Longueur : 573 mm ø interne de la douille : 21,8 mm Longueur de la douille : 70,5 mm Poids : 370 g
Armement : fusil d’infanterie Dreyse M-1862 Fixation : lame sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ € avec fourreau Rareté : Cette baïonnette a été conçue pour être utilisée avec le fusil modèle Dreyse M-1862 Prussien, ainsi que le fusil M-1868 Badois et Wurtembergeois. Le fusil M-1862 à été brièvement utilisé par la Prusse de 1862 à 1871, mai devenu obsolète, il fut remplacé après l’unification de l’Allemagne par le fusil M-1871. Au moment de la mobilisation contre la France en 1870, l’armée prussienne comptait environ 137 400 fusils M-1862.
N° de série de l’arme (variante)Marquages régimentaires 8.108. suivis de deux poinçons de contrôlePoinçon de contrôle
Face supérieure de la lame évidée, sauf sur les premiers 5 cmPoinçons de contrôle prussiens
La lame de très bonne qualité est de section triangulaire, les deux pans extérieurs ainsi que la face supérieure sont légèrement évidés. Pour l’époque, son profil semble déjà obsolète comparé à une lame de section quadrangulaire, plus légère. Sa finition comme le reste de la baïonnette est dans la majorité des cas polie blanc, mais certains exemplaires peuvent être bronzés marron ou bleuis.
Période d’utilisation : A partir de 1862, Guerres austro-prussienne 1866 et franco-prussienne 1870-71.
Longueur : 582 mm øinterne de la douille : 22,2 mm Longueur de la douille : 67 mm Poids : 395 g
Armement : fusild’infanterie modèle 1857 et dérivé
Valeur : €€€ €€€ avec fourreau
Rareté : Le 28 janvier 1857, sur proposition du Comité Technique de l’Artillerie du 5 janvier, l’Empereur Napoléon III a pris la décision de faire fabriquer un nouveau fusil d’infanterie de même longueur que le fusil de Voltigeurs de la Garde. A cette occasion, il demande au Comité d’étudier l’allongement de la baïonnette pour compenser la diminution de longueur du fusil.
Le 3 février, le Ministre de la Guerre charge officiellement le Comité d’étudier le problème et de lui présenter un modèle de baïonnette muni d’une lame de 51 cm au lieu des 46 cm en service alors.
Le 11 février, le général Thiry, président Comité, fait répondre au Ministère que le dépôt Central ne possède pas les ressources nécessaire pour ce genre de fabrication. A son avis il serait plus expéditif et plus sûr de s’adresser directement aux manufactures d’armes.
Il est alors commandé à chacune des quatre manufactures, à savoir St-Etienne, Châtellerault, Tulle, et Mutzing, trente baïonnettes ayant des lames longues de 51 cm et recommandé aux directeurs de ces établissements :
de conserver la pointe à la même distance de l’axe de douille que celle du M-1847.
de donner le plus de raideur à la lame.
de n’augmenter le poids que du strict nécessaire.
Lorsque ces baïonnettes auront été fabriquées, elles seront envoyées, munies de leurs fourreaux à Paris et données à une compagnie d’infanterie à Vincennes où l’on procèdera alors aux expériences de tir, de maniement d’armes, etc ……., selon un programme qui aura été agréé par le ministre.
En mai 1858, les baïonnettes sont essayées au 3e Voltigeur de la Garde, à raison de 60 baïonnettes de quatre modèles différents dits numéros 1,2,3,4. Ces armes ont été ajustées aux canons des fusils par le chef du corps et marquées du numéro matricule de l’arme à feu. Il est reconnu que les n° 3 et 4 sont plus lourds que la baïonnette actuellement en service, et finalement la baïonnette n° 2 est préférée.
Par la suite, plusieurs essais seront encore réalisés. Les rares rapports qui nous sont parvenus nous apprennent que la nouvelle baïonnette ne gêne en rien les différents mouvements de l’arme et que sa force de pénétration ainsi que sa résistance aux chocs sont bien supérieurs à celle du M-1847. Par exemple la pénétration de la lame dans un madrier de chêne est de 41 mm contre 33 mm pour la 1847.
