Baïonnette M-1898-05 (République de Weimar) « N 804 »

novembre 29th, 2021

Longueur : 502 mm

Armement : fusil Mauser G-98, K-98

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Au début de la République de Weimar, un petite partie des baïonnettes M-1898-05 en très bon état a été sélectionnée pour être utilisée par la Reichswehr  après l’ordonnance du 1er août 1920. La marque 1920 sur la croisière, prouve leur appartenance officielle à la Reichswehr selon les règlements du Traité de Versailles. Cette ordonnance a d’ailleurs été confirmée le 28 août 1920 avec des instructions officielles publiées le 28 septembre 1920 sur la taille de la marque « 1920« .

Ce modèle particulier ne possède pas de marques d’unité sur la croisière, il a probablement été mis hors service fin 1923 ou début 1924, car le HDV 464 du 12 décembre 1923 exigeait que toutes les armes et équipements utilisés par la Reichswehr soient marqués d’unité.

Cette baïonnette entièrement bleuie a peut être été réutilisée par la luftwaffe pour le personnel au sol ou la police à partir de 1938, tout ceci n’est qu’une supposition.

Année 1920

La poignée comporte les plaquettes d’origine maintenues entre elles par boulons à tête ronde et écrous fendus. Le bouton poussoir de verrouillage d’origine rond a été modifié de manière à le rendre fendu.

Constructeur (Richard Abr. Herder, Solingen), un des quarante cinq constructeurs de ce modèle 

La lame comporte sur le dos les anciens marquages réglementaires de l’ex-empire allemand, celles dotées de dents de scie ont bien sûr toutes été meulées.

Le fourreau est celui utilisé durant la Grande Guerre sans aucune modification particulière.

Le 18/09/24.

Baïonnette modèle 1891 « N 815 »

novembre 27th, 2021

Longueur : 503 mm
ø interne interne de la douille : 15,4 mm
Poids : 345 g

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : 
€€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La Russie tsariste n’était pas vraiment connue pour son changement, à la fin du 19ème siècle, alors que la plupart des pays Européens mettaient en service de nouvelles baïonnettes à lames plates à leurs nouveaux fusils, la Russie conserva un obsolète modèle à douille. Le premier lot de baïonnettes et de fusils en série (503 539 pièces) a été fabriqué en France, à l’usine de Châtelleraut de 1892 à 1895. La baïonnette M-1891 restera inchangée jusqu’en 1930, date à laquelle les Soviétiques ont modernisé le fusil et la baïonnette M-1891, tous les deux connus sous le nom de modèle 91-30.

Ces baïonnettes ont été produites par trois fabricants nationaux : Tula, Sestroryetsk et d’Ishevsk. Les premiers fusils ont été produits dans l’usine française de Châtellerault Arms et la production à grande échelle a commencé plus tard à Izhevsk et Tula. Pendant la Première Guerre mondiale, la Russie a commandé des fusils à deux sociétés américaines Remington et Westinghouse. De 1915 à 1917, Remington produisit 840 310 fusils M-1891, dont 131 400 sont arrivés en Russie en janvier 1917. Dans la même période, Westinghouse fabriqua 770 000 fusils, dont 225 260 ont été livrés à la Russie en janvier 1917.

Certains fusils M-1891 avec leurs baïonnettes ont été récupérés par l’Autriche-Hongrie au cours de la Première Guerre mondiale (voir Autriche).

Marquage de l’arsenal d’Izhevsk avant 1928

russieDifférents marquages d’acceptationchatbaio-nagantPoinçon de la Manufacture Nationale d’armes de ChâtelleraultPoinçon de la Manufacture Nationale d’armes de Châtelleraultrussie-1891-rPoinçon du fabriquant américain Remington Arms (1915-17)

La douille, dont il existe plusieurs variantes, peut être décalée de 30, 60, ou 90° par rapport à la lame. Son mode de constitution très robuste, a l’avantage d’être démunie de coude qui était sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque.

Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame de quelques ° dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’environ 1/4 de tour la virole dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée.

La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion. Son extrémité est usinée en forme de tournevis plat afin de pouvoir démonter l’arme et en outre éviter les blessures par maladresse. En effet dans l’armée russe, ces baïonnettes étaient toujours fixées aux fusils lors des combats et simplement retournées lors des déplacements.

Période d’utilisation :
Guerre russo-japonaise 1904-05, Première Guerre mondiale, Révolution bolchévique de 1917, Guerre d’Espagne, et jusqu’au début de Seconde Guerre mondiale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle est indispensable dans une collection.

Le 23/09/21.

Baïonnette M-1891 avec fourreau de récupération « N 817 »

novembre 26th, 2021

Longueur : 503 mm
ø interne de la douille 15,4 mm

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891

Valeur :  €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

L’Empire austro-hongrois a capturé une grande quantité de fusils Mosin-Nagant M-1891 pendant la Première Guerre mondiale. Ces fusils ont été redistribués aux troupes sur le champ de bataille. Quelques-uns ont été modifiés pour tirer la cartouche autrichienne en service, la 8 x 50 mm r. Après la Première Guerre mondiale la Roumanie a hérité d’un grand nombre de fusils et baïonnettes M-1891.

1891 de prise 04Toutes les baïonnettes de prises portent un N° de série re-frappé, l’ancien effacé, l’arc avec la flèche est le poinçon de l’arsenal d’Izhevsk avant 1928

La baïonnette modèle 1891 est d’origine russe, elle n’a subi aucune modification.

Un n° de série est inscrit sur les boutons de suspension Soudure à gauche et brasure à droite

Le fourreau de fabrication roumaine est en tôle d’acier de section cylindrique. Le bouton de suspension est fixé au corps soit par brasure, soit par soudure, l’extrémité peut comporter un bouton de bouterolle en forme de boule ou en être démunie.

Il existe également d’autres rares fourreaux de type Lebel à pontet. Lorsque la Roumanie est entrée dans la Seconde Guerre mondiale, l’armée disposait de fusils standard Mle. 1886-M93 Lebel de fabrication française. Il est peut-entre possible que les fourreaux avec pontets ont été utilisés pour le port des baïonnettes Lebel ou avec des porte-fourreaux français pour le port de baïonnettes M-1891.

Porte-fourreau de fabrication roumaine (JANOS HERBAK 1952)

Période d’utilisation :
 Par la Roumanie probablement après 1918 et au moins jusqu’à la fin des années 1960.

Le 29/10/24.

Baïonnette M-1925 M / 91rv « N 819 »

novembre 26th, 2021

Longueur : 375 mm (environ)
ø interne interne de la douille : 15,4 mm
Poids :

 

Le fusil M-91RV était un modèle de cavalerie à système Mosin M-1891 avec un système de fixation de ceinture modifié, ce qui rendait plus pratique le transport du fusil à l’arrière

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ €€€ €€ avec le fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle fait partie d’un lot d’environ 3000 baïonnettes M-1891 en service en Finlande converties en modèle de cavalerie. La modification effectuée en 1925-35 consistait à raccourcir la lame d’environ 125 mm. La baïonnette destinée au fusil Mosin-Nagant M / 91RV a été retiré du service en 1935, la plupart des baïonnettes ont été mises au rebut.

Ce modèle a la particularité d’avoir été fabriqué à la Manufacture Nationale d’armes de Châtellerault

Le numéro d’arme est estampé sur la base de la lame dans le sens de la longueur ou sur le coude, la baïonnette peut avoir un timbre d’acceptation de l’armée finlandaise sous la forme des lettres SA dans un rectangle.

L’extrémité de la lame est coupée sous la forme d’un tournevis ou d’une pointe.

Le fourreau spécifique en cuir de la même longueur que la lame, utilisé avec ce modèle est muni d’une boucle de ceinture intégrée, son extrémité est en laiton.

