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Ma collection de Baïonnettes

Category Archives: ZZZ avec n° du nouvel ABC

Baïonnette P-1903 « N 578 »

Longueur : 429 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm

Armement : fusil Lee-Enfield Mark 1
Fixation : sous le canon

Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La Grande-Bretagne, le 01 janvier 1904 adopte le fusil Lee-Enfield Mark 1 (SMLE) beaucoup plus court (1,138 m) et plus léger que le modèle (MLE) long (1,260 m).

Pour équiper cette arme une nouvelle baïonnette est conçue, elle sera fabriquée durant une très courte période de 1903 à 1907. Ce modèle fut très critiqué car la longueur de sa lame était jugée trop courte, un fantassin était dans l’incapacité de porter un coup mortel à un cavalier sur sa monture. Lors de l’adoption du fusil Lee-Enfield Mark III en 1907, le problème fut résolu en augmentant la longueur de la lame de la baïonnette P-1907 adoptée avec cette arme. Comme pour le M-1907, la bague n’intègre pas l’extrémité du canon, mais un tenon.

La baïonnette-épée Pattern 1903 a été approuvée le 19 décembre 1902. Il en existe deux variantes, une faite avec des baïonnettes P-1888 déclassées dont on a simplement remplacé le pommeau (66 707 conversions entre 1903 et 1908), et la principale fabriquée à partir de 1903.

Comparatif du M-1907 et M-1903 Divers marquages (régimentaires et n° d’arme), sur le pommeau avec réaffectation

La poignée avec son système de verrouillage à bouton poussoir est pratiquement identique au futur M-1907. Toutes les parties métalliques de la poignée sont normalement bleuies. Le pommeau de forme droite est muni d’un trou de nettoyage (parfois appelé à tort trou huileur), alors que le M-1907 qui lui a succédé n’en comportait pas à l’origine. Par rapport au M-1888, les plaquettes ne sont plus maintenues entre elles par rivets, mais par vis et écrous fendus.

L’extrémité du pommeau de cet exemplaire est estampillée des initiales «SB & N», indiquant que la conversion d’un M-1888 en M-1903 a été effectuée par Sanderson & Neubould de Sheffield.

Marques d’inspection sur le dos Cet exemplaire est issu de la conversion d’un M-1888, il porte la nouvelle date du M-1903 frappée sur l’ancienne (mois, année), ER : Roi (Edouard VII Rex 1901-1910), S 46 marque d’inspection d’origineCet exemplaire est construit neuf, il porte la date du modèle (1903), ER : Roi (Edouard VII Rex), le mois et l’année de fabricationTest de courbure «X» Sanderson-Sheffield

La lame de finition polie brillant de très bonne qualité, est droite à double tranchant symétrique séparé par un méplat médian. Elle peut être fabriquée neuve ou provenir de récupération (M-1888 déclassé). Elle comporte généralement le non du fabricant à gauche (Enfield, Wilkinson, Sanderson, Mole).

Le fourreau Pattern 1903 construit neuf, est muni d’une chape en acier avec lames ressort et d’une garniture à l’extrémité en acier maintenues par deux agrafes. Le corps est normalement estampillé de la flèche large et des marques d’inspection associées le long de la couture.

Le porte-fourreau attelé en cuir maintenu par une seule boucle soigneusement cousue, recouvre totalement la chape.

Année de fabrication 1902

Le fourreau P-1888 Mk.II est muni d’une chape en acier avec lames ressort, il comporte à l’extrémité un bouchon en cuir pressé plus proéminent. Le corps est normalement estampillé de la flèche large et des marques d’inspection associées le long de la couture.

Le porte-fourreau attelé en cuir est composé de deux parties, une maintenue par une seule boucle soigneusement cousue qui recouvre totalement la chape, l’autre probablement issue d’un ceinturon formant le passant est fixée sur la première par deux rivets en cuivre.