Le 13 novembre 1859, le Comité d’Artillerie fait enfin parvenir au Ministre ses conclusions : il y a lieu d’adopter la baïonnette à lame quadrangulaire de 51 cm pour tous les corps d’infanterie armés de fusils M-1857, 1840 et 1842 transformés. Suite aux rapports des corps, nous savons qu’il s’agit du modèle de baïonnette portant le n° 2 lors des essais, mais nous ne savons pas quelle est la manufacture qui l’a mis au point, bien qu’il s’agisse vraisemblablement de Châtellerault, citée en second dans la liste des manufactures.
Le 20 novembre 1859, le Ministre de la guerre décide que la baïonnette M-1857 serait adoptée par l’infanterie après épuisement des approvisionnements existants. La production n’a pas dû être entreprise avant le début de 1860, et vu le stock important de baïonnettes M-1822 et 1847 encore disponibles dans les corps, elle n’a probablement pas été très importante, d’autant que l’adoption en 1866 du nouveau fusil d’infanterie, muni d’un sabre-baïonnette, a sonné le glas de la baïonnette d’infanterie à douille. Elle a toutefois été employée au cours de la guerre Franco-Prussienne de 1870.
Ce modèle d’une qualité de fabrication irréprochable est considéré comme un prototype, il avait été conçu pour remplacer les modèles 1822 et 1847 sur les nouveaux systèmes d’armes M-1857, quelques exemplaires avec un ø interne de la douille réduit équipèrent pour essai les fusils Manceaux Vieillard.
Poinçons de contrôle et de réception
La douille à triple fente et virole médiane est en tout point est de vue identique au modèle 1847, elle est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.
Cet exemplaire ne comporte aucun marquage, normalement sur le coude est frappé le matricule du fusil, et sur la douille l’initiale de la manufacture C, E, M, T, ainsi que le N indiquant le diamètre du canon calibre 18 millimètres.
La lame de section quadrangulaire, définie après de longues recherches effectuées par le Comité d’Artillerie et les nombreux essais en corps de troupes, est celle qui assure la meilleure rigidité tout en diminuant le poids de l’arme.
Remarques perso : Merci à Mr P. Renoux pour certaines informations complémentaires « Les baïonnettes à douille militaire Française ».
Armement : fusil Mauser turc M-1890 basé sur le fusil belge M-1889 et représentait une avancée majeure par rapport au M-1887 qui l’avait précédé, car il était chambré pour une cartouche sans fumée de petit calibre (7,65 mm).
Fixation : sous le canon
ø interne de la douille:15,5 mm Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Ces baïonnettes dans leurs longueurs originales ont été produites par deux fabricants allemands, Weyersberg Kirschbaum C°, Solingen et Simson & C°. La plupart de celles-ci, après raccourcissement ont été réemployées avec les fusils utilisés durant la Première Guerre mondiale, convertis en calibre (8×57 mm Mauser) à partir de 1935.
Pour info : Le gouvernement d’Hitler a forcé la famille juive Simson à fuir le pays en 1936. Sous la dépossession d’industriels juifs, un fiduciaire a pris le contrôle de l’entreprise et ainsi, par fusion avec d’autres usines, le Berlin Suhler Waffen und Fahrzeugwerke (BSW) a été formé.
Marquage d’acceptation ottoman «étoile et croissant»
La poignée est munie d’un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T, sa conception lui permet de s’adapter aux armes de type Mauser 93. La croisière est dotée d’un imposant crochet brise-lame, les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles.
Modèle dans sa longueur d’origine et raccourci à partir de 1935Marquage d’acceptation ottoman «étoile et croissant»Marquage d’un des constructeurs Weyersberg Kirschbaum C°, SolingenSimson & C°
La lame dans sa longueur d’origine est munie d’une profonde gouttière sur chaque face, son extrémité est en forme de pointe de lance avec un contre-tranchant d’environ 130 mm. Certaines de ces lames sont dépourvues de tous marquages constructeur et date.
Cuvette asymétrique spécialement conçue pour la forme de la lame
Le fourreau en cuir est muni de deux garnitures en acier normalement polies. Le bouton de suspension est arrondi typique des modèles turques.
Période d’utilisation : Utilisée durant la bataille des Dardanelles (1915-16).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle : Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première Guerre mondiale, ce rare modèle est indispensable dans une collection.