Le 02/09/20.

Baïonnette modèle 91-30 « N 820 »

novembre 25th, 2021

Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 
15,3 mm

La baïonnette est en permanence fixée sur l’arme

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891, M-91-30

Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valier

La Russie tsariste n’était pas vraiment connue pour son changement, à la fin du 19ème siècle, alors que la plupart des pays Européens mettaient en service de nouvelles baïonnettes à lames plates à leurs nouveaux fusils, la Russie conserva un obsolète modèle à douille. La baïonnette M-1891 restera inchangée jusqu’en 1930, date à laquelle les Soviétiques ont modernisé le fusil et la baïonnette de 1891, tous les deux connus sous le nom de M-1891/30. 

Triangle avec une flèche à l’intérieur : fabrication ISHEVSK Etoile : fabrication TULAFabrication ISHEVSKFabrication ISHEVSKPoinçon de contrôle recouvrant l’étoile

Le mode de fabrication des baïonnettes M-1891 a été modifié par Komarnitsky-Kabakov en 1930, par suppression de l’anneau de verrouillage et ajout d’un système mobile de fixation à ressort près de la douille. Il s’adapte sur tous les modèles de fusil M-1891, en revanche les baïonnettes M-1891 ne peuvent se fixer que sur les fusils du même modèle (M-1891-30). Ce modèle a été fabriqué que par deux arsenaux, marquages spécifiques sur la douille (étoile : fabrication TULA, ou triangle avec une flèche à l’intérieur : fabrication ISHEVSK). A noter que le marquage du bouton de déverrouillage peut être différent de la baïonnette.

Lame raccourcie suite à remise en étatAncien matricule barréPoinçon signifiant que la baïonnette a été remise en état au 1st GRAU Arsenal (Balakliya) 

Le diamètre interne de la douille peut varier en fonction des cotes d’usinage extérieures imprécises du canon du fusil M-91-30, il est possible avec un outil spécial de réajuster la douille de la baïonnette. Les baïonnettes étaient montées à l’arsenal sur chaque fusil puis numérotées pour ce fusil.

Le matricule se situe normalement sous le marquage constructeur, il se compose de six chiffres maximum (999 999) précédés quelquefois de une ou deux lettres en caractère cyrillique.

La lame de section quadrangulaire assez légère identique au M-1891, résiste parfaitement à la torsion. Son extrémité est usinée en forme de tournevis plat afin de pouvoir démonter l’arme et en outre éviter les blessures par maladresse. En effet dans l’armée russe, ces baïonnettes étant toujours fixées aux fusils lors des combats et simplement retournées lors des déplacements en train.

Photo trouvée sur internet

Pour mettre la baïonnette à l’arme, il faut l’introduire à l’extrémité du canon jusqu’au cran de mir (la lame vers le haut), en activant le bouton de verrouillage la faire pivoter vers la droite afin de la bloquer correctement en relâchant ce bouton. Les organes de visée du fusil sont réglés avec la présence de la baïonnette, ce qui influe fortement sur la trajectoire de la balle lors du tir.

Période d’utilisation:
Utilisée pour la première fois pendant la Guerre d’Hiver russo-filandaise du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, Seconde Guerre mondiale, officiellement réformée en URSS en 1947, (export voir Roumanie).

Remarques perso :
Attention, en aucun cas ce modèle ne doit être logé dans un fourreau métallique.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, cette baïonnette encore assez courante, pour un prix d’achat dérisoire est indispensable dans une collection.

Le 06/09/23.

Baïonnette hongroise M-91-30 « N 820 »

novembre 25th, 2021

Matricule spécifique à la Hongrie, les deux lettres ne sont pas en caractère cyrillique

Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 
15,3 mm

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891-30

Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le fusil modèle 1891/30 était le fusil de service standard de la Russie pendant la Seconde Guerre mondiale et a été largement utilisé après la guerre par les pays du Pacte de Varsovie.

