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Baïonnette modèle 91-30 « N 820 »
Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : Mosin-Nagant M-91-30
Valeur : €€€
Rareté :
Les baïonnettes russes M-1891-30 utilisées par la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale sont munies d’un fourreau en cuir.
Le fourreau est de fabrication roumaine.
Période d’utilisation:
Pour info : Le fusil Mosin Nagant M-1891/30 a été utilisé dans les bataillons de travail roumains entre 1945 et 1989.
Le 14/05/20.
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Baïonnette modèle 1900 de cycliste « N 829 »
Longueur : 505 mm
Poids : 300 g
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-1887 de cadet, 1889-1900
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-00/11, K 11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Ce modèle allégé de type « Ersatz » destiné aux cyclistes ou aux servants de mitrailleuses entre autre, a été conçu au début des années 1920, pour être utilisé avec un fusil court moins encombrant.
N° 75 186 et 124 271, attribués à des fusils K11 fabriqués en 1918 et 1924
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
Brasure apparente
La poignée non fonctionnelle, comporte un pommeau maintenu à la lame par brasure, ce travail est très finement réalisé, la croisière est emboutie par matage.
Baïonnette à douille Vetterli et modification
Les lames quadrangulaires proviennent des obsolètes modèles à douilles 1863 Peabody, ou M-1869/71 Vetterli, toutes les parties métalliques sont de finition bronzée.
Les fourreaux utilisés pour ce modèle :
Le premier modèle en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité.
Le second en tôle d’acier de section arrondie, sans brasure, avec pontet est semblable au M-1886 français. Le ressort de la cuvette d’entrée est maintenue par un rivet, et la bouterolle avec trou d’évacuation de l’eau, fixée au corps par sertissage.
Ce porte-fourreau est spécifique à ces fourreaux, il combine le glaive de pionnier M-1878 et la baïonnette M-1900. Les deux lanières en cuir du fourreau sont utilisées, pour la fixation sur le porte-fourreau à droite et pour le maintien de la bague de la baïonnettes sur le côté.
Période d’utilisation :
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, ce très rare modèle, énigmatique, a une place en première ligne dans une collection.
Le 17/11/21.
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Baïonnettes Arisaka type 30 « N 83X »
Présentation du modèle :
En 1897, l’armée impériale japonaise a choisi d’équiper ses troupes avec le type 30-fusil / baïonnette. Ceux-ci étaient une invention du colonel Nariaka Arisaka. Le nombre « 30 » fait référence à la 30e année du règne de l’empereur Mejing, étant 1897.
A partir de 1897, les fusils Type 30 (1897),Type 38 (1905), et Type 99 (1940) ont été équipés d’un nouveau modèle de baïonnette (dont les Britanniques s’inspireront pour leurs M-1907), à lame plus longue, (capable de transpercer un cavalier), que celle du Murata 22. Ces baïonnettes seront produites à plus de 8,4 millions d’unités, de 1897 jusqu’en 1945. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, son mode de fabrication évoluera vers une simplification et une dégradation de la qualité (cotes approximatives des plaquettes, rupture au pliage de la lame, usinage simplifié de la poignée et de la lame, suppression du crochet, etc…), cela pour un gain de temps et de coût.
Evolution de la forme des pommeaux de 1897 à 1945 :
Variante A
Le pommeau utilisé avec les premiers modèles de la série est de forme arrondie à l’arrière et oblique sur le devant. Le système de verrouillage intègre un écrou rond qui sert de poussoir.
Variante B
Bloquage mécanique du poussoir par deux petits coups de pointeau Trois rivets soigneusement abrasés maintiennent le pommeau à la soie
Le pommeau utilisé vers le milieu de la Seconde Guerre mondiale est de forme arrondie à l’arrière et droite sur le devant. Le bouton poussoir se visse sur le système de verrouillage.
Variante C
Le pommeau utilisé avec les derniers modèles fabriqués est de forme droite à l’arrière et sur le devant. Comme pour la variante B, le bouton poussoir se visse sur le système de verrouillage.
