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Fixation baïonnette à douille avec intégration du guidon
Pour exemple baïonnette anglaise P-1853 (vue de dessus)
Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’1/4 de tour la virole également dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.
27/07/24
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Fixation baïonnette à douille française
Tenon de fixation de baïonnette, fusil M-1822Baïonnette M-1822 fixée sur un fusil M-1777
Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le tenon situé sous le canon, et tourne d’1/4 de tour la virole à l’inverse des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.
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Bague de diamètre interne de 22 mm
Photo trouvée sur internet, (fusil BM 59)
En pleine guerre froide, face aux armées du bloc soviétique, l’OTAN au début des année 1960 a standardisé une grenade à fusil de diamètre interne de 22 mm, ceci afin de simplifier la logistique lorsque les troupes des différents pays manœuvraient ensemble. De nombreux pays membres de l’OTAN ou non ont conçu ou adapté leurs fusils d’assauts à cette norme, en modifiant la bouche des canons au diamètre externe de 22 mm afin de pouvoir y adapter suivant le cas une baïonnette ou une grenade.
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Fourreau US M8/M8A1
Le premier modèle de fourreau, nommé (Scabbard Knife Trench M8) utilisé pour le poignard M3 a fait son apparition en juillet 1943.
A partir de février 1944, il sera modifié par l’ajout d’un double crochet de type M-1910, afin que le poignard M3, puisse être porté par n’importe quels membres des forces américaines, sans distinction suivant le tableau de dotation des équipements. Il sera nommé M8A1 précurseur de la version qui sera adoptée en avril 1944 et qui sera utilisé avec la baïonnette M4.
La suspension de la toile en webbing sera augmenter de 1,5 cm, pour accepter le double crochet. Il existe aussi des premières versions modifiées, sans l’augmentation de la longueur de la suspension. Ce sont les modèles les plus rares, qui seront modifiés suivant des anciens stocks de Scabbard Knife Trench M3 par les Arsenaux de l’Ordnance Department.
Le M8 sera fabriqué jusqu’au mois d’avril 1944 à environ 1 750 000 exemplaires, uniquement par la Beckwith Manufacturing Company. De DOVER NEW-HAMPSHIRE. En abrégé : B.M.CO.
A partir d’aout 1944, il sera utilisé avec la baïonnette M4.
B.M.CO étant le seul fournisseur de fourreau durant la Seconde Guerre, arrêta sa production du modèle M8A1 juste après la fin des hostilités.
Constitution du fourreau :
Son corps de mème type que le M3 et M7, est constitué de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, qui seront formées dans une presse à haute pression.
La chape en tôle d’acier phosphaté, est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, elle porte les inscriptions U.S.M8 ou U.S.M8A1 BMCO.
A l’arrière de cette chape, une cornière en forme de L sert d’appui à la suspension en coton tissé (webbing), qui est maintenue par deux rivets emboutis. La sangle utilisée pour le maintien de la baïonnette est fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, elle se verrouille grâce à un bouton pression.
Fourreaux utilisés à partir de 1954 :
V.P.CO : Cette firme a produit 80 000 fourreaux U.S.M8A1 en 1954 au cours du seul contrat de fourniture qu’elle n’ait jamais obtenue avec l’U.S. Army pour ce type de modèle. Cette firme se singularise également par le fait qu’elle soit la seule à apposer un marquage au dos du corps de fourreau, ce marquage est celui traditionnel de la firme : VICTORY PLASTICS.
Elle est également bien connue pour ses productions de fourreaux U.S M3, M7 et aussi pour la fabrication de fourreaux pour les baïonnettes N°4 « Spike Bayonet » de la Grande-Bretagne, fourreaux appelés : M5.
A gauche, fourreau US M8A1 de première génération, au milieu avec trou pour le passage du lacet renforcé par un rivet, et à droite avec extrémité en métal utilisé à partir de 1955.
