Longueur : 413 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Poids :
Armement : fusil d’infanterie M-27, M-39 tous dérivés du Mosin-Nagant M-1891
Valeur : €€€ €€
Rareté : ![]()
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La baïonnette modèle 1927 est la première à avoir été conçue en Finlande peu après son l’indépendance en 1918. Ces baïonnettes, uniquement fabriquées par (OY Fiskars AB), sont apparues à l’été 1928, elles avaient la particularité d’avoir une lame interchangeable. La baïonnette M-27 était constituée d’une poignée qui intégrait la soie arrondie de la lame, d’une croisière amovible, et de deux plaquettes, le tout maintenu en place grâce à deux rivets à têtes bombées pour permettre leur retrait facile en cas d’échange de la lame. Jugée trop faible, la conception du système permettant l’échange de la lame fut vite abandonnée. Aujourd’hui le M-1927 non modifié est introuvable, environ 13 500 baïonnettes de ce type auraient été fabriquées.

Le modèle 1929 fabriqué de 1931 à 1935 à environ 25 000 exemplaires est d’aspect identique au M-1927, sauf au niveau de la fixation par points de soudure de la croisière à la soie, il a été utilisé que par les forces armées finlandaises, non par la garde civile ( Suojeluskunta ).
Matricule de l’arme inscrit sur la soie
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T. Le pommeau ne possède généralement pas de trou de nettoyage, mais par la suite certains de ceux-ci seront perforés. Les plaquettes sont généralement maintenues entre elles par rivets métalliques bombés. Il est aussi possible de rencontrer des modèles avec plaquettes de remplacement fixées par rivets tubulaires. La croisière munie d’une garde légèrement incurvée est fixée à la soie par deux points de soudure. Sa finition est normalement polie brillant, sauf le système de verrouillage qui est bleui.
Fiche technique de la poignée :

La soie du M-1929 est désormais fixée à la poignée par deux rivets soigneusement abrasés, et comme évoqué auparavant la croisière est fixée à la poignée par points de soudure. Ces petites modifications ont été effectuées afin de renforcer la poignée sans changer radicalement le processus initial de fabrication (poignée, lame).


La lame de finition polie brillant à simple tranchant est munie d’une gouttière sur chaque face, son extrémité se termine en pointe de lance simplement amincie sans usinage particulier. Elle porte le marquage d’un des deux constructeurs (OY FISKARS AB) en majorité 15 000 ex, ou (HACKMAN & C° SORSAKOSKI) 10 500 ex.
Les deux modèles de fourreaux utilisés, celui du bas assez fragile a été remplacé en 1936
Le fourreau normalement utilisé avec ce modèle se compose d’un corps cannelé pratiquement plat peint en noir avec une couche de laque ajoutée sur le dessus de la peinture, d’une cuvette à lames à ressort maintenue au corps par deux rivets, un bouton de suspension de forme ovale, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
Période d’utilisation :
Utilisées pour la première fois pendant la Guerre d’Hiver russo-filandaise du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940 et la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes finlandaises sont devenues très rares, elles sont bien sûr indispensables dans une collection, seul hic leur prix d’achat est assez élevé.
Le 23/08/23.
Baïonnette modèle 1928 de la garde civile « N 530 »
décembre 30th, 2021

Longueur : 413 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Poids : 420 g
Armement : fusil M-28, M 28-30, tous dérivés du Mosin-Nagant M-1891
La baïonnette modèle 1928, fabriquée uniquement par (Hackman & Co) à 38 200 exemplaires entre 1928 et 1934, a été utilisée par la garde civile (Suojeluskunta), et non par les forces armées finlandaises.
Ces baïonnettes sont très similaires à première vue au M-1927 dont la lame était interchangeable. La conception du système de fixation de la lame au pommeau jugée trop faible a été modifiée par renforcement de la poignée, la lame n’est donc plus interchangeable. Le système de verrouillage de la baïonnette au fusil et les pièces associées étaient identiques avec les baïonnettes M-1929 utilisées par les Forces armées.