Dans certains cas le n° d’arme est inscrit sur le bouton de suspension

Le fourreau, P-1888 Mk.I est composé d’un corps en cuir, d’une chape et d’une d’une garniture à l’extrémité en acier qui sont maintenues par quatre agrafes. La chape comporte deux puissants ressorts à lames fixés par six rivets soigneusement polis à l’extérieur, ce travail devait être long et fastidieux.

Période d’utilisation :
Utilisée durant la Première.

Le 05/08/23.

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Baïonnette modèle 35 « N 579 »

Longueur : 429 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm

Armement : fusil Mauser belge FN M-35 de calibre (7,65×53 mm), ou convertis en calibre (30-06) dans les années 50.

Valeur : €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

En 1932, le Pérou commande à la Tchécoslovaquie 5 000 carabines VZ-32 probablement équipées de baïonnettes de type VZ-23 à longues lames tournées dans le sens ordinaire, avec logiquement un matricule inscrit sur le pommeau inférieur à 5 000. Personnellement, je n’ai jamais vu ces baïonnettes mais d’après certaines sources, elles seraient du même type que le M-23 iranien.

Modelo VZ-32

A la fin des années 30, des essais sur plusieurs types d’armes de fabrication (tchèque, allemande, belge) ont été menés pour ré-équiper l’armée péruvienne, mais finalement seul le fusil belge M-35 sera sélectionné.

Fusil M-35

Les baïonnettes de fabrication probablement belge, utilisées avec les fusils M-35 ne comportent aucuns marquages ou codes fabricant.

perou-mauser-003.jpgN° de matricule inscrit sur le pommeau
Bouton de verrouillage fendu
Bouton de verrouillage non fendu

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus ou par boulons à tête à deux trous et écrous. Le verrou de fixation à l’arme est légèrement proéminent évitant ainsi un usinage précis de celui-ci par rapport au pommeau. La croisière assez fine est maintenue à la soie par deux petits rivets saillants ou dans certains cas abrasés, le bouton de verrouillage peut être rond ou fendu.

La lame de finition bronzée comporte une gouttière sur chaque face.

Le fourreau recouvert d’une peinture noire comporte deux lames ressorts maintenues au corps par deux rivets.

Le 09/06/21.

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Baïonnettes modèle 24/30 « N 582 »

Longueur : 429 mm
Poids : 425 g

ø interne de la douille : 15,5 mm

Armement : fusil et carabine M-24, 24-30, 1934,1946

Valeur :  €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Entre les deux Guerres mondiales, l’Allemagne n’ayant plus le droit de produire d’armement, la FN belge de Herstal produit pour l’exportation pour plus de trente pays, une famille de fusils et carabines de type Mauser 98. Ces armes furent exportées notamment en Amérique Du Sud, au Congo Belge, en Arabie, Estonie, Lettonie, Pays-Bas, etc …). Pour ces armes deux variantes de baïonnettes ont été conçues, une à lame courte en théorie pour les fusils et une à lame longue pour les carabines.

La poignée des deux variantes est identique, elle est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde dentée et écrous fendus.

Généralement un n° de série est inscrit sur le talon du pommeau, il est impossible, sans connaitre les diverses affectations des armes, de déterminer à quel pays où ces modèles étaient destinés.

La lame avec gouttière sur chaque face, de finition polie brillant, de bonne qualité, est dépourvue de marquage.

Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand M-1884-98 (2ème typeParticularité, le côté supérieur de la cuvette est plat, afin de permettre le tir avec le fourreau sur la baïonnette fixée au fusil

Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par une vis centrale, la lame rentre à l’intérieur que dans un sens.

Ce porte-fourreau en cuir est souvent associé aux fourreaux des baïonnettes belges M-24/30 destinées à l’export.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Beaucoup de ces modèles encore assez courants sont généralement en très bon état et à des prix relativement peu élevés, idéals pour débuter une collection.

Le 29/02/24.

