Longueur : 510 mm +/- 5
ø interne de la douille : 14 mm
Armement : fusil Arisaka M-30, et fusils et carabines M-38
Valeur : €€€ €€
Rareté :
En 1897, l’armée impériale japonaise a choisi d’équiper ses troupes avec le type 30-fusil / baïonnette. Ceux-ci étaient une invention du colonel Nariaka Arisaka. Le nombre « 30 » fait référence à la 30e année du règne de l’empereur Mejing, étant 1897.
A partir de 1897, les fusils Type 30 (1897),Type 38 (1905), et Type 99 (1940) ont été équipés d’un nouveau modèle de baïonnette (dont les Britanniques s’inspireront pour leurs M-1907), à lame plus longue, (capable de transpercer un cavalier), que celle du Murata 22. Ces baïonnettes seront produites à plus de 8,4 millions d’unités, de 1897 jusqu’en 1945. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, son mode de fabrication évoluera vers une simplification et une dégradation de la qualité (cotes approximatives des plaquettes, rupture au pliage de la lame, usinage simplifié de la poignée et de la lame, suppression du crochet, etc…), cela pour un gain de temps et de coût.
Ces baïonnettes produites à partir de 1897 jusqu’en 1937, avec crochets conçus pour attraper et briser la baïonnette d’un adversaire dans un combat au corps-à-corps, sont les premières de la série et les plus courantes. Il est à noter que le crochet a longtemps été conservé du mode de fabrication alors que beaucoup d’autres pays l’avait supprimé après la Première Guerre mondiale.
Une variante de ce modèle re-conditionnée en Chine existe Baïonnette M-1897, type 30 à crochet.
La bague est très fragile, sa conception restera inchangée jusqu’en 1945
Photo faite au musée de l’armée aux Invalides à Paris (si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas, cela vaut le détour !)
La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et oblique sur le devant, avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique, ne recouvrent pas la soie de forme trapézoïdale, elles sont fixées par boulons à tête arondie et écrous logés dans des cuvettes elliptiques. La croisière est pourvue d’un crochet brise-lame, une autre version de ce modèle dépourvue de crochet existe, on la rencontre très rarement.
L’écrou est bloqué mécaniquement par un coup de pointeau
Toutes les baïonnettes fabriquées de 1897 à 1945 comportent à l’arrière du pommeau un n° de série, ainsi que deux poinçons de réception, ce n° ne correspond pas au matricule du fusil.
Pour cette variante deux types de gouttières existent : à extrémités rondes ou carrées
La lame de bonne qualité, toujours avec gouttière sur chaque face est généralement de finition polie blanc, rarement bronzée, sa largeur, son épaisseur peut varier suivant les constructeurs.
Beaucoup de ces lames utilisées dans les différents combats du pacifique peuvent être légèrement affûtées à leurs extrémités.
Aisan Kogyo Arsenal
Tokyo Hohel Kosho Arsenal
Différents types de marquages
Différents types de pontets
Evolution de l’extrémité du fourreau : la bouterolle a disparu pour les derniers modèles en tôle d’acier fabriqués
Ressort de forme trapézoïdale
Les fourreaux en acier sont les plus couramment rencontrés, le pontet dont il existe quatre variantes est serti sur le corps. Après sa mise en place une vis le traversant sur l’arrière sert de point de fixation à la cuvette intégrant le ressort de maintien de la lame.
Les porte-fourreaux en cuir utilisés avec ces modèles de baïonnettes se rencontrent que très rarement, comme pour les fourreaux français, iraniens, suisses, munis d’un pontet, ils sont dotés d’une lanière de maintien avec boucle métallique de verrouillage.
Période d’utilisation :
Elles furent les seules baïonnettes de la série à être utilisées lors de la Guerre Russo-Japonaise de 1904-1905 et lors des deux conflits mondiaux de 1914-1918 et de 1931-1945.
Le 12/08/25