Les différents types de marquages :
Modèle 1897 Arisaka type 30 à crochet
Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 485 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ces baïonnettes produites à partir de 1897 jusqu’en 1937, avec crochets conçus pour attraper et briser la baïonnette d’un adversaire dans un combat au corps-à-corps, sont les premières de la série et les plus courantes. Il est à noter que le crochet a longtemps été conservé du mode de fabrication alors que beaucoup d’autres pays l’avait supprimé après la Première Guerre mondiale.
La bague est d’une extrême fragilité, sa conception restera inchangée jusqu’en 1945Fixation classique des plaquettes des tous premiers modèles de la sérieFixation simplifiée des plaquettes des derniers modèles de la première sériePhoto faite au musée de l’armée aux Invalides à Paris (si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas, cela vaut le détour !)
La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et oblique sur le devant (variante A), avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique, ne recouvrent pas la soie de forme trapézoïdale, suivant la période de fabrication elles peuvent être fixées par vis et écrous de différentes tailles ou de formes. La croisière est pourvue généralement d’un crochet brise-lame, une autre version de ce modèle dépourvue de crochet existe, on la rencontre très rarement. Le n° de série inscrit à l’arrière du pommeau de 1897 à 1945, ne correspond pas au matricule du fusil.
Pour ces variantes deux types de gouttières existent : à extrémités rondes ou carrées Nagoya Rikugun Zoheisho ArsenalTokyo Hohel Kosho ArsenalKaneshiro Sakuganki Arsenal
La lame de bonne qualité, toujours avec gouttière sur chaque face peut être polie blanc pour les premiers modèles fabriqués ou bronzée par la suite. Le profil de la gouttière au niveau des extrémités (rondes ou carrées) et de la largeur peut varier suivant les constructeurs. Beaucoup de ces lames utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées, le marquage du fabricant est frappé sur le côté droit.
Période d’utilisation :
Elles furent les seules baïonnettes de la série à être utilisées lors de la Guerre Russo-Japonaise de 1904-1905 et lors des deux conflits mondiaux de 1914-1918 et de 1931-1945.
Modèle Arisaka type 30 à pommeau droit et crochet
Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 450 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ces baïonnettes, généralement de fabrication soignée ont été produites à partir de 1937 jusqu’en 1943, la forme du pommeau est différente des tous premiers modèles.
La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et droite sur le devant (variante B), avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique fixées entre elles par rivets, recouvrent uniquement le dessous de la soie, la croisière est pourvue d’un crochet brise-lame.
La lame de bonne qualité, avec gouttière sur chaque face peut être polie blanc pour les premiers modèles ou bronzée par la suite. Beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.
Modèle Arisaka type 30 à pommeau droit sans crochet
Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 450 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont généralement de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps. Toutes les parties métalliques de cette variante étaient recouvertes de peinture noire.
La poignée est munie d’un pommeau de la (variante B) avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique maintenues entre elles par rivets, recouvrent le dessous de la soie, la croisière est dépourvue de crochet brise-lame.
La lame avec gouttière sur chaque face peut être polie blanc, bronzée ou peinte, beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.
Modèle Arisaka type 30 à pommeau droit sans crochet
Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 530 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps.
La poignée est munie d’un pommeau de la (variante B) avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique assez proéminentes maintenues entre elles par vis et écrous abrasés, recouvrent entièrement la soie, la croisière est dépourvue de crochet brise-lame.
Boulets empilés (Kokura Arsenal marque) et « M » avec une flèche à travers, actuellement Panasonic fabrication d’appareils électriques
La lame légèrement bronzée est plate pour une rapidité de fabrication, beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.
Modèle Arisaka type 30 à pommeau droit sans crochet
Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 515 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps.
La poignée est munie d’un pommeau de la (variante B) avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique, de fabrication simplifiée maintenues entre elles par rivets, ne recouvrent pas la soie. La croisière est démunie de crochet brise-lame.