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Baïonnette modèle 1918 « N 588 »

Longueur : 431 mm
ø interne de la douille :
14 mm
Poids : 490 g

Frontière franco-suisse année 1940 (baïonnette M-18 au premier plan)Fantassins suisses avant 1943

Armement : fusil Schmidt-Rubin Modèle 00/11, K11, K31

Valeur :  €€€
Rareté :che1valierche1valierche1valier

Ce couteau-baïonnette conçu à la fin de la Première Guerre mondiale a été utilisé avec plusieurs modèles de fusils courts (K Karabiner). Comme le diamètre interne de la bague est toujours de 14 mm, il est impossible de le monter sur des fusils M-1889, 89-96, 96-11, G11.

suisse marquages 01N° 122 198 attribué à un fusil K-11 fabriqué en 1924 N° 771 055 attribué à un fusil K-31 fabriqué en 1943mle 18 VictoriaPas de n° de série non attribué

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.

Pour comparaison, en haut M-1918, en bas M-1889 La croisière comporte un renfort intégrant la soie, (processus hérité du M-1887)Dernière année de fabrication (1958), et marquage d’acceptation (croix)

La poignée comparativement au M-1889 est munie d’un pommeau légèrement plus long. Les plaquettes sont maintenues entre elles par tiges filetées et écrous soigneusement polis. Il est possible de trouver des baïonnettes dont toutes les parties métalliques sont entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.

La lame est symétrique à double tranchant affûté, ce type de profil sera conservé pour le modèle SIG 57.

suisse marquages 01

Les fabricants :

– Elsener Schwys alias (VICTORIA SCHWYZ) société Victorinox commune de Schwys canton du même nom, les modèles fabriqués après 1953 sont estampillés VICTORIA.
– Waffenfabrik Neuhausen.

Marquage SIG Neuhausen (marque N avec un fusil)La bouterolle est démunie de trou d’évacuation de l’eau

Le fourreau est identique au M-1889, seule la cuvette avec ressort interne fixée par une vis à l’arrière est spécifique à la lame du M-1918. Le pontet est généralement muni d’une lanière maintenue par un rivet ou par points de couture. Les fourreaux suisses ne comportent pas de matricule.

A partir des années 60, un nouveau porte-fourreau conçu pour le modèle SIG 57 est entré en service, il possédait une lanière en cuir, pour l’adapter il suffisait de supprimer la lanière d’origine attelée au pontet du fourreau.

Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, ce modèle encore assez courant complète la collection des baïonnettes pour fusils Schmidt-Rubin. 

Le 27/10/21.

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Baïonnette MAS 36 1ère et 2ème VERSION « N 590 »

La baïonnette modèle 36, à la veille de la Seconde Guerre mondiale est une innovation, elle ne se loge plus dans un fourreau fixé au ceinturon, mais à l’intérieur du fût du fusil avec lequel elle est associée. Un système de logement en acier intégré à l’arme permet l’utilisation de la baïonnette « à l’envers » pour la position de transport ou « à l’endroit » pour le combat.

Ce modèle atypique, par rapport à une baïonnette classique à lame plate possède plusieurs avantages :

  1. Il est beaucoup moins encombrant, car plus léger et ne porte pas atteinte au point d’impact lors du tir.
  2. Son mode de fabrication simplifié est très rapide.
  3. Son coût de fabrication est dérisoire, pas de poignée avec plaquettes, pas de fourreau, et en l’occurrence pas de porte-fourreau.
  4. Il ne possède pas de fourreau, (peu pratique lors d’un déplacement rapide).

Seul inconvénient, sa lame est dépourvue de tranchant bien pratique pour la préparation d’un poste de combat dans les zones boisées.