Environ 220 000 fusils ont été fabriqués entre 1950 et 1953 par Femaru es Szerszamgépgyár NV (Hardware et Machine Tools LLC), ces armes étaient réservées aux tireurs d’élites. Les rares baïonnettes de fabrication hongroise sont d’une finition bleuie, leur qualité de fabrication est nettement supérieure à leurs cousines ​​russes.

Le 23/03/22.

Baïonnette modèle 91-30 « N 820 »

novembre 25th, 2021

Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm

Armement : Mosin-Nagant M-91-30

Valeur :  €€€
Rareté : 
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les baïonnettes russes M-1891-30 utilisées par la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale sont munies d’un fourreau en cuir.

Le fourreau est de fabrication roumaine.

Période d’utilisation:
Pour info : Le fusil Mosin Nagant M-1891/30 a été utilisé dans les bataillons de travail roumains entre 1945 et 1989.

Le 14/05/20.

Baïonnette modèle 1900 de cycliste « N 829 »

novembre 24th, 2021

Longueur : 505 mm
Poids : 300 g

Armement : fusil Schmidt-Rubin M-1887 de cadet, 1889-1900
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm

Armement : fusil Schmidt-Rubin M-00/11, K 11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm

Valeur : €€€ €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle allégé de type « Ersatz » destiné aux cyclistes ou aux servants de mitrailleuses entre autre, a été conçu au début des années 1920, pour être utilisé avec un fusil court moins encombrant.

N° 75 186 et 124 271, attribués à des fusils K11 fabriqués en 1918 et 1924

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.

Brasure apparente

La poignée non fonctionnelle, comporte un pommeau maintenu à la lame par brasure, ce travail est très finement réalisé, la croisière est emboutie par matage.

Baïonnette à douille Vetterli et modification

Les lames quadrangulaires proviennent des obsolètes modèles à douilles 1863 Peabody, ou M-1869/71 Vetterli, toutes les parties métalliques sont de finition bronzée.

Les fourreaux utilisés pour ce modèle :

Le premier modèle en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité.

Le second en tôle d’acier de section arrondie, sans brasure, avec pontet est semblable au M-1886 français. Le ressort de la cuvette d’entrée est maintenue par un rivet, et la bouterolle avec trou d’évacuation de l’eau, fixée au corps par sertissage.

Ce porte-fourreau est spécifique à ces fourreaux, il combine le glaive de pionnier M-1878 et la baïonnette M-1900. Les deux lanières en cuir du fourreau sont utilisées, pour la fixation sur le porte-fourreau à droite et pour le maintien de la bague de la baïonnettes sur le côté.

Période d’utilisation :
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, ce très rare modèle, énigmatique, a une place en première ligne dans une collection.

Le 17/11/21.

Baïonnettes Arisaka type 30 « N 83X »

novembre 23rd, 2021

Présentation du modèle :

En 1897, l’armée impériale japonaise a choisi d’équiper ses troupes avec le type 30-fusil / baïonnette. Ceux-ci étaient une invention du colonel Nariaka Arisaka. Le nombre « 30 » fait référence à la 30e année du règne de l’empereur Mejing, étant 1897.

A partir de 1897, les fusils Type 30 (1897),Type 38 (1905), et Type 99 (1940) ont été équipés d’un nouveau modèle de baïonnette (dont les Britanniques s’inspireront pour leurs M-1907), à lame plus longue, (capable de transpercer un cavalier), que celle du Murata 22. Ces baïonnettes seront produites à plus de 8,4 millions d’unités, de 1897 jusqu’en 1945. Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale, son mode de fabrication évoluera vers une simplification et une dégradation de la qualité (cotes approximatives des plaquettes, rupture au pliage de la lame, usinage simplifié de la poignée et de la lame, suppression du crochet, etc…), cela pour un gain de temps et de coût.