Les deux derniers chiffres du matricule de fusil auquel la baïonnette a été affectée
Exemple
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T. Le pommeau est généralement dépourvu du trou de nettoyage, mais par la suite certains de ceux-ci seront perforés. Les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets métalliques soigneusement abrasés car il n’était plus possible de remplacer la lame. Certains modèles de production tardive, peuvent avoir les plaquettes de remplacement fixées par boulons et écrous fendus polis ou par rivets tubulaires. La croisière munie d’une garde légèrement incurvée est fixée à la soie par deux rivets internes non visibles.
Les différents marquages :

Marquage en partie effacé KE (Kosti Eakola) entouré de 2 flèches
Sur le dessous de la croisière se trouve un timbre « S « , indiquant que la baïonnette a été adoptée par l’état-major de la garde civile (Fin. Suojeluskuntian Ylieskunta). Il peut aussi y avoir une marque sous la forme des lettres » KE « dans un cercle, c’est la marque de l’inspecteur Kosti Eakola, qui était l’inspecteur en chef des armes à l’usine SAKO (Suojeluskuntain Aseja Konepaja Oy) jusqu’en 1933.
La (Suojeluskunta)



Un « S » suivi d’un numéro a été appliqué sur la soie au bas de la poignée, ce numéro est affecté sur l’armement d’un district militaire de la branche régionale (22 districts) de la garde civile.

A partir de 1918, l‘organisation de protection avait pour tâche du gouvernement de promouvoir la défense du peuple et de défendre le pays de naissance et l’ordre juridique de la société. Le commandant en chef de la Confédération des Gardiens était, au même titre que le chef de l’armée, subordonné au président de la République. Au cours des années 1920 et 1930, le mouvement protectionniste était le plus grand mouvement populaire de Finlande avec 100 000 membres. Il a été liquidé et interdit par les puissances victorieuses à l’automne 1944 en tant qu’organisation fasciste.

La lame soigneusement polie brillant à simple tranchant est munie d’une gouttière sur chaque face, son extrémité se termine en pointe de lance simplement amincie sans usinage particulier.
Les deux modèles de fourreaux utilisés, celui du bas assez fragile a été remplacé en 1936
Le fourreau normalement utilisé avec ce modèle se compose d’un corps cannelé pratiquement plat peint en vert foncé sur la finition bleuie standard, d’une cuvette à lames à ressort maintenue au corps par deux rivets, un bouton de suspension de forme ovale, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
Période d’utilisation :
Utilisées pour la première fois pendant la Guerre d’Hiver russo-filandaise du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940 et la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes finlandaises sont devenues très rares, elles sont bien sûr indispensables dans une collection, seul hic leur prix d’achat est assez élevé.
Le 21/08/23
Baïonnette modèle 1935 « N 531 »
décembre 29th, 2021

Longueur : 414 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Poids : 390 g
Armement : fusil d’infanterie M-27, M-39, tous dérivés du Mosin-Nagant M-1891
Valeur : €€€ €€
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Le modèle 1935 fabriqué de 1936 à 1938 à environ 18 600 exemplaires, (11 250 par Fiskars Oy) et (7 350 par Hackmann & Co) a été utilisé que par les forces armées finlandaises, non par la garde civile (Suojeluskunta).



Croisière maintenue à la soie par deux rivets
La poignée normalement de finition bleuie, est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T. Le pommeau possède un trou de nettoyage systématiquement réalisé lors de la production. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons et écrous fendus polis. La croisière munie d’une garde légèrement incurvée est fixée à la soie par deux rivets soigneusement abrasés.


La lame normalement de finition bleuie, à simple tranchant soigneusement affûtée est munie d’une gouttière sur chaque face, son extrémité se termine en pointe de lance avec contre-tranchant lui-aussi en partie affûté.
Le fourreau à corps lisse remplace le modèle à corps cannelé jugé trop fragile
Le fourreau utilisé avec ce modèle conçu en 1936 se compose d’un corps lisse de finition bleuie, d’une cuvette à lames à ressort interne maintenue au corps par un rivets à l’arrière, un bouton de suspension de forme ronde, et d’une bouterolle d’extrémité non percée.
Période d’utilisation :
Utilisées pour la première fois pendant la Guerre d’Hiver russo-filandaise du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940 et la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes finlandaises sont devenues très rares, elles sont bien sûr indispensables dans une collection, seul hic leur prix d’achat est assez élevé.
Le 29/04/20.
Baïonnette modèle 1891 « N 537 »
décembre 28th, 2021