Le fourreau modèle M8A1 de dernière génération, sera caréné à partir de décembre 1955 par une solide bouterolle en tôle d’acier phosphatée, qui avait pour but d’éviter le trop facile écrasement de l’extrémité du corps.
Ces fourreaux vont continuer leurs carrières, au sein des forces armées américaines, jusqu’au début des années 1980, date à laquelle ils obtiendront une retraite bien méritée, ils seront remplacés par les éphémères fourreaux U.S.M10.
PWH : Ce fabricant très commun a produit de grandes quantités de fourreaux à la maison de travail Pennsylvanie pour les aveugles, du début jusqu’à la fin du contrat de production, il peut y avoir quelques légères variations du marquage du (PWH et du US)
L’Accueil de travail (de 1874 fermée en 1979), était le maître d’œuvre pour l’assemblage des fourreaux de M8A1 de 1965 à 1970, environ 4 millions de fourreaux assemblés pendant les années de la guerre du Vietnam. L’Accueil de travail était un atelier protégé qui a fourni de l’emploi pour les personnes ayant une déficience visuelle et aussi les personnes handicapées.
TWB : les rares fourreaux marqués TWB, d’après certaines sources à confirmer, sont issus du contrat de la société, (l’Accueil de travail Pennsylvanie pour aveugles) qui aurait changé de nom dans les années 1970.
WD : Ce marquage est certainement de la même époque que le marquage VIZ / WD .
VIZ : Viz Manufacturing Co. de Philadelphie a fabriqué des radiosondes et des produits météorologiques (appareils qui mesurent la température, la pression atmosphérique, l’humidité et la vitesse du vent).
Il est possible que VIZ soit le successeur de l’Accueil de travail Pennsylvanie pour aveugles comme fabriquant de fourreaux M8A1, à partir de mai 1969 à novembre 1969, ce qui explique leur rareté relative par rapport aux fourreaux produits par la (Division Plastique Victoire de la Manufacturing Company Beckwith) et l’Accueil de travail.
VIZ / WD : Ce marquage est à la fois rare et inconnu, le marquage VIZ est centré comme d’habitude, et WD est ajouté sur le côté. Il est possible que WD a acheté des chapes en acier finis mais non utilisées provenant du contrat VIZ et les a utilisés pour la première partie de leur contrat. La combinaison de VIZ / WD peut indiquer que le contrat était en même temps ou peu de temps après que le contrat VIZ, dans les années 1968 à 1969 à l’apogée de la guerre du Vietnam.
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Fourreau US M3
Fourreau M3 (Beckwith Manufacturing Co’s.)
Longueur : 435 mm
Largeur : 40 mm
Remarques :
Le fourreau nommé M3 destiné au port des baïonnettes M1905 et 1905-42 a été fabriqué par trois fabricants, à partir de mi-1942.
Beckwith Manufacturing Co’s.Division Victory Plastics. (1942-43)
Le corps du fourreau fabriqué par cette société est conçu de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, qui seront formées dans une presse à haute pression. Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette entreprise produira plus de trois millions fourreaux.
La chape en tôle d’acier phosphatée, munie du double crochet M1910, utilisé pour le maintien au ceinturon est fixée sur le corps par sertissage. Le dessus de la chape comporte deux crochets, dont seulement un est utilisé pour assurer le maintien de la baïonnette dans le fourreau.
Lors de la conception du fourreau modèle M7 en 1943, deux plaques en acier à ressort ont été insérées dans la la gorge de manière à maintenir correctement la lame de la baïonnette sans l’aide des crochets.
Il existe un autre fourreau fabriqué en 1942 par Beckwith Manufacturing Co’s, nommé USN Mk1 Navy, fourni avec les 300 000 baïonnettes d’entraînement utilisées par la marine en plastique noir. Ces baïonnettes produites par (Parris – Dunn Cor) de Beckwith Manufacturing Co, assez fragiles se sont très vite dégradées. L‘US Navy a mis une grande partie des fourreaux restants dans un entrepôt lorsque ces baïonnettes ont été rebutées. Certains d’entre eux ont été recyclés en fourreaux M7 en les coupant de (16 pouces à 10). Le département de la Marine les a déstockés au début des années 80 dans leurs longueurs d’origine, comme surplus. Ces fourreaux, même si ils sont assez rares ne conviennent pas, aux baïonnettes M1905, 1905-42.
