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Ma collection de Baïonnettes

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Diametre standard OTAN de 22 mm

En pleine guerre froide, face aux armées du bloc soviétique, l’OTAN a standardisé une grenade à fusil de diamètre interne de 22 mm, ceci afin de simplifier la logistique lorsque les troupes des différents pays manœuvraient ensemble.

Une grenade à fusil de 22 mm s’insère sur le mécanisme de mise à feu à l’avant des fusils équipés d’un lanceur à ergot approprié, sous la forme d’un cache-flamme intégré ou d’un adaptateur amovible. Comme la plupart des grenades à fusil, elle est propulsée par une cartouche à blanc insérée dans la chambre du fusil. Une grenade de 22 mm (0,87 po) peut aller d’une puissante munition antichar à un simple tube à ailettes muni d’une grenade à fragmentation fixée à son extrémité. Le « 22 mm » fait référence au diamètre du tube de base qui s’insère sur l’ergot du lanceur, et non au diamètre de la section de l’ogive, qui est beaucoup plus large.

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Fixation baïonnette à douille avec intégration du guidon

Pour exemple baïonnette anglaise P-1853 (vue de dessus)

Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’1/4 de tour la virole également dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.

27/07/24

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Fixation baïonnette à douille française

Tenon de fixation de baïonnette, fusil M-1822Baïonnette M-1822 fixée sur un fusil M-1777

Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame d’1/4 de tour dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le tenon situé sous le canon, et tourne d’1/4 de tour la virole à l’inverse des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée. Ce système de fixation a comme désavantage, à cause de la baguette de nettoyage située sous le canon, de déporter la lame, dans ce cas à droite, ce qui nuit à l’équilibre de l’arme au moment du tir.

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Fourreau M8A1

Ces fourreaux fabriqués aux USA ont été utilisés avec les baïonnettes US M4, M5, M6, M7. Ils vont continuer leurs carrières, au sein des forces armées américaines, jusqu’au début des années 1980, date à laquelle ils obtiendront une retraite bien méritée, ils seront remplacés par les éphémères fourreaux U.S.M10.

Fourreau du premier contrat Fourreau du second contrat Tampon d’acceptation de la Défense (DAS)Sangle de poignée inversée par rapport au premier contratProtecteur de pointe métallique

VICTORY PLASTICS est bien connue pour ses productions de fourreaux U.S M3, M7 et aussi pour la fabrication de fourreaux pour baïonnettes N°4 « Spike Bayonet » de la Grande-Bretagne durant la seconde Guerre Mondiale.

La marque du fabricant utilisée sur les fourreaux d’après-guerre de Victory Plastics était « VP Co. », au lieu de « BM Co. ». La fusion de 1955, créant Beckwith-Arden Inc., mit fin à l’existence de Beckwith Manufacturing Co., ce qui nécessita la suppression du marquage « BM Co. », un fait qui aurait été connu en interne dès 1954, lors de la signature du contrat documenté relatif aux fourreaux M8A1, même s’il n’était pas encore public. Il est moins certain que cela ait été le cas en septembre 1952, ce qui laisse planer un doute quant à l’inclusion des fourreaux M8A1 dans le premier contrat (et, si oui, quant à leur marquage).

Une fois la production de fourreaux des années 1950 terminée, les machines et l’outillage furent stockés sur place, à l’usine Victory Plastics, et maintenus en état de fonctionnement aux frais du gouvernement. Cette mesure s’inscrivait dans le cadre d’un programme gouvernemental d’après-guerre de Corée visant à accélérer la production de matériel d’artillerie en cas de nouvelle mobilisation rapide des troupes.

Victory Plastics a de nouveau remporté un contrat de production de fourreaux pour M8A1 en janvier 1961. Ces fourreaux intégraient un protecteur de pointe métallique et une sangle de poignée inversée . Les fourreaux de ce contrat étaient également marqués au dos du tampon d’acceptation de la Défense (DAS) à l’encre noire, à l’aide d’un tampon en caoutchouc.

Ces fourreaux se rencontrent que très rarement, les photos et les explications proviennent d’un célèbre site outre atlantique.