Matsushita kinzoku kk arsenal
La lame légèrement bronzée est plate pour une rapidité de fabrication, beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.
Modèle Arisaka type 30 fabrication de crise
Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 500 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps.
La poignée est munie d’un pommeau de forme droite à l’arrière et sur le devant (variante C), avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique maintenue entre elles par rivets recouvrent le dessous de la soie. La croisière est dépourvue de crochet brise-lame.
Toyoda Jidoshoki Seisakusho (Travaux de tissage automatique Toyoda) sous la surveillance de Nagoya
La lame légèrement bronzée est plate pour une rapidité de fabrication, beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.
Les fourreaux
Différents types de pontetsEvolution de l’extrémité du fourreau : la bouterolle a disparu pour les derniers modèles en tôle d’acier fabriqués
Les fourreaux en acier sont les plus couramment rencontrés, le pontet dont il existe quatre variantes est serti sur le corps. Après sa mise en place une vis le traversant sur l’arrière sert de point de fixation à la cuvette intégrant le ressort de maintien de la lame.
Le fourreau en caoutchouc moulé produit en fin de guerre n’est que très rarement rencontré, le porte-fourreau lui aussi en caoutchouc est intégré au corps.
Pontet standard serti sur une pièce métallique intégrant la cuvette et le ressort en tôle d’acier
Embout d’extrémité est en tôle d’acier Embout d’extrémité est en tôle d’acier
Le fourreau en bambou produit en fin de guerre n’est que très rarement rencontré, son corps recouvert d’une peinture kaki, est renforcé par deux liens.
Porte-fourreau conçu sur le terrain
Porte-fourreau standard (variante)
Les porte-fourreaux en cuir utilisés avec ces modèles de baïonnettes se rencontrent que très rarement, comme pour les fourreaux français, iraniens, suisses, munis d’un pontet, ils sont dotés d’une lanière de maintien avec boucle métallique de verrouillage.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ces baïonnettes dont il existe une multitude de variantes sont indispensables dans une collection, celles de fin de guerre sont les plus intéressantes, seul petit hic, leurs prix d’achat restent très élevés.
Le 31/05/21.
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Baïonnette scolaire de type Gras « N 841 »
Longueur : 510 mm
ø interne de la douille : 17,2 mm
Armement : fusil Gras scolaire
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Il existe une multitude de variantes de ce modèle, ces baïonnettes accompagnées du fusil Gras de petite taille, étaient destinées à former, à partir de 1882 les bataillons scolaires au maniement des armes afin de préparer la revanche suite à la défaite de 1871.
Comparatif N° d’arme 945 inscrit près du rivet
La poignée de cette variante, est constituée d’un pommeau en laiton qui intègre un mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir avec lame ressort de rappel en acier fixée par un rivet. Les plaquettes en noyer, dont une intègre également une partie de la lame ressort sont maintenues à la soie par deux rivets sur rondelles. La croisière munie d’un crochet, est fixée à la lame grâce à un rivet saillant, à noter que le diamètre interne de la douille est identique à sa grande soeur.
La lame en forme de T qui s’amincie progressivement a le même profil que sa grande soeur, destinée au maniement et à l’exercice son extrémité est arrondie afin d’éviter toutes blessures.
Le fourreau en tôle d’acier de finition bronzée de cette variante, épouse parfaitement le profil de la lame, son extrémité est terminée par une bouterolle, non percée. La cuvette avec son ressort interne est maintenue sur le corps par deux rivets, le pontet constitué d’une seule pièce enveloppe le corps.
Plusieurs types de fourreaux pour ces divers variantes existent : à pontet ou à petit bouton de suspension.
Création, organisation et fonctionnement des bataillons scolaires.
La loi du 28 mars 1882 met la gymnastique et les exercices militaires au nombre des matières d’enseignement des écoles primaires publiques de garçons.