Detroit Gasket Manufacturing Co (1942-43)
Marquage spécifique (S)
Cette société a utilisé une formulation de résine différente pour la production du corps de ses fourreaux que Beckwith, ce qui a entraîné un certain nombre de problèmes. Les fourreaux avaient tendance à être très cassants et ne tenaient pas bien sur le terrain. De plus, la peinture OD Green appliquée aux corps du fourreau n’adhérait pas bien et avait tendance à s’écailler, révélant la couleur brune du corps en tissu imprégné de résine. La fragilité du corps des fourreaux de joint signifiait qu’ils ne pouvaient pas être raccourcis à 10 pouces « lorsque la nouvelle baïonnette M-1 de 10 » a été adoptée. Ce fut la dernière goutte qui a entraîné l’annulation de leur contrat. Cette entreprise cessera sa production en juin 1943, faute de nouveau contrat. Durant cette période, cette société n’a fabriqué que 345 000 fourreaux, soit environ 11% de la production totale.
Columbia Rope
Cette société n’en fabriqua que 1 000.
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Fourreau M1917
A partir de 1910, l’US Army Infantry Board a adopté ce ceinturon en coton tressé muni d’œillets
Lors de l’adoption de la baïonnette P1913 renommée M1917, lors de son entrée dans la Première Guerre mondiale en avril 1917, l’armée américaine n’avait pas de fourreaux prévus pour ce modèle. Le fourreau Britannique P1907 Mark II, était inutilisable sans adaptateur sur le ceinturon standard US M1910.
Notez la différence dans les motifs de couture en haut juste sous les doubles crochets, le G&K est entièrement cousu sous le double crochet et le Jewell ne l’est pas
Hiram Percy Maxim, bien connu dans le domaine des armes à feu pour le célèbre Maxim Silencer a déposé un brevet seulement délivré le 20 août 1918, bien qu’il ait été déposé le 20 juin 1917. Ce brevet traitait sur la méthode à employer pour fixer le fourreau Britannique, au ceinturon M1910 en conservant la chape.
La première méthode employée (type 1), consistait à rajouter une cale rectangulaire en acier qui servait de point d’attache au rabat en cuir utilisé pour l’ancrage du double crochet. Deux gros rivets sur une plaque étaient utilisés pour la fixation sur la chape. Ce type de fixation présentait une faiblesse au niveau de l’attache qui se détériorait par déchirement du rabat.
Fixation de (type 2)
Probablement vers la fin de 1917, une autre méthode de fixation au ceinturon plus solide a été approuvée. Elle consistait tout simplement à remplacer la chape d’origine par une chape nouvellement conçue qui comportait une extension pour le maintien du double crochet en laiton.
Les fourreaux des deux types ont été fabriqués par deux fabricants, Graton et Knight of Worcester, Mass. (Fermé en 1962) et la Jewell Belting Company de Hartford, Connecticut. Ces deux sociétés étaient des fabricants des grandes lanières en cuir utilisées pour transmettre la puissance d’un arbre à diverses machines. G&K a livré environ (1 700 000) et Jewell (1 800 000 exemplaires). Lors de leur livraison ils sont recouverts dune peinture de couleur terne olive, la chape et l’extrémité peintes en noir mat.
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Fourreau de type Ersatz
Le fourreau le plus couramment rencontré avec ces baïonnettes « Ersatz » est lui aussi de fabrication simplifiée. Le corps en tôle d’acier de piètre qualité peut être recouvert de peinture verte olive ou plus rarement noire.
La pièce d’entrée symétrique avec ressorts internes, accepte la lame dans les deux sensPièce fixée par une seule vis sur le devantPièce fixée par deux vis
Il est dépourvu de cuvette d’entrée de lame, une pièce de forme ovale est utilisée pour la fixation à l’aide de petit rivets des deux ressorts internes à lames.