Viz Manufacturing Co., successeur immédiat de Victory Plastics Co., produisait des fourreaux M8A1 entre 1962 et 1963 (contrat DA-11-199-ORD-728). En 2020, des emballages cellophane thermoscellés d’origine contenant des fourreaux VIZ M8A1, étiquetés avec une date de contrat d’août 1962 et une date d’emballage de mars 1963, ont été découverts par le collectionneur et chercheur Boyd M. Jenkinson, Jr., prouvant ainsi de manière concluante que Viz Manufacturing Co. produisait des fourreaux M8A1 bien plus tôt qu’on ne le pensait auparavant.

Ces fourreaux se rencontrent que très rarement, les explications proviennent d’un célèbre site outre atlantique.

Wilson-Duggar Co. a obtenu un contrat pour produire des fourreaux M8A1 le 12 juillet 1963, prévalant sur Viz Manufacturing Co. et Victory Plastics Co. Wilson-Duggar Co. a produit des fourreaux M8A1 en 1964, peut-être jusqu’en 1965.

Le symbole du fabricant utilisé par Wilson-Duggar Co. était WD. Cependant, certains fourreaux de M8A1 Wilson-Duggar Co. (voire tous) étaient apparemment assemblés à partir de sous-ensembles fournis par des fournisseurs externes (gorges en acier et corps de fourreau en plastique). Il s’agissait notamment de sous-ensembles restants de Victory Plastics Co. (dont l’usine a fermé en 1964) et de sous-ensembles fournis par Viz Manufacturing Co.

Cela s’explique par le fait que certains fourreaux marqués WD comportent des sous-ensembles avec des marquages ​​Victory Plastics Co. (la marque « Vp » sur la face inférieure de la plaque supérieure en acier et la marque de moule « Vp » au dos du corps en plastique), tandis que d’autres se trouvent avec un marquage « VIZ/WD » où le « WD » a apparemment été ajouté à une embase de gorge marquée VIZ existante.

Ces fourreaux se rencontrent que très rarement, les photos et les explications proviennent d’un célèbre site outre atlantique.

La Working Home fut le dernier entrepreneur principal pour les fourreaux M8A1 de 1965 à 1970, assemblant environ 4 millions de fourreaux.

Le Foyer de Travail a fonctionné de 1874 à 1979 comme un atelier protégé offrant du travail aux personnes malvoyantes. Les écoles et ateliers protégés étaient courants jusqu’à ce que la politique sociale soit modifiée pour mieux intégrer les personnes handicapées à la vie sociale.

Deux symboles de fabricants différents ont été utilisés par Working Home : PWH a été utilisé de 1965 à 1968. Il existe plusieurs variantes de cette marque. TWB a été utilisé sur le dernier contrat de fourreau de Working Home, de 1969 à 1970, après le changement de nom de l’entreprise en : The Working Blind, Inc. Working Home fabriquait uniquement l’assemblage de la sangle de ceinture, puis assemblait les fourreaux à l’aide de sous-ensembles fournis en externe.

Les explications proviennent d’un célèbre site outre atlantique.

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Fourreau US M3

Fourreau M3 (Beckwith Manufacturing Co’s.)

Longueur : 435 mm
Largeur : 40 mm

Remarques :
Le fourreau nommé M3 destiné au port des baïonnettes M1905 et 1905-42 a été fabriqué par trois fabricants, à partir de mi-1942.

Beckwith Manufacturing Co’s.Division Victory Plastics. (1942-43)

Le corps du fourreau fabriqué par cette société est conçu de bandes de toile de coutil imprégnées de résine phénolique, qui seront formées dans une presse à haute pression. Pendant la Seconde Guerre mondiale, cette entreprise produira plus de trois millions fourreaux.

La chape en tôle d’acier phosphatée, munie du double crochet M1910, utilisé pour le maintien au ceinturon est fixée sur le corps par sertissage. Le dessus de la chape comporte deux crochets, dont seulement un est utilisé pour assurer le maintien de la baïonnette dans le fourreau.

Lors de la conception du fourreau modèle M7 en 1943, deux plaques en acier à ressort ont été insérées dans la la gorge de manière à maintenir correctement la lame de la baïonnette sans l’aide des crochets.

