Longueur : 314 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 285 g
Photo trouvée sur internet
Armement : fusil d’assaut Kalashnikov AK-47
Valeur : €€
Rareté :
Lorsque l’Union soviétique, a adopté le fusil d’assaut AK47 à la fin des années 50, les autorités militaires du pays avaient jugé que le combat à la baïonnette était tombé en désuétude. Lors de sa conception initiale le fusil d’assaut AK47 n’avait pas de dispositif prévu pour accepter une baïonnette.
La baïonnette (56-X-212) a été développée en 1953, elle fut la première de type AK adoptée par l’Union soviétique à partir de 1955 (avec les fusils AK 47 de type 3). Après l’adoption de la baïonnette 6×2, bon nombre des AK pré-55 (types 1 et 2) ont été adaptés pour pouvoir l’utiliser, cependant, tous les AK47 antérieurs à 1955 n’ont pas été systématiquement modifiés.
L’utilisation au combat de la baïonnette 6×2 a démontré qu’elle était extrêmement efficace pour poignarder, mais lorsqu’elle était utilisée comme couteau, elle s’avérait inconfortable, principalement en raison de la forme infructueuse de la poignée.
La baïonnette 6×2, du fait de son système de verrouillage sous l’extrémité du canon, n’est pas du tout compatible avec les versions ultérieures des fusils AK.
A ne pas confondre, en haut matricule russe, en bas bulgareTriangle avec une flèche à l’intérieur (arsenal d’ISHEVSK, le seul fabriquant)
Le modèle soviétique fut produit durant une très courte période (1955 à 1960). Il porte à gauche sur la croisière le poinçon (un triangle avec une flèche de ISHEVSK), avec matricule de l’arme inscrit en travers sur le pommeau. Il existe des rares baïonnettes sans matricule qui ont été délivrées aux fusils modernisés ou qui étaient des pièces de rechange.
La poignée a une forme fortement inspirée de la baïonnette M-1914 suédoise, comme l’AK47 le mousqueton M-1894 lors de sa conception n’avait pas de dispositif de fixation. Le pommeau est muni de deux oreilles semi-circulaires sur le dessus, qui intègrent le manchon reliant le canon et le tube de piston à gaz. Le verrouillage s’effectue grâce à un bouton à levier quadrillé, situé sous la croisière. Les plaquettes en plastique de couleur orange sont maintenues entre elles par deux vis et écrous fendus bloqués mécaniquement.
La lame d’excellente qualité (dureté 60 HRC) est munie d’une gouttière sur chaque face, son tranchant inversé est soigneusement affûté, son extrémité est en forme de pointe de lance. Sa finition phosphatée la rend bien sûr inoxydable.
Test Rockwell HRC, entre 60-62 : les lames disposant de cette dureté conservent leur tranchant longtemps, mais elles peuvent se montrer fragiles à la torsion, leur aiguisage s’avère assez difficile.
Le fourreau est inspiré du modèle SVT 1940 TOKAREV utilisé durant la Seconde Guerre mondiale. Il est formé d’un tube écrasé dont l’extrémité se termine avec deux feuilles de tôles repliées et soudées entre elles par points. Le ressort d’entrée est fixé au corps par un rivet. Le trou de drainage de l’eau se situe sur le devant du corps.
Le porte-fourreau attelé est fixé au corps par deux agrafes qui peuvent être en deux parties ou déjà pré-assemblées. La boucle de maintien en cuir est maintenue à la sangle en toile par points de couture ou par un rivet.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les variantes pour fusils AK47, des pays membres de l’ex-pacte de Varsovie font bien sûr partie d’un thème de collection. Celle-ci, est la plus recherchée par les collectionneurs, en cas d’acquisition, attention de ne pas la confondre avec la variante bulgare.
Le 27/08/21.