Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 g
Armement : fusil et carabine M-24, (24-30)
Entre les deux Guerres mondiales, l’Allemagne n’ayant plus le droit de produire d’armement, la FN belge de Herstal produit pour l’exportation pour plus de trente pays, une famille de fusils et carabines de type Mauser 98. Ces armes furent exportées notamment en Amérique Du Sud, au Congo Belge, en Arabie, Estonie, Lettonie, Pays-Bas, etc …). Pour ces armes deux variantes de baïonnettes ont été conçues, une à lame courte en théorie pour les fusils et une à lame longue pour les carabines.
A l’arrière plan, baïonnettes M-1924 longues utilisées par les troupes locales
La majorité des modèles à lames longues ont été exportés au Venezuela, d’autres utilisés au Congo par les troupes locales lors de l’occupation belge. Il existe un M-1924 yougoslave beaucoup moins courant, pratiquement identique à ceux-ci, fabriqué à partir de 1928, à ne surtout pas confondre.
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde dentée et écrous fendus.
Généralement un n° de série qui correspond au matricule de l’arme est inscrit sur le talon du pommeau.
La lame avec gouttière sur chaque face, de finition polie brillant ou bronzée, de bonne qualité, est dépourvue de marquage.
Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand M-1884-98 (2ème type
Particularité, le côté supérieur de la cuvette est plat, afin de permettre le tir avec le fourreau sur la baïonnette fixée au fusil
Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par une vis centrale, la lame rentre à l’intérieur que dans un sens.
Ce porte-fourreau en cuir est souvent associé aux fourreaux des baïonnettes belges M-24/30 destinées à l’export.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Beaucoup de ces modèles encore assez courants sont généralement en très bon état et à des prix relativement peu élevés, idéals pour débuter une collection.
Le 29/02/24.
Baïonnette modèle 1924/49 « N 872 »
novembre 22nd, 2021
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 18 mm
Poids : 470 g
Armement : fusil SAFN M-49
La première production sous contrat du fusil SAFN 1949 a été livrée au Venezuela le 31 mai 1949, composée de 2 000 fusils de calibre (7 mm x 57 Mauser) et 2 000 fusils supplémentaire livrés le 31 juillet 1949. Le contrat vénézuélien aurait été de 8 012 fusils au total.
Valeur : €€€
Rareté :
Voir Baïonnette modèle 24/30.
Le matricule se situe entre 1 et 8000
Diamètre interne de 18 mm
A cette époque il n’y avait pas de baïonnettes courtes de disponibles pour cette arme. Des baïonnettes (M-24/30) longues fabriquées à la FN belge, avec bague alésée à 18 mm ont donc été fournies pour équiper ces armes.
Le 14/06/21.
Baïonnette modèle 24-30 « N 872 »
novembre 22nd, 2021
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 g
Armement : fusil M-24/30
Entre 1936 et 1940, la FN a expédié un total de 30 000 fusils modèle 1930 au Venezuela. En 1948, 10 000 fusils supplémentaires équipés de munitions Spitzer furent commandés.
Ce modèle long a été utilisé avec les fusils et carabines FN 1930 belges. Voir Baïonnette M-24/30 (longue).
Le 27/02/24.
Baïonnette modèle 1924 et 24/30 « N 873 »
novembre 20th, 2021
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 gr
Armement : fusil M-1924
Ces baïonnettes ont été fabriquées seulement à partir de 1928, à l’arsenal militaire de Kragujevac situé en actuelle Serbie.
Elles peuvent être marquées sur la lame de deux manières différentes :
- AT3, qui est un code correspondant aux initiales ATZ (Institut technique militaire), de 1928 à mars 1931.
- BT3, qui est un code correspondant aux initiales VTZ (Institut technique d’artillerie), de mars 1931 jusqu’à avril 1941 (invasion des troupes de l’axe).
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes indémontables sont maintenues entre elles par vis à tête à deux trous et écrous soigneusement abrasés. Le n° de série inscrit sur la croisière est répété sur le bouton de suspension du fourreau.