Longueur : env. 415 mm
ø interne de la douille : 13 mm

Armement : fusil M-1891 Mannlicher Carcano
Valeur : €€€ €
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Ce couteau-baïonnette adopté le 29 mars 1892 fut produit jusqu’à la fin de 1942. Comparé à d’autres modèles européens conçus à la fin du XXème siècle, celui-ci est de constitution très fragile et peu soignée, produit durant cinquante ans, sa qualité de finition varie en fonction de la période. Il a été construit par cinq fabricants (TERNI, TORINO, BRESCIA, GNUTTI, ROCCA), qui sont les plus connus, et (CR Coltellerie Reunite, Torre Annunziata, Regia Marina, Mida) beaucoup moins connus.
Photo faite au musée de l’armée aux Invalides à Paris (si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas, cela vaut le détour !)
La poignée possède un pommeau oblique, brasé à la soie, qui comporte une fine rainure en forme de T. Les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles. La croisière est munie d’une garde droite se terminant par une petite sphère. Les exemplaires fabriqués durant la Seconde Guerre mondiale porte sur la croisière le nom du fabricant (par exemple « Gnutti » ou » Rocca ”). Normalement, le numéro de série apparaît sur le bras de garde (une ou deux lettres suivies de quatre chiffres) ou (plus rarement) frappé sur le haut de la soie de la poignée (une lettre et quatre chiffres). Sa finition peut être sans traitement ou bronzée.
La lame à simple tranchant est munie d’une gouttière sur chaque face, son extrémité se termine généralement en pointe de lance simplement amincie sans usinage particulier. Certains exemplaires peuvent avoir le tranchant et le contre-tranchant en partie affûté. Les baïonnettes fabriquées avant la Seconde Guerre mondiale porte près de la croisière le nom de l’arsenal d’origine (par exemple « Terni » ou « Brescia »). Sa finition peut être sans traitement, bronzée, ou pour les dernières produites de couleur rougeâtre.
Le fourreau métallique à cops cannelé a été utilisé principalement durant la grande Guerre
Pour ce modèle trois types de fourreaux ont été utilisés.
Un fourreau métallique qui peut être muni d’un corps cannelé ou lisse, la cuvette avec lames à ressort est maintenue par une vis sur le devant à l’intérieur de la base du bouton de suspension.
Un fourreau en cuir noir avec garnitures en laiton ou en acier de finition bronzée.
Remarques perso :
Il est très difficile de trouver ce modèle en excellent état, car l’acier qui constitue la structure de la baïonnette est de très mauvaise qualité.
Période d’utilisation :
Ce couteau-baïonnette a été utilisé principalement durant la Première et la Seconde Guerre mondiale.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle qui se raréfie, est indispensable dans une collection.
Le 17/05/20.
Baïonnette modèle 1889 « N 543 »
décembre 27th, 2021

Longueur : 420 mm
Poids : 480 g
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-1889, 1889-96, 96-11, G11
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm (théorique)
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-00/11, K11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm (après la réduction de la bague)
Valeur : €€€
Rareté : ![]()
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Ce couteau-baïonnette, comparativement aux divers modèles Vetterli ne se fixe pas sur le côté, mais sous le canon, ce mode de fixation a l’avantage d’améliorer l’équilibre de l’arme au moment du tir. Seuls deux constructeurs situés à Berne (capitale) et Neuhausen (faubourg industriel de la ville de Schaffhouse) ont fabriqué ce modèle.
Les Etats-Unis d’Amériques se sont inspirés du M-1889 pour concevoir leur baïonnette Nationale M-1892 Krag.
N° 82 771, attribué à un fusil M-1889 fabriqué en 1892
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
La croisière comporte un renfort intégrant la soie, (processus hérité du M-1887)
Douille re-baguée
La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et légèrement oblique sur le devant, avec rainure en forme de T. Les plaquettes sont maintenues entre elles par tiges filetées et écrous soigneusement polis. la douille avec diamètre interne de 15 mm, peut être re-baguée à 14 mm pour une utilisation avec une carabine K11, à partir de 1914. Il est possible de trouver des baïonnettes dont toutes les parties métalliques sont entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.
Maschinenfabrik Bern
Neuhausen S.I.G.
Waffenfabrik Neuhausen (nouveau nom pour Neuhausen S.I.G.)
La lame de bonne qualité, avec une large gouttière sur chaque face, est à simple tranchant et contre-tranchant affûté à l’extrémité.

