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Ma collection de Baïonnettes

Sabre-baïonnette modèle 1885 « N 1259 »

octobre 10th, 2021

Longueur : 600 mm
Poids : 545 g

Armement : fusil Guedes M-1885 et Kropatshek M-1886
Fixation : sur le côté droit du canon

Le fusil Guedes M-1885 de calibre 8 x 60R mm est le dernier fusil militaire à tir unique basé sur la conception du bloc tombant, devenu obsolète peu de temps après son adoption par l’introduction des fusils à répétition à verrou. Ces fusils ont été fabriqués au nombre de 8 000 par la manufacture de Steyr, en Autriche, sous contrat pour l’armée portugaise, mais ont rapidement été remplacés par des modèles portugais M-1886 Kropatscheck, de calibre 8 x 60R mm à verrou. Selon les registres de Steyr, 56 000 fusils M-1886 ont ​​été fabriqués pour le Portugal de 1886 à 1889, et 1 000 supplémentaires ont été fabriqués en 1893-1894. Un grand nombre de fusils Guedes ont été achetés au Portugal par le (Boer) Zuid Afrikaansche Republiek (ZAR) avant le début de la guerre en Afrique du Sud (1899-1902).

ø interne de la douille : 15,5 mm
Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Plaquettes maintenues entre elles par deux rivets sur rondelles Matricule, n° précédé d’une lettre

La poignée est munie d’un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T, elle s’adapte aux deux modèles de fusils (1885 et 1886)Cette baïonnette est construite selon le M-1885 autrichien, mais sa croisière ne présente pas le crochet recourbé de son homologue autrichienne et le diamètre interne de la bague est plus faible (calibre de l’arme 8 mm).

La lame de finition polie brillant, porte sur le dos le marquage de la manufacture de Steyr et l’année de fabrication. La lame est de type yatagan, « Yataghan » est dérivé du mot turc pour « celui qui se couche » pour décrire le profil de la lame à double courbe de descente. La double courbe ajoute de la résistance et de la rigidité, tout en gardant la poignée et le point d’alignement pour une efficacité de poussée. 

Le fourreau est identique au M-1885 de fabrication autrichienne, la cuvette avec ressorts internes est maintenue au corps par deux petits rivets, le bouton de suspension est marqué OEWG.

Ce porte-fourreau conçu en 1904 pour le port des fourreaux des baïonnettes M-1904, a aussi été utilisé avec les M-1886, 1934, et 1884-98. Il comporte une sangle de fermeture avec une boucle en laiton. Les lignes de couture horizontales passent également à travers deux entretoises de renfort en cuir.

Période d’utilisation :
Les fusils M-1886 et les baïonnettes ont été utilisés très longtemps, surtout dans les colonies portugaises en Angola, Mozambique et Est Timor. Bien que le Portugal fût neutre pendant la Seconde Guerre mondiale, ses forces combattirent brièvement contre l’occupation japonaise du Timor portugais à l’aide de fusils Kropatschek M-1886.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Un modèle conçu il y a plus de 130 ans a toujours une place dans une collection.

Le 14/10/20.

Baïonnette modèle 1858 « N 1263 »

octobre 9th, 2021

Longueur : 603 mm
ø interne de la douille : 20 mm
Longueur de la douille : 80 mm
Poids : 390 g

Armement :

Fusil d’infanterie Podewils M-1858

Fusil d’infanterie Podewils-Lindner M-1858/67

Le fusil Podewils-Lindner faisait partie de l’équipement de l’armée royale bavaroise au milieu du XIXe siècle dans ses différentes versions. Il a été développé par Philipp von Podewils, directeur de l’usine royale bavaroise de fusils à Amberg, pour remplacer le mousquet M-1842. A l’origine ce fusil à chargement par la bouche a été converti par chargement par la culasse en 1867, le système de boulons dit Lindner a été utilisé à cet effet. Suite à une proposition soumise par Eduard Lindner à la couronne bavaroise, une culasse a été installée, qui permettait de charger des cartouches en papier par l’arrière et de tirer avec le verrou à percussion existant. Il y avait trois modèles différents, un « Infantriegewehr » standard (fusil pleine longueur), un « Jägerstutzen » (fusil un peu plus court) et le « Kavallerie Karabiner » (carabine de cavalerie).