Longueur : 600 mm øinterne de la douille : 17,5 mm
Armement : fusil Mauser M-1871, 1871/84 et G-1888 Fixation : sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€€ € Rareté : Ces baïonnettes ont été produites à partir de 1871 jusqu’en 1897, elles équipèrent l’armée d’active jusqu’en 1907. Elles ensuite ont été réutilisées accompagnées du fusil G88-05 au début de la Première Guerre mondiale et pour finir par le « Landwhr garde de prisonniers ».
Certaines baïonnettes ne portent aucun marquage (constructeur, régimentaire, ou de contrôle).
Double poinçon de contrôle près du bouton
La poignée atypique en laiton moulé possède sur le côté droit dix sept stries en diagonales, tandis que le côté gauche est lisse, elle comporte une rainure en forme de T qui n’intègre pas la baguette de nettoyage de l’arme. Le mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir et lame ressort en acier est inspiré du modèle 1866 Chassepot. Contrairement au M-1866, dont la lame ressort est fixée avec un rivet, l’ensemble du système de verrouillage du M-1871, grâce à la vis qui traverse la soie est facilement interchangeable. La poignée est solidement maintenue à la soie par un gros rivet en acier situé prés de la croisière.
Ce régiment incorporait un assez grand nombre de recrues d’origine mosellane durant la Première Guerre mondiale
La croisière en forme de S, avec garde possède généralement des marquages régimentaires, pour exemple les marquages 173.R.12.150 indiquent qu’il s’agit de l’arme numéro 150 attribuée à la 12e compagnie du 173e régiment d’infanterie. Ces marquages sont théoriquement répétés sur l’arrière de la garniture du fourreau.
Les armées n’étaient pas composées uniquement de régiments d’infanterie. Vous trouverez ci-dessous une liste partielle des marquages et de leurs significations.
UNE. : Régiment d’artillerie de campagne UN F. : Régiment d’artillerie à pied B.A. : Dépôt de vêtements (Bekleidungsamt) B.T. : Pont de train Ch. : Chevauleger Regiment (Bavière seulement) RE. : Régiment de dragons E. : Eisenbahn Regiment (Troupes de protection de chemin de fer) E. : Ersatz – lorsqu’il est utilisé avec d’autres marques E.A. : Cheminots (Eisenbahn Arbeiterkompagnie) E.B. : Eisenbahn-Betreibskompagnie F. : Fernsprecher-Abteilung (Unité téléphonique de terrain) G. : Régiment d’infanterie de la Garde (Règlement de 1909) G.d.C. : Gardes du corps G.F. : Régiment de fusiliers de gardes (1909) G.F.R. : Régiment de fusiliers de gardes (1877) G.G. : Guards Grenadier Regiment (1909) G.G.R. : Guards Grenadier Regiment (1877) G.J. : Gardes bataillon jager G.K. : Gardes Régiment Kurassier G.M.G. : Compagnie de mitrailleuses d’un régiment de gardes G.P. : Bataillon de pionniers de la garde G.R. : Régiment d’infanterie des gardes (1877) G.S. : Bataillon de tireurs d’élite des gardes G.U. : Gardes Uhlan Regiment H. : Régiment de hussards H.L.Z. : Hilfslazarettzug (Aide Hospitalière – Bavarois uniquement) J. : Bataillon Jager L. : Régiment d’Infanterie Landwehr L. : Landwehr (utilisé avec d’autres marques) L. : Landsturm LA. : Unité de dirigeable Ldst. : Landsturm L.Z. : Lazarettzug (Unité hospitalière – Bavarois uniquement) M. : Colonne de munitions M.G.A. : Unité de mitrailleuse P. : Bataillon de pionniers R. : Régiment d’Infanterie R. : Régiment d’infanterie de réserve (1909) R. : Réserve, lorsqu’il est utilisé avec d’autres marques R.R. : Dépôt de recrutement pour un régiment d’infanterie (1909) R.R. : Régiment d’infanterie de réserve (1877) R.R. : Dépôt de recrutement pour un régiment d’infanterie de réserve (1909) R.M.G. : Compagnie de mitrailleuses d’un régiment d’infanterie de réserve s.R. : Cavalerie Lourde (Régiment Schweres Reiter) s.R.R. : Réserve de cavalerie lourde T. : Unité télégraphique (Prusse, Saxe, Wurtemberg, Bavière) T. : Bataillon du train T.B. : Colonne de boulangerie de terrain (Train-Bataillon, Feldbackereikolonne) T.F. : Colonne d’approvisionnement (Train-Bataillon, Fuhrparkkolonne) L.T : Hôpital de campagne (train-bataillon, Feldlazarett) T.P. : Colonne Provisions (Train-Bataillon, Proviantkolonne) T.S. : Compagnie sanitaire (Train-Bataillon, Sanitatskompagnie) U. : Uhlans