Il existe un autre fourreau fabriqué en 1942 par Beckwith Manufacturing Co’snommé USN Mk1 Navy, fourni avec les 300 000 baïonnettes d’entraînement utilisées par la marine en plastique noir. Ces baïonnettes produites par (Parris – Dunn Cor) de Beckwith Manufacturing Co, assez fragiles se sont très vite dégradées. L‘US Navy a mis une grande partie des fourreaux restants dans un entrepôt lorsque ces baïonnettes ont été rebutées. Certains d’entre eux ont été recyclés en fourreaux M7 en les coupant de (16 pouces à 10). Le département de la Marine les a déstockés au début des années 80 dans leurs longueurs d’origine, comme surplus. Ces fourreaux, même si ils sont assez rares ne conviennent pas, aux baïonnettes M1905, 1905-42.

Detroit Gasket Manufacturing Co (1942-43)

Marquage spécifique (S)

Cette société a utilisé une formulation de résine différente pour la production du corps de ses fourreaux que Beckwith, ce qui a entraîné un certain nombre de problèmes. Les fourreaux avaient tendance à être très cassants et ne tenaient pas bien sur le terrain. De plus, la peinture OD Green appliquée aux corps du fourreau n’adhérait pas bien et avait tendance à s’écailler, révélant la couleur brune du corps en tissu imprégné de résine. La fragilité du corps des fourreaux de joint signifiait qu’ils ne pouvaient pas être raccourcis à 10 pouces « lorsque la nouvelle baïonnette M-1 de 10 » a été adoptée. Ce fut la dernière goutte qui a entraîné l’annulation de leur contrat. Cette entreprise cessera sa production en juin 1943, faute de nouveau contrat. Durant cette période, cette société n’a fabriqué que 345 000 fourreaux, soit environ 11% de la production totale.

Columbia Rope

Cette société n’en fabriqua que 1 000.

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Fourreau M1917

A partir de 1910, l’US Army Infantry Board a adopté ce ceinturon en coton tressé muni d’œillets 

Lors de l’adoption de la baïonnette P1913 renommée M1917, lors de son entrée dans la Première Guerre mondiale en avril 1917, l’armée américaine n’avait pas de fourreaux prévus pour ce modèle. Le fourreau Britannique P1907 Mark II, était inutilisable sans adaptateur sur le ceinturon standard US M1910.

Notez la différence dans les motifs de couture en haut juste sous les doubles crochets, le G&K est entièrement cousu sous le double crochet et le Jewell ne l’est pas

Hiram Percy Maxim, bien connu dans le domaine des armes à feu pour le célèbre Maxim Silencer a déposé un brevet seulement délivré le 20 août 1918, bien qu’il ait été déposé le 20 juin 1917. Ce brevet traitait sur la méthode à employer pour fixer le fourreau Britannique, au ceinturon M1910 en conservant la chape.

La première méthode employée (type 1), consistait à rajouter une cale rectangulaire en acier qui servait de point d’attache au rabat en cuir utilisé pour l’ancrage du double crochet. Deux gros rivets sur une plaque étaient utilisés pour la fixation sur la chape. Ce type de fixation présentait une faiblesse au niveau de l’attache qui se détériorait par déchirement du rabat.

Fixation de (type 2)

Probablement vers la fin de 1917, une autre méthode de fixation au ceinturon plus solide a été approuvée. Elle consistait tout simplement à remplacer la chape d’origine par une chape nouvellement conçue qui comportait une extension pour le maintien du double crochet en laiton.

Les fourreaux des deux types ont été fabriqués par deux fabricants, Graton et Knight of Worcester, Mass. (Fermé en 1962) et la Jewell Belting Company de Hartford, Connecticut. Ces deux sociétés étaient des fabricants des grandes lanières en cuir utilisées pour transmettre la puissance d’un arbre à diverses machines. G&K a livré environ (1 700 000) et Jewell (1 800 000 exemplaires). Lors de leur livraison ils sont recouverts dune peinture de couleur terne olive, la chape et l’extrémité peintes en noir mat.

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Fourreau de type Ersatz

Le fourreau le plus couramment rencontré avec ces baïonnettes « Ersatz » est lui aussi de fabrication simplifiée. Le corps en tôle d’acier de piètre qualité peut être recouvert de peinture verte olive ou plus rarement noire.

