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Ma collection de Baïonnettes

Baïonnette scolaire de type Gras « N 841 »

admin

Longueur : 510 mm
ø interne de la douille : 17,2 mm

Armement : fusil Gras scolaire

Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Il existe une multitude de variantes de ce modèle, ces baïonnettes accompagnées du fusil Gras de petite taille, étaient destinées à former, à partir de 1882 les bataillons scolaires au maniement des armes afin de préparer la revanche suite à la défaite de 1871.

Comparatif N° d’arme 945 inscrit près du rivet

La poignée de cette variante, est constituée d’un pommeau en laiton qui intègre un mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir avec lame ressort de rappel en acier fixée par un rivet. Les plaquettes en noyer, dont une intègre également une partie de la lame ressort sont maintenues à la soie par deux rivets sur rondelles. La croisière munie d’un crochet, est fixée à la lame grâce à un rivet saillant, à noter que le diamètre interne de la douille est identique à sa grande soeur.

La lame en forme de T qui s’amincie progressivement a le même profil que sa grande soeur, destinée au maniement et à l’exercice son extrémité est arrondie afin d’éviter toutes blessures.

Le fourreau en tôle d’acier de finition bronzée de cette variante, épouse parfaitement le profil de la lame, son extrémité est terminée par une bouterolle, non percée. La cuvette avec son ressort interne est maintenue sur le corps par deux rivets, le pontet constitué d’une seule pièce enveloppe le corps.

Plusieurs types de fourreaux pour ces divers variantes existent : à pontet ou à petit bouton de suspension.

Création, organisation et fonctionnement des bataillons scolaires.

La loi du 28 mars 1882 met la gymnastique et les exercices militaires au nombre des matières d’enseignement des écoles primaires publiques de garçons.

L’existence légale des bataillons scolaires est reconnue par un décret en date du 6 juillet 1882.

Tout établissement public d’instruction primaire ou secondaire ou toute réunion d’écoles publiques comptant de deux cents à six cents élèves, âgés de douze ans et au-dessus pourra, sous le nom de bataillon scolaire, rassembler ses élèves pour les exercices militaires pendant toute la durée de leur séjour dans les établissements d’instruction…

Le bataillon scolaire ne pourra être armé que de fusils conformes à un modèle adopté par le Ministre de la Guerre… Ces fusils, devront présenter les trois conditions suivantes : n’être pas trop lourds pour l’âge des enfants ; comporter tout le mécanisme du fusil de guerre actuel ; n’être pas susceptibles de faire feu, même à courte portée. Les fusils seront déposés à l’école…

Pour les exercices du tir à la cible, les élèves des bataillons scolaires âgés de 14 ans au moins et que l’instructeur en chef aura désignés comme apte à y prendre part, seront conduits au stand ou au champ de tir et y seront exercés avec le fusil scolaire spécial…

Un arrêté du 27 Juillet 1882 précise que dans les communes où les bataillons scolaires sont constitués, les exercices de bataillon ne pourront avoir lieu que le jeudi et le dimanche, le temps à y consacrer sera déterminé par l’instructeur militaire, de concert avec le directeur de l’école. L’engouement est certain parmi la population.

L’idée de faire de l’école un centre de préparation et d’instruction militaire où les élèves apprendront le devoir, la discipline, le maniement des armes, le tir, apparaît comme une des clés du redressement national et un des moyens de préparer la revanche.

L’instructeur désigné par l’autorité militaire peut être l’instituteur qui est souvent un sous-officier ou officier de réserve.

Aux instituteurs Paul Bert leur dira, définissant ainsi leur mission : »Nous devons faire, par une éducation commencée à l’école par vous, continuée au régiment avec vous, de tout enfant un citoyen, de tout citoyen, un soldat. »

Le bataillon est organisé militairement, port de l’uniforme, du béret marin, apprentissage et utilisation du fusil, le chant patriotique est également de mise et anime les défilés. Les armes utilisées pour les exercices de manœuvre sont des carabines inertes en bois, l’exercice du tir réel est pratiqué avec des fusils tirant des cartouches de tir réduit, bien souvent ce sont les préaux qui servent de stand.

En 1886, année où on enregistre les effectifs les plus élevés, 146 bataillons sont constitués ; 49 départements sur 87 ont un ou plusieurs bataillons ; 43 326 élèves sont incorporés dans ceux-ci.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il existe plusieurs variantes du modèle de type Gras scolaire, celle-ci clone du modèle 1874, est particulièrement bien réussie.

Le 17/03/21.


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