Sabre-Baïonnette Chassepot modèle 1866 « N 1783 »

septembre 1st, 2021

Longueur : 697 mm
ø interne de la douille 17,5 mm
Poids : 630 gChassepot 1866 France

Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce sabre-baïonnette a été fabriqué à partir de 1867 jusqu’en avril 1875, il a donc la particularité d’avoir été utilisé avant, et après la chute de l’Empereur Napoléon III, suite à la défaite de l’Empire français face au Royaume de Prusse en 1871.

Il remplace à la fois la baïonnette à douille et le glaive des troupes à pied modèle 1831 vulgairement appelé « coupe-choux ». Un document officiel daté de 1869 décrit ce modèle en ces termes :

« Une arme de main commode et puissante dans un corps à corps, fixé au canon, il devient baïonnette. Porté dans son fourreau d’acier, il flatte le soldat bien plus que ne peut le faire la baïonnette à douille dans son fourreau de cuir mince. En campagne, il peut servir dans maintes circonstances comme outil tranchant pour couper du bois, appointer des piquets, faire du fagot pour la soupe, etc. »

Malgré toutes ses qualités énoncées plus haut, cette baïonnette souffre de trois principaux inconvénients :

  1. Le premier est imputable à son ajustage particulier pour chaque arme. Afin de mieux faire comprendre au soldat, que désormais la baïonnette fait partie intégrante de l’armement et non de l’équipement, il est décidé d’adapter en manufacture chaque baïonnette à un fusil précis. Cette décision entérinera de fâcheux inconvénients durant la guerre de 1870-71, lorsque des soldats ayant échangé leurs fusils hors de service s’apercevront de la non-interchangeabilité de leur baïonnette et se retrouveront dans l’impossibilité de l’assujettir au bout du canon.
  2. Le deuxième inconvénient vient de la position du sabre-baïonnette sur le coté droit du canon. Cette disposition nuit fortement à l’équilibre de l’arme et contrarie les vibrations du canon. A 500 mètres on constate une dérivation de 1 mètre en bas et à gauche.
  3. Enfin troisième reproche fait à la baïonnette, son fourreau métallique poli-blanc brille et reflète les moindres lueurs. Il cliquette et signale la présence des patrouilles à l’ennemi. Son poids est également prohibitif.

La poignée en laiton moulé est munie de quinze rainures, elle intègre un mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir avec lame ressort de rappel en acier fixée par un rivet. Dans la majorité des cas, sauf cas exceptionnel, le premier rivet de maintien de la poignée se situe sur le troisième cordon, et le rivet de maintien du ressort entre le cinquième et sixième cordon.

Quelques exemples de poinçons de contrôle imposés sur le crochet et sur la lame

La croisière comporte une bague avec fermeture ajustée à l’arsenal au diamètre du canon du fusil auquel la baïonnette était attribuée. Un petite encoche a été réalisée afin d’intégrer le tenon à l’extrémité du canon pour améliorer la fixation de la baïonnette. Deux petites encoches ont été réalisées à la base pour améliorer la fixation de la baïonnette au canon.

Toutes les baïonnettes possèdent un matricule situé à gauche qui se compose d’une lettre de préfixe (indiquant l’arsenal de la combinaison fusil / baïonnette) et d’un nombre de 1 à 99 999. Ce matricule est également répété sur le corps du fourreau. Les lettres de A à C sont réservées à Châttelerault, de D à E à Mutzig, de F à Q à Saint-Etienne sauf I et O, de R à T à Tulle. Dans de rares cas, il est possible de rencontrer des modèles complets dont la lettre ne correspond pas à la Manufacture, le lieu de fabrication sur le contre tranchant étant le bon, mais la lettre et le numéro de série correspondent au numéro d’un fusil d’une Manufacture d’armes différente. 

La lettre X suivie du matricule généralement re-frappé, indique une fabrication de la baïonnette durant le siège de Paris (du 17 septembre 1870 au 26 janvier 1871), soit après 1874, arme de théorie de fabrication ancienne destinée à équiper les mousquetons et carabines de gendarmes à pied (Gras M-1874).

Les lettres U ou V suivi du matricule, très rarement inscrites sur le fourreau, indiquent que celui-ci est d’importation. En effet, après la fermeture de la manufacture de Mutzig, celles de Tulle, St Étienne et Châtellerault ne pouvant satisfaire à la demande, la firme Cahen-Lyon fut mandaté par l’état pour importer ces armes de l’étranger. Ainsi, la firme Cahen-Lyon s’est fournie en Angleterre, Belgique, Allemagne, Autriche…, (merci à Michel pour l’info).

