Baïonnette modèle 1847 « N 955 »

novembre 6th, 2021

Longueur : 530 mm
ø interne de la douille : 22,5 mm
Longueur de la douille : 67 mm
Poids : 315 g

Armement : fusil système 1842-1853-1854-1857

Valeur :  €€€ € avec fourreau
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le modèle 1847 est une amélioration du M-1822 qui l’a précédé, le M-1822 de conception antérieure était pourvu d’un long coude de section ronde qui était sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque. Cette baïonnette, à lame de section triangulaire est la dernière dont fut dotée notre infanterie.

Comme le M-1822, le M-1847 a été fabriqué par divers pays étrangers. Il est à noter que certaines baïonnettes du même type ont été exportées aux USA durant la Guerre de Sécession (1861-65), pour être utilisées avec les 140 000 fusils français et belges achetés par le ministère d’ordonnance US.

La douille à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.

Marquages : C (Chatellerault), S (Saint-Etiènne)

Généralement, les baïonnettes de fabrication française portent la lettre N qui caractérise les baïonnettes faites pour les fusils en service depuis 1842, accompagnée d’une deuxième lettre pour désigner la manufacture d’armes. Certaines pièces ne portent aucune lettre sur la douille.

Voir fixation de la baïonnette au fusil.

La lame en acier trempé, puis recuite est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane.

Le 12/12/24.

Baïonnette modèle 23 long « N 972 »

novembre 5th, 2021

Longueur : 534 mm
ø interne de la douille 15,5 mm

 

Armement : fusil système Mauser VZ24/29. Le fusil Mauser de fabrication tchèque a été sélectionné pour l’armée iranienne impériale sous le règne de Reza Shah Pahlavi. L’ex-Tcécoslovaquie a produit deux versions pour l’Iran, un fusil long (comparable à l’allemand Gewehr 98) désigné vz. 98/29, et une carabine désignée vz. 30. Les deux versions étaient connus en Iran comme le modèle de 1930 (ou 1309, selon le calendrier iranien), et la carabine était surnommée Berno kootah («short Brno»).

La version iranienne avait une couronne Pahlavi et une crête de lion et de soleil au sommet de l’anneau récepteur, ainsi qu’une inscription en persan (dans le script Nasta’līq) sur le côté de son récepteur donnant le modèle et le nom d’usine.

A la fin des années 1940, le Taslihat-e Artesh (Usines de l’Armée), connu sous le nom de Mosalsal-sazi (Machine-gun Factory), à Téhéran, a commencé la production de ces fusils de Brno. Les connaissances nécessaires en matière de machinerie et de fabrication ont été fournies à l’Iran par l’intermédiaire de l’entreprise industrielle Škoda, qui a eu une longue histoire de coopération avec l’Iran. L’Iran a produit deux modèles : le vz. 24 comme « Berno » et une version courte sous licence de CZ. Au début, il s’agissait d’une copie du modèle de carabine 1930, qui a été remplacé par un modèle légèrement modifié de 1949 (1328 par le calendrier iranien), également connu sous le nom de « Berno kootah ».

La seule différence entre la version iranienne locale et la version tchèque était les marques sur le côté du récepteur: au lieu de nommer Brno comme créateur, il a été écrit sakht-e aslah-e sazi-e artesh (« fabriqué par les bras de l’armée usine »).

Le Brno est resté comme l’arme d’infanterie iranienne standard jusqu’à ce qu’il soit remplacé par le fusil M1 Garand américain plus moderne, semi-automatique en 1960.

Les fusils iraniens de Brno ont vu des actions dans un certain nombre d’endroits, des soulèvements tribaux au Kurdistan au coup d’Etat, enlevant Mohammad Mosaddegh du pouvoir. Au cours de la révolution de 1979, l’arme réapparut dans les mains des révolutionnaires et des tribus, qui n’avaient jamais abandonné leurs Brnos. Le Berno était, et est utilisé dans les cérémonies officielles de prière du vendredi : le conférencier doit avoir «l’arme du jour» à ses côtés, selon la tradition du Prophète Muhammad, qui portait un épée dans cette capacité. Le fusil a même été utilisé lors de la bataille de Khorramshahr par les forces de la Gendarmerie iranienne.