La bouterolle est démunie de trou d’évacuation de l’eau
Le fourreau est identique au M-1918, seule la cuvette avec ressort interne fixée par une vis à l’arrière est spécifique à la lame du M-1889. Pour être compatible avec les différents types de porte-fourreaux utilisés avec ce modèle, son pontet doit être muni d’une lanière en cuir maintenue par un rivet ou par points de couture. Les fourreaux suisses ne comportent pas de matricule.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).
Période d’utilisation:
Ce modèle n’a jamais été utilisé lors d’un conflit, la Suisse étant restée neutre durant les deux Guerres mondiales.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, le M-1889 qui commence à se raréfier a sa place dans une collection.
Le 04/11/21.
Baïonnette M-1889 modifiée à partir de 1897 « N 545 »
décembre 26th, 2021

Longueur : 420 mm
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-1889, 1889-96, 96-11, G11
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm (théorique)
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-00/11, K11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm (après la réduction de la bague)
Cette rare variante ne diffère du M-1889 que par l’adjonction d’un rivet dans la gouttière de la lame afin d’améliorer son maintien dans le fourreau.
D’après un collectionneur la modification aurait été effectuée à partir de 1897, certaines de ces baïonnettes étant affectées au fusil M-96-11.
N° 315 825, attribué à un fusil M-1896-11 fabriqué en 1905
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
Douille re-baguée
La poignée est identique au M-1889, la douille avec diamètre interne de 15 mm, peut être re-baguée à 14 mm pour une utilisation avec une carabine K11, à partir de 1914. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont polies brillant, il est possible de trouver des baïonnettes entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.
Comparatif entre une lame d’origine et une lame modifiée
La lame est identique au M-1889, un rivet qui peut avoir un diamètre externe de 6 mm ou 9 mm, après perçage de la lame, y a été ajouté et soigneusement poli.
Le fourreau est identique au M-1889.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, ce rare modèle a sa place dans une collection.
Le 04/11/21.
Baïonnette M-1889 à lame modifiée vers 1900 « N 545 »
décembre 26th, 2021

Longueur : 420 mm
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-1889, 1889-96, 96-11, G11
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm (théorique)
Armement : fusil Schmidt-Rubin M-00/11, K11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm (après la réduction de la bague)
Valeur : €€€ €
Rareté : ![]()
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Cette rare variante ne diffère du M-1889 que par la présence d’un ressaut dans la gouttière de la lame afin d’améliorer son maintien dans le fourreau.
N° 98 069, attribué à un fusil K11 fabriqué en 1921
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
Douille re-baguée
La poignée est identique au M-1889, la douille avec diamètre interne de 15 mm, peut être re-baguée à 14 mm pour une utilisation avec une carabine K11, à partir de 1914. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont polies brillant, il est possible de trouver des baïonnettes entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.

La lame nouvellement conçue ne diffère du M-1889 que par la présence d’un ressaut sur la gouttière.
Le fourreau est identique au M-1889.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, ce rare modèle a sa place dans une collection.
Le 02/11/21.
Baïonnette de type 1889 pour musicien « N 545 »
décembre 26th, 2021

Longueur : 420 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Armement : arme de côté
Valeur : €€€
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Cette baïonnette, utilisée par les musiciens, sans n° de matricule, donc non affectée à une arme, est un M-1889 standard à lame modifiée vers 1900, spécificité elle est dépourvu de système de verrouillage.

La poignée est identique au M-1889, le système de verrouillage à gauche, comme à droite a été très soigneusement arasé et poli, une petite pièce en bois obture la rainure du pommeau.
Le fourreau est identique au M-1889, pour être compatible avec les différents porte-fourreaux utilisés avec ce modèle, le pontet doit être muni d’une lanière en cuir.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce rare modèle, du fait de la qualité d’usinage du pommeau lors de la suppression du système de verrouillage, mérite sa place dans une collection.
Le 29/10/21.
Baïonnette M-1891 transformée pour fusil Enfield « N 551 »
décembre 25th, 2021