En 1867, les fusils à chargement par la bouche furent échangés avec succès contre le nouveau modèle à chargement par la culasse M-58/67, et à la fin de l’année, l’armée bavaroise disposait de quelque 110 000 nouveaux modèles de fusils. Ceux-ci constituaient également l’arme principale de l’infanterie bavaroise dans la guerre contre la France en 1870, d’où son surnom : Kaffeemühle (Moulin à café).

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette à fixation atypique, de même type que le modèle 1854 autrichien n’a subi aucune modification lors de la transformation du fusil Podewils en 1867.

Numéro de l’arme répété sur le coude

La douille comporte une fente hélicoïdale et une solide virole médiane.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

Marquage d’inspection bavarois

La lame en acier de très bonne qualité assez massive est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane.

Période d’utilisation :
Ce modèle a été utilisé lors des Guerres austro-prussienne 1866, franco-prussienne 1870-71, et ensuite par le landsturm bavarois jusqu’en 1880.

Le 01/11/23.

Baïonnette modèle 1906 de pionnier « N 1313 »

octobre 9th, 2021

Longueur : 610 mm
Poids : 600 g

Armement : fusil Schmidt-Rubin, M-1889,1889-96, 96-11, G11
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm

Armement : fusil Schmidt-Rubin, M-00/11, K11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm

Valeur : €€€ €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.), est une arme d’essai et de transition, elle précède le M-1914. Elle a été utilisée avec plusieurs modèles de fusils longs, ou courts (G ou K). 

Pour info :
Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.

N° 70 725, attribué à un fusil K11 fabriqué en 1918

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.

La croisière comporte un renfort intégrant la soie, (processus hérité du M-1887)

La poignée comparativement au M-1889 est munie d’un pommeau légèrement plus long. Le M-1906 précède les futurs M-1914 à poignées plus massives. Les plaquettes sont maintenues entre elles par tiges filetées et écrous soigneusement polis. Il est possible de trouver des baïonnettes dont toutes les parties métalliques sont entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.

La lame est identique au M-1878-87 Vetterli, elle comporte 49 dents de scie, avec une gouttière sur une face, aplanie sur l’autre.

Les marquages du fabricant sur la lame :

– Waffenfabrik Neuhausen S.J.G. peut être avant 1889 ou S.I.G. (lames de stock)
– Waffenfabrik Neuhausen (nouveau nom pour Neuhausen S.I.G.).

Le fourreau en cuir est identique à celui utilisé avec la baïonnette M-1878 Vetterli.

Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).

Période d’utilisation :
La convention de Genève interdit l’usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu’elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines.
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne. Il n’y a donc aucune restriction pour l’utilisation d’un tel modèle qui n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce très rare modèle de transition est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs.

Le 20/11/21.

Baïonnette modèle 1914 de pionnier « N 1314 »

octobre 9th, 2021

Longueur : 608 mm
ø interne de la douille : 14 mm
Poids : 740 g

Armement : fusil Schmidt-Rubin Modèle 00/11, K11, K31

Valeur : €€€ €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.), est une arme issue de l’amélioration du M-1906. Le M-1914 a été utilisé avec plusieurs modèles de fusils courts (K). Comme le diamètre interne de la bague est de 14 mm, il est impossible de le monter sur des fusils d’ancienne génération, M-1889, 89-96, 96-11 ou G11.

Pour info :
Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.

suisse dents de scie mle 18 002N° 21 590, attribution tardive pour un fusil modèle 00/11

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.

Pour comparaison, en haut M-1914, en bas M-1906 La croisière comporte un renfort intégrant la soie, (processus hérité du M-1887)

La poignée comparativement au M-1906 est plus massive, les plaquettes sont maintenues entre elles par tiges filetées et écrous soigneusement polis. Il est possible de trouver des baïonnettes dont toutes les parties métalliques sont entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.

Pour comparaison, en haut M-1914, en bas M-1906

La lame est du même type que le M-1906, mais comporte 65 dents de scie, avec une seule gouttière sur une face, aplanie sur l’autre.