La pièce d’entrée symétrique avec ressorts internes, accepte la lame dans les deux sensPièce fixée par une seule vis sur le devantPièce fixée par deux vis

Il est dépourvu de cuvette d’entrée de lame, une pièce de forme ovale est utilisée pour la fixation à l’aide de petit rivets des deux ressorts internes à lames.

Le bouton de suspension est composé d’une ou deux pièces, dans ce cas le renfort de fixation est soudé ou brasé sur le corps.

Dans d’autres rares cas, le bouton de suspension est directement soudé sans renfort sur le cops.

L’extrémité du corps jamais percée peut dans certains cas être munie d’un embout rapporté.

L’extrémité du corps non percée comporte une bouterolle

Ce fourreau est beaucoup plus rare, le corps en tôle d’acier de piètre qualité comporte deux rainure sur le devant et une de liaison sur l’arrière, il peut être recouvert de peinture verte olive ou plus rarement noire.

Le 17/02/25

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Forme de T

Fusil turque de type Mauser 93Modèle 1895 austro-hongrois

La rainure du pommeau de la poignée en forme de T n’intègre pas la baguette de nettoyage de l’arme, jusqu’à l’arrivée du Gewerh 98, toutes les baïonnettes pour fusils Mauser étaient ainsi conçues.

Le 16/02/25.

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Fourreaux KCB avec dispositif coupe-fil

Fourreau KCB-70 de conception Eickhorn 

Le fourreau utilisé uniquement pour la baïonnette KCB-70, avec système coupe-fil breveté Eickhorn, est inspiré des modèles russes Kalashnikov (AKM). Lorsque la baïonnette est accouplée au fourreau, l’ensemble isolé du courant, forme en cas de nécessité une cisaille capable de couper un fil électrifié (20 000 V) ou un fil barbelé. Le corps en plastique moulé de couleur noire brillante ou mate, possède une petite proéminence afin d’éviter que la main dérape.

La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par trois rivets, le point d’attache en plastique de la lanière est très fragile.

En cas d’utilisation du fourreau comme coupe-fil avec la baïonnette, l’utilisateur est obligé de détacher la suspension maintenue au ceinturon grâce au double crochet US.

La chape est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, à l’arrière du fourreau, la suspension en coton tissé est fixée par deux rivets emboutis sur une cornière en forme de L.

La sangle de maintien de la baïonnette fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, se verrouille grâce à un bouton pression.

Fourreau de conception GMS 

Le fourreau utilisé pour la baïonnette KCB-70 G3, avec système coupe-fil breveté GMS, est inspiré des modèles russes Kalashnikov (AKM). Lorsque la baïonnette est accouplée au fourreau, l’ensemble isolé du courant, forme en cas de nécessité une cisaille capable de couper un fil électrifié (20 000 V) ou un fil barbelé. Le corps en plastique moulé de couleur noire mate possède une petite proéminence afin d’éviter que la main dérape.

GMS a développé sa propre conception du dispositif coupe-fil, car la famille Eickhorn détenait le brevet du coupe-fil KCB-70. L’ensemble coupe-fil et tournevis amélioré par GMS est tubulaire, il entoure complètement l’extrémité du corps, améliorant ainsi la conception Eickhorn assez fragile, avec plaque plane fixée par trois rivets. 

GMS a aussi conçu une attache au ceinturon plus élaborée polyvalente à tous les types de ceinturons, qui comprenait les crochets de style US M-1910, mais également une fixation plus classique. La sangle de maintien de la baïonnette fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, se verrouille grâce à un bouton pression.

En cas d’utilisation du fourreau comme coupe-fil avec la baïonnette, l’utilisateur est obligé de détacher la suspension attelée.

La chape est maintenue sur le corps par sertissage sur les côtés, à l’arrière du fourreau, la suspension en coton tissé est fixée par deux rivets emboutis sur une cornière en forme de L.

Fourreau non détachable de conception AES 

Le fourreau utilisé pour les premières baïonnettes de production AES, avec système coupe-fil breveté Eickhorn, est inspiré des modèles russes Kalashnikov (AKM). Lorsque la baïonnette est accouplée au fourreau, l’ensemble isolé du courant, forme en cas de nécessité une cisaille capable de couper un fil électrifié (20 000 V) ou un fil barbelé. Le corps en plastique moulé peut être de couleur noire mate, ou verte.