Les trois différents moletages :

La poignée, d’une longueur de 92 mm, est constituée d’un cylindre d’acier qui comporte sur sa partie centrale un manchon moleté d’une longueur de 15 mm. Le moletage de ce manchon est usiné selon un angle de 45°, 60°, 90°, mais les exemplaires primitifs se rencontrent le plus souvent avec un moletage usiné à 45° ou à 90°. Un bouchon en acier vissé, bloqué mécaniquement obture la partie arrière de la poignée. Le cylindre de la poignée creux intègre le système de verrouillage à levier avec ressort qui permet de fixer la baïonnette à l’arme.

La lame profilée à quatre pans creux du modèle 1886 est conservée, au départ de section ronde elle est rendue cruciforme par forgeage à chaud. Suivant les constructeurs, sa finition, son profil et son extrémité peuvent être différents.

Finition phosphatée et peinte

Les toutes premières baïonnettes fabriquées, sont généralement recouvertes d’une peinture noire cuite au four, ensuite les fabrications suivantes seront bronzées, et les toutes dernières phosphatées.

Les marquages :

Les premiers modèles fabriqués avant le 22 juin 1940 possèdent le même matricule que les fusil auxquels ils sont associés (une lettre F, G, H, J et K suivie d’une série de cinq chiffres). Pour information la série de lettre F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q  était réservée à la Manufacture Nationale d’Armes de Saint-Etienne (MAS), la seule à avoir fabriqué le fusil.

Les baïonnettes fabriquées après 1944 possèdent un code matricule du fusil simplifié : Seulement les deux derniers chiffres de celui-ci sont reportés sur le talon de la 1ère ou de la 2ème version. On retrouve dans certain cas le matricule complet (lettre et chiffres) et le matricule simplifié reporté sur le talon. La plupart des baïonnettes ne comportent aucun code matricule.

Marquage : C.M.RMarquage : T

Il est possible de rencontrer des modèles du second type portant sur le talon de la lame, un marquage composé d’un code de trois lettres en caractère bâton frappées perpendiculairement à l’axe directeur de la lame, ce marquage, est celui du sous-traitant civil ayant fabriqué la baïonnette.

1) la première lettre correspondant au lot d’acier.
2) la deuxième lettre indiquant l’année de fabrication.
3) la troisième lettre indiquant le mois de fabrication.

Ces marquages se rencontrent assez rarement et les seuls connus sont :
CA T et BA N

La plupart des baïonnettes ne comportent aucun marquage fabriquant.

En plus des manufactures d’armes d’état, l’Armée Française a dû faire appel à des sous-traitants privés pour la fabrication des baïonnettes du fusil MAS-36.

Voici la liste alphabétique des industriels fournisseurs de matériel d’armement attributaires d‘une marque distinctive :

B = Compagnie Générale du Duralumin et du Cuivre. Usine de Boisthorel (Orne).
C = Compagnie Française des Métaux. Usine de Castelsarrazin (Tarn et Garonne).
C.M.R = Dupré Constructions Mécaniques de Romilly (Aude).
D = Compagnie Générale du Duralumin et du Cuivre. Usine de Dives (Calvados).
D.M.R = Etablissements Delettre à Montrouge (Seine).
D.N = Etablissements Camille Dumont à Pont Saint-Uze (Drôme).
K = Société Ame des Etablissements Charpentier, Vogt, G Goguel et Compagnie à Montbéliard (Doubs). Usine de Niederbruck (Haut-Rhin).
R = Tréfileries et Laminoirs du Havre. Usine de Rugles (Eure).
S = Compagnie Française des Métaux. Usine de Sérifontaine (Oise).
T =Tréfileries et Laminoirs du Dauphiné à Domene-Bonmartin (Isère).

Source : Secrétariat d’Etat Aux Forces Armées. Direction Des Etudes et Fabrications d’Armement. 02 Juillet 1958

La première version

Modèle : MAS36 première version
Longueur : 432 mm environ
Poids : 165 g

MAS 36_4 (1939)

Armement : fusil MAS-36, MAS36 LG 48, MAS 36-51

Valeur : €€
Rareté :che1valierche1valierche1valierche1valier

A la veille de la Seconde Guerre mondiale la fabrication du fusil MAS36 ne démarre qu’en 1938, avec malheureusement une cadence de production très faible, ce qui fait qu’à la déclaration de guerre à l’Allemagne, il n’a été livré que 63 000 exemplaires aux unités combattantes.