Ces baïonnettes ont été fabriquées par trois constructeurs, seul (HS ou HSt) et W, ont marqué l’année sur les lames de certains de ces modèles.

suisse dents de scie mle 18 002suisse mle 18 date 32

Les fabricants :

– Waffenfabrik Neuhausen (nouveau nom pour Neuhausen S.I.G.).
– HS, HS W ou HSt W (Hans Steinar, Wasen, Emmental).
– Elsener Schwys, alias (VICTORIA SCHWYZ) société Victorinox commune de Schwys canton du même nom.

Deux types de fourreaux ont été utilisés :

La marque Script-P identifie le fabricant du corps et de la cuvette, par la firme AG Paillard de Sainte-Croix

Le fourreau en métal le plus couramment utilisé à partir de 1938, comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec les différents types de porte-fourreaux utilisés avec ce modèle, son pontet doit être muni d’une lanière en cuir maintenue par un rivet ou par points de couture. Les fourreaux suisses ne comportent pas de matricule.

Le fourreau en cuir est identique à celui utilisé avec la baïonnette M-1878 Vetterli.

Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).

Période d’utilisation :
La convention de Genève interdit l’usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu’elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines.
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne. Il n’y a donc aucune restriction pour l’utilisation d’un tel modèle qui n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce rare modèle est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs. Il est un peu moins rare que le M-1906, mais plus robuste, sa qualité de finition est remarquable, et esthétiquement très réussi, indispensable dans une collection.

Le 22/11/21.

Baïonnette Hirschfänger M-1865 de chasseur « 1367 »

octobre 8th, 2021

Longueur : 625 mm
ø interne de la douille : 21,5 mm

Armement : Carabine de chasseur Dreyse M-1865
Fixation : sur le côté droit du canon

Cette arme remplace la carabine-pique M-1854, chez les chasseurs à pieds. Sa monture est semblable à celle du fusil M-1862, mais le fût est en peu plus court. Le canon est octogonal et bronzé, il est fixé par deux tenons traversé par des goupilles plates. Le mécanisme de mise à feu comporte deux détentes. A la mobilisation de 1870 tous les bataillons de chasseurs possèdent la carabine M-1865 et à cette date 25 025 armes de ce modèle sont dénombrées.

Valeur : €€€ €€€ € avec le fourreau
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce très rare sabre-baïonnette possède encore sa douille avec son diamètre interne d’origine, beaucoup de ceux-ci ont été réemployés avec la carabine M-1871 de chasseur, dans ce cas le diamètre interne est réduit par baguage à 17,5 mm.

Particularité, un n° de série est inscrit sur le dessus du pommeauPoinçon de contrôleCouronne, W, année 68 et poinçon de contrôle

La poignée est munie d’un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T qui n’intègre pas la baguette de nettoyage de l’arme. Le pommeau semblable à une tête d’aigle comporte un mécanisme de verrouillage avec un petit bouton-poussoir et lame ressort en acier fixé à la soie par une vis. Les plaquettes en cuir finement quadrillé, sont maintenues entre elles par trois rivets en acier dont un caché par la lame ressort. La croisière en forme de S est munie d’un crochet courbé non pas destiné à briser la lame d’une baïonnette adverse, mais à protéger la main du fantassin lors d’un combat baïonnette au canon, elle porte normalement les marquages régimentaires.

Fabricant Alex Coppel

La lame est munie d’une gouttière sur chaque face qui s’amincit progressivement, elle se termine en langue de carpe à ressaut très accentué sur 260 mm.

Les lames sont marquées du côté droit du nom du constructeur, et du côté gauche des initiales FW ou W sous couronne généralement suivies de l’année de 65 à 68. Frédéric-Guillaume IV roi de Prusse est mort le 02 janvier 1861, les lame marquées de son monogramme FW, le sont probablement à titre posthume.

Le fourreau possède un corps en cuir noir avec garnitures en acier et bouton de suspension ovale, il porte normalement les marquages régimentaires et les poinçon de contrôle.

Le 05/08/21.

Baïonnette M-1890 (de gendarmerie) « N 1409 »

octobre 8th, 2021

Longueur : 635 mm
ø interne de la douille : 13 mm

Armement : carabine M-1890 de gendarmerie et fusil 1902

Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La carabine de gendarmerie M-1890 a été fabriquée à 36 640 exemplaires est livrée à partir du 8 septembre 1892 à la gendarmerie départementale et à la garde républicaine.