L’existence légale des bataillons scolaires est reconnue par un décret en date du 6 juillet 1882.
Tout établissement public d’instruction primaire ou secondaire ou toute réunion d’écoles publiques comptant de deux cents à six cents élèves, âgés de douze ans et au-dessus pourra, sous le nom de bataillon scolaire, rassembler ses élèves pour les exercices militaires pendant toute la durée de leur séjour dans les établissements d’instruction…
Le bataillon scolaire ne pourra être armé que de fusils conformes à un modèle adopté par le Ministre de la Guerre… Ces fusils, devront présenter les trois conditions suivantes : n’être pas trop lourds pour l’âge des enfants ; comporter tout le mécanisme du fusil de guerre actuel ; n’être pas susceptibles de faire feu, même à courte portée. Les fusils seront déposés à l’école…
Pour les exercices du tir à la cible, les élèves des bataillons scolaires âgés de 14 ans au moins et que l’instructeur en chef aura désignés comme apte à y prendre part, seront conduits au stand ou au champ de tir et y seront exercés avec le fusil scolaire spécial…
Un arrêté du 27 Juillet 1882 précise que dans les communes où les bataillons scolaires sont constitués, les exercices de bataillon ne pourront avoir lieu que le jeudi et le dimanche, le temps à y consacrer sera déterminé par l’instructeur militaire, de concert avec le directeur de l’école. L’engouement est certain parmi la population.
L’idée de faire de l’école un centre de préparation et d’instruction militaire où les élèves apprendront le devoir, la discipline, le maniement des armes, le tir, apparaît comme une des clés du redressement national et un des moyens de préparer la revanche.
L’instructeur désigné par l’autorité militaire peut être l’instituteur qui est souvent un sous-officier ou officier de réserve.
Aux instituteurs Paul Bert leur dira, définissant ainsi leur mission : »Nous devons faire, par une éducation commencée à l’école par vous, continuée au régiment avec vous, de tout enfant un citoyen, de tout citoyen, un soldat. »
Le bataillon est organisé militairement, port de l’uniforme, du béret marin, apprentissage et utilisation du fusil, le chant patriotique est également de mise et anime les défilés. Les armes utilisées pour les exercices de manœuvre sont des carabines inertes en bois, l’exercice du tir réel est pratiqué avec des fusils tirant des cartouches de tir réduit, bien souvent ce sont les préaux qui servent de stand.
En 1886, année où on enregistre les effectifs les plus élevés, 146 bataillons sont constitués ; 49 départements sur 87 ont un ou plusieurs bataillons ; 43 326 élèves sont incorporés dans ceux-ci.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il existe plusieurs variantes du modèle de type Gras scolaire, celle-ci clone du modèle 1874, est particulièrement bien réussie.
Le 17/03/21.
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Baïonnette modèle 1924/49 « N 872 »
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 18 mm
Poids : 470 g
Armement : fusil SAFN M-49
La première production sous contrat du fusil SAFN 1949 a été livrée au Venezuela le 31 mai 1949, composée de 2 000 fusils de calibre (7 mm x 57 Mauser) et 2 000 fusils supplémentaire livrés le 31 juillet 1949. Le contrat vénézuélien aurait été de 8 012 fusils au total.
Valeur : €€€
Rareté :
Voir Baïonnette modèle 24/30.
Le matricule se situe entre 1 et 8000Diamètre interne de 18 mm
A cette époque il n’y avait pas de baïonnettes courtes de disponibles pour cette arme. Des baïonnettes (M-24/30) longues fabriquées à la FN belge, avec bague alésée à 18 mm ont donc été fournies pour équiper ces armes.
Le 14/06/21.
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Baïonnette modèle 24-30 « N 872 »
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 g
Armement : fusil M-24/30
Entre 1936 et 1940, la FN a expédié un total de 30 000 fusils modèle 1930 au Venezuela. En 1948, 10 000 fusils supplémentaires équipés de munitions Spitzer furent commandés.