Fourreau avec un ancien matricule barré et un nouveau avec un Z

La lettre Z suivie d’un matricule, indique que le sabre-baïonnette était destiné aux troupes non combattantes non armées de fusil, il restera jusqu’en 1914 l’arme des tambours, musiciens, ouvriers, soldats du service auxiliaire ainsi que les agents de police. Dans certains cas un nouveau matricule précédé de la lettre Z peut être re-frappé sur un fourreau de récupération.

La lame de type (yatagan), à un tranchant et contre-tranchant et pan creux de 430 mm de long sur chaque face convient parfaitement pour les travaux de bivouac. « Yataghan » est dérivé du mot turc pour « celui qui se couche » pour décrire le profil de la lame à double courbe de descente. La double courbe ajoute de la résistance et de la rigidité, tout en gardant la poignée et le point d’alignement pour une efficacité de poussée. Son extrémité à double tranchant augmente ses propriétés de coupe et de pénétration.

chassepot-02Manufacture Impériale de Saint-Etienne septembre 1868Saint-Etienne mars 1871Chassepot 1866 03Manufacture d’armes de Saint-Etienne septembre 1874

Les baïonnettes fabriquées en France comportent un marquage sur le dos qui varie suivant la période de fabrication, plusieurs types de marquages existent.

  1. Marquages ​​du Second Empire de 1867 à 1870 : Manufacture Impériale de (Châttelerault, Saint-Etienne, Tulle, Mutzig), mois et année.
  2. Marquages du gouvernement de Défense Nationale et début de la Troisième République de 1870 à 1872 : Manufacture Nationale de (Châttelerault, Saint-Etienne, Tulle), mois et année.
  3. Marquages du gouvernement de Défense Nationale et début de la Troisième République de 1871 à 1873 : Uniquement (Saint-Etienne, Tulle), mois et année.
  4. Marquages de la Troisième République de 1873 à 1875 : Manufacture d’armes de (Châttelerault, Saint-Etienne, Tulle), mois et année.

La manufacture d’armes de Mutzig, située dans le département du Bas-Rhin (ex-Alsace) annexée a fermé définitivement ses portes en 1870.

Le fourreau d’une qualité de finition irréprochable, en tôle d’acier reliée par brasure, épouse parfaitement le profil de la lame, la cuvette/ressort est maintenue sur le corps par deux rivets, le pontet est directement fixé sur le corps. Il sera bronzé seulement à partir de février 1883, pour une utilisation avec les baïonnettes destinées aux mousquetons et aux carabines de gendarmes à pied modèle (Gras 1874) et pour celles de la (série Z).

Apparition :
Ce modèle, utilisé comme arme de côté fait une brève apparition dans la série « Police Paris 1900 ».

Période d’utilisation :
Le sabre-baïonnette a été utilisé à partir de 1867 jusqu’en 1939 où il accompagnait le mousqueton Gras modèle 1874 converti, afin de pouvoir tirer la munition Lebel (8 x 50 mm) à poudre sans fumée dans certaines unités de garde de terrain d’aviation.

Remarques perso :
Ouvrage conseillé : « Les Baïonnettes Réglementaires Françaises de 1840 à 1918 » de la Gazette des Armes Hors Série N°7, très complet !

Le 22/12/22.

Sabre-Baïonnette Chassepot M-1866 (Stehelin & Cie) à Bitschwiller-les-Thann « N 1787 »

septembre 1st, 2021

Longueur : 697 mm
ø interne de la douille 17,5 mm
Poids : 630 gr

Chassepot 1866 France

Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce sabre-baïonnette a la particularité d’avoir été fabriqué à la manufacture alsacienne (Stehelin & Cie) à Bitschwiller-les-Thann (68). Cette entreprise privée fabrique, outre ses productions traditionnelles (moteurs, chaudières, transmissions, chaudronnerie lourde, roues et essieux pour wagons, etc.), des machines pour des tissages de laine et de coton, puis des machines de filatures et de préparation aux tissages. De février 1868 à mai 1869, la société reçoit une commande de baïonnettes en quantité limitée pour l’Armée Française.

Cet exemplaire (matricule K 96210) a été réceptionné à la Manufacture Impériale de Saint-Etienne en combinaison avec un fusil fabriqué dans cette Manufacture. Après le conflit franco-prussien (1870-71), cet exemplaire a réintégré un fourreau qui fut bronzé par la suite à partir de février 1883.