L’épée-baïonnette M-1890 adoptée probablement à la même époque, est issue des essais présentés en 1887 par M. Berthier, chef de bureau à la Cie Algérienne des chemins de fer. 

En 1901, le gouverneur d’Indochine demanda un fusil adapté aux troupes indigènes. Le Comité Technique de l’Artillerie propose deux types de carabines, versions « allongées » de la carabine de gendarmerie  M-1890, dont le plus long est adopté sous le nom de « Fusil de tirailleur indochinois M-1902 ». Il était équipé également de l’épée-baïonnette M-1890. La commande de 1903 fut expédiée au Tonkin, les commandes complémentaires de 1906 et 1907 comportaient donc des baïonnettes à lame longue. En 1912 seulement, cette épée-baïonnette s’étant avérée trop longue, il fut décidé par le ministre de la marine d’adopter une épée-baïonnette, plus courte, en ramenant la longueur de la lame de 520 à 400 mm.

La poignée de ce modèle est uniquement en maillechort (alliage de cuivre, nickel et de zinc). Pour s’adapter à l’arme, un méplat sur le dessus de la poignée et une rainure longitudinale sur le côté gauche  afin de pouvoir y intégrer la baguette de nettoyage ont été réalisées lors du moulage. Elle est munie d’un système de verrouillage spécifique (de type Berthier 1892), le tenon porte-baïonnette de la carabine pénètre à l’intérieur de la poignée évidée dans ce cas. Le bouton de verrouillage situé à gauche actionne un verrou à rappel par ressort interne. 

La croisière fixée à la lame par un rivet saillant est munie d’une bague avec un petite encoche destinée à intégrer le guidon de l’arme. Elle comporte un crochet destiné en théorie à briser la baïonnette de l’ennemi est aussi utilisé pour former les faisceaux à trois fusils baïonnette fixée au canon. Il porte généralement la lettre A (de la manufacture d’armes de Châtellerault suivie d’un numéro de série).

La lame de section quadrangulaire munie de quatre arêtes et de quatre gouttières est vissée à la poignée grâce à un écrou.

Le fourreau d’origine est de constitution identique au M-1896 standard, à partir de 1893, il sera fabriqué par emboutissage, afin d’améliorer la solidité du corps, son extrémité n’est pas percée.

Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux) français N° : FR 18 A, B.

Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 01/05/20.

Baïonnette d’artillerie modèle 1871/98 « N 1432 »

octobre 7th, 2021

Modèle 1860 de fusilier d’origine

Longueur : 635 mm

Armement : fusil Mauser G 98 et Karabine 98A.Z

Valeur : €€€ €€€ € avec fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette a été convertie à partir d’octobre 1911, avec une lame d’un M-1860 de fusilier munie d’une nouvelle poignée de type 98.

Marquage R.J.B.24.2. (Reserve Jäger Bataillon)

La poignée nouvellement conçue de type 98 comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil. L’écrou du système de verrouillage sur le pommeau est rond. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde et écrous fendus. La croisière nouvellement mise en place porte les nouveaux marquages régimentaires, je n’ai malheureusement pas pu démonter les plaquettes pour voir comment la nouvelle poignée par rapport à la lame a été mise en place.

Au début de la Première Guerre mondiale, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z », lors du tir endommageait par brulure les plaquettes en noyer de la baïonnette fixée au canon. Les exemplaires munis de pare-flamme en tôle d’acier afin de protéger les plaquettes sont extrêmement rares, seulement cinq auraient été répertoriés.

Poinçon de contrôle (lettre gothique sous couronne)

La lame de récupération est munie d’un contre-tranchant de profil arrondi qui se prolonge en une nervure qui aboutit à la pointe déterminant une langue de carpe.

Les lames sont marquées du côté droit du nom du constructeur, et du côté gauche des initiales FW ou W sous couronne suivies de l’année de 61 à 68. Frédéric-Guillaume IV roi de Prusse est mort le 02 janvier 1861, seules les lame datées 61 sont marquées de son monogramme FW, probablement à titre posthume. Le souverain prussien Guillaume 1er lui ayant succédé, les lames à partir de 62 sont marquées W.

