Longueur : 640 mm
Poids : 1020 gr
Armement : arme de côté
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Le 12 mai 1831, le comité d’infanterie annonce l’adoption d’un nouveau modèle de glaive, destiné à compenser la relative fragilité du modèle 1816 dont la lame était à pans creux. Avant l’adoption de cette arme, des essais assez sévères furent réalisés. Le cahiers des charges de l’époque exigeait, que le glaive puisse frapper 4 000 coups sur des bûches en moins de 8 heures sans que la lame soit dégradée en ne présentant aucun jeu dans la poignée.
Ce glaive équipa entre autres les soldats de l’infanterie, ainsi que ceux de la légion étrangère jusque dans les années 1870. Il était utilisé comme outil tranchant en campagne, il pouvait aussi faire office de hache de campement, et de serpe pour couper le fourrage des chevaux.
A partir de 1866, l’armée adopte le nouveau fusil Chassepot avec son sabre-baïonnette, il mettra un terme définitif à sa distribution.
Il fut produit jusqu’en 1861 à environ 108 000 exemplaires par la Manufacture d’armes de Châtellerault principalement, mais aussi par des firmes privées comme Talabot ou Pihet pour la Garde Nationale.
Certains exemplaires marqués « La Loi » étaient destinés à des unités de Police, provenant de chez Pihet. Un modèle 1842/52 suisse de pionnier à lame munie de dents de scie existe également, à ne surtout pas confondre.
La poignée de style Roman, d’une seule pièce en laiton nervurée et pommeau rond comporte 26 cannelures. Elle recouvre en totalité la soie, sa fixation est effectuée par matage, aucun rivet ne traverse la poignée. La croisière droite symétrique est terminée par deux « quillons » à rouleaux.
La lame à double tranchant, assez souple est parfaitement symétrique, la partie la plus épaisse se situe sur l’axe central, elle forme une arête qui lui donne une section en forme de losange.
Le fourreau en cuir noirci, comporte une cuvette en laiton munie de deux lames ressort, elle est fixée par deux agrafes, la garniture à l’extrémité est simplement emboutie.
Le 10/01/20.