Ce modèle long a été utilisé avec les fusils et carabines FN 1930 belges. Voir Baïonnette M-24/30 (longue).
Le 27/02/24.
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Baïonnette modèle 1924 et 24/30 « N 873 »
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 gr
Armement : fusil M-1924
Ces baïonnettes ont été fabriquées seulement à partir de 1928, à l’arsenal militaire de Kragujevac situé en actuelle Serbie.
Elles peuvent être marquées sur la lame de deux manières différentes :
- AT3, qui est un code correspondant aux initiales ATZ (Institut technique militaire), de 1928 à mars 1931.
- BT3, qui est un code correspondant aux initiales VTZ (Institut technique d’artillerie), de mars 1931 jusqu’à avril 1941 (invasion des troupes de l’axe).
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes indémontables sont maintenues entre elles par vis à tête à deux trous et écrous soigneusement abrasés. Le n° de série inscrit sur la croisière est répété sur le bouton de suspension du fourreau.
Deux variantes de la forme du pommeau existent :
- Le rare premier modèle, nommé 1924 a été fabriqué seulement à partir de 1928 jusqu’à environ 1932/33, il comporte un pommeau spécifique avec un renfort à l’arrière de la rainure pour améliorer la rigidité de la soie.
- Le deuxième modèle nommé 1924/30 à pommeau simplifié, a été fabriqué à partir de 1932/33.
La lame de très bonne qualité, de finition polie brillant ou bronzée par la suite, possède une gouttière sur chaque face, elle porte près de la croisière les marquages « AT3 » ou « BT3 » . Particularité, le modèle 1924 peut porter les marquages « AT3 » ou « BT3 », le modèle 1924/30 uniquement « BT3 ».
Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par un rivet central. Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand 1884-98 (2ème type).
Les porte-fourreaux : voir M-1948
Période d’utilisation :
Utilisées brièvement en avril 1941 lors de l’invasion de la Yougoslavie par les troupes de l’axe. Une partie de ces baïonnettes en dotation dans l’armée yougoslave ont été récupérées par les allemands. Quelques modèles généralement de finition bronzée ont également été re-conditionnés après la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Les modèles 24 et 24/30 yougoslaves ne sont pas très courants, à ne pas laisser passer.
Le 30/03/20.
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Baïonnette modèle 1892 « N 875 »
Modèle 1892 du premier type
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Poids : 455 g
Armement : Le mousqueton Berthier M-1892 destiné initialement à l’artillerie, diffère essentiellement de la carabine de cavalerie M-1890 par l’adjonction d’un porte-baïonnette. Cette arme trapue, courte facile à utiliser était appréciée des soldats, pour sa compacité dans les tranchées, elle sera aussi populaire pour son recul viril donnant une impression de puissance au tireur.
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Comparatif de poignée, en haut 1er type, en bas 2ème type
Le sabre-baïonnette M-1892 pourvu d’une lame tranchante a plus une vocation d’outil que d’une baïonnette. Pour ce modèle il existe deux types de poignées. En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la bague, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Les nouvelles baïonnettes fabriquées issues de cette modification seront officiellement nommées (2ème type).
La poignée du premier type comporte un système de verrouillage spécifique, le tenon porte-baïonnette du fusil pénètre à l’intérieur du pommeau évidé, obligeant que celui-ci soit démuni de tous détritus. Le verrouillage à l’arme s’effectue à l’aide d’un bouton fendu actionné par un ressort. Les plaquettes faites d’un matériau composite sont fixées à la soie par deux petits rivets. Certaines sources décrivent ce matériau comme Bakélite mais cette matière a seulement été inventées en 1902 par le médecin belge Leo Baekeland. Le composite était cher à produire et il rétrécissait en fonction de la température et souvent se fissurait autour des rivets. La production des baïonnettes avec plaquettes en bois (chutes de crosse du fusil Berthier) a débuté en novembre 1917. La croisière fixée à la lame par deux rivets saillants est munie d’une bague avec une encoche qui intègre le guidon de l’arme. Elle comporte un crochet destiné en théorie à briser la baïonnette de l’ennemi, ce crochet est aussi utilisé pour former les faisceaux à trois fusils baïonnette fixée au canon.