Deux variantes de la forme du pommeau existent :
- Le rare premier modèle, nommé 1924 a été fabriqué seulement à partir de 1928 jusqu’à environ 1932/33, il comporte un pommeau spécifique avec un renfort à l’arrière de la rainure pour améliorer la rigidité de la soie.
- Le deuxième modèle nommé 1924/30 à pommeau simplifié, a été fabriqué à partir de 1932/33.
La lame de très bonne qualité, de finition polie brillant ou bronzée par la suite, possède une gouttière sur chaque face, elle porte près de la croisière les marquages « AT3 » ou « BT3 » . Particularité, le modèle 1924 peut porter les marquages « AT3 » ou « BT3 », le modèle 1924/30 uniquement « BT3 ».
Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par un rivet central. Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand 1884-98 (2ème type).
Les porte-fourreaux : voir M-1948
Période d’utilisation :
Utilisées brièvement en avril 1941 lors de l’invasion de la Yougoslavie par les troupes de l’axe. Une partie de ces baïonnettes en dotation dans l’armée yougoslave ont été récupérées par les allemands. Quelques modèles généralement de finition bronzée ont également été re-conditionnés après la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Les modèles 24 et 24/30 yougoslaves ne sont pas très courants, à ne pas laisser passer.
Le 30/03/20.
Baïonnette modèle 1892 « N 875 »
novembre 20th, 2021
Modèle 1892 du premier type
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Poids : 455 g
Armement : Le mousqueton Berthier M-1892 destiné initialement à l’artillerie, diffère essentiellement de la carabine de cavalerie M-1890 par l’adjonction d’un porte-baïonnette. Cette arme trapue, courte facile à utiliser était appréciée des soldats, pour sa compacité dans les tranchées, elle sera aussi populaire pour son recul viril donnant une impression de puissance au tireur.
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Comparatif de poignée, en haut 1er type, en bas 2ème type
Le sabre-baïonnette M-1892 pourvu d’une lame tranchante a plus une vocation d’outil que d’une baïonnette. Pour ce modèle il existe deux types de poignées. En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la bague, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Les nouvelles baïonnettes fabriquées issues de cette modification seront officiellement nommées (2ème type).
La poignée du premier type comporte un système de verrouillage spécifique, le tenon porte-baïonnette du fusil pénètre à l’intérieur du pommeau évidé, obligeant que celui-ci soit démuni de tous détritus. Le verrouillage à l’arme s’effectue à l’aide d’un bouton fendu actionné par un ressort. Les plaquettes faites d’un matériau composite sont fixées à la soie par deux petits rivets. Certaines sources décrivent ce matériau comme Bakélite mais cette matière a seulement été inventées en 1902 par le médecin belge Leo Baekeland. Le composite était cher à produire et il rétrécissait en fonction de la température et souvent se fissurait autour des rivets. La production des baïonnettes avec plaquettes en bois (chutes de crosse du fusil Berthier) a débuté en novembre 1917. La croisière fixée à la lame par deux rivets saillants est munie d’une bague avec une encoche qui intègre le guidon de l’arme. Elle comporte un crochet destiné en théorie à briser la baïonnette de l’ennemi, ce crochet est aussi utilisé pour former les faisceaux à trois fusils baïonnette fixée au canon.
Faiblesse de la bague du 1er type (amorce de fissure)
En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la bague, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Les nouvelles baïonnettes fabriquées issues de cette modification seront officiellement nommées (2ème type).
Le crochet comporte le matricule de l’arme répété sur le pontet du fourreau à laquelle la baïonnette était affectée. Trois manufactures d’armes Nationales ont fabriqué ce modèle, suivant la ou les premières lettres du n° de série de (1 à 99 999), il est possible d’en connaitre sa provenance.
Le matricule
- Manufacture Nationale d’Armes de Châtellerault (MAC) … A, B, C, D, E.
- Manufacture Nationale d’Armes de Saint-Etienne (MAS) … F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q.
- Manufacture Nationale d’Armes de Tulle (MAT) … R, S, T, U, V.