Le fourreau d’origine conservé après reconversion possède un corps en cuir noir avec garnitures en laiton et bouton de suspension ovale.

Le 10/08/20.

Baïonnette modèle 1876 « N 1433 »

octobre 6th, 2021

Longueur : 638 mm
ø interne de la douille : 18 mm
Longueur de la douille : 76 mm
Poids : 430 g

Armement : fusil Martini-Henry

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La baïonnette modèle 1876, approuvée à partir du 7 juin 1876 est une amélioration du M-1853 jugé trop court (longueur 521 mm), beaucoup de fusils et baïonnettes devenus obsolètes ont été récupérés par les troupes des Indes à partir de 1885.

La douille de bonne constitution, à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ronde. Lors de la fabrication de la baïonnette, la lame en acier et le coude forgé sont soudés à la douille en fer. Il s’agissait d’une la méthode et les matériaux habituels de fabrication des baïonnettes qui, jusque’ en 1853, utilisaient une douille et un coude en fer avec une lame en acier. Lors des tests le coude en acier s’est révélé plus résistant.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

Divers marquages indiens à partir de 1885Marquages originaux d’un M-1876 : R = réserve, Broad Arrow (large flèche), WD (War Department), et poinçons de contrôle d’Enfield, n° d’arme 

La date de fabrication n’a été ajoutée qu’après le 21 juillet 1882Variante fabriquée à Birmingham

La lame d’exilante qualité a été faite équiangles, plutôt que d’être plus large sur le dessus comme ce fut pour le cas pour le M-1853, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure sont légèrement évidés.

Plusieurs fabriquant de Birmingham ont produit ce modèle, s’il n’est pas effacé le nom du fabriquant est frappé sur la base de la lame. La manufacture d’Enfield en a fabriqué également, la lettre E sous couronne figure alors sur la lame.

Fourreaux MKII

Trois fourreaux en cuir avec garnitures en laiton ont été utilisés avec le P-1876, le MkI, le MkII et le MkIII. Le fourreau MkI étant identifiable par trois rivets le long de sa face, le MkII ayant deux rivets. Le MkIII est apparu en 1893/4 en très petit nombre. Ces rivets étaient attachés à un long ressort à lames qui maintenait la baïonnette en place lorsque celle-ci était logée à l’intérieur.

Période d’utilisation:
Guerre anglo-zoulou à partir de 1879.

Le 22/08/24.

Baïonnette M-1876 modifiée par l’Egypte « N 1434 »

octobre 5th, 2021

Longueur : 638 mm
ø interne de la douille : 16,4 mm
Longueur de la douille : 76 mm
Poids : 430 g

1905 est la date de conversion à la nouvelle cartouche

Armement : Les fusils Martini-Henry ont été fournis à l’Egypte à partir de 1903, les Britanniques passaient au Lee Enfield et supprimaient progressivement les Martini. Ils ont conclu un accord avec le gouvernement égyptien et ont envoyé des outils et des pièces de rechange à la Citadelle, une immense forteresse vieille de 850 ans située au centre du Caire. Là, les Égyptiens ont pris des fusils britanniques et les ont reconstruits et remis à neuf selon leurs propres spécifications. Les fusils Martini-Henry de calibre 45 (11,43 mm) ont été modifiés (par la pose d’un nouveau canon), pour le tir de la nouvelle cartouche .303 British : la .303 British à poudre sans fumée de calibre 7,8 mm avait des qualités balistiques supérieures à longue distance.

Au cours de cette période, l’Egypte était d’une grande importance et d’une grande influence pour l’Empire britannique, principalement pour protéger et contrôler le canal de Suez, qui était un élément vital, une importante voie d’approvisionnement pour l’Empire britannique. La Grande-Bretagne a aidé à armer l’armée égyptienne, et cela a continué jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale. De la fin de 1914 au milieu de 1915, les forces britanniques se tenaient sur la défensive le long du canal de Suez, battant diverses tentatives turques et allemandes visant à capturer ou à endommager le canal.

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les baïonnettes M-1876 d’origine pour fusils Martini-Henry ne pouvaient pas, à cause du guidon et sans modification de la douille, se fixer au nouveau canon. Les modifications des baïonnettes eurent lieu de 1903 à 1908, comme pour les fusils en Egypte à la citadelle de Saladin au Caire.