Longueur : 421 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Valeur : €€€ €€
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Une partie des fusils Lee-Enfield (N° 1 MK. III) et (n°4 MkI) ont été fournis au gouvernement italien après la Seconde Guerre mondiale. Le gouvernement les a d’abord délivrés à l’armée qui, après quelques années, les a donnés à la marine. Les fusils ont ensuite été distribués dans les différents arsenaux de la marine italienne. Certains sont restés en stock et d’autres ont été distribués à tous les navires. Certaines armes étaient utilisées à des fins d’entraînement, d’autres pour des défilés, mais la plupart restaient stockées dans les arsenaux de la réserve.
Ce rare modèle (de type modèle 1891) construit neuf a été utilisé avec une partie des fusils Lee-Enfield (N° 1 MK. III), les autres étaient équipés avec leurs baïonnettes P-1907 d’origine.
Pour comparatif, en haut modèle M-1891
Le pommeau forme un ressaut par rapport au dos
Comme pour la baïonnette P-1907, la bague n’intègre pas l’extrémité du canon
La croisière ne porte pas de matricule
La poignée : Comparativement au M-1891, dont le pommeau est brasé à la soie, le pommeau et la soie de ce modèle sont forgés d’une seule pièce. Sans démontage, il m’est impossible de savoir comment est fixée la lame. Cette poignée à pommeau plus massif, afin de l’adapter à l’arme est un peu plus longue. Les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles. La croisière de diamètre interne de 16,5 mm est munie d’une garde droite se terminant par une petite sphère. Pour résumer seuls les rivets, et le bouton de verrouillage sont communs au M-1891.
La lame de finition bronzée comme la poignée, est identique au M-1891.

Le fourreau est d’origine britannique, il a été raccourci à la longueur de la lame, seule la chape est de fabrication locale (M-1891) afin de l’adapter aux porte-fourreaux en cuir italiens.
Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux italiens) ou britanniques.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Cette rare baïonnette est indispensable pour tous collectionneurs. Beaucoup de celles-ci très peu utilisées sont encore dans un état de conservation exceptionnelle.
Le 18/12/12.
Baïonnette M-1888 MKI (deuxième type) « N 561 »
décembre 25th, 2021

Longueur : 424 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Atholl Highlanders
Armement : fusil Lee-Metford modèle 1888
Fixation : sous le canon
Valeur : €€€ €€€
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Cette baïonnette a l’avantage par rapport au M-1876 à douille de ne plus se fixer sur le côté, mais sous le canon, ce mode de fixation a permis d’améliorer l’équilibre de l’arme au moment du tir.

Produite à partir de février 1890, elle remplace le M-1888 du premier type, brièvement produit avec plaquettes maintenues entre elles par trois rivets.
Le pommeau peut comporter divers marquages (régimentaires et n° d’arme)
La baguette de nettoyage pénètre à l’intérieur de la poignée jusqu’au premier rivet
La poignée est munie d’un pommeau novateur qui permet d’intégrer la baguette de nettoyage du fusil à l’intérieur même de celle-ci. Les plaquettes en noyer percées, pour permettre l’évacuation des déchets, sont maintenues entre elles par rivets en laiton soigneusement polis.

Marques d’inspection sur le dos
Marquages : 11 96 = novembre 1896 et V.R : Reine (Victoria Regina 1837-1901)

La lame de finition polie brillant de très bonne qualité, est droite à double tranchant symétrique séparé par un méplat médian. Elle comporte le nom du fabricant à gauche (Enfield, Wilkinson, Sanderson, Mole).

Dans certains cas le n° d’arme est inscrit sur le bouton de suspension
Le fourreau, P-1888 Mk.I est composé d’un corps en cuir, d’une chape et d’une d’une garniture à l’extrémité en acier qui sont maintenues par quatre agrafes. La chape comporte deux puissants ressorts à lames fixés par six rivets soigneusement polis à l’extérieur, ce travail devait être long et fastidieux.

Année de fabrication 1902
Le fourreau P-1888 Mk.II est muni d’une chape en acier avec lames ressort, il comporte à l’extrémité un bouchon en cuir pressé plus proéminent. Le corps est normalement estampillé de la flèche large et des marques d’inspection associées le long de la couture.
Le porte-fourreau attelé en cuir est composé de deux parties, une maintenue par une seule boucle soigneusement cousue qui recouvre totalement la chape, l’autre probablement issue d’un ceinturon formant le passant est fixée sur la première par deux rivets en cuivre.
Période d’utilisation :
Utilisée pour la première fois par la Grande-Bretagne dans le conflit qui opposait les Britanniques aux Sud-Africains (Seconde guerre de Boers) à la fin du XIXème siècle. Le fusil Lee-Metford est demeuré en service dans les années 1920 et plus tard avec des unités coloniales. Durant la Seconde Guerre mondiale, toutes les unités de réserve en avaient été ré-équipées. Ce fusil et sa baïonnette sont encore utilisés par les Atholl Highlanders lors des cérémonies.
Le 05/08/23.