Marquages : Stehelin & Cie à Bitschwiller-Thann Février 1868 Marquages : Stehelin & Cie Bitschwiller Février 1868

Il existe plusieurs types de graphismes utilisés pour les marquages sur le dos.

Le 17/11/21.

Machette d’artillerie modèle 1909

juillet 9th, 2020

Fabrication Weyersburg Kirschbaum SolingenFabrication Argentina JC Suarez et Cie

Longueur : 500 mm
Poids : 640 g

Valeur : €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette machette destinée aux pionniers pour dégager la végétation et d’autres obstructions a été fabriquée de 1909 à 1912 par le constructeur allemand : Weyersburg Kirschbaum SolingenAprès 1947, elle a été fabriquée par le constructeur argentin : Argentina JC Suarez et Cie.

RA dans un ovale est une marque de propriété argentine, représentant Republica Argentino

La poignée très robuste de forme ergonomique est munie de plaquettes lisses maintenues entre elles par rivets sur rondelles, un solide pommeau bombé renforce son extrémité. Sur la croisière en forme de S, comporte à droite un n° de série répété sur le fourreau. Il existe normalement une lanière en cuir, près de la croisière.

Fabrication allemande

Marquage de l’année 1909 (modèle) et la crête Nationale argentine

Fabrication argentine

Marquage E-A (armée argentine) et la crête Nationale, identique au modèle de baïonnette 1909/47Marquage du constructeur (Argentina JC Suarez et Cie)

La lame du même profil que la baïonnette allemande M-98-05, est bien équilibrée, assez légère et très solide.

Le fourreau de finition bronzée du même style que le modèle pour baïonnette M-98-05 conçu en 1915, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue par deux vis. Le bouton de suspension est de forme arrondie, typique des modèles destinés à l’Amérique du Sud.

argentin porte machetteargentine porte machette 02

Ce porte-fourreau en cuir de style germanique a été fabriqué spécialement pour la machette d’artillerie modèle 1909, contrairement aux différents modèles allemands une lanière est utilisée pour le maintien du fourreau.

Le 02/08/22.

Mexique

juillet 6th, 2020

 

La Seconde Guerre mondiale : A la suite du torpillage de navires mexicains par des sous-marins allemands, en mai 1942, le gouvernement du général Manuel Ávila Camacho déclara la guerre le 28 mai 1942 à l’Allemagne, à l’Italie et au Japon.

La Première Guerre mondiale : Six pays d’Amérique latine resteront neutres jusqu’à la fin de la guerre : L’Argentine rétive à l’influence américaine, Mexique en pleine révolution, Chili où la minorité allemande est active, Venezuela, Colombie et Paraguay.

Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par le Mexique durant cette période, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.

Baïonnette modèle 1899

Chine (République)

juin 20th, 2020

L’histoire de la république de Chine débute avec la chute de la dynastie et la formation d’une république constitutionnelle en 1912. Dans ses premières décennies, la république de Chine connait une histoire mouvementée, marquée par la perte de territoires situés aux confins de l’ancien empire, les conflits internes, la domination des seigneurs de guerre, la guerre civile et l’occupation japonaise. A la suite de la capitulation japonaise et de la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, la république de Chine devient un membre fondateur de l’ONU et l’un des cinq membres permanent de son Conseil de sécurité.

Après la reprise de la guerre civile en 1945 et la défaite face à la république populaire de Chine nouvellement proclamée, la république de Chine se replie sur l’île de Taïwan en 1949 et perd de contrôle de la Chine continentale.

Ci-dessous présentée, une partie des baïonnettes utilisées par cette éphémère république, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.

Baïonnette modèle 1935 (faite neuve)

Baïonnette modèle 1935 de type Arisaka

Indonésie

avril 30th, 2020

Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par ce pays, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.

Baïonnette modèle SP. 1

Couteau multifonctions modèle 1950

janvier 14th, 2020

Casque belge modèle FN 49

Longueur :
Poids : 140 g

Valeur : €
Rareté : che1valierche1valierche1valier

Ce couteau militaire multifonctions pour la marine est apparu dans les années 1950, il est fortement inspiré du modèle anglais « Jack Knife » de la Seconde Guerre mondiale. Les plaquettes en Bakélite sont finement quadrillées afin d’améliorer la prise, l’extrémité est munie d’un anneau de suspension.