Evolution de la forme des pommeaux de 1897 à 1945 :

Variante A

Le pommeau utilisé avec les premiers modèles de la série est de forme arrondie à l’arrière et oblique sur le devant. Le système de verrouillage intègre un écrou rond qui sert de poussoir.

Variante B

Bloquage mécanique du poussoir par deux petits coups de pointeau Trois rivets soigneusement abrasés maintiennent le pommeau à la soie

Le pommeau utilisé vers le milieu de la Seconde Guerre mondiale est de forme arrondie à l’arrière et droite sur le devant. Le bouton poussoir se visse sur le système de verrouillage.

Variante C

Le pommeau utilisé avec les derniers modèles fabriqués est de forme droite à l’arrière et sur le devant. Comme pour la variante B, le bouton poussoir se visse sur le système de verrouillage.

Les différents types de marquages :

Modèle 1897 Arisaka type 30 à crochet

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 485 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes produites à partir de 1897 jusqu’en 1937, avec crochets conçus pour attraper et briser la baïonnette d’un adversaire dans un combat au corps-à-corps, sont les premières de la série et les plus courantes. Il est à noter que le crochet a longtemps été conservé du mode de fabrication alors que beaucoup d’autres pays l’avait supprimé après la Première Guerre mondiale.

La bague est d’une extrême fragilité, sa conception restera inchangée jusqu’en 1945Fixation classique des plaquettes des tous premiers modèles de la sérieFixation simplifiée des plaquettes des derniers modèles de la première sériejapon arizaka invalidesPhoto faite au musée de l’armée aux Invalides à Paris (si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas, cela vaut le détour !)

La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et oblique sur le devant (variante A), avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique, ne recouvrent pas la soie de forme trapézoïdale, suivant la période de fabrication elles peuvent être fixées par vis et écrous de différentes tailles ou de formes. La croisière est pourvue généralement d’un crochet brise-lame, une autre version de ce modèle dépourvue de crochet existe, on la rencontre très rarement. Le n° de série inscrit à l’arrière du pommeau de 1897 à 1945, ne correspond pas au matricule du fusil.

Pour ces variantes deux types de gouttières existent : à extrémités rondes ou carrées japon-1887-005.jpgNagoya Rikugun Zoheisho Arsenaljapon-1887-006.jpgTokyo Hohel Kosho ArsenalArizaka T30Kaneshiro Sakuganki Arsenal

La lame de bonne qualité, toujours avec gouttière sur chaque face peut être polie blanc pour les premiers modèles fabriqués ou bronzée par la suite. Le profil de la gouttière au niveau des extrémités (rondes ou carrées) et de la largeur peut varier suivant les constructeurs. Beaucoup de ces lames utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées, le marquage du fabricant est frappé sur le côté droit.

Période d’utilisation :
Elles furent les seules baïonnettes de la série à être utilisées lors de la Guerre Russo-Japonaise de 1904-1905 et lors des deux conflits mondiaux de 1914-1918 et de 1931-1945.

Modèle Arisaka type 30 à pommeau droit et crochet

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 450 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes, généralement de fabrication soignée ont été produites à partir de 1937 jusqu’en 1943, la forme du pommeau est différente des tous premiers modèles. arizaka quillon droit 03

La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et droite sur le devant (variante B), avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique fixées entre elles par rivets, recouvrent uniquement le dessous de la soie, la croisière est pourvue d’un crochet brise-lame.

arizaka quillon droit 04Matsushita Kinzoku KK Arsenal

La lame de bonne qualité, avec gouttière sur chaque face peut être polie blanc pour les premiers modèles ou bronzée par la suite. Beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.

Modèle Arisaka type 30 à pommeau droit sans crochet

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 450 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont généralement de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps. Toutes les parties métalliques de cette variante étaient recouvertes de peinture noire. 