Faiblesse de la bague du 1er type (amorce de fissure)
En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la bague, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Les nouvelles baïonnettes fabriquées issues de cette modification seront officiellement nommées (2ème type).
Le crochet comporte le matricule de l’arme répété sur le pontet du fourreau à laquelle la baïonnette était affectée. Trois manufactures d’armes Nationales ont fabriqué ce modèle, suivant la ou les premières lettres du n° de série de (1 à 99 999), il est possible d’en connaitre sa provenance.
Le matricule
- Manufacture Nationale d’Armes de Châtellerault (MAC) … A, B, C, D, E.
- Manufacture Nationale d’Armes de Saint-Etienne (MAS) … F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q.
- Manufacture Nationale d’Armes de Tulle (MAT) … R, S, T, U, V.
Lame sans encoches
La lame de finition polie brillant, est munie d’une large gouttière sur chaque face sur pratiquement toute la longueur, le contre-tranchant comporte sur les 15 derniers cm de l’extrémité un pan creux. A partir de juillet 1898, deux petites encoches destinées à la maintenir correctement dans le fourreau seront réalisées. La lame de bonne constitution peut être aiguisée réglementairement, opération bien utile pour la préparation d’un poste de combat.
Comme pour le modèle Gras 1874, les toutes premières baïonnettes fabriquées à Châtellerault seront marquées sur le dos jusqu’en 1893.
Baïonnettes modèle 1892 du second type
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Valeur : €€€ €
Rareté :
Les baïonnettes du 2ème type, sont celles que l’on rencontre le plus couramment.
Plaquettes en matériau compositePlaquettes en bois
La poignée du second type nouvellement conçue à partir d’avril 1912, est munie d’une bague renforcée et allongée, à part cela, sa constitution est identique à celle du 1er type. Vers 1917, les plaquettes en matériau composite endommagées, très couteuses et fragiles sont systématiquement remplacées par des plaquettes en bois maintenues entre elles par deux gros rivets.
Une dernière modification en temps de guerre a eu lieu en septembre 1918, elle consistait à raccourcir le crochet inutile d’environ un tiers principalement pour les unités de cavalerie. En 1925, la suppression partielle du crochet est officiellement approuvée, il est possible quoique très rarement de rencontrer des modèles du 1er type ainsi modifiés. Lors de cette opération toutes les parties métalliques sont généralement bronzées.
Le fourreau est en tôle d’acier brasée, son corps de finition bronzée épouse parfaitement le profil de la lame, son extrémité est terminée par une bouterolle percée. Le ressort interne est maintenu par deux rivets, le pontet constitué d’une seule pièce enveloppe le corps.
Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux français).
Période d’utilisation :
Ce sabre-baïonnette a été utilisé principalement durant la Première, Seconde Guerre mondiale, et après Guerre d’Indochine, Algérie.
A partir de 1895, le mousqueton M-1892 commence à être attribué en dehors de l’artillerie à certains spécialistes des corps de troupes à pied à qui l’arme longue ne convient pas. En 1914, la liste de ces hommes dotés à titre spécial du mousqueton M-1892 avec sabre-baïonnette est la suivante :
- dans les sections de mitrailleuses (tous corps d’infanterie).
- dans les bataillon de chasseurs alpins, les vélocipédistes, conducteurs d’animaux et ordonnances.
- Les secrétaires d’état-major des divisions et brigades de cavalerie.
- Les personnels des sections d’état-major, d’infirmiers militaires et de commis ouvriers d’administration stationnés en Afrique.
- dans le génie et dans le train.
En 1921, la gendarmerie adopte à son tour le mousqueton M-1892 M-16 et sa baïonnette.