Présence d’un gros épissoir pour défaire les noeuds

Inscriptions sur la lame : ABL, année de fabrication (1950,51), et nom du fabriquant belge (Colasse, Colin Winand ou Libert).

Il existe aussi des couteaux fabriqués sous licence code : CC. 0530 fabriqué en Grande-Bretagne, ou ZM ancre FN fabriqué en Allemagne à Solingen pour la marine.  ZM signifiant : Zee Macht – Force navale en néerlandais, FN : Force navale en Français.

Le 17/06/22.

Royaume d’Arabie Saoudite

juin 9th, 2019

 

Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par ce pays, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.

Baïonnette modèle KCB 77-M6 

 

Fourreau US M8/M8A1

octobre 30th, 2018

Le premier modèle de fourreau, nommé (Scabbard Knife Trench M8) utilisé avec le poignard M3 a fait son apparition en juillet 1943.

A partir de février 1944, il sera modifié par l’ajout d’un double crochet de type M-1910, afin que le poignard M3, puisse être porté par n’importe quels membres des forces américaines, sans distinction suivant le tableau de dotation des équipements. Il sera nommé M8A1 précurseur de la version qui sera adoptée en avril 1944 et qui sera utilisé avec la baïonnette M4.

La suspension de la toile en webbing sera augmenter de 1,5 cm, pour accepter le double crochet. Il existe aussi des premières versions modifiées, sans l’augmentation de la longueur de la suspension. Ce sont les modèles les plus rares, qui seront modifiés suivant des anciens stocks de Scabbard Knife Trench M3 par les Arsenaux de l’Ordnance Department.

Le M8 sera fabriqué jusqu’au mois d’avril 1944 à environ 1 750 000 exemplaires, uniquement par la Beckwith Manufacturing Company. De DOVER NEW-HAMPSHIRE. En abrégé : B.M.CO.

A partir d’aout 1944, il sera utilisé avec la baïonnette M4.

B.M.CO étant le seul fournisseur de fourreau durant la Seconde Guerre, arrêta sa production du modèle M8A1 juste après la fin des hostilités.

Constitution du fourreau :

Son corps de mème type que le M3 et M7, est constitué de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, qui seront formées dans une presse à haute pression.

La chape en tôle d’acier phosphaté, est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, elle porte les inscriptions U.S.M8 ou U.S.M8A1 BMCO.

A l’arrière de cette chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.

Fourreaux utilisés à partir de 1954 :

V.P.CO : Cette firme a produit 80 000 fourreaux U.S.M8A1 en 1954 au cours du seul contrat de fourniture qu’elle n’ait jamais obtenue avec l’U.S. Army pour ce type de modèle. Cette firme se singularise également par le fait qu’elle soit la seule à apposer un marquage au dos du corps de fourreau, ce marquage est celui traditionnel de la firme : VICTORY PLASTICS.
Elle est également bien connue pour ses productions de fourreaux U.S M3, M7 et aussi pour la fabrication de fourreaux pour les baïonnettes N°4 « Spike Bayonet » de la Grande-Bretagne, fourreaux appelés : M5.

M5-Comparaison-fourreaux.jpgA gauche, fourreau US M8A1 de première génération, au milieu avec trou pour le passage du lacet renforcé par un rivet, et à droite avec extrémité en métal utilisé à partir de 1955.

Le fourreau modèle M8A1 de dernière génération, sera caréné à partir de décembre 1955 par une solide bouterolle en tôle d’acier phosphatée, qui avait pour but d’éviter le trop facile écrasement de l’extrémité du corps.

Ces fourreaux vont continuer leurs carrières, au sein des forces armées américaines, jusqu’au début des années 1980, date à laquelle ils obtiendront une retraite bien méritée, ils seront remplacés par les éphémères fourreaux U.S.M10.

M7 005

PWH : Ce fabricant très commun a produit de grandes quantités de fourreaux à la maison de travail Pennsylvanie pour les aveugles, du début jusqu’à la fin du contrat de production, il peut y avoir quelques légères variations du marquage du (PWH et du US)

L’Accueil de travail (de 1874 fermée en 1979), était le maître d’œuvre pour l’assemblage des fourreaux de M8A1 de 1965 à 1970, environ 4 millions de fourreaux assemblés pendant les années de la guerre du Vietnam. L’Accueil de travail était un atelier protégé qui a fourni de l’emploi pour les personnes ayant une déficience visuelle et aussi les personnes handicapées.