Lame sans encoches
La lame de finition polie brillant, est munie d’une large gouttière sur chaque face sur pratiquement toute la longueur, le contre-tranchant comporte sur les 15 derniers cm de l’extrémité un pan creux. A partir de juillet 1898, deux petites encoches destinées à la maintenir correctement dans le fourreau seront réalisées. La lame de bonne constitution peut être aiguisée réglementairement, opération bien utile pour la préparation d’un poste de combat.
Comme pour le modèle Gras 1874, les toutes premières baïonnettes fabriquées à Châtellerault seront marquées sur le dos jusqu’en 1893.
Baïonnettes modèle 1892 du second type
Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Valeur : €€€ €
Rareté :
Les baïonnettes du 2ème type, sont celles que l’on rencontre le plus couramment.
Plaquettes en matériau composite
Plaquettes en bois
La poignée du second type nouvellement conçue à partir d’avril 1912, est munie d’une bague renforcée et allongée, à part cela, sa constitution est identique à celle du 1er type. Vers 1917, les plaquettes en matériau composite endommagées, très couteuses et fragiles sont systématiquement remplacées par des plaquettes en bois maintenues entre elles par deux gros rivets.
Une dernière modification en temps de guerre a eu lieu en septembre 1918, elle consistait à raccourcir le crochet inutile d’environ un tiers principalement pour les unités de cavalerie. En 1925, la suppression partielle du crochet est officiellement approuvée, il est possible quoique très rarement de rencontrer des modèles du 1er type ainsi modifiés. Lors de cette opération toutes les parties métalliques sont généralement bronzées.
Le fourreau est en tôle d’acier brasée, son corps de finition bronzée épouse parfaitement le profil de la lame, son extrémité est terminée par une bouterolle percée. Le ressort interne est maintenu par deux rivets, le pontet constitué d’une seule pièce enveloppe le corps.
Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux français).
Période d’utilisation :
Ce sabre-baïonnette a été utilisé principalement durant la Première, Seconde Guerre mondiale, et après Guerre d’Indochine, Algérie.
A partir de 1895, le mousqueton M-1892 commence à être attribué en dehors de l’artillerie à certains spécialistes des corps de troupes à pied à qui l’arme longue ne convient pas. En 1914, la liste de ces hommes dotés à titre spécial du mousqueton M-1892 avec sabre-baïonnette est la suivante :
- dans les sections de mitrailleuses (tous corps d’infanterie).
- dans les bataillon de chasseurs alpins, les vélocipédistes, conducteurs d’animaux et ordonnances.
- Les secrétaires d’état-major des divisions et brigades de cavalerie.
- Les personnels des sections d’état-major, d’infirmiers militaires et de commis ouvriers d’administration stationnés en Afrique.
- dans le génie et dans le train.
En 1921, la gendarmerie adopte à son tour le mousqueton M-1892 M-16 et sa baïonnette.
Remarques perso :
Ouvrage conseillé : « Les Baïonnettes Réglementaires Françaises de 1840 à 1918 » de la Gazette des Armes Hors Série N°7, très complet !
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces baïonnettes, vestiges historiques de la Grande Guerre, sont encore bien présentes, cachées au fond de certains greniers ou caves de la France rurale, chacune de celle-ci a vécu une histoire personnelle, évoquant à elle seule la souffrance de tous les militaires blessés ou morts pour la France.
Il existe une multitude de variantes, (types de poignées), tous ces modèles sont tous intéressants dans une collection.
Le 10/03/21.
Baïonnette P-1859 « N 878 »
novembre 19th, 2021
Longueur : 518 mm
ø interne de la douille : 21,2 mm
Longueur de la douille : 76 mm
Armement : mousquet à âme lisse britannique P-1859
Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
Le mousquet britannique modèle 1859, également appelé mousquet indien deuxième modèle, a été approuvé pour le service le 7 mai 1859. Ce modèle a été approuvé à Enfield après la mutinerie indienne (révolte des cipayes 1857-59), lorsque les fusils P-1853 délivrés aux soldats indiens ont été transformés en mousquets, afin de les désavantager s’ils combattaient à nouveau les troupes britanniques. La portée effective du mousquet a été réduite de 500 à 50 mètres. Le mousquet diffère extérieurement du fusil modèle 1853, en ce que la hausse est un simple V sans possibilité de réglage et un guidon triangulaire en bloc.