Le bouton de suspension est composé d’une ou deux pièces, dans ce cas le renfort de fixation est soudé ou brasé sur le corps.
Dans d’autres rares cas, le bouton de suspension est directement soudé sans renfort sur le cops.
L’extrémité du corps jamais percée peut dans certains cas être munie d’un embout rapporté.
L’extrémité du corps non percée comporte une bouterolle
Ce fourreau est beaucoup plus rare, le corps en tôle d’acier de piètre qualité comporte deux rainure sur le devant et une de liaison sur l’arrière, il peut être recouvert de peinture verte olive ou plus rarement noire.
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Forme de T
Fusil turque de type Mauser 93Pour exemple, baïonnette allemande M-1893 pour l’Espagne
La rainure du pommeau de la poignée en forme de T n’intègre pas la baguette de nettoyage de l’arme, jusqu’à l’arrivée du Gewerh 98, toutes les baïonnettes pour fusils Mauser étaient ainsi conçues.
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Fourreaux KCB avec dispositif coupe-fil
Fourreau KCB-70 de conception Eickhorn (type A)
Ce fourreau utilisé uniquement pour la baïonnette KCB-70, avec système coupe-fil breveté Eickhorn, est inspiré des modèles russes Kalashnikov (AKM). Lorsque la baïonnette est accouplée au fourreau, l’ensemble isolé du courant, forme en cas de nécessité une cisaille capable de couper un fil électrifié (20 000 V) ou un fil barbelé. Le corps en plastique moulé de couleur noire brillante ou mate, possède une petite proéminence afin d’éviter que la main dérape.
La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par trois rivets.
En cas d’utilisation du fourreau comme coupe-fil avec la baïonnette, l’utilisateur est obligé de détacher la suspension maintenue au ceinturon grâce au double crochet de style US.
La chape est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, à l’arrière du fourreau, la suspension en coton tissé est fixée par deux rivets emboutis sur une cornière en forme de L.
La sangle de maintien de la baïonnette fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension se verrouille grâce à un bouton pression.
Fourreau de conception GMS (type B)
Le fourreau utilisé pour la baïonnette KCB-70 G3, avec système coupe-fil breveté GMS, est inspiré des modèles russes Kalashnikov (AKM). Lorsque la baïonnette est accouplée au fourreau, l’ensemble isolé du courant, forme en cas de nécessité une cisaille capable de couper un fil électrifié (20 000 V) ou un fil barbelé. Le corps en plastique moulé de couleur noire mate possède une petite proéminence afin d’éviter que la main dérape.
Vue arrière
GMS a développé sa propre conception du dispositif coupe-fil, car la famille Eickhorn possédait le brevet du coupe-fil KCB-70. L’ensemble coupe-fil et tournevis amélioré par GMS est tubulaire, il entoure complètement l’extrémité du corps, améliorant la conception Eickhorn avec plaque plane fixée par trois rivets, assez fragile.
GMS a aussi conçu une attache au ceinturon plus élaborée polyvalente à tous les types de ceinturons, qui comprenait les crochets de style US M1910, mais également une fixation plus classique. La sangle de maintien de la baïonnette fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, se verrouille grâce à un bouton pression.
La chape est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, à l’arrière du fourreau, la suspension en coton tissé est fixée par deux rivets emboutis sur une cornière en forme de L.
Fourreau non détachable de conception AES (type C)
Le fourreau utilisé pour les premières baïonnettes de production AES, avec système coupe-fil breveté Eickhorn, est inspiré des modèles russes Kalashnikov (AKM). Lorsque la baïonnette est accouplée au fourreau, l’ensemble isolé du courant, forme en cas de nécessité une cisaille capable de couper un fil électrifié (20 000 V) ou un fil barbelé. Le corps en plastique moulé peut être de couleur noire mate, ou verte.
La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par trois vis à tête cruciforme.