Valeur :  €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette de très bonne qualité de finition a été livrée avec le fusil Mauser VZ24/29 à partir de 1931 jusqu’à 1938.

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le verrou de fixation à l’arme est légèrement proéminent évitant ainsi un usinage précis de celui-ci par rapport au pommeau. Les plaquettes en noyer qui ne comportent pas de trous d’évacuation des déchets, sont maintenues entre elles par vis à grosse tête ronde dentée et écrou fendu. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont de finition polie brillant.

N° de série et correspondance perseMauser Iran

Un n° de série sous la couronne de Perse est frappé à la manière iranienne sur le talon du pommeau.
Après la seconde Guerre Mondiale, en 1948 avec l’aide de techniciens et d’ingénieurs tchèques l’Iran développera sa propre usine d’armement. Le fusil sera re-nommé M-1949, sa production cessera en 1960, les baïonnettes du second contrat, produites durant cette période sont identiques aux précédentes sauf au niveau de la couronne de Perse sur le pommeau plus petite.

La lame dépourvue de marquage comporte une gouttière sur chaque face, son tranchant n’est pas inversé.

Iran mle 38Petit Z (ZBROJOVKA) à l’intérieur d’un cercle

Le fourreau muni d’un pontet est atypique, la cuvette avec ressort interne est maintenue sur le corps par deux rivets.

Période d’utilisation :
Une partie des baïonnettes du premier contrat seront utilisées lors de l’invasion anglo-soviétique de l’Iran entre le 25 août et le 17 septembre 1941. Cette opération est connue sous le nom de code opération Countenance. Le but de l’invasion était de s’assurer les champs pétroliers britanniques à Abadan et de garantir une route de ravitaillement vers l’URSS en lutte contre l’Allemagne sur le front de l’est.

Le 06/05/21.

Baïonnette modèle 1867-89 « N 979 »

novembre 3rd, 2021

Longueur : 535 mm
ø interne de la douille : 15,8 mm
Longueur de la douille : 47 mm
Poids : 410 g

Armement : fusil M-1867-89 (calibre 8x58RD)

Valeur :  €€€ €€ avec fourreau
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette est issue de la conversion de la baïonnette à douille M-1867, en M-1867-89. Il y a eu 102 000 conversions effectuées entre 1889 et 1894 chez Carl Gustafs Stads Gevarsfaktori (usine de fusil Carl Gustafs City) à Eskilstuna. Cette baïonnette est historiquement importante en tant que seule baïonnette à douille à incorporer un bouton de verrouillage à ressort hélicoïdal.

Marquage : « Beväringsvapen » jeune conscrit d’arme, (Arme n ° 1288, 19ème Régiment d’infanterie)Initiales (JB et JC) des inspecteurs qui ont travaillé chez Carl Gustaf StadSur le dessus, dégagement pour le passage de la baguette de nettoyage

La douille nouvellement conçue intégrant le bouton de verrouillage à rappel par ressort, remplace l’obsolète virole. La jonction de la lame par brasure au laiton proprement réalisée avec la nouvelle pièce est visible.

La douille intègre le tenon de verrouillage sous le canonCe système de fixation (lame sous le canon) a pour avantage de ne pas nuire à l’équilibre de l’arme au moment du tir

La lame de section quadrangulaire assez massive résiste parfaitement à la flexion, son extrémité est pointue.

Période d’utilisation :
Très courte jusqu’à l’arrivée du M-1896, jamais utilisée lors d’un conflit.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle atypique, très peu courant, qui possède généralement des marquages régimentaires est indispensable dans une collection.

Le 04/10/21.

