Longueur : 503 mm
ø interne interne de la douille : 15,4 mm
Poids : 345 g
Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891
Fixation : lame sur le côté droit du canon
Valeur : €€€
Rareté :
La Russie tsariste n’était pas vraiment connue pour son changement, à la fin du 19ème siècle, alors que la plupart des pays Européens mettaient en service de nouvelles baïonnettes à lames plates à leurs nouveaux fusils, la Russie conserva un obsolète modèle à douille. Le premier lot de baïonnettes et de fusils en série (503 539 pièces) a été fabriqué en France, à l’usine de Châtelleraut de 1892 à 1895. La baïonnette M-1891 restera inchangée jusqu’en 1930, date à laquelle les Soviétiques ont modernisé le fusil et la baïonnette M-1891, tous les deux connus sous le nom de modèle 91-30.
Ces baïonnettes ont été produites par trois fabricants nationaux : Tula, Sestroryetsk et d’Ishevsk. Les premiers fusils ont été produits dans l’usine française de Châtellerault Arms et la production à grande échelle a commencé plus tard à Izhevsk et Tula. Pendant la Première Guerre mondiale, la Russie a commandé des fusils à deux sociétés américaines Remington et Westinghouse. De 1915 à 1917, Remington produisit 840 310 fusils M-1891, dont 131 400 sont arrivés en Russie en janvier 1917. Dans la même période, Westinghouse fabriqua 770 000 fusils, dont 225 260 ont été livrés à la Russie en janvier 1917.
Certains fusils M-1891 avec leurs baïonnettes ont été récupérés par l’Autriche-Hongrie au cours de la Première Guerre mondiale (voir Autriche).
Marquage de l’arsenal d’Izhevsk avant 1928
Différents marquages d’acceptationPoinçon de la Manufacture Nationale d’armes de ChâtelleraultPoinçon de la Manufacture Nationale d’armes de ChâtelleraultPoinçon du fabriquant américain Remington Arms (1915-17)
La douille, dont il existe plusieurs variantes, peut être décalée de 30, 60, ou 90° par rapport à la lame. Son mode de constitution très robuste, a l’avantage d’être démunie de coude qui était sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque.
Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame de quelques ° dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’environ 1/4 de tour la virole dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée.
La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion. Son extrémité est usinée en forme de tournevis plat afin de pouvoir démonter l’arme et en outre éviter les blessures par maladresse. En effet dans l’armée russe, ces baïonnettes étaient toujours fixées aux fusils lors des combats et simplement retournées lors des déplacements.
Période d’utilisation :
Guerre russo-japonaise 1904-05, Première Guerre mondiale, Révolution bolchévique de 1917, Guerre d’Espagne, et jusqu’au début de Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle est indispensable dans une collection.
Le 23/09/21.