Arizaka modèle 30 tardif 03

La poignée est munie d’un pommeau de la (variante B) avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique maintenues entre elles par rivets, recouvrent le dessous de la soie, la croisière est dépourvue de crochet brise-lame.

La lame avec gouttière sur chaque face peut être polie blanc, bronzée ou peinte, beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.

Modèle Arisaka type 30 à pommeau droit sans crochet

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 530 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps. 

La poignée est munie d’un pommeau de la (variante B) avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique assez proéminentes maintenues entre elles par vis et écrous abrasés, recouvrent entièrement la soie, la croisière est dépourvue de crochet brise-lame.

arizaka 03Boulets empilés (Kokura Arsenal marque) et « M » avec une flèche à travers, actuellement Panasonic fabrication d’appareils électriques

La lame légèrement bronzée est plate pour une rapidité de fabrication, beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.

Modèle Arisaka type 30 à pommeau droit sans crochet

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 515 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps. 

La poignée est munie d’un pommeau de la (variante B) avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique, de fabrication simplifiée maintenues entre elles par rivets, ne recouvrent pas la soie. La croisière est démunie de crochet brise-lame.

Matsushita kinzoku kk arsenal

La lame légèrement bronzée est plate pour une rapidité de fabrication, beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.

Modèle Arisaka type 30 fabrication de crise

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 500 g
ø interne de la douille : 14 mm
Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps. 

La poignée est munie d’un pommeau de forme droite à l’arrière et sur le devant (variante C), avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique maintenue entre elles par rivets recouvrent le dessous de la soie. La croisière est dépourvue de crochet brise-lame.

Toyoda Jidoshoki Seisakusho (Travaux de tissage automatique Toyoda) sous la surveillance de Nagoya

La lame légèrement bronzée est plate pour une rapidité de fabrication, beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique sont légèrement affûtées.

Les fourreaux

IMG_0003Différents types de pontetsIMG_0005Evolution de l’extrémité du fourreau : la bouterolle a disparu pour les derniers modèles en tôle d’acier fabriqués

Les fourreaux en acier sont les plus couramment rencontrés, le pontet dont il existe quatre variantes est serti sur le corps. Après sa mise en place une vis le traversant sur l’arrière sert de point de fixation à la cuvette intégrant le ressort de maintien de la lame.

Le fourreau en caoutchouc moulé produit en fin de guerre n’est que très rarement rencontré, le porte-fourreau lui aussi en caoutchouc est intégré au corps.

Pontet standard serti sur une pièce métallique intégrant la cuvette et le ressort en tôle d’acier
Embout d’extrémité est en tôle d’acier Embout d’extrémité est en tôle d’acier

Le fourreau en bambou produit en fin de guerre n’est que très rarement rencontré, son corps recouvert d’une peinture kaki, est renforcé par deux liens.

Porte-fourreau conçu sur le terrain
Porte-fourreau standard (variante)

Les porte-fourreaux en cuir utilisés avec ces modèles de baïonnettes se rencontrent que très rarement, comme pour les fourreaux français, iraniens, suisses, munis d’un pontet, ils sont dotés d’une lanière de maintien avec boucle métallique de verrouillage.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ces baïonnettes dont il existe une multitude de variantes sont indispensables dans une collection, celles de fin de guerre sont les plus intéressantes, seul petit hic, leurs prix d’achat restent très élevés.

Le 31/05/21.

Baïonnette scolaire de type Gras « N 841 »

novembre 22nd, 2021

Longueur : 510 mm
ø interne de la douille : 17,2 mm

Armement : fusil Gras scolaire

Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Il existe une multitude de variantes de ce modèle, ces baïonnettes accompagnées du fusil Gras de petite taille, étaient destinées à former, à partir de 1882 les bataillons scolaires au maniement des armes afin de préparer la revanche suite à la défaite de 1871.