Vue arrière
En cas d’utilisation du fourreau comme coupe-fil avec la baïonnette, l’utilisateur est obligé de détachée la suspension maintenue au ceinturon grâce au double crochet de style US. La chape est fixée sur le corps par sertissage sur les côtés, à l’arrière du fourreau, la suspension en coton tissé est fixée par deux rivets emboutis sur une cornière en forme de L.
La sangle de maintien de la baïonnette fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, se verrouille grâce à un bouton pression, comme pour ce modèle.
Fourreau détachable de conception AES (type D)
Ce fourreau de seconde génération est utilisé pour les baïonnettes de production AES, son système coupe-fil est breveté Eickhorn, son corps en plastique moulé peut suivant le cas être de couleur jaune ou verte.
La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par deux vis à tête cruciforme et une vis à tête fendue, (variante A).
La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par trois vis à tête cruciforme, (variante B).
La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par deux vis à tête cruciforme. Elle comporte également une vis supplémentaire, cette vis de réglage permet de maintenir correctement la lame contre la plaque de coupe (variante C).
Pour une utilisation du fourreau comme coupe-fil avec la baïonnette, l’utilisateur n’est plus obligé de détacher la suspension du ceinturon.
Le porte-fourreau comme le corps du fourreau peut suivant le cas être de couleur jaune ou verte.
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Fourreau P1907
Fourreau P1907 (mark II)
Les premiers fourreaux Britanniques utilisés avec la baïonnette P1907 nommés (Mark I) étaient en cuir marron, avec une bouterolle d’extrémité métallique recouverte, ils seront rapidement remplacés par le (Mark II).
Le fourreau (Mark II), est composé d’un corps en cuir, d’une chape et d’une extrémité qui sont maintenues par quatre agrafes. Les fourreaux utilisés durant la Première Guerre mondiale étaient en cuir marron recouverts d’un vernis qui par la suite sera ôté par polissage, vers 1925 ils seront de couleur noir.
Les fourreaux fabriqués en Grande-Bretagne avaient en théorie des marques du fabricant estampées sur le cuir à l’arrière. Les articles de remplacement fabriqués aux Etats-Unis à partir de 1915, ont tendance à être dépourvus de marques sur le cuir et d’être plus souples. Les marques des fabricants sur les parties métalliques du fourreau (chape et extrémité) se trouvent en théorie au-dessus ou en dessous de l’agrafe métallique. De telles estampilles, si elles sont présentes, indiquent uniquement qui était le fabricant de l’article métallique. En raison de la rénovation au cours de l’histoire du service des fourreaux, les trois éléments, (chape, corps de fourreau, extrémité) peuvent provenir de différents fabricants et de différentes périodes.
La chape
Comme les pièces détachées des fourreaux étaient livrées par différents sous-traitants avant d’être montées à l’usine, il en existe une grande variété. Dans tous les cas, elle comporte deux puissants ressorts à lame fixés par six rivets. Les premières chapes fabriquées en Grande-Bretagne étaient soigneusement polies à l’extérieur, aucune trace de rivets, ce travail devait être long et fastidieux. Durant la Grande Guerre, un grand nombre de fourreaux seront fabriqués aux Etats-Unis, et il est fort probable que les chapes utilisée avec ceux-ci étaient de fabrication simplifiée sans polissage, rivets saillants. Le bouton de suspension de forme arrondie aurait fait son apparition à partir de 1915.
Demie chape
Chapes avec rivets saillants du même style que celles utilisées avec les fourreaux modèle US 1917.
Marquage constructeur.
InconnuMarquage (RE) Remington
La garniture d’extrémité
Marquage (WJH M/121) WJ Hill Ltd et code secret M/121, garniture fabriquée durant la Seconde Guerre mondiale
Les garnitures (chapes et extrémité) pouvaient être de couleur métal naturel, bronzées, brunies ou encore peintes dans des couleurs sombres (noir, vert, gris etc.).
Dernière mise à jour le 14/04/20.