Longueur : 318 mm + ou –
Longueur de la lame : 195 mm + ou –
Valeur : €€€ €
Rareté :
Après avoir pris de l’ampleur dans la République de Weimar après la Première Guerre mondiale, le port de couteaux-baïonnettes habillés a connu une croissance explosive parmi les soldats entre 1933 et 1945, lorsque le régime ultra militariste du Troisième Reich d’Hitler est arrivé au pouvoir.
Ces couteaux-baïonnettes achetés en privé n’étaient pas destinés à être utilisés au combat. L’organisation nazie adorait les uniformes et les parades, de nombreux allemands avaient un attrait pour les armes blanches, celles-ci apportaient une contribution cérémonielle naturelle à leurs uniformes. Le couteau-baïonnette de parade était généralement fabriqué avec une lame brillante et polie et une poignée nickelée, avec une poignée en Bakélite moulée noir.
Après 1927, le contrôle de la commission était devenu pratiquement inexistant, toutes les couteaux-baïonnettes de ce type avaient des rainures aux pommeaux et des boutons poussoirs amovibles. Ils pouvaient s’adapter au canon des fusils de type 98 démunis de baguettes de nettoyage, en effet la constitution spécifique de la poignée ne pouvait pas intégrer une baguette.
Il existe une multitude de variantes de ce modèle, cet article n’est qu’une ébauche sur sa description.
Photo prise sur internetPour exemple
Pour simplifier la fabrication de ces modèles, la poignée complète (pommeau, soie, croisière) en alliage d’aluminium est moulée. La lame en acier, fabriquée indépendamment est ensuite fixée à celle-ci par un rivet. Ce mode de constitution simplifié présente une faiblesse, risque de jeu au niveau de la lame et de la croisière.
La poignée de type KS 98 de ces modèles, suite à la convention d’Armistice, devait être dépourvue du système de fixation au fusil. Elle est constituée d’un alliage d’aluminium moulé qui est généralement recouvert de chrome. Le pommeau en forme de tête d’aigle est muni d’un bouton-poussoir amovible (oeil). Il comporte une mince rainure en forme de trèfle généralement obturée par un morceau de feutre coloré comme ornement supplémentaire. La garde est courbée, sa forme et son épaisseur suivant le constructeur peut légèrement variées. Les plaquettes en Bakélite assez fragiles, finement quadrillées sont maintenues entre elles par petits rivets.
Lame à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur environ 50 mm comporte une fine gouttière, du même type que les modèles conçus durant la république de Weimar.
Lame à usinage simplifié à simple tranchant parfaitement affûté.
De 1914 à 1939, cette entreprise est dirigée par Julius Küller. À l’époque du Troisième Reich, Höller était un important fabricant spécialisé dans une large gamme d’armes blanches
La lame avec gouttière sur chaque face dont le profil peut varié, est de finition chromée. Généralement, une petite lanière en cuir près de la croisière de la baïonnette fait office de tampon amortisseur. Le non ou le marquage du constructeur est inscrit sur le côté droit.
Le fourreau propre à chaque variante, de finition chromée ou recouvert de peinture de couleur noire brillante, mesure environ 225 mm, la cuvette/ressort dont la forme peut varier suivant le constructeur est maintenue sur le corps par une vis sur le devant, le bouton de suspension comporte quatre stries.
Le porte-fourreau généralement utilisé avec ces modèles est en feutrine recouvert de simili-cuir de différentes couleurs.
Remarques personnelles :
Il existe une multitude de variantes, privilégiez si possible les lames dont le nom du constructeur apparait, en ce qui concerne le jeu de la lame dû au mode de construction, il y a malheureusement rien à faire.
Le 14/10/24.