La baïonnette qui l’accompagnait, également appelée « Native Infantry Smoothbore Musket Bayonet », était pratiquement identique à la Baïonnette P-1853, elle se différencie par une légère augmentation du diamètre interne de la douille. Une grande partie de la production initiale a eu lieu en Angleterre, comme la baïonnette P-1853 sa qualité de fabrication est exceptionnelle.
La douille de bonne constitution, à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ronde. Lors de la fabrication de la baïonnette, la lame en acier et le coude forgé sont soudés à la douille en fer. Il s’agissait d’une la méthode et les matériaux habituels de fabrication des baïonnettes qui, jusque’ en 1853, utilisaient une douille et un coude en fer avec une lame en acier. Lors des tests le coude en acier s’est révélé plus résistant.
Voir fixation de la baïonnette au canon.
La lame d’exilante qualité, est de section triangulaire, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure un peu plus large sont légèrement évidés, son extrémité est déportée de façon caractéristique.
Le seul marquage visible, (B ? Birmingham)
Plusieurs fabriquant de Birmingham ont produit ce modèle : Aston, Hill, Salter, Roe, Deeakin, etc. S’il n’est pas effacé le nom du fabriquant est frappé sur la base de la lame. La manufacture d’Enfield en a fabriqué également, la lettre E sous couronne figure alors sur la lame.
Le fourreau de type P-1853, s’il est de fabrication indienne est en cuir brun avec garnitures en laiton.
Le 08/08/24.
Baïonnette modèle 1934 de fabrication tchécoslovaque « N 886 »
novembre 19th, 2021
Longueur : 518 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : fusil Mauser brésilien CZ 1908/34 (version similaire du fusil VZ24 court, carabine 12/33), et M-1949
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle a spécialement été conçu pour le canon court du fusil CZ M-1908/34. Sa lame est un peu plus longue que la courte baïonnette M-1908 utilisée avec le fusil du même modèle à canon long. Le fantassin devait avoir la même portée de combat en cas de corps à corps à la baïonnette, qu’avec un fusil M-1908.
Cette variante, la plus couramment rencontrée a été produite à partir de 1934 à (Československá zbrojovka as, Brno).
Ecrou du bouton du système de verrouillage fendu
Matricule inscrit sur la croisière répété sur le bouton de suspension du fourreau
La poignée du modèle tchèque est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception ne lui permet pas de s’adapter aux armes de type Mauser G98. Les plaquettes, comme pour le modèle VZ 24 sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus. Comme pour le M-1908, la croisière comporte un crochet probablement utilisé pour la formation de faisceau à trois fusils.
Un poinçon de contrôle brésilien (lettre grecque Alpha) est apposé sur la croisière, le dessus du pommeau, l’écrou du système de verrouillage, et les écrous fendus de maintien des plaquettes. La lettre (Bêta) est frappée sur chaque plaquette et quelque fois un minuscule Z à l’intérieur d’un cercle est apposé sur la soie.
La lame de finition polie brillant, avec évidement ne comporte aucun marquage, elle est munie d’un contre-tranchant à l’extrémité soigneusement usiné. Sa longueur est de 388 mm.
Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier bleui peut être de fabrication tchèque lettre grecque faisant office de contrôle sur la cuvette, ou locale marquage FI inscrit sur le bouton de suspension (Fabrica Itajubá – FI).
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication brésilienne, renforcé par quatre petit rivets en acier a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1908 et M-1934.
Le 06/09/23.
Baïonnette modèle 1934 de fabrication brésilienne « N 886 »
novembre 19th, 2021
Longueur : 507 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : fusil Mauser brésilien CZ 1908/34 (version similaire du fusil VZ24 court, carabine 12/33), et M-1949
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle a spécialement été conçu pour le canon court du fusil CZ M-1908/34. Sa lame est un peu plus longue que la courte baïonnette M-1908 utilisée avec le fusil du même modèle à canon long. Le fantassin devait avoir la même portée de combat en cas de corps à corps à la baïonnette, qu’avec un fusil M-1908.