Comparatif du M-1876 d’origine et modifié Guidon

La douille d’origine de bonne constitution, à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ronde. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.

Les modifications égyptiennes incluent la mise en place d’une bague à l’intérieur de la douille pour en réduire le diamètre à 16,4 mm, et à cause du guidon haut du Martini-Enfield le pontet a dû être ouvert.

Comparativement au modèle 1895 qui se fixe sous le canon, celui-ci se fixe à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.

Chiffres arabesMarquages britanniques soigneusement effacés

La lame a été faite équiangles, plutôt que d’être plus large sur le dessus comme ce fut pour le cas pour le M-1853, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure sont légèrement évidés.

Fourreaux voir M-1876.

Période d’utilisation :
Le fusil Martini-Enfield a été utilisé de 1895 à 1918 (les Irréguliers arabes de Lawrence d’Arabie étaient connus pour les avoir utilisés pendant la révolte arabe de 1916-1918, ainsi que toutes les autres armes à feu qu’ils pouvaient acquérir), et il est resté un bras de réserve par endroits, comme l’Inde et la Nouvelle-Zélande jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Le 27/10/23.

Baïonnette (Martini-Enfield, Triangulaire) M-1895 « N 1435 »

octobre 5th, 2021

Longueur : 638 mm
ø interne de la douille : 16,9 mm
Longueur de la douille : 76 mm
Poids :  g

1902 date de conversion à la nouvelle cartouche

Armement : Le fusil Martini-Enfield a équipé les forces armées britanniques à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle. C’est en fait un fusil Martini-Henry de calibre 45 (11,43 mm) modifié à partir de 1895 (par la pose d’un nouveau canon fabriqué à la Manufacture Royale d’ Enfield), pour le tir de la nouvelle cartouche .303 British : la .303 British à poudre sans fumée de calibre 7,8 mm avait des qualités balistiques supérieures à longue distance.

Le fusil Martini-Enfield a été utilisé de 1895 à 1918 (les Irréguliers arabes de Lawrence d’Arabie étaient connus pour les avoir utilisés pendant la révolte arabe de 1916-1918, ainsi que toutes les autres armes à feu qu’ils pouvaient acquérir), et il est resté un bras de réserve par endroits, comme l’Inde et la Nouvelle-Zélande jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

Valeur : €€€ € avec fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les baïonnettes P-1895 ont été converties à partir de baïonnette M-1876. Ces baïonnettes, un total de 86 234, ont toutes été converties à la Enfield Small Arms Factory (RSAF) entre 1895 et 1902. Comparativement au modèle 1876, celle-ci ne se fixe pas sur le côté, mais sous le canon, ce mode de fixation a l’avantage d’améliorer l’équilibre de l’arme au moment du tir. Ce modèle « à douille » est le dernier à avoir été utilisé par l’armée Britannique.

Comparatif entre un M-1876 (en haut) et un M-1895 (en bas)L’ancienne fente du M-1876 est comblée avec une partie métallique brasée est usinée La fente est parallèle à la lameLe diamètre interne est réduit de 18 à 16,9 mmGuidon

La modification de la douille, afin de l’adapter au canon de l’arme s’avère très complexe. Dans un premier temps, il faut couper la baïonnette M-1876 un peu après l’arrière du support de la virole, ensuite entuber une nouvelle demie douille, créer une fente et proprement ré-usiner l’ensemble. Une nouvelle virole a dû être mise en place afin de disposer d’assez de place pour le passage du guidon.

Voir fixation de la baïonnette au canon.

Poinçons de contrôle d’Enfield, nouvelle date 12/1900, ancien n° d’arme barréMarquages originaux d’un M-1876 : Broad Arrow (large flèche), WD (War Department), et poinçons de contrôle d’Enfield, n° d’arme 

La lame de récupération du M-1876 a été faite équiangles, plutôt que d’être plus large sur le dessus comme ce fut pour le cas pour le M-1853, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure sont légèrement évidés.

Fourreaux voir M-1876.

Période d’utilisation :
Guerres coloniales Britanniques, Seconde Guerre des Boers, Première Guerre mondiale.

Le 26/10/23.

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