La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par trois vis à tête cruciforme. 

En cas d’utilisation du fourreau comme coupe-fil avec la baïonnette, l’utilisateur est obligé de détachée la suspension maintenue au ceinturon grâce au double crochet de style US. La chape est fixée sur le corps par sertissage sur les côtés, à l’arrière du fourreau, la suspension en coton tissé est fixée par deux rivets emboutis sur une cornière en forme de L.

La sangle de maintien de la baïonnette fixée à l’aide d’un rivet sur la suspension, se verrouille grâce à un bouton pression, comme pour ce modèle.

Fourreau détachable de conception AES 

Ce fourreau de seconde génération est utilisé pour les baïonnettes de production AES, son système coupe-fil est breveté Eickhorn, son corps en plastique moulé peut suivant le cas être de couleur jaune ou verte.

La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par deux vis à tête cruciforme et une vis à tête fendue. 

La plaque en acier formant le dispositif coupe-fil et le tournevis, est fixée à l’extrémité du corps par trois vis à tête cruciforme. Elle comporte également une vis à tête fendue supplémentaire de réglage qui permet de maintenir correctement la lame contre la plaque de coupe.

Pour une utilisation plus rapide du fourreau comme coupe-fil avec la baïonnette, l’utilisateur n’est plus obligé de détacher la suspension du ceinturon.

Le 02/07/25

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Fourreau P1907

Fourreau P1907 (mark II)

Les premiers fourreaux Britanniques utilisés avec la baïonnette P1907 nommés (Mark I) étaient en cuir marron, avec une bouterolle d’extrémité métallique recouverte, ils seront rapidement remplacés par le (Mark II).

Le fourreau (Mark II), est composé d’un corps en cuir, d’une chape et d’une extrémité qui sont maintenues par quatre agrafes. Les fourreaux utilisés durant la Première Guerre mondiale étaient en cuir marron recouverts d’un vernis qui par la suite sera ôté par polissage, vers 1925 ils seront de couleur noir.

Les fourreaux fabriqués en Grande-Bretagne avaient en théorie des marques du fabricant estampées sur le cuir à l’arrière. Les articles de remplacement fabriqués aux Etats-Unis à partir de 1915, ont tendance à être dépourvus de marques sur le cuir et d’être plus souples. Les marques des fabricants sur les parties métalliques du fourreau (chape et extrémité) se trouvent en théorie au-dessus ou en dessous de l’agrafe métallique. De telles estampilles, si elles sont présentes, indiquent uniquement qui était le fabricant de l’article métallique. En raison de la rénovation au cours de l’histoire du service des fourreaux, les trois éléments, (chape, corps de fourreau, extrémité) peuvent provenir de différents fabricants et de différentes périodes.

La chape

Comme les pièces détachées des fourreaux étaient livrées par différents sous-traitants avant d’être montées à l’usine, il en existe une grande variété. Dans tous les cas, elle comporte deux puissants ressorts à lame fixés par six rivets. Les premières chapes fabriquées en Grande-Bretagne étaient soigneusement polies à l’extérieur, aucune trace de rivets, ce travail devait être long et fastidieux. Durant la Grande Guerre, un grand nombre de fourreaux seront fabriqués aux Etats-Unis, et il est fort probable que les chapes utilisée avec ceux-ci étaient de fabrication simplifiée sans polissage, rivets saillants. Le bouton de suspension de forme arrondie aurait fait son apparition à partir de 1915.

Demie chape

Chapes avec rivets saillants du même style que celles utilisées avec les fourreaux modèle US 1917.

Marquage constructeur.

InconnuMarquage (RE) Remington

La garniture d’extrémité

Marquage (WJH M/121) WJ Hill Ltd et code secret M/121, garniture fabriquée durant la Seconde Guerre mondiale

Les garnitures (chapes et extrémité) pouvaient être de couleur métal naturel, bronzées, brunies ou encore peintes dans des couleurs sombres (noir, vert, gris etc.).

Dernière mise à jour le 14/04/20.

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