Longueur : 251 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 310 g
Armement : fusil Lee-Enfield 303 N°4 Mk 2, et PM Sten MK5
Valeur : €€
Rareté :
Le modèle n°9 MK officiellement adopté le 22 juin 1948, est entré en service en 1949 pour être utilisé avec la version amélioré du fusil N° 4 MkI, nommé N° 4 Mk 2, et le PM Sten MK5. Il combine la lame du même type que la baïonnette n° 5, et un système de verrouillage identique à celui utilisé avec les baïonnettes « clou » de la série N°4.
Marque de Poole une lettre « P » à l’intérieur d’un cercle, suivie de l’année complète de fabricationMarque Enfield lettres « ED » superposées, suivie des deux derniers chiffres de l’année de fabrication
Ces baïonnettes ont été fabriquées à la Royal Ordinance Factory de Poole dans le Dorset, de 1947 à 1949 à (env. 200 000 exemplaires) et ensuite à la Royal Small Arms Factory, Enfield de 1949 à 1956 à (env. 366 902 exemplaires) avec un contrat supplémentaire de (10 000 ex) produit en 1962.
Il existe aussi quelques rares exemplaires avec codes de dispersion sur la douille qui suggère que la fabrication a probablement eu lieu au tout début de l’après-guerre.
Le numéro de série « PF 312 197 » correspondait à un modèle destiné au contrat irlandais pour le fusil N° 4 Mk II, qui n’a jamais été livré.
Les baïonnettes destinées aux pays étrangers portent le marquage PF suivi d’un n° de série à 6 chiffres.
Un contrat assez important de 42 896 baïonnette a été livré à la Birmanie, « PF 361 260 à PF 404 156 ».
La lame est maintenue sur la douille par deux rivets soigneusement abrasés
La douille est du même type que les variantes MKI, MKII, MK2* de la série N°4, mais seul le système de verrouillage est parfaitement identique. Le coude beaucoup plus massive intègre parfaitement la base de la lame à celui-ci.
La lame Bowie, bien proportionnée comporte une gouttière sur chaque face de forme carrée assez prononcée. Son tranchant est affûté sur toute la longueur, le contre-tranchant est biseauté sur les deux faces. Ce profil particulier de lame a pour inconvénient de ne pas être réversible lors de la mise en place de la baïonnette dans le fourreau.
La lame utilisée avec le poignard-baïonnette N°5, du même type que celle-ci, était très appréciée par ses utilisateurs pour la réalisation de diverses tâches. Pour des raisons de coût de fabrication, elle fut réemployée avec la baïonnette N°9 fort critiquée, car l’utilisateur ne pouvait pas l’utiliser, ni comme outil, ni comme poignard.
Sa finition est généralement polie brillant sauf sur quelques cm près de la gouttière.
Fourreau n°5 (MKI) muni d’une cuvette en acierFourreau codé S 294 (Wilkinson Sword Co, Ltd ), à partir de 1949 ce système de codage (S et chiffres) a disparu
Fourreau n°5 (MKII) avec corps codé S 286 (Vanden Plas England)Fourreau n°5 (MKII) muni d’une cuvette en laitonExtrémité percée d’un fourreau MKII
La baïonnette n°9 MKI peut être logée dans deux types de fourreaux métalliques.
Le fourreau n°5 (MKI) produit à partir de 1943 était composé de cinq éléments :
- Un corps métallique
- Un double ressort de maintien de lame
- Une fine cuvette d’entrée en acier
- Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
- Un embout d’extrémité
Le fourreau n°5 (MKII) modifié à partir de 1949 était composé de quatre éléments :
- Un corps métallique avec extrémité percée
- Un double ressort de maintien de lame
- Une cuvette d’entrée en laiton avec lèvres proéminentes
- Une vis de maintien de la cuvette et du double ressort
Il existe un très rare fourreau en matière plastique probablement conçu à la fin des années 1960, pour le Pakistan.
Remarques perso :
Dans certains films durant la première Guerre Mondiale, un oeil averti peut remarquer des erreurs, comme par exemple dans le film « Le crépuscule des aigles », ces baïonnettes apparaissent avec des fusils Lee-Enfield 303 N°4, lors d’un assaut des troupes allemandes en 1918.
Le 02/04/24.