Les baïonnettes MAS 36 (de la première version) les plus rares, ont été fabriquées entre 1938 et 1950, elles ne comportent pas de trou de déverrouillage dans la poignée. Ces baïonnettes sans trou de déverrouillage permettaient qu’en cas de prise imminente par l’ennemi, les militaires pouvaient neutraliser de manière quasi-définitive leurs fusils MAS 36 en leur possession.
Pour réaliser cette opération, il suffisait de se faire face avec deux armes, de jeter une des deux baïonnettes, l’autre étant à « l’envers » en position dit de transport, et ensuite de l’enfiler dans le logement resté vide de l’arme lui faisant face, cette petite manœuvre complétait le sabotage par enlèvement de la culasse.

En bas la première version

Période d’utilisation :
Certaines baïonnettes avec la lettre suivie du matricule ont probablement été utilisées durant la bataille de France, l’occupation, et encore après, après modification.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce rare modèle, de préférence avec une lettre et matricule, est indispensable dans une collection.

La deuxième version

Modèle : MAS36 deuxième version
Longueur : 432 mm environ
Poids : 165 g

1936mas-logementMAS 36-Fusil MAS-36 modifié avec trou permettant le déverrouillage (Photos trouvées sur internet)

Armement : fusil MAS-36, MAS36 LG 48, MAS 36-51

Valeur : €
Rareté :che1valierche1valierche1valier

A partir de 1950 jusqu’en 1956, les fusils et baïonnettes neufs ainsi que ceux ou celles d’anciennes générations furent modifiés afin de permettre leur séparation, qui par accident ou par jeu se seraient trouvés verrouillés à une même baïonnette. Un trou de 4 mm de diamètre permettait à l’aide d’une pointe de tournevis, de cartouche ou de tout autre outil pointu le déverrouillage de la baïonnette.

Les baïonnettes fabriquées après 1950 seront toutes phosphatées. Certains modèles de la première et de la deuxième version, utilisés par la garde républicaine possèdent une lame chromée jusqu’au moletage, ce travail est réalisé après avoir soigneusement poli le traitement précèdent, (peinture cuite au four, phosphatation ou bronzage).

En haut la deuxième version

Période d’utilisation :
Utilisées durant les Guerres d’Indochine, d’Algérie. Pour info, en 2000, le MAS-36 était toujours en service dans les brigades de gendarmerie, accompagné en général par un MAS-49 ou 49/56 avec lunette APX-L806, un FM-24/29 et plusieurs MAT-49. Ces armes ont été reversées en 2002/2003.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour un prix d’achat dérisoire une quinzaine d’euro, idéal pour débuter une collection.

Le 09/09/24.

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Baïonnette modèle 24 raccourcie « N 593 »

Longueur : 432 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm

Armement : fusil, système Mauser 98

Valeur : €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette baïonnette yougoslave ex-M-24/30 de longueur initiale (515 mn) raccourcie a été utilisée par la Turquie dans les années 50, avec les nombreuses armes avec système Mauser 98 récupérées avant et après la Seconde Guerre mondiale.

La lame porte près de la croisière les marquages « AT3 » ou « BT3 ». Particularité, le modèle 1924 peut porter les marquages « AT3 » ou « BT3 », le modèle 1924/30 uniquement « BT3 ».


Le fourreau a également été raccourci à la longueur de la lame, la partie qui servait à la fixation du bouton de suspension a été brasée directement sur le corps.

Le 30/03/20.