Cette variante a probablement été fabriquée au Brésil après la Seconde Guerre mondiale à la (Fabrica Itajubá – FI) inaugurée en 1934.
Ecrou du bouton du système de verrouillage rond
Matricule inscrit sur le crochet
La poignée de conception identique au M-1908 ne comporte aucun marquage, les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles.
La lame de finition polie brillant, avec évidement ne comporte aucun marquage, elle est munie d’un contre-tranchant à l’extrémité non usiné. Sa longueur est de 377 mm.
Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier bleui peut être de fabrication tchèque lettre grecque faisant office de contrôle sur la cuvette, ou locale marquage FI inscrit sur le bouton de suspension (Fabrica Itajubá – FI).
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication brésilienne, renforcé par quatre petit rivets en acier a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1908 et M-1934.
Le 06/09/23.
Baïonnette modèle 1853 « N 896 »
novembre 18th, 2021
Longueur : 525 mm (théorique)
ø interne de la douille : 20 mm
Longueur de la douille : 76 mm (théorique)
Armement : fusil Enfield P-1853
Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté :
Cette baïonnette a été fabriquée en Angleterre de 1853 à 1870 environ et a été utilisée jusqu’en 1875 environ.
Le modèle P-1853 à été fabriqué pour la majeure partie en Grande Bretagne, mais aussi aux USA, en France, en Belgique, et en Australie. Ces pièces fabriquées hors de Grande Bretagne se reconnaissent par les poinçons spécifiques qu’elles portent.
La douille de bonne constitution, à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ronde. Lors de la fabrication de la baïonnette, la lame en acier et le coude forgé sont soudés à la douille en fer. Il s’agissait d’une la méthode et les matériaux habituels de fabrication des baïonnettes qui, jusque’ en 1853, utilisaient une douille et un coude en fer avec une lame en acier. Lors des tests le coude en acier s’est révélé plus résistant.
Voir fixation de la baïonnette au canon.
La lame d’exilante qualité, est de section triangulaire, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure un peu plus large sont légèrement évidés, son extrémité est déportée de façon caractéristique.
WD (War Department) et D
R = réserve, Broad Arrow (large flèche), WD (War Department), et poinçons de contrôle d’Enfield
Marquage S.Hill & Son
Plusieurs fabricants de Birmingham ont produit ce modèle : Aston, Hill, Salter, Roe, Deeakin etc. S’il n’est pas effacé le nom du fabriquant est frappé sur la base de la lame. La manufacture d’Enfield en a fabriqué également, la lettre E sous couronne figure alors sur la lame.
Le fourreau dont il existe trois types est en cuir avec garnitures en laiton.
Période d’utilisation :
Ce modèle a été utilisé durant la guerre de Crimée, la guerre civile américaine, les guerres terrestres de Nouvelle-Zélande et la mutinerie indienne.
Le 02/08/24.
Baïonnette modèle 1891 « N 903 »
novembre 18th, 2021
Longueur : 522 mm
ø interne de la bague : 15,5 mm
Poids :
Armement : fusil Mauser argentin M-1891, l’Argentine a commandée 180 000 fusils et 30 000 carabines non munies de baïonnettes, tous chambrés en 7,65 × 53 mm Mauser. Les armes, désignées Mauser Modelo 1891, ont été fabriquées par la société Ludwig Loewe et la Deutsche Waffen und Munitionsfabriken.
Valeur : €€€
Rareté :
Ces baïonnettes, de finition très soignée, ont toutes été fabriquées par Weyersberg, Kirschbaum & C°, Solingen, en Allemagne de 1893 à 1898. L’Argentine a opté pour équiper leurs fusils Mauser M-1891, une baïonnette à lame de longueur 400 mm, après avoir appris que le Chili allait adopter une baïonnette M-1895 à lame courte (252 mm) pour leurs futurs carabines et fusils Mauser 1895.