Monogramme royal couronne et W (Wilhelm), de l’empereur Guillaume 1er de Prusse, qui régna de 1861 à 1888, année de fabrication 1878, et poinçon de contrôleFabrication de la lame par (Gebruder Simson à Suhl)Baïonnette assemblée par l’Arsenal Prussien Royal à Erfurt
La lame droite comporte une gouttière sur chaque face sur environ les deux tiers de sa longueur, le contre-tranchant est usiné à son extrémité. Le dos est marqué d’une couronne au-dessus d’un marquage spécifique pour chaque état, le plus courant étant bien sur celui du Royaume de Prusse (W). Plusieurs constructeurs (18) ont fabriqué les lames de ces modèles tous assemblés par l’Arsenal Prussien Royal à Erfurt.
Deux ré-attributions régimentairesLes agrafes de maintien ne sont pas en acier, mais en laiton
Le fourreau le plus souvent rencontré possède un corps en cuir noir avec garnitures en laiton et bouton de suspension ovale, il existe également un rare fourreau bavarois muni d’un pontet.
Remarques perso : Le fourreau est très difficile à trouver, s’il n’a pas rétréci avec le temps, sa valeur est pratiquement égale au prix de la baïonnette.
Longueur : 600 mm ø interne de la douille : 18 mm Poids : 600 g
Armement : fusil Vetterli M-1878 et 1881 (à double détente) Fixation : sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€€ € Rareté : Cette baïonnette, seulement utilisée avec les nouveaux fusils M-1878/81 Vetterli était destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.).
Pour info : Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière.
La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et légèrement oblique sur le devant. Elle comporte un mécanisme de verrouillage avec un petit bouton avec lame ressort de rappel en acier fixé à la soie. Comme la baïonnette est fixée sur le côté droit du fusil, l’arrière-droit de la douille comporte une entaille dans laquelle vient se placer le guidon de l’arme améliorant ainsi son maintien. La croisière est droite, dépourvue de crochet brise-lame jugé inutile. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont polies brillant.
Par rapport au modèle 1887 qui l’a précédé, les plaquettes en cuir durci quadrillé sont maintenues entre elles par quatre rivets d’acier et la croisière ne comporte pas de renfort intégrant la soie.
La lame toujours marquée « Waffenfabrik Neuhausen S.J.G. » le seul fabricant, comporte 49 dents de scie, avec une gouttière sur une face, aplanie sur l’autre.
Deux types de cuvettes existentPoinçon d’un des fournisseurs des garnitures
Le fourreau en cuir comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec le porte-fourreau utilisé avec ce modèle, la chape est munie d’une lanière en cuir maintenue sur le pontet par points de couture ou par rivet. Les garnitures en acier sont fixées au corps pas quatre rivets sur la chape et trois à l’extrémité.
Période d’utilisation : La convention de Genève interdit l’usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu’elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines.
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne. Il n’y a donc aucune restriction pour l’utilisation d’un tel modèle qui n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle : Ce très rare modèle est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs.
Valeur : €€€ €€€ € Rareté : Cette baïonnette dépourvue de son système de verrouillage, sans matricule donc jamais affectée à une arme a été utilisée par les musiciens. Les modèles 1878 ou 1887 standards peuvent être concernés par cette modification.
Modèle 1878, avec plaquettes maintenues par quatre rivetsModèle 1887, avec plaquettes maintenues par trois rivets
La poignée est dépourvue de son système de fixation, le bouton de verrouillage a été soigneusement arasé, une petite pièce en bois obture la rainure du pommeau et les ergots sur la bague supprimés, toutes les parties métalliques de la baïonnette ont été chromées.