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Baïonnette M-1914, type I (variante Bayard) « N 594 »

Longueur : 432 mm
Poids : 385 g

Armement : fusil Mauser G 98 et Karabine 98A.Z

Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le modèle S.14 est, à bien des égards, le premier des «Ersatz». Les autres «Ersatz» et lui ont été fabriqués parce que, tout simplement, après avoir appelé les réservistes, fin 1914, l’Allemagne se trouvait encore à court de presque un million de fusils et de leurs baïonnettes pour ces hommes …

Cet très rare exemplaire a la particularité d’avoir été fabriqué par Bayard (anciens établissements Pieper) en Belgique sous occupation allemande.

La société anonyme des Anciens Etablissements Pieper

Biographie

Cette société est créée le 4 août 1905, elle reprend les actifs des Ets Pieper mis en liquidation.

Toutefois, contrairement à cette dernière, ses activités se limitent à la fabrication d’armes : fusils de chasse et carabines. Dès 1907 elle cède les usines de la rue des Bayards et de Nessonvaux et fait bâtir une nouvelle usine à Herstal, au 73 de la rue Petite Foxhalle.

En août 1914, les AEP sont contraints de travailler pour l’occupant allemand à qui ils fourniront de grandes quantités de pistolets Bayard, des baïonnettes pour Mauser et des pièces détachées pour pistolets Parabellum P08.

La poignée est de constitution identique au modèle 1914, les plaquettes sont maintenues à la soie par boulons à tête ronde et écrous fendus.

Chevalier montéPoinçon de contrôle

La lame est polie brillant, avec une large gouttière sur chaque face aux extrémités carrées.

L’extrémité du corps non percée comporte une bouterolle

Ce fourreau de type Ersatz est souvent rencontré avec ce modèle, le corps en tôle d’acier de piètre qualité comporte deux rainure sur le devant et une de liaison sur l’arrière, il peut être recouvert de peinture verte olive ou plus rarement noire.

Le porte-fourreau en cuir, dont il existe plusieurs variantes peut être de couleur brune ou noir, quatre rivets en laiton avec rondelles renforcent l’ensemble.

Remarques perso : 
Pour plus d’informations, ouvrage conseillé : Les baïonnettes allemandes (1898-1945) de Christian Méry.

Le 05/09/23.

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Baïonnette modèle 1935 « N 595 »

Longueur : 429 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 440 g

Matricule 7984 d’un des derniers fusils M-35 fabriqués

Armement : fusil modèle 1935

Valeur :  €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le fusil M-1935 était étroitement inspiré du fusil M-1908. On pense qu’environ 8 000 exemplaires ont été produits par Mauser pour le Brésil de 1935 à 1938 (7 000 fusils et 1 000 carabines). Ces armes ont été livrées en deux lots de 4 000 chacun, le premier en septembre 1935, le second au printemps / début de l’été 1937. Produits dans le cadre d’un contrat commercial, les fusils portent la célèbre marque Mauser «Banner», ces fusils et baïonnettes sont rares aujourd’hui.

Ces baïonnettes sont compatibles avec les porte-baïonnettes des fusils brésiliens Mauser M-08/34 et M-1934 CZ, leur provenance est incertaine, mais il y a de forte probabilité qu’elles proviennent d’Allemagne.

Ecrou rond du système de verrouillage

La poignée assez massive est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception ne lui permet pas de s’adapter aux armes de type 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à grosse tête ronde dentée et écrou fendu. Un matricule toujours inférieur à 8 000 est inscrit sur la croisière.

La lame de finition polie brillant, de très bonne qualité, est dépourvue de marquage, elle comporte une large gouttière sur chaque face.

Le fourreau bronzé est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par une vis centrale. Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand  M-1884-98 (2ème type). Son extrémité se termine par une bouterolle non percée.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Bien qu’anodin pour les néophytes, ce rare modèle de part sa qualité de fabrication et sa rareté possède évidement un attrait pour une collection.

Remarques perso :
Merci à David pour certaines photos.

Le 11/01/21.