Remarques perso :
Ouvrage conseillé : « Les Baïonnettes Réglementaires Françaises de 1840 à 1918 » de la Gazette des Armes Hors Série N°7, très complet !
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces baïonnettes, vestiges historiques de la Grande Guerre, sont encore bien présentes, cachées au fond de certains greniers ou caves de la France rurale, chacune de celle-ci a vécu une histoire personnelle, évoquant à elle seule la souffrance de tous les militaires blessés ou morts pour la France.
Il existe une multitude de variantes, (types de poignées), tous ces modèles sont tous intéressants dans une collection.
Le 10/03/21.
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Baïonnette modèle 1934 de fabrication tchécoslovaque « N 886 »
Longueur : 518 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : fusil Mauser brésilien CZ 1908/34 (version similaire du fusil VZ24 court, carabine 12/33), et M-1949
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle a spécialement été conçu pour le canon court du fusil CZ M-1908/34. Sa lame est un peu plus longue que la courte baïonnette M-1908 utilisée avec le fusil du même modèle à canon long. Le fantassin devait avoir la même portée de combat en cas de corps à corps à la baïonnette, qu’avec un fusil M-1908.
Cette variante, la plus couramment rencontrée a été produite à partir de 1934 à (Československá zbrojovka as, Brno).
Ecrou du bouton du système de verrouillage fendu Matricule inscrit sur la croisière répété sur le bouton de suspension du fourreau
La poignée du modèle tchèque est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception ne lui permet pas de s’adapter aux armes de type Mauser G98. Les plaquettes, comme pour le modèle VZ 24 sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus. Comme pour le M-1908, la croisière comporte un crochet probablement utilisé pour la formation de faisceau à trois fusils.
Un poinçon de contrôle brésilien (lettre grecque Alpha) est apposé sur la croisière, le dessus du pommeau, l’écrou du système de verrouillage, et les écrous fendus de maintien des plaquettes. La lettre (Bêta) est frappée sur chaque plaquette et quelque fois un minuscule Z à l’intérieur d’un cercle est apposé sur la soie.
La lame de finition polie brillant, avec évidement ne comporte aucun marquage, elle est munie d’un contre-tranchant à l’extrémité soigneusement usiné. Sa longueur est de 388 mm.
Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier bleui peut être de fabrication tchèque lettre grecque faisant office de contrôle sur la cuvette, ou locale marquage FI inscrit sur le bouton de suspension (Fabrica Itajubá – FI).
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication brésilienne, renforcé par quatre petit rivets en acier a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1908 et M-1934.
Le 06/09/23.
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Baïonnette modèle 1934 de fabrication brésilienne « N 886 »
Longueur : 507 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : fusil Mauser brésilien CZ 1908/34 (version similaire du fusil VZ24 court, carabine 12/33), et M-1949
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle a spécialement été conçu pour le canon court du fusil CZ M-1908/34. Sa lame est un peu plus longue que la courte baïonnette M-1908 utilisée avec le fusil du même modèle à canon long. Le fantassin devait avoir la même portée de combat en cas de corps à corps à la baïonnette, qu’avec un fusil M-1908.
Cette variante a probablement été fabriquée au Brésil après la Seconde Guerre mondiale à la (Fabrica Itajubá – FI) inaugurée en 1934.
Ecrou du bouton du système de verrouillage rondMatricule inscrit sur le crochet
La poignée de conception identique au M-1908 ne comporte aucun marquage, les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles.
La lame de finition polie brillant, avec évidement ne comporte aucun marquage, elle est munie d’un contre-tranchant à l’extrémité non usiné. Sa longueur est de 377 mm.
Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier bleui peut être de fabrication tchèque lettre grecque faisant office de contrôle sur la cuvette, ou locale marquage FI inscrit sur le bouton de suspension (Fabrica Itajubá – FI).
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication brésilienne, renforcé par quatre petit rivets en acier a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1908 et M-1934.
Le 06/09/23.