Baïonnette US 17 Trench Gun « N 1006 »

novembre 1st, 2021

Longueur : 553 mm
ø interne de la douille : 15 mm

Armement : fusil US Trench Gun modèle 1912  Winchester

Valeur :  €€€ €€€ €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Après avoir épuisé les stocks restants de baïonnettes M-1917 de la Première Guerre mondiale, les États-Unis ont passé des commandes pour l’achat de nouvelles baïonnettes neuves M-1917, émises pour les fusils à pompe «de tranchée». Seulement deux fabricants ont fabriqué ces rares baïonnettes, General Cutlery de Fremont, Ohio et Canadian Arsenals Ltd. Produites à partir de 1966, leur constitution pour des raisons économiques de coût de fabrication est simplifiée au maximum, elles s’adaptent en toute logique sur les obsolètes fusils modèle US 17 et britannique P-1914.

Marquages d’un des deux constructeurs, (GEN CUT) General Cutlery de FremontAigle stylisé avec trois étoiles, poinçon US d’acceptation de la défense Stamp (DAS), supprimé après 1965

La poignée possède un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T, petite spécificité, le bouton poussoir de verrouillage est très proéminent afin de faciliter son utilisation avec des gants. Les plaquettes en plastique finement quadrillées sont maintenues entres elles par vis à tête ronde et écrous intégrés à la plaquette.

Pour une raison de rapidité d’exécution la soie est pleine, la croisière est maintenue à celle-ci par deux goupilles creuses. Le bouton de verrouillage afin d’éviter son desserrement est bloqué mécaniquement par une petite goupille creuse.

La lame de finition phosphatée avec un profil légèrement plus affiné à son extrémité que le M-1917 de première génération, est dépourvue de tous marquages. Elle est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente.

Inscriptions sur chape US M-1917 afin d’éviter la confusion avec le fourreau M3

Le fourreau nommé M-1917, utilisé pour ce modèle a été fabriqué par Beckwith Manufacturing Co’s.Division Victory Plastics. Le corps est conçu de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, qui seront formées dans une presse à haute pression. Une chape en tôle d’acier phosphatée, avec un double crochet pour le maintien au ceinturon est fixée sur le corps par sertissage sur les côtés. Le dessus de la chape ne comporte pas les deux crochets inutiles pour ce nouveau modèle, qui maintiennent correctement la poignée de la baïonnette M-1905-42 dans le fourreau.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette rare baïonnette est indispensable pour tous collectionneurs de matériel US. Beaucoup de celles-ci jamais utilisées sont encore dans un état de conservation exceptionnelle.

Le 16/03/20.

Baïonnette modèle 1863 d’ordonnance « N 1008 »

octobre 30th, 2021

Longueur : 550 mm
ø interne de la douille : 18,7 mm
Longueur de la douille : 67,5 mm
Poids : 320 g

Armement : fusil M-1863 / 67 Milbank-Amsler, M-1867 suisse Peabody, et M-1869, 69-71 Vertterli
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette a été utilisée de 1863 à 1878, avec plusieurs types d’armes, jusqu’à la mise en service du fusil Vetterli M-1878, celui-ci étant équipé d’une baïonnette-épée M-1878

Pendant cette période, deux variantes de baïonnettes ont été utilisées de manière interchangeable, le M-1863 et 1869-71, qui sont difficiles à distinguer sans avoir des exemples en mains permettant de les comparer. Le coude de la baïonnette M-1863 (12 mm) est légèrement plus fort que celui du M-1869-71 (11 mm) à ne pas confondre avec celui-ci.

Epaisseur du coude (12 mm)

La douille utilisée pour le M-1863 comporte un pontet de forme angulaire.

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la douille.

Poinçon de réception suisse

La douille à triple fente et virole médiane, elle est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion, son extrémité est pointue.

Les lames de certaines de ces baïonnettes devenues obsolètes furent utilisées pour concevoir la baïonnette M-1900 dit « de cycliste ».

