Baïonnette modèle 98-05 tous types « N 801 »

novembre 30th, 2021

Le modèle 1898-05, le plus courant dans l’armée allemande fut surnommé « lame de boucher », en raison de sa ressemblance avec un couteau de boucher. Initialement ce sabre-baïonnette était destiné aux pionniers et aux troupes de mitrailleuses pour dégager la végétation et d’autres obstructions. Il fut introduit dans l’armée allemande à la fin de l’année 1905, pour remplacer le modèle 98-02 de pionniers à dents de scie. Le modèle 98-02 produit de 1902 à 1905 fut très critiqué par ses utilisateurs, car peu fonctionnel, trop long (563 mm) et surtout trop lourd.

Modèle : S98/05aA (alter Art – ancien type)

Longueur : 502 mm
Poids : environ 600 g

Armement : fusil Mauser G 98 et Karabiner 98A.Z

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Comme toutes les baïonnettes allemandes les écrous se situent à droitePoinçons de contrôle (lettre gothique sous couronne)

La poignée comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil. L’écrou du système de verrouillage sur le pommeau est rond. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde et écrous fendus. Comme la baïonnette se fixe désormais sous le canon, les autorités militaires prussiennes ont jugé l’utilisation d’une douille de fixation au canon inutile, seul un embryon de celle-ci subsiste. L’absence de douille permet en autre l’utilisation du protège bouche lorsque la baïonnette est fixée à l’arme. La croisière est munie d’un crochet courbé non pas destiné à briser la lame d’une baïonnette adverse, mais à protéger la main du fantassin lors d’un combat baïonnette au canon.

Les modèles de fabrication antérieure en théorie sans pare-flamme, et avec embryon de douille seront désignés S98/05aA (alter Art – ancien type) pour les lames pleines, et S98/05 aA S pour les lames à dents de scie. Il existe quelque rares modèles dit transitoires avec embryon de douille assez prononcé et pare-flamme ou avec embryon de douille supprimé et sans pare-flamme. Les baïonnettes nouvellement fabriquées seront nommées S98/05nA (neuer Art – nouveau type) pour les lames pleines et S98/05nA S pour les lames à dents de scie.

La baïonnette est forgée en une seule pièce, la poignée (soie, pommeau) ainsi que la lame sont ensuite usinées, la croisière est maintenue par deux rivets soigneusement abrasés.

Weyersberg, Kirschbaum & C°, Solingen, un des quarante cinq constructeurs 

La lame, avec un profil commun, fut produite en deux versions, la plus courante dite pleine fut nommée S98/05 ou S98 (ohne Säge – sans scie) et la seconde (6%) avec 29 dents de scie doubles nommée S98/05 S ou mS (mit Säge – avec une scie). 

Par rapport au M-1898 destiné à l’infanterie, dont la longue lame mince était sujette à la rupture, celle-ci est fonctionnelle, bien équilibrée, assez légère et très solide. 

Monogramme royal couronne et W (Wilhelm II), de l’empereur Guillaume II de Prusse, qui régna de 1898 à 1918 (année de fabrication) et poinçon de contrôle (lettre sous couronne)

Le dos près de la croisière est marqué d’une couronne au-dessus d’un marquage spécifique pour chaque état, le plus courant étant bien sur celui du Royaume de Prusse (W).

Cuvette d’un modèle standard, celle utilisée avec un modèle avec dents de scie est spécifique

Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier poli-brillant fut fabriqué de 1905 à 1915. La cuvette avec ses deux petits ressorts internes est maintenue sur la chape par une vis. Malheureusement pour les collectionneurs, il n’a pas été conçu pour les conditions météorologiques extrêmes des tranchées, beaucoup de ceux-ci ont tendance à rétrécir avec le temps.

Le porte-fourreau en cuir, dont il existe une multitude de variantes est spécifique à ce modèle, sa largeur est d’environ 50 mm.

Modèle : S98/05aA (alter Art – ancien type)

Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce très rare modèle spécifique (6%) à lame à dents de scie à été distribué aux sous-officiers, mais aussi utilisé par les pionniers comme une scie pour couper du bois.

Arsenal Prussien Royal à Erfurt

La lame pourvue de 29 dents de scie doubles, adopte le même profil que le modèle standard.

Le fourreau utilisé peut être en cuir avec cuvette d’entrée spécifique ou en acier.

Modèle : S98/05nA (neuer Art – nouveau type)

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

La poignée mise à part l’ajout du pare-flamme, est de conception identique à la variante antérieure à 1915. Il existe quelques rares modèles dit transitoires avec embryon de douille assez prononcé et pare-flamme ou avec embryon de douille supprimé et sans pare-flamme.