Comparatif N° d’arme 945 inscrit près du rivet

La poignée de cette variante, est constituée d’un pommeau en laiton qui intègre un mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir avec lame ressort de rappel en acier fixée par un rivet. Les plaquettes en noyer, dont une intègre également une partie de la lame ressort sont maintenues à la soie par deux rivets sur rondelles. La croisière munie d’un crochet, est fixée à la lame grâce à un rivet saillant, à noter que le diamètre interne de la douille est identique à sa grande soeur.

La lame en forme de T qui s’amincie progressivement a le même profil que sa grande soeur, destinée au maniement et à l’exercice son extrémité est arrondie afin d’éviter toutes blessures.

Le fourreau en tôle d’acier de finition bronzée de cette variante, épouse parfaitement le profil de la lame, son extrémité est terminée par une bouterolle, non percée. La cuvette avec son ressort interne est maintenue sur le corps par deux rivets, le pontet constitué d’une seule pièce enveloppe le corps.

Plusieurs types de fourreaux pour ces divers variantes existent : à pontet ou à petit bouton de suspension.

Création, organisation et fonctionnement des bataillons scolaires.

La loi du 28 mars 1882 met la gymnastique et les exercices militaires au nombre des matières d’enseignement des écoles primaires publiques de garçons.

L’existence légale des bataillons scolaires est reconnue par un décret en date du 6 juillet 1882.

Tout établissement public d’instruction primaire ou secondaire ou toute réunion d’écoles publiques comptant de deux cents à six cents élèves, âgés de douze ans et au-dessus pourra, sous le nom de bataillon scolaire, rassembler ses élèves pour les exercices militaires pendant toute la durée de leur séjour dans les établissements d’instruction…

Le bataillon scolaire ne pourra être armé que de fusils conformes à un modèle adopté par le Ministre de la Guerre… Ces fusils, devront présenter les trois conditions suivantes : n’être pas trop lourds pour l’âge des enfants ; comporter tout le mécanisme du fusil de guerre actuel ; n’être pas susceptibles de faire feu, même à courte portée. Les fusils seront déposés à l’école…

Pour les exercices du tir à la cible, les élèves des bataillons scolaires âgés de 14 ans au moins et que l’instructeur en chef aura désignés comme apte à y prendre part, seront conduits au stand ou au champ de tir et y seront exercés avec le fusil scolaire spécial…

Un arrêté du 27 Juillet 1882 précise que dans les communes où les bataillons scolaires sont constitués, les exercices de bataillon ne pourront avoir lieu que le jeudi et le dimanche, le temps à y consacrer sera déterminé par l’instructeur militaire, de concert avec le directeur de l’école. L’engouement est certain parmi la population.

L’idée de faire de l’école un centre de préparation et d’instruction militaire où les élèves apprendront le devoir, la discipline, le maniement des armes, le tir, apparaît comme une des clés du redressement national et un des moyens de préparer la revanche.

L’instructeur désigné par l’autorité militaire peut être l’instituteur qui est souvent un sous-officier ou officier de réserve.

Aux instituteurs Paul Bert leur dira, définissant ainsi leur mission : »Nous devons faire, par une éducation commencée à l’école par vous, continuée au régiment avec vous, de tout enfant un citoyen, de tout citoyen, un soldat. »

Le bataillon est organisé militairement, port de l’uniforme, du béret marin, apprentissage et utilisation du fusil, le chant patriotique est également de mise et anime les défilés. Les armes utilisées pour les exercices de manœuvre sont des carabines inertes en bois, l’exercice du tir réel est pratiqué avec des fusils tirant des cartouches de tir réduit, bien souvent ce sont les préaux qui servent de stand.

En 1886, année où on enregistre les effectifs les plus élevés, 146 bataillons sont constitués ; 49 départements sur 87 ont un ou plusieurs bataillons ; 43 326 élèves sont incorporés dans ceux-ci.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il existe plusieurs variantes du modèle de type Gras scolaire, celle-ci clone du modèle 1874, est particulièrement bien réussie.

Le 17/03/21.