Fourreau cuir
Le fourreau en cuir est identique à celui utilisé avec la baïonnette M-1878 Vetterli.
Longueur : 600 mm ø interne de la douille : 18 mm Poids : 600 g
Armement : fusil Vetterli M-1878 et 1881 (à double détente) Fixation : sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€€ € Rareté : Cette épée-baïonnette, seulement utilisée avec les nouveaux fusils M-1878/81 Vetterli était destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.). Sa constitution est identique, sauf au niveau de la poignée, à la baïonnette M-1878.
La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et légèrement oblique sur le devant. Elle comporte un mécanisme de verrouillage avec un petit bouton avec lame ressort de rappel en acier fixé à la soie. Comme la baïonnette est fixée sur le côté droit du fusil, l’arrière-droit de la douille comporte une entaille dans laquelle vient se placer le guidon améliorant ainsi son maintien. La croisière est droite, dépourvue de crochet brise-lame jugé inutile. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont polies brillant.
Par rapport au modèle 1878 qui l’a devancé, les plaquettes en cuir durci quadrillé sont maintenues que par trois rivets d’acier et la croisière comporte un renfort intégrant la soie.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle : Ce très rare modèle est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs.
Armement : fusil Guedes M-1885 et Kropatshek M-1886 Fixation : sur le côté droit du canon
Le fusil Guedes M-1885 de calibre 8 x 60R mm est le dernier fusil militaire à tir unique basé sur la conception du bloc tombant, devenu obsolète peu de temps après son adoption par l’introduction des fusils à répétition à verrou. Ces fusils ont été fabriqués au nombre de 8 000 par la manufacture de Steyr, en Autriche, sous contrat pour l’armée portugaise, mais ont rapidement été remplacés par des modèles portugais M-1886 Kropatscheck, de calibre 8 x 60R mm à verrou.Selon les registres de Steyr, 56 000 fusils M-1886 ont été fabriqués pour le Portugal de 1886 à 1889, et 1 000 supplémentaires ont été fabriqués en 1893-1894. Un grand nombre de fusils Guedes ont été achetés au Portugal par le (Boer) Zuid Afrikaansche Republiek (ZAR) avant le début de la guerre en Afrique du Sud (1899-1902).
ø interne de la douille : 15,5 mm Valeur : €€€ € Rareté :
Plaquettes maintenues entre elles par deux rivets sur rondellesMatricule, n° précédé d’une lettre
La poignée est munie d’un pommeau droit qui comporte une rainure en forme de T, elle s’adapte aux deux modèles de fusils (1885 et 1886). Cette baïonnette est construite selon le M-1885 autrichien, mais sa croisière ne présente pas le crochet recourbé de son homologue autrichienne et le diamètre interne de la bague est plus faible (calibre de l’arme 8 mm).
La lame de finition polie brillant, porte sur le dos le marquage de la manufacture de Steyr et l’année de fabrication. La lame est de type yatagan, « Yataghan » est dérivé du mot turc pour « celui qui se couche » pour décrire le profil de la lame à double courbe de descente.La double courbe ajoute de la résistance et de la rigidité, tout en gardant la poignée et le point d’alignement pour une efficacité de poussée.
Le fourreau est identique au M-1885 de fabrication autrichienne, la cuvette avec ressorts internes est maintenue au corps par deux petits rivets, le bouton de suspension est marqué OEWG.
Ce porte-fourreau conçu en 1904 pour le port des fourreaux des baïonnettes M-1904, a aussi été utilisé avec les M-1886, 1934, et 1884-98. Il comporte une sangle de fermeture avec une boucle en laiton. Les lignes de couture horizontales passent également à travers deux entretoises de renfort en cuir.
Période d’utilisation : Les fusils M-1886 et les baïonnettes ont été utilisés très longtemps, surtout dans les colonies portugaises en Angola, Mozambique et Est Timor. Bien que le Portugal fût neutre pendant la Seconde Guerre mondiale, ses forces combattirent brièvement contre l’occupation japonaise du Timor portugais à l’aide de fusils Kropatschek M-1886.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle : Un modèle conçu il y a plus de 130 ans a toujours une place dans une collection.
