Longueur : 655 mm
ø interne de la douille : 19 mm
Longueur de la douille : 65 mm
Poids : 460 g
Armement : fusil à percussion M-1860, à chambre M-1860-64, à culasse M-1860-64-68 et M-1860-67
Fixation : lame sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€ avec fourreau
Rareté :
Cette baïonnette a été fabriquée à partir de 1860 par deux fabricants (Husqvarna et Carl Gustaf Stad). Ce modèle a pour particularité d’être le plus long des modèles à virole.
Les lettres (LRN CF) correspondent aux initiales d’un des inspecteurs de contrôle et n° d’arme
En haut fabricant(Carl Gustafs), en bas (Husqvarna)
La douille à triple fente et virole médiane est reliée à la lame par un court coude de section ovale. Lors de la fabrication de la baïonnette, la douille et la lame sont fabriquées indépendamment et ensuite soudées ensemble.
Voir fixation de la baïonnette au canon.
La lame très longue, à oreilles abattues, de section triangulaire à pans extérieurs évidés sur toute leur longueur. La face interne est légèrement concave sur 547 mm à partir de la pointe. Cette concavité se termine en une ligne légèrement arrondie dégageant un assez long ricasso.
A gauche, marquage (AC) Adam Carlsson, à droite (C sous couronne) Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori, n° de série et année
Adam Carlsson était fabricant-maître de baïonnette chez Husqvarna dans les années 1860.
Carl Gustafs Stads Gevärsfaktori (Fabrique de carabine de Eskilstuna) fut fondée en 1812 comme fabrique Nationale de la ville de Eskilstuna, avec Husqvarna, elle a fourni des armes à l’armée suédoise pendant près de deux siècles.
Période d’utilisation :
Très courte, jamais utilisée lors d’un conflit.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle assez facilement identifiable (longueur), peu courant, est indispensable dans une collection.
Le 05/10/21.
Baïonnette modèle 1909 « N 1562 »
septembre 2nd, 2021
Longueur : 656 mm
Armement : fusil Mauser M-1909 péruvien
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Cette baïonnette d’une finition irréprochable, dépourvue de tous poinçons de contrôle allemand est identique au M-1898 du second type. Elle a été fabriquée à environ 50 000 exemplaires, par trois constructeurs entre 1910 et 1914 : E & F Hoster à Solingen, P.D. Lunescholoss, et Simson & C°.
La poignée identique au M-1898 du second type, porte sur la croisière le matricule de l’arme et à l’arrière du pommeau un poinçon d’appartenance au Pérou.
La lame adopte le même profil que le M-1898.
Le fourreau est identique au M-1898, il porte normalement sur le bouton de suspension le matricule de l’arme.
Pour info :
Le gouvernement d’Hitler a forcé la famille juive Simson à fuir le pays en 1936. Sous la dépossession d’industriels juifs, un fiduciaire a pris le contrôle de l’entreprise et ainsi, par fusion avec d’autres usines, le Berlin Suhler Waffen und Fahrzeugwerke (BSW) a été formé.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Généralement, ces baïonnettes jamais utilisées lors d’un combat sont dans un état de conservation remarquable. Ce modèle identique au M-1898 allemand est indispensable dans une collection.
Le 11/06/21.
Sabre-Baïonnette Chassepot modèle 1866 « N 1783 »
septembre 1st, 2021
Longueur : 697 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 630 g
Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ce sabre-baïonnette a été fabriqué à partir de 1867 jusqu’en avril 1875, il a donc la particularité d’avoir été utilisé avant, et après la chute de l’Empereur Napoléon III, suite à la défaite de l’Empire français face au Royaume de Prusse en 1871.
Il remplace à la fois la baïonnette à douille et le glaive des troupes à pied modèle 1831 vulgairement appelé « coupe-choux ». Un document officiel daté de 1869 décrit ce modèle en ces termes :
« Une arme de main commode et puissante dans un corps à corps, fixé au canon, il devient baïonnette. Porté dans son fourreau d’acier, il flatte le soldat bien plus que ne peut le faire la baïonnette à douille dans son fourreau de cuir mince. En campagne, il peut servir dans maintes circonstances comme outil tranchant pour couper du bois, appointer des piquets, faire du fagot pour la soupe, etc. »
Malgré toutes ses qualités énoncées plus haut, cette baïonnette souffre de trois principaux inconvénients :
- Le premier est imputable à son ajustage particulier pour chaque arme. Afin de mieux faire comprendre au soldat, que désormais la baïonnette fait partie intégrante de l’armement et non de l’équipement, il est décidé d’adapter en manufacture chaque baïonnette à un fusil précis. Cette décision entérinera de fâcheux inconvénients durant la guerre de 1870-71, lorsque des soldats ayant échangé leurs fusils hors de service s’apercevront de la non-interchangeabilité de leur baïonnette et se retrouveront dans l’impossibilité de l’assujettir au bout du canon.