Le fourreau en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité, il ne comporte qu’une seule lanière.

Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver cette baïonnette associée avec un glaive M-1878.

Le 26/11/21.

Baïonnette M-1869-71 pour fusil Vetterli « N 1009 »

octobre 28th, 2021

Longueur : 550 mm
ø interne de la douille : 18,7 mm
Longueur de la douille : 67,5 mm
Poids : 280 g

Armement : fusil M-1863 / 67 Milbank-Amsler, M-1867 suisse Peabody, et M-1869, 69-71 Vertterli
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette a été utilisée de 1871 à 1878, avec plusieurs types d’armes, jusqu’à la mise en service du fusil Vetterli M-1878, celui-ci étant équipé d’une baïonnette-épée M-1878

Entre 1863 et 1878, deux variantes de baïonnettes ont été utilisées de manière interchangeable, le M-1863 et 1869-71, qui sont difficiles à distinguer sans avoir des exemples en mains permettant de les comparer. Le coude de la baïonnette M-1863 (12 mm) est légèrement plus fort que celui du M-1869-71 (11 mm) à ne pas confondre avec celui-ci.

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la douille.

Pontet de forme angulaire et arrondie, celui de droite étant le plus rare

La douille à triple fente et virole médiane, elle est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble. Sa finition est généralement bronzées comme le reste des autres parties métalliques de la baïonnette. Uniquement pour le modèle 1869-71, deux types de pontets existent, il est fort probable que le pontet de forme angulaire a été utilisé avec les tous derniers modèles fabriqués.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion, son extrémité est pointue.

Le fourreau en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité, il ne comporte qu’une seule lanière.

Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver cette baïonnette associée avec un glaive M-1878.

Le 29/11/21.

Baïonnette P-1907 « N 1022 »

octobre 28th, 2021

Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm

Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)

Au début du XXI siècle, le combat rapproché au corps à corps était encore solidement ancré dans la stratégie militaire Britannique de l’époque.

Baïonnette P-1903

La baïonnette P-1903 était critiquée par ses utilisateurs à cause de la portée de la lame jugée trop courte (300 mm). Lorsqu’elle était combinée avec le fusil Lee-Enfield Mark 1, l’ensemble mesurait 1,45 m.

Adopté en 1907, le nouveau fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III) avait un canon raccourci à 640 mm soit 130 mm de moins que le précédent. Pour l’équiper, les autorités militaires exigèrent qu’une baïonnette de conception nouvelle, soit munie d’une lame longue (430 mm), afin d’avoir une portée de combat suffisante, en cas de corps à corps. 

En haut M-1887 japonais, en bas P-1907

En 1906-1907, l’armée Britannique mena des essais pour trouver une nouvelle baïonnette standard plus longue. Plusieurs modèles de baïonnettes étrangers furent expérimentés, notamment une version modifiée de la baïonnette américaine M-1905 et de la baïonnette japonaise type 30. Les essais ont abouti à l’adoption par l’armée Britannique de sa propre version de la baïonnette de type 30. 

La longueur combinée de la nouvelle baïonnette P-1907 et du fusil SMLE atteindra au final 1,57 m.

modèle 1907 02

La conception initiale (poignée et lame) de la baïonnette P-1907 a fortement été influencée par le M-1887 japonais Arisaka, mais contrairement à celui-ci, la bague n’intègre pas l’extrémité du canon. 

La production de cette épée-baïonnette, officiellement nommée Sword Baïonnette, modèle 1907, a débuté le 30 janvier 1908 à la Royal Arms Factory d’Enfield et dans les usines privées de cinq sous-traitants : Wilkinson, Sanderson, Chapman, Vickers et Mole. En 1915, la société (Remington États-Unis) a également fabriqué des modèles P-1907 clairement identifiés comme tels. Ceux-ci ne doivent surtout pas être confondus avec le modèle P-1913 qui ne s’adapte pas au fusil SMLE mais utilisés avec le fusil P-14 

En 1926 elle sera re-nommée  « bayonet, N° 1, Mark I », sa production en Grande-Bretagne s’arrêtera vers 1944. 