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Baïonnette modèle 1908 de fabrication locale « N 597 »

Longueur : 432 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm

Armement : fusil Mauser brésilien M-1908 de type G98

Valeur :  €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Cette variante peu courante, a probablement été fabriquée au Brésil à la (Fabrica Itajubá – FI) inaugurée en 1934.

Le matricule de l’arme est frappé sur la croisière

La poignée est de constitution identique au modèle 1908 de fabrication allemande. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde et écrous fendus.

La lame polie brillant, avec évidement  ne comporte aucun marquage fabricant.

Le fourreau à partir de 1934 ainsi que ceux de remplacement seront fabriqués localement à la (Fabrica Itajubá – FI), la chape et l’extrémité ne sont plus en laiton mais en acier bleui, comme celles du M-34.

Ce porte-fourreau en cuir de fabrication brésilienne, renforcé par quatre petit rivets en acier a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1908 et M-1934.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette rare variante doit obligatoirement être logée dans un fourreau à garnitures en acier.

Le 31/08/23.

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Baïonnette modèle 1908 « N 597 »

Longueur : 432 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm

Des soldats brésiliens posent avant d’être expédiés en 1944, en Italie contre les allemands. Sur la photo, ils sont équipés avec des Mausers M-1908 brésiliens et leur propre équipement militaire, mais à leur arrivée en Italie, ils ont reçu des M1 Garand et des uniformes US (pour un souci de normalisation).

 

Armement : fusil Mauser brésilien M-1908 de type G98

Valeur :  €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes ont été fabriquées de 1908 à 1914 en Allemagne par trois fabricants (Simson & Co. de Suhl, Alex Coppel et Weyersberg Kirschbaum & Cie de Solingen). Certaines de celles-ci sont encore utilisées pour les cérémonies officielles.

Il existe également une rare version de fabrication locale dont la lame ne comporte aucun marquage constructeur.

Ecrou du bouton du système de verrouillage rondPoinçon de contrôle brésilien (Bêta) Mauser

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception ne lui permet pas de s’adapter au Mauser G98 allemand. Les plaquettes des variantes allemandes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles. Le matricule frappé sur la croisière, est répété sur le bouton de suspension en laiton du fourreau d’origine.

Variante fabriquée par Simson & Co. 

La lame de très bonne qualité de finition polie brillant, avec évidement  porte en toutes lettres le nom d’un des trois constructeurs à droite pour Simson & Co. et à gauche pour les deux autres.

Les poinçons de contrôle brésilien (lettre grecque Alpha et Bêta) sont inscrits sur le dos de la lame à la manière allemande, variantes (Alex Coppel et Weyersberg Kirschbaum & Cie de Solingen).

Particularité, la lame pénètre dans la cuvette que dans un sens

Le fourreau en cuir de fabrication allemande (1908 à 1914) et muni de chape et extrémité en laiton. A partir de 1934, ceux de remplacement seront fabriqués localement à la (Fabrica Itajubá – FI), la chape et l’extrémité ne seront plus en laiton mais en acier bleui, comme celles du M-34.

Ce porte-fourreau en cuir de fabrication brésilienne, renforcé par quatre petit rivets en acier a été conçu pour équiper les baïonnettes M-1908 et M-1934.

Pour info :
Le gouvernement d’Hitler a forcé la famille juive Simson à fuir le pays en 1936. Sous la dépossession d’industriels juifs, un fiduciaire a pris le contrôle de l’entreprise et ainsi, par fusion avec d’autres usines, le Berlin Suhler Waffen und Fahrzeugwerke (BSW) a été formé.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle, conçu avant la Première Guerre mondiale, de très bonne qualité de fabrication, est facilement identifiable grâce à son fourreau muni de garnitures en laiton, il est généralement bien préservé, son prix d’achat doit rester raisonnable. Toutes ses qualités énumérées auparavant, font qu’il possède un attrait pour une collection.

Le 31/08/23.

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