- Le deuxième inconvénient vient de la position du sabre-baïonnette sur le coté droit du canon. Cette disposition nuit fortement à l’équilibre de l’arme et contrarie les vibrations du canon. A 500 mètres on constate une dérivation de 1 mètre en bas et à gauche.
- Enfin troisième reproche fait à la baïonnette, son fourreau métallique poli-blanc brille et reflète les moindres lueurs. Il cliquette et signale la présence des patrouilles à l’ennemi. Son poids est également prohibitif.
La poignée en laiton moulé est munie de quinze rainures, elle intègre un mécanisme de verrouillage avec bouton-poussoir avec lame ressort de rappel en acier fixée par un rivet. Dans la majorité des cas, sauf cas exceptionnel, le premier rivet de maintien de la poignée se situe sur le troisième cordon, et le rivet de maintien du ressort entre le cinquième et sixième cordon.
Quelques exemples de poinçons de contrôle imposés sur le crochet et sur la lame
La croisière comporte une bague avec fermeture ajustée à l’arsenal au diamètre du canon du fusil auquel la baïonnette était attribuée. Un petite encoche a été réalisée afin d’intégrer le tenon à l’extrémité du canon pour améliorer la fixation de la baïonnette. Deux petites encoches ont été réalisées à la base pour améliorer la fixation de la baïonnette au canon.
Toutes les baïonnettes possèdent un matricule situé à gauche qui se compose d’une lettre de préfixe (indiquant l’arsenal de la combinaison fusil / baïonnette) et d’un nombre de 1 à 99 999. Ce matricule est également répété sur le corps du fourreau. Les lettres de A à C sont réservées à Châttelerault, de D à E à Mutzig, de F à Q à Saint-Etienne sauf I et O, de R à T à Tulle. Dans de rares cas, il est possible de rencontrer des modèles complets dont la lettre ne correspond pas à la Manufacture, le lieu de fabrication sur le contre tranchant étant le bon, mais la lettre et le numéro de série correspondent au numéro d’un fusil d’une Manufacture d’armes différente.
La lettre X suivie du matricule généralement re-frappé, indique une fabrication de la baïonnette durant le siège de Paris (du 17 septembre 1870 au 26 janvier 1871), soit après 1874, arme de théorie de fabrication ancienne destinée à équiper les mousquetons et carabines de gendarmes à pied (Gras M-1874).
Les lettres U ou V suivi du matricule, très rarement inscrites sur le fourreau, indiquent que celui-ci est d’importation. En effet, après la fermeture de la manufacture de Mutzig, celles de Tulle, St Étienne et Châtellerault ne pouvant satisfaire à la demande, la firme Cahen-Lyon fut mandaté par l’état pour importer ces armes de l’étranger. Ainsi, la firme Cahen-Lyon s’est fournie en Angleterre, Belgique, Allemagne, Autriche…, (merci à Michel pour l’info).
Fourreau avec un ancien matricule barré et un nouveau avec un Z
La lettre Z suivie d’un matricule, indique que le sabre-baïonnette était destiné aux troupes non combattantes non armées de fusil, il restera jusqu’en 1914 l’arme des tambours, musiciens, ouvriers, soldats du service auxiliaire ainsi que les agents de police. Dans certains cas un nouveau matricule précédé de la lettre Z peut être re-frappé sur un fourreau de récupération.
La lame de type (yatagan), à un tranchant et contre-tranchant et pan creux de 430 mm de long sur chaque face convient parfaitement pour les travaux de bivouac. « Yataghan » est dérivé du mot turc pour « celui qui se couche » pour décrire le profil de la lame à double courbe de descente. La double courbe ajoute de la résistance et de la rigidité, tout en gardant la poignée et le point d’alignement pour une efficacité de poussée. Son extrémité à double tranchant augmente ses propriétés de coupe et de pénétration.
Manufacture Impériale de Saint-Etienne septembre 1868
Saint-Etienne mars 1871
Manufacture d’armes de Saint-Etienne septembre 1874
Les baïonnettes fabriquées en France comportent un marquage sur le dos qui varie suivant la période de fabrication, plusieurs types de marquages existent.