La baïonnette P-1907 fut critiquée par ses utilisateurs à cause de la longueur excessive de la lame :

  1. Lors des déplacements, le fourreau gênait les militaires de petites tailles.
  2. Lors des combats rapprochés, dans les tranchées, après le bloquage de la ligne de front, peu après le début des hostilités.

Pour la baïonnette P-1907 trois variantes de poignées existent : 

En bas crochet supprimé par l’armurier

(1) Poignée : avec crochet, sans trou de nettoyage (1908-1913)
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La poignée comporte un pommeau de forme droite démuni de trou de nettoyage (parfois appelé à tort trou huileur) alors que le modèle P-1903 qui l’avait devancé en comportait un. Les plaquettes généralement en noyer sont fixées entre elles par vis et écrous fendus. La croisière comporte un crochet brise lame courbé qui sera définitivement supprimé du mode de fabrication le 29 octobre 1913.

Au cours de la Première Guerre mondiale, les crochets d’origine des premiers modèles d’avant 1913, sont définitivement supprimés par l’armurier du régiment, ou dans la majorité des cas dans les usines d’origines sans doute pour éviter qu’ils ne s’accrochent dans les fils de fer barbelés.

(2) Poignée : sans crochet, sans trou de nettoyage (1913-1916)
Valeur : €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La croisière ne comporte plus de crochet brise lame courbé définitivement supprimé du mode de fabrication le 29 octobre 1913.

Trou de nettoyage de gros diamètre réalisé par l’armurier au cours de l’année 1916

(3) Poignée : avec trou de nettoyage (1916-1944)
Valeur : €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valier

Durant l’année 1916, tous les fabricants Britanniques avaient reçu pour instruction d’ajouter à leur mode de fabrication un trou de nettoyage sur le pommeau, destiné à évacuer les déchets, (excès de graisse souillée), de la rainure, lors de la fixation au porte-baïonnette du fusil.

Les armuriers avaient également pour instruction de procéder à cette modification lorsque les baïonnettes fabriquées avant 1916 étaient renvoyées au magasin.

La lame des premiers exemplaires construits polie brillant est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production vers 1944.

Lors du début de la Première Guerre mondiale on s’est vite aperçu que la lumière se reflétait, révélant ainsi clairement la position du soldat, suite à cela la majorité des lames fut noircie. A partir de 1919 les baïonnettes nouvellement construites ont été livrées avec des lames polies brillant, celles noircies durant la grande Guerre ont à nouveau été polies. Au début de la Seconde Guerre mondiale, il fallut de nouveau re-noircir le tout. 

Les marquages

Le côté droit comporte une marque de test de courbure «X», une marque d’acceptation gouvernementale à flèche large et une ou plusieurs marques d’inspecteurs désignées par la Royal Small Arms Factory.

Chaque fois qu’une baïonnette était réutilisée dans une unité, les inspecteurs de l’armurerie la vérifiaient, la dataient, puis apposaient leur marque individuelle  (B pour l’inspection de Birmingham, E pour Enfield etc ….)

Le côté gauche de la lame, comporte les marquages suivants :

  • (1) Couronne 
  • (2) ER : Roi (Edouard VII Rex 1901-1910) ou GR : Roi (George V Rex 1911-1936), (George Rex VI 1936)  ou très rarement (George VI REX 1937-1952)
  • (3) 1907 : qui correspond au modèle
  • (4) Mois
  • (5) Année
  • (6) Fabricant :

Les fabricants

A la fin de la Première Guerre mondiale, la production approximative était de 5 000 000 exemplaires.