Poignée en laiton
RA dans un ovale est une marque de propriété argentine, représentant « Republica Argentino »
Poignée en alliage d’aluminium
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T, sa conception lui permet de s’adapter aux armes de type Mauser 93. Les plaquettes finement rainurées sont maintenues entre elles par deux gros rivets soigneusement abrasés. La croisière est bloquée mécaniquement entre la soie et la lame par deux petites tiges.
Deux types de matériaux ont été utilisés :
Les 40 000 baïonnettes produites de 1892-1893 possédaient une poignée en laiton, il a été suggéré que celles munies de « poignée en laiton » soient utilisées par les unités de « Police » ainsi que par la « Marine ».
La production est ensuite passée avec poignée plus légère en alliage d’aluminium avec 6 % de cuivre, mi-1893, 190 000 baïonnettes environ ont ainsi été fabriquées jusqu’en 1898.
La lame de très bonne qualité de finition polie brillant, porte sur le côté gauche le marquage du constructeur, de l’autre côté l’année 1891 du modèle, la crête Nationale, et le matricule à quatre chiffres précédé d’une lettre ou deux lettres.
Matricule: lettre toujours suivie de 4 chiffres
Le matricule arme/baionnette, le A est utilisé jusqu’au numéro 9 999, ensuite on utilise le B jusqu’à 19 999, (pour exemple B 5678 correspond à 15 675). Lorsque les caractères alphabétiques simples sont épuisés, les préfixes de production sont remplacés par des préfixes doubles, tels que AA, BB, etc. Le matricule est répété sur le dessus du bouton de suspension du fourreau.
La plupart des fusils et baïonnettes modèle 1891 ont été exportés vers les Etats-Unis dans les années 1950 et 1960, lorsque les lois argentines pour l’exportation exigeaient que la crête Nationale soit meulée avant de quitter le territoire.
Une autre hypothèse est possible, des fusils et carabines excédentaires ont été fournis à l’Espagne (20 000 fusils), à la Bolivie (2 000 fusils, 500 carabines), à la Bolivie (16 000 fusils, 4 000 carabines), il est peut être possible que la crête Nationale des baïonnettes attribuées à ces armes est été meulée.
Les lettres RA sont frappées sur la bouterolle à l’extrémité
Le fourreau bronzé comporte une cuvette maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme arrondie, typique des modèles destinés à l’Amérique du Sud, il est identique au M-1909. Particularité, la lame ne rentre correctement dans le fourreau que dans un sens.
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication argentine, renforcé par deux rivets métalliques a été conçu pour équiper les fourreaux des baïonnettes M-1891, et 1909.
Ce porte-fourreau en cuir de fabrication argentine, a été conçu pour équiper les fourreaux des baïonnettes M-1891, et 1909.
Modèle 1891 raccourci
Longueur : 360 mm
ø interne de la bague : 15,5 mm
Poids : /
Armement : fusil M-1909 péruvien
Ces baïonnettes ont peut être été utilisées pour accompagner les 16 000 fusils, et 4 000 carabines M-1891 renvoyés en 1912 en Allemagne (à la Mauser Waffenfabrik Oberndorf) où ils ont reçu un nouveau canon (fabriqué par SIG) avec un guidon de style Gewehr 98 et une hausse de type lange. De cette façon, les fusils ressemblaient au Mauser péruvien M-1909 et ils pouvaient être vendus au Pérou. Le blason argentin a été effacé, parfois remplacé par celui du Pérou mais pas toujours. Dans les années 1930, certains de ces fusils furent raccourcis à une longueur d’environ 1 mètre suite aux enseignements de la Grande Guerre en matière d’encombrement des armes d’épaule.
Préfixe S
La poignée de cet exemplaire comporte un nouveau numéro de série (0082) sans préfixe sur la croisière ainsi qu’à l’arrière du pommeau, la plupart de celles rencontrées avaient un préfixe R, S ou W.
Le fourreau du modèle raccourci (283 mm) est probablement de fabrication neuve, la cuvette est identique au modèle long, il ne comporte aucun n°.
Le 16/05//25.