- Marquages du Second Empire de 1867 à 1870 : Manufacture Impériale de (Châttelerault, Saint-Etienne, Tulle, Mutzig), mois et année.
- Marquages du gouvernement de Défense Nationale et début de la Troisième République de 1870 à 1872 : Manufacture Nationale de (Châttelerault, Saint-Etienne, Tulle), mois et année.
- Marquages du gouvernement de Défense Nationale et début de la Troisième République de 1871 à 1873 : Uniquement (Saint-Etienne, Tulle), mois et année.
- Marquages de la Troisième République de 1873 à 1875 : Manufacture d’armes de (Châttelerault, Saint-Etienne, Tulle), mois et année.
La manufacture d’armes de Mutzig, située dans le département du Bas-Rhin (ex-Alsace) annexée a fermé définitivement ses portes en 1870.
Le fourreau d’une qualité de finition irréprochable, en tôle d’acier reliée par brasure, épouse parfaitement le profil de la lame, la cuvette/ressort est maintenue sur le corps par deux rivets, le pontet est directement fixé sur le corps. Il sera bronzé seulement à partir de février 1883, pour une utilisation avec les baïonnettes destinées aux mousquetons et aux carabines de gendarmes à pied modèle (Gras 1874) et pour celles de la (série Z).
Apparition :
Ce modèle, utilisé comme arme de côté fait une brève apparition dans la série « Police Paris 1900 ».
Période d’utilisation :
Le sabre-baïonnette a été utilisé à partir de 1867 jusqu’en 1939 où il accompagnait le mousqueton Gras modèle 1874 converti, afin de pouvoir tirer la munition Lebel (8 x 50 mm) à poudre sans fumée dans certaines unités de garde de terrain d’aviation.
Remarques perso :
Ouvrage conseillé : « Les Baïonnettes Réglementaires Françaises de 1840 à 1918 » de la Gazette des Armes Hors Série N°7, très complet !
Le 22/12/22.
Sabre-Baïonnette Chassepot M-1866 (Stehelin & Cie) à Bitschwiller-les-Thann « N 1787 »
septembre 1st, 2021
Longueur : 697 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 630 gr
Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon
Ce sabre-baïonnette a la particularité d’avoir été fabriqué à la manufacture alsacienne (Stehelin & Cie) à Bitschwiller-les-Thann (68). Cette entreprise privée fabrique, outre ses productions traditionnelles (moteurs, chaudières, transmissions, chaudronnerie lourde, roues et essieux pour wagons, etc.), des machines pour des tissages de laine et de coton, puis des machines de filatures et de préparation aux tissages. De février 1868 à mai 1869, la société reçoit une commande de baïonnettes en quantité limitée pour l’Armée Française.
Cet exemplaire (matricule K 96210) a été réceptionné à la Manufacture Impériale de Saint-Etienne en combinaison avec un fusil fabriqué dans cette Manufacture. Après le conflit franco-prussien (1870-71), cet exemplaire a réintégré un fourreau qui fut bronzé par la suite à partir de février 1883.
Marquages : Stehelin & Cie à Bitschwiller-Thann Février 1868
Marquages : Stehelin & Cie Bitschwiller Février 1868
Il existe plusieurs types de graphismes utilisés pour les marquages sur le dos.
Le 17/11/21.
Sabre-Baïonnette Chassepot M-1866 (Kirschbaum, série X) « N 1792 »
août 1st, 2021
Longueur : 697 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Poids : 630 gr
Armement : fusil Gras 1874, Chassepot 1866
Fixation : sur le côté droit du canon
Ce sabre-baïonnette a la particularité d’avoir été fabriqué à Solingen, la lame porte uniquement le poinçon de Fritz Weyersberg « le casque de chevalier » de la marque déposée de la famille Kirschbaum. Il a probablement été fabriqué pour honorer les commandes sous-traitées par l’industrie privée vers 1867-1868 du contrat Cahen Lyon le seul fournisseur privé de l’état pour le fusil Chassepot. Cet exemplaire avec lettre x a ensuite été utilisé pour l’instruction.
Casque de chevalier
La lettre X suivie du matricule généralement re-frappé, indique une fabrication de la baïonnette durant le siège de Paris (du 17 septembre 1870 au 26 janvier 1871), soit après 1874, arme de théorie de fabrication ancienne destinée à équiper les mousquetons et carabines de gendarmes à pied (Gras M-1874).