  • Co. (Wilkinson) jusqu’à septembre 1916, (Wilkinson & Pall Mall) jusqu’à la fin 1918 – 2 360 000
  • Sanderson Bros. & Neubold (SANDERSON) – 1 600 000
  • RSAF Enfield (E.F.D. Royal Arms Factory, Enfield) – 500 000
  • James A Chapman Ltd (JAC / CHAPMAN) – 300 000
  • Remington Arms (REMINGTON) – 100 000 à partir de 1915
  • Robert Mole & Fils (MOLE) – 60 000
  • (VICKERS) – 10 000 à partir de 1917

 

modèle 1907 06Remington Etats-Unis

En 1915, la société (Remington États-Unis) a également fabriqué des modèles P-1907 clairement identifiés comme tels. Ceux-ci ne doivent surtout pas être confondus avec le modèle P-1913 qui ne s’adapte pas au fusil SMLE mais utilisés avec le fusil P14 

E.F.D. Royal Arms Factory, EnfieldDouble marquage, WIlKINSON et PALL MALL

Marquages spécifiques

NewEFDS050Modèle utilisé par la RAF (marquages spécifiques)

La RAF comptait plus de 300 000 personnes en service en 1918, tous les rares modèles avec crochets ou sans, qui ont appartenu à la RAF peuvent être ainsi marqués.

Marquage N de la Royal Navy, rarement rencontré, appliqué sur le pommeau avant la seconde Guerre Mondiale.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, seul le constructeur Wilkinson (WSC) fabriqua à nouveau, pour remplir un contrat pour la Royal Navy en partie équipée de PM Lanchester MK 1. Ces baïonnettes seront les dernières à avoir été fabriquées en Grande-Bretagne avec seulement 122 307 produites. Beaucoup de celles-ci finiront leur courte carrière aux Indes, sous l’appellation (N°1 MK I).

Le premier contrat daté du 15.07.1941 prévoyait 34 707 baïonnettes à lame sablée.
Un second contrat daté du 15.10.1943 prévoyait 87 600 baïonnettes au fini noirci.

La poignée de ces variantes est peinte en noir.

Lame de finition sabléeMarquage WSC, et code S294 avec date de fabrication 43

Le S294 généralement inscrit au dessus du WSC était le code de l’usine Wilkinson à Acton dans l’ouest de Londres. Ce code sera ajouté à partir de fin 1943 jusqu’à au moins septembre 1945.

Modèle d’entrainement (Drill Purposes)

Cet exemplaire était destiné à l’entrainement, l’extrémité pointue de la lame est arrondie et un marquage spécifique (DP, Drill Purposes) est frappé à l’arrière du pommeau ou sur la croisière.

Modèle de cérémonie

Toutes les parties métalliques de la baïonnette y compris les vis et écrous sont chromées. Le fourreau a lui aussi les garnitures métalliques chromées et le cuir verni.

Le porte-fourreau de cet exemplaire est un modèle standard P-1937, peint en blanc uniquement utilisé pour les cérémonies officielles.

Le fourreau

Fourreau P1907 (mark II)

Voir détails des (fourreaux P1907).

Le 16/11/22.

Baïonnette Lithgow P-1907 « N 1025 »

octobre 27th, 2021

Longueur : 555 mm
Poids : 515 g
ø interne de la douille : 16,5 mm

Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Le fusil Lee-Enfield à chargeur court (SMLE) était le principal fusil de combat de l’armée australienne pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale, ainsi que pendant la guerre de Corée. La Marine et l’Armée de l’air royales australiennes l’utilisaient également. Les forces australiennes utilisaient à la fois des SMLE de fabrication australienne et des fusils de fabrication britannique. Le SMLE a été remplacé par le fusil à chargement automatique (SLR) L1A1 à la fin des années 1950.

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La baïonnette nommée Lithgow P-1907 a été conçue et fabriquée à la Manufacture d’armes légères de Lithgow en Australie à partir de 1913. La Manufacture d’armes légères de Lithgow est un atelier d’état d’armement, fondé en 1912 en Nouvelle-Galles du Sud par le gouvernement australien. 