Longueur : 603 mm øinterne de la douille : 20 mm Longueur de la douille : 80 mm Poids : 390 g
Armement :
Fusil d’infanterie Podewils M-1858
Fusil d’infanterie Podewils-Lindner M-1858/67
Le fusil Podewils-Lindner faisait partie de l’équipement de l’armée royale bavaroise au milieu du XIXe siècle dans ses différentes versions. Il a été développé par Philipp von Podewils, directeur de l’usine royale bavaroise de fusils à Amberg, pour remplacer le mousquet M-1842. A l’origine ce fusil à chargement par la bouche a été converti par chargement par la culasse en 1867, le système de boulons dit Lindner a été utilisé à cet effet. Suite à une proposition soumise par Eduard Lindner à la couronne bavaroise, une culasse a été installée, qui permettait de charger des cartouches en papier par l’arrière et de tirer avec le verrou à percussion existant. Il y avait trois modèles différents, un « Infantriegewehr » standard (fusil pleine longueur), un « Jägerstutzen » (fusil un peu plus court) et le « Kavallerie Karabiner » (carabine de cavalerie).
En 1867, les fusils à chargement par la bouche furent échangés avec succès contre le nouveau modèle à chargement par la culasse M-58/67, et à la fin de l’année, l’armée bavaroise disposait de quelque 110 000 nouveaux modèles de fusils. Ceux-ci constituaient également l’arme principale de l’infanterie bavaroise dans la guerre contre la France en 1870, d’où son surnom : Kaffeemühle (Moulin à café).
Valeur : €€€ € avec fourreau Rareté :
Cette baïonnette à fixation atypique, de même type que le modèle 1854 autrichien n’a subi aucune modification lors de la transformation du fusil Podewils en 1867.
Numéro de l’arme répété sur le coude
La douille comporte une fente hélicoïdale et une solide virole médiane.
La lame en acier de très bonne qualité assez massive est de forme triangulaire, les deux pans extérieurs sont munis de deux profondes gouttières, la face supérieure est pratiquement plane.
Période d’utilisation : Ce modèle a été utilisé lors des Guerres austro-prussienne 1866, franco-prussienne 1870-71, et ensuite par le landsturm bavarois jusqu’en 1880.
Armement : fusil Schmidt-Rubin, M-1889,1889-96, 96-11, G11 Si le ø interne de la douille est de : 15 mm
Armement : fusil Schmidt-Rubin, M-00/11, K11 Si le ø interne de la douille est de : 14 mm
Valeur : €€€ €€€ Rareté : Cette baïonnette destinée aux troupes (du génie, infanterie de montagne, artillerie, etc.), est une arme d’essai et de transition, elle précède le M-1914. Elle a été utilisée avec plusieurs modèles de fusils longs, ou courts (G ou K).
Pour info : Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.
N° 70 725, attribuéàunfusil K11 fabriqué en 1918
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
La croisière comporte un renfort intégrant la soie, (processus hérité du M-1887)
La poignée comparativement au M-1889 est munie d’un pommeau légèrement plus long. Le M-1906 précède les futurs M-1914 à poignées plus massives. Les plaquettes sont maintenues entre elles par tiges filetées et écrous soigneusement polis. Il est possible de trouver des baïonnettes dont toutes les parties métalliques sont entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.
La lameest identique au M-1878-87 Vetterli, elle comporte 49 dents de scie, avec une gouttière sur une face, aplanie sur l’autre.
Les marquages du fabricant sur la lame :
– Waffenfabrik Neuhausen S.J.G. peut être avant 1889 ou S.I.G. (lames de stock)
– Waffenfabrik Neuhausen (nouveau nom pour Neuhausen S.I.G.).
Le fourreau en cuir est identique à celui utilisé avec la baïonnette M-1878 Vetterli.
Période d’utilisation : La convention de Genève interdit l’usage des baïonnettes triangulaires, cruciformes ou dentelées. En effet, les blessures qu’elles entraînent cicatrisent difficilement et ces armes furent considérées comme inhumaines.
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne. Il n’y a donc aucune restriction pour l’utilisation d’un tel modèle qui n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle : Ce très rare modèle de transition est comme tous les autres modèles à dents de scie très recherché par les collectionneurs.