Le 29/12/24
Machette d’artillerie modèle 1909
juillet 9th, 2020
Fabrication Weyersburg Kirschbaum Solingen
Fabrication Argentina JC Suarez et Cie
Longueur : 500 mm
Poids : 640 g
Valeur : €€€
Rareté :
Cette machette destinée aux pionniers pour dégager la végétation et d’autres obstructions a été fabriquée de 1909 à 1912 par le constructeur allemand : Weyersburg Kirschbaum Solingen. Après 1947, elle a été fabriquée par le constructeur argentin : Argentina JC Suarez et Cie.
RA dans un ovale est une marque de propriété argentine, représentant Republica Argentino
La poignée très robuste de forme ergonomique est munie de plaquettes lisses maintenues entre elles par rivets sur rondelles, un solide pommeau bombé renforce son extrémité. Sur la croisière en forme de S, comporte à droite un n° de série répété sur le fourreau. Il existe normalement une lanière en cuir, près de la croisière.
Fabrication allemande
Marquage de l’année 1909 (modèle) et la crête Nationale argentine
Fabrication argentine
Marquage E-A (armée argentine) et la crête Nationale, identique au modèle de baïonnette 1909/47
Marquage du constructeur (Argentina JC Suarez et Cie)
La lame du même profil que la baïonnette allemande M-98-05, est bien équilibrée, assez légère et très solide.
Le fourreau de finition bronzée du même style que le modèle pour baïonnette M-98-05 conçu en 1915, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue par deux vis. Le bouton de suspension est de forme arrondie, typique des modèles destinés à l’Amérique du Sud.
Ce porte-fourreau en cuir de style germanique a été fabriqué spécialement pour la machette d’artillerie modèle 1909, contrairement aux différents modèles allemands une lanière est utilisée pour le maintien du fourreau.
Le 02/08/22.
Mexique
juillet 6th, 2020
La Seconde Guerre mondiale : A la suite du torpillage de navires mexicains par des sous-marins allemands, en mai 1942, le gouvernement du général Manuel Ávila Camacho déclara la guerre le 28 mai 1942 à l’Allemagne, à l’Italie et au Japon.
La Première Guerre mondiale : Six pays d’Amérique latine resteront neutres jusqu’à la fin de la guerre : L’Argentine rétive à l’influence américaine, Mexique en pleine révolution, Chili où la minorité allemande est active, Venezuela, Colombie et Paraguay.
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par le Mexique durant cette période, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Chine (République)
juin 20th, 2020
L’histoire de la république de Chine débute avec la chute de la dynastie et la formation d’une république constitutionnelle en 1912. Dans ses premières décennies, la république de Chine connait une histoire mouvementée, marquée par la perte de territoires situés aux confins de l’ancien empire, les conflits internes, la domination des seigneurs de guerre, la guerre civile et l’occupation japonaise. A la suite de la capitulation japonaise et de la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, la république de Chine devient un membre fondateur de l’ONU et l’un des cinq membres permanent de son Conseil de sécurité.
Après la reprise de la guerre civile en 1945 et la défaite face à la république populaire de Chine nouvellement proclamée, la république de Chine se replie sur l’île de Taïwan en 1949 et perd de contrôle de la Chine continentale.
Ci-dessous présentée, une partie des baïonnettes utilisées par cette éphémère république, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Baïonnette modèle 1935 (faite neuve)
Baïonnette modèle 1935 de type Arisaka
Baïonnette M-1897, type 30 à crochet
Indonésie
avril 30th, 2020
Ci-dessous, une partie des baïonnettes utilisées par ce pays, pour y accéder il suffit de cliquer sur le lien.
Couteau multifonctions modèle 1950
janvier 14th, 2020
Longueur :
Poids : 140 g
Valeur : €
Rareté :
Ce couteau militaire multifonctions pour la marine est apparu dans les années 1950, il est fortement inspiré du modèle anglais « Jack Knife » de la Seconde Guerre mondiale. Les plaquettes en Bakélite sont finement quadrillées afin d’améliorer la prise, l’extrémité est munie d’un anneau de suspension.
Présence d’un gros épissoir pour défaire les noeuds
Inscriptions sur la lame : ABL, année de fabrication (1950,51), et nom du fabriquant belge (Colasse, Colin Winand ou Libert).
Il existe aussi des couteaux fabriqués sous licence code : CC. 0530 fabriqué en Grande-Bretagne, ou ZM ancre FN fabriqué en Allemagne à Solingen pour la marine. ZM signifiant : Zee Macht – Force navale en néerlandais, FN : Force navale en Français.
Le 17/06/22.