Pour la baïonnette P-1907 deux variantes de poignées existent : 

(1) Poignée : avec crochet, sans trou de nettoyage (1913-1915)

La poignée comporte un pommeau de forme droite démuni de trou d’évacuation des déchets (parfois appelé à tort trou huileur). Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis et écrous fendus, celles fabriquées avant 1916 étaient en noyer italien ou américain, puis à partir de 1916 environ, on utilisa de l’érable de l’état australien du Queensland.

Comme pour les premiers modèles Britanniques P-1907 fabriqués avant 1913, la croisière à l’origine posséde un crochet brise-lame qui sera supprimé du mode de fabrication à partir de 1915.

Particularité, le matricule de l’arme est inscrit sur le pommeau

(2) Poignée : sans crochet, sans trou de nettoyage (1915-1922)

La croisière ne comporte plus de crochet brise lame courbé définitivement supprimé du mode de fabrication en 1915.

La lame polie brillant, des premiers exemplaires construits est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production. Celles produites avant 1920 étaient marquées que de l’année de fabrication vers 1955. 

Marquage en toutes lettres de l’arsenal de Lithgow, année de fabrication 1919Marquage MA à l’intérieur d’une étoile répété 2 fois = marque d’inspection Lithgow

Le fourreau utilisé pour ce modèle peut être britannique de type P-1907, ou australien, voir détails des (fourreaux P-1907).

Apparition :
Ce modèle apparait de nombreuses fois dans le film « Gallipoli » réalisé par Peter Weir et sorti en 1981.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle encore moins courant que le P-1907 britannique fabriqué avant 1916 est pratiquement introuvable en Europe, à ne surtout pas laisser passer.

Le 23/04/25

Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm

Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. I), Lithgow SMLE

Valeur :  €€€ €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

A partir de 1940, peu après l’entrée en guerre de l’Australie, la production des baïonnettes Lithgow M-1907 a repris par deux constructeurs jusqu’en 1955. Toutes les parties métalliques de ces modèles nouvellement fabriqués sont entièrement bronzées.

Marquage (AUSTRALIA)mle-1907-003.jpgMarquage (SLAZ 56)Marquage (SLAZ 44)Sans marquage, plaquettes fabriquées avant 1941Particularité, le matricule de l’arme est inscrit sur le pommeau

La poignée des baïonnettes fabriquées de (1922 à 1927 et de 1940 à 1955) comporte un pommeau muni d’un trou d’évacuation des déchets (appelé à tort, trou huileur), particularité, le matricule de l’arme y est inscrit.

Les plaquettes fabriqués avant 1916 étaient en noyer italien ou américain, puis à partir de 1916 environ, on utilisa de l’érable du Queensland jusqu’en 1941 environ. En novembre 1941, la production sera transférée à Slazenger et l’érable remplacé par du Coachwood (arbre élancé des forêts tropicales humides d’Australie et de Nouvelle-Guinée). Elles peuvent être marquées avec les mots « SLAZ » ou « Australia ». Le libellé «SLAZ» signifie que les plaquettes ont été fabriquées à l’usine Slazenger à partir de 1941. SLAZ est le synonyme de Slazengers (Australie) Pty. Ltd Sydney, généralement ces plaquettes portent l’année de fabrication. Le non du pays «Australia» a été inscrit qu’après la Seconde Guerre mondiale, vers le milieu des années 80 sur les baïonnettes devenues obsolètes, réformées, et destinées aux collectionneurs américains.

Profil de la gouttière différent : en haut arsenal d’Orange, en bas arsenal de Lithgow

La lame de finition bronzée est munie d’une gouttière sur chaque face et d’un dos arrondi, son tranchant est légèrement affûté sur toute la longueur, sa résistance à la torsion est excellente, son profil caractéristique restera inchangé, jusqu’à la fin de production vers 1955.