M7 006

TWB : les rares fourreaux marqués TWB, d’après certaines sources à confirmer, sont issus du contrat de la société, (l’Accueil de travail Pennsylvanie pour aveugles) qui aurait changé de nom dans les années 1970.

M7 007WD : Ce marquage est certainement de la même époque que le marquage VIZ / WD .

M7 008

VIZ : Viz Manufacturing Co. de Philadelphie a fabriqué des radiosondes et des produits météorologiques (appareils qui mesurent la température, la pression atmosphérique, l’humidité et la vitesse du vent).

Il est possible que VIZ soit le successeur de l’Accueil de travail Pennsylvanie pour aveugles comme fabriquant de fourreaux  M8A1, à partir de mai 1969 à novembre 1969, ce qui explique leur rareté relative par rapport aux fourreaux produits par la (Division Plastique Victoire de la Manufacturing Company Beckwith) et l’Accueil de travail.

M7 009

VIZ / WD : Ce marquage est à la fois rare et inconnu, le marquage VIZ est centré comme d’habitude, et  WD est ajouté sur le côté. Il est possible que WD a acheté des chapes en acier finis mais non utilisées provenant du contrat VIZ et les a utilisés pour la première partie de leur contrat. La combinaison de VIZ / WD peut indiquer que le contrat était en même temps ou peu de temps après que le contrat VIZ, dans les années 1968 à 1969 à l’apogée de la guerre du Vietnam.

Fourreau US M3

octobre 24th, 2018

Fourreau M3 (Beckwith Manufacturing Co’s.)

Longueur : 435 mm
Largeur : 40 mm

Remarques :
Le fourreau nommé M3 destiné au port des baïonnettes M1905 et 1905-42 a été fabriqué par trois fabricants, à partir de mi-1942.

Beckwith Manufacturing Co’s.Division Victory Plastics. (1942-43)

Le corps du fourreau fabriqué par cette société est conçu de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, qui seront formées dans une presse à haute pression. Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette entreprise produira plus de trois millions fourreaux.

La chape en tôle d’acier phosphatée, munie du double crochet M1910, utilisé pour le maintien au ceinturon est fixée sur le corps par sertissage. Le dessus de la chape comporte deux crochets, dont seulement un est utilisé pour assurer le maintien de la baïonnette dans le fourreau.

Lors de la conception du fourreau modèle M7 en 1943, deux plaques en acier à ressort ont été insérées dans la la gorge de manière à maintenir correctement la lame de la baïonnette sans l’aide des crochets.

Il existe un autre fourreau fabriqué en 1942 par Beckwith Manufacturing Co’snommé USN Mk1 Navy, fourni avec les 300 000 baïonnettes d’entraînement utilisées par la marine en plastique noir. Ces baïonnettes produites par (Parris – Dunn Cor) de Beckwith Manufacturing Co, assez fragiles se sont très vite dégradées. L‘US Navy a mis une grande partie des fourreaux restants dans un entrepôt lorsque ces baïonnettes ont été rebutées. Certains d’entre eux ont été recyclés en fourreaux M7 en les coupant de (16 pouces à 10). Le département de la Marine les a déstockés au début des années 80 dans leurs longueurs d’origine, comme surplus. Ces fourreaux, même si ils sont assez rares ne conviennent pas, aux baïonnettes M1905, 1905-42.

Detroit Gasket Manufacturing Co (1942-43)

Marquage spécifique (S)

Cette société a utilisé une formulation de résine différente pour la production du corps de ses fourreaux que Beckwith, ce qui a entraîné un certain nombre de problèmes. Les fourreaux avaient tendance à être très cassants et ne tenaient pas bien sur le terrain. De plus, la peinture OD Green appliquée aux corps du fourreau n’adhérait pas bien et avait tendance à s’écailler, révélant la couleur brune du corps en tissu imprégné de résine. La fragilité du corps des fourreaux de joint signifiait qu’ils ne pouvaient pas être raccourcis à 10 pouces « lorsque la nouvelle baïonnette M-1 de 10 » a été adoptée. Ce fut la dernière goutte qui a entraîné l’annulation de leur contrat. Cette entreprise cessera sa production en juin 1943, faute de nouveau contrat. Durant cette période, cette société n’a fabriqué que 345 000 fourreaux, soit environ 11% de la production totale.

Columbia Rope

Cette société n’en fabriqua que 1 000.