudimentaire, ont toutes été fabriquées par Savage-Stevens Co. de Chicopee Falls, Massachusetts à environ 1,25 million d’exemplaires. Ces baïonnettes ont été fournies à la Grande-Bretagne avec les fusils Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) en vertu de la Loi prêt-bail de 1941 à 1942.
2 mm. profondément frappé « s »
2 mm. légèrement frappé « s »
4 mm. « S »
4 mm. « S » dans un carré
5 mm. « S » dans un carré
S répété sur le poussoir
La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, il existe cinq types de marquages inscrits sur le côté gauche.
La lame de section cylindrique qui s’amincie a une extrémité usinée que sur deux faces.
Fourreau en plastique, fabriqué aux USA
Les très rares fourreaux US M5 ont été fabriqués à partir du mois d’avril 1943, par Beckwith Manufacturing Co. de Dover, New Hampshire. Populairement connus comme le fourreau « Victoire plastiques », ils étaient uniques dans leur conception par rapport à tous les autres fourreaux de baïonnettes n°4 car ils possèdent un porte-fourreau intégré. Ces fourreaux d’une fragilité extrême ont été fournis aux termes de la Loi britannique prêt-bail.
Fourreau en acier MK. I, fabriqué aux USA
Cuvette/ressort en acier fabriquée aux USA
Cuvette en acier marquée : « NO. 4 Mk 1. »
Cuvette en alliage de zinc (Zamak)
Tout comme pour la fabrication des baïonnettes N ° 4 Mk II, les fabricants nord-américains ont également fabriqué le fourreau N ° 4 Mk I Stevens-Savage à Chicopee Falls aux Etats-Unis d’Amérique et Small Arms Ltd. à Long Branch près de Toronto au Canada.
Le fourreau de fabrication US avaient l’embout de l’extrémité fixe, les différentes pièces qui le composent ne sont pas marquées, à l’exception de la cuvette en acier (marquage « NO. 4 MK 1″, le O de numéro est inscrit en grosse lettre). De nombreux fourreaux non marqués munis de cuvettes en alliage de zinc (Zamak) ont également été produits aux USA.
Malgré la fabrication en parallèle de fourreaux en matière plastique en avril 1943, le modèle en acier sera fabriqué jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection. Pour une bonne harmonie de l’ensemble, recherchez les fourreaux « Made in US ».
Le 03/04/21.
Modèle : N°4 MKII de fabrication canadienne
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : fusil Lee-Enfield n°4 / PM Sten MK 5
Valeur : €
Rareté :
Cette variante est de conception identique au modèle MKII Britannique. Au Canada, la production a débuté à partir du 13 mars 1941, (production approximative 910 000 dont 330 000 livrées à la Grande Bretagne). Contrairement à la variante britannique, dont la conception a encore évolué deux fois durant la Seconde Guerre mondiale, la variante canadienne est restée identique. Tous les modèles utilisés durant la Seconde Guerre mondiale ont été fabriqués à Long Branch (Small Arms Ltd), lettres L et B accolées jusqu’à la fin décembre 1945. Voir Baïonnette n°4 MK II.
Variante utilisée par l’armée britannique, il ne comporte pas le marquage d’appartenance à l’armée canadienne (C avec une flèche), ni sur la douille, ni sur la lame
Ci-dessus, variante dans sa graisse d’origine en provenance du Canada conditionné pour la Grande-Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale
La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, le côté gauche est marqué N°4 MKII et les lettres L et B accolées.
La lame de section cylindrique qui s’amincie a une extrémité qui peut être usinée sur les deux ou les quatre faces.
Le 18/02/25.
Les porte-fourreaux
Marquage CA suivi de la date fabrication (Cawnpore ou Calcutta)
Marquage (B.S.C 1942) plus rare, fabriqué par Bata Shoe Compagny firme tchécoslovaque qui a déménagé aux Indes après l’occupation allemande
Ce porte-fourreau fabriqué uniquement aux Indes de 1942 à 1945, sans boucle de maintien a été conçu pour l’armée de terre, sa longueur est de 20 cm.
Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1941, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection.
Le 28/06/22.