Sur le côté droit : la marque de cintrage « X« . code MA (initiales de l’arsenal de Lithgow) ou code OA (initiales de l’arsenal d’Orange ouvert en 1942), et une large flèche, la marque d’acceptation du gouvernement.

1907__2de_guerre_04Marquages 7 et 42 (juillet 1942)

Sur le côté gauche : MA /1907/1, la référence du modèle de la baïonnette Lithgow P-1907 (No 1), et la date (mois, année).

MA à l’intérieur d’une étoile, marque d’inspection Lithgow

Le fourreau australien est du même type que le modèle britannique P-1907, le cuir de couleur naturel fourni par la société Mangrovite Belting Pty. Ltd., J. Ludowici Ltd, Sydney est généralement estampillé «MANGROVITE» suivi de l’année de fabrication.

La chape fixée sur le corps par deux agrafes comporte deux puissants ressorts à lame maintenus par six rivets saillants, elle est toujours munie d’un bouton de suspension rond, l’extrémité est également fixée par deux agrafes. Les garnitures (chape et l’extrémité) sont marquées « OA » ou « MA » selon le fabricant.

Ce type de porte-fourreau, de fabrication australienne, de couleur jaunâtre a été conçu pour être utilisé par l’armée de terre.

Ce porte-fourreau de fabrication australienne en cuir, renforcé par six rivets en cuivre sur rondelles a été utilisé par les militaires de la cavalerie durant la Seconde Guerre mondiale.

Remarques perso :
Contrairement à la Grande-Bretagne, au Canada, à l’Afrique du Sud, et à la Nouvelle Zélande, l’Australie n’a pas adopté le fusil Lee Enfield n°4 avec la baïonnette clou N°4.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle beaucoup moins courant que le P-1907 britannique est généralement en très bon état de conservation, car peu utilisé, à ne pas laisser passer.

Le 11/12/20.

Baïonnette P-1907 « N 1036 »

octobre 25th, 2021

Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5  mm

Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)

Valeur : €€€ €€
Rareté : 
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les baïonnettes P-1907 toutes de fabrication Britannique ont sans doute été distribuées aux troupes canadiennes à partir de mi-septembre 1916 en remplacement du modèle Ross (fusil/baïonnette). Elles furent aussi utilisées lors de la Seconde Guerre mondiale au moins jusqu’à l’intervention canadienne à Dieppe (19 août 1942).

Poinçons de réception canadiens constitués d’un C et d’une flècheMarquages régimentaires canadiens

Le pommeau en fonction de l’année de distribution peut être muni ou démuni de trou de nettoyage (parfois appelé à tort trou huileur), seuls les marquages sont spécifiques au Canada.

Le fourreau utilisé pour ce modèle est en cuir, avec garnitures métalliques à chaque extrémités, voir détails des (fourreaux P1907).

Modèle de fabrication canadienne daté 1943

Ce porte-fourreau nommé P-1937, fabriqué en très grand nombre par plusieurs fabricants en Grande-Bretagne et au Canada, entre 1942 et 1945, a été modifié lors de sa fabrication par adjonction d’un oeillet fortement surpiqué sur une des boucles, pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette n°4 ou P-1907, par l’armée de terre.

SMLE 1907 05SMLE 1907 06

Ce porte-fourreau nommé P-1937 de couleur gris-bleu a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette modèle 1907, pour « l’aviation royale canadienne ».

Le 30/01/21.

Baïonnette P-1907 « N 1036 »

octobre 25th, 2021

Longueur : 555 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm

Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)

Valeur : €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valier

Ce modèle de baïonnette d’origine britannique a été utilisée par les forces armées helléniques pendant la Seconde Guerre mondiale et après. La Grèce a utilisé le fusil Lee-Enfield jusqu’à ce qu’il soit remplacé par le fusil M1 Garand et les armes légères américaines.

Le 09/06/22.