Au début de la Première Guerre mondiale, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z », lors du tir endommageait par brulures les plaquettes de préhension en noyer de la baïonnette fixée au canon. A partir du 13 juillet 1915, pour toutes les baïonnettes 98/05 nouvellement fabriquées, il a été décidé d’installer un pare-flamme en tôle d’acier afin de protéger les plaquettes, et de supprimer définitivement l’embryon de douille.

Vu le profil particulier de la lame, une fissure (écartement) est systématiquement réalisée dans la croisière avant sa mise en place, lorsque cela est réalisé, l’écartement disparaît.

Act.Ges.vorm. Frister & Rossmann BerlinConstructeur (Waffenfabrik Mauser AG, Oberndorf Am.Neckar)Ce constructeur a la particularité d’avoir fabriqué ces propres fourreaux

La lame adopte le même profil que la variante antérieure à 1915.

Certaines rares lames, pour une raison inconnue, sont dépourvues de tous marquages, constructeur, dates, poinçon de contrôle.

Marquages d’un des deux fabricants connus 

A partir du début de l’année 1915 le fourreau en cuir sera progressivement remplacé par un fourreau tout en acier plus résistant aux intempéries et aux rudes conditions des tranchées, celui en cuir sera fourni aux troupes de seconde ligne. La cuvette d’entrée contenant les deux longs ressorts internes à lames est maintenue sur la chape par une vis. Deux constructeurs connus ont fabriqué ce type de fourreau (Mauser A.G. et Kortenbach & Rauh « K&R »).

Modèle : S98/05 S.abg (Säge abgeschliffen – scie enlevés)

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Une propagande alliée fondée ou non, a affirmé que de terribles blessures avaient été infligées avec des lames à dents de scie et que désormais tous prisonniers capturés en possession de ces lames serait immédiatement fusillés. D’après ces rumeurs, il a été décidé en 1917 d’arrêter la production de la version à dents de scie, et d’envoyer les lames à dents de scie aux troupes de l’échelon arrière, ou pour les troupes au front de retirer les dents.

La lame dépourvue de dents adopte le même profil que le modèle standard.

Le fourreau peut être rarement en cuir ou en acier.

Remarques perso : 
Pour plus d’informations, ouvrage conseillé : Les baïonnettes allemandes (1898-1945) de Christian Méry.

Période d’utilisation:
Pendant la Première Guerre mondiale, en nombre très limité durant la République de Weimar, et la Seconde Guerre mondiale, re-conditionnées et utilisées par la Luftwaffe pour le personnel au sol.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première Guerre mondiale, tous ces modèles sont indispensables, la variante à dents de scie, sans pare-flamme et fourreau en cuir étant bien sûr la plus rare de toutes.

Le 29/10/25

Baïonnette M-1898-05 (République de Weimar) « N 804 »

novembre 29th, 2021

Longueur : 502 mm

Armement : fusil Mauser G-98, K-98

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Au début de la République de Weimar, un petite partie des baïonnettes M-1898-05 en très bon état a été sélectionnée pour être utilisée par la Reichswehr  après l’ordonnance du 1er août 1920. La marque 1920 sur la croisière, prouve leur appartenance officielle à la Reichswehr selon les règlements du Traité de Versailles. Cette ordonnance a d’ailleurs été confirmée le 28 août 1920 avec des instructions officielles publiées le 28 septembre 1920 sur la taille de la marque « 1920« .

Ce modèle particulier ne possède pas de marques d’unité sur la croisière, il a probablement été mis hors service fin 1923 ou début 1924, car le HDV 464 du 12 décembre 1923 exigeait que toutes les armes et équipements utilisés par la Reichswehr soient marqués d’unité.

Cette baïonnette entièrement bleuie a peut être été réutilisée par la luftwaffe pour le personnel au sol ou la police à partir de 1938, tout ceci n’est qu’une supposition.

Année 1920

La poignée comporte les plaquettes d’origine maintenues entre elles par boulons à tête ronde et écrous fendus. Le bouton poussoir de verrouillage d’origine rond a été modifié de manière à le rendre fendu.

Constructeur (Richard Abr. Herder, Solingen), un des quarante cinq constructeurs de ce modèle 

La lame comporte sur le dos les anciens marquages réglementaires de l’ex-empire allemand, celles dotées de dents de scie ont bien sûr toutes été meulées.

Le fourreau est celui utilisé durant la Grande Guerre sans aucune modification particulière.

Le 18/09/24.

Baïonnette modèle 1891 « N 815 »

novembre 27th, 2021

Longueur : 503 mm
ø interne interne de la douille : 15,4 mm
Poids : 345 g

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : 
€€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La Russie tsariste n’était pas vraiment connue pour son changement, à la fin du 19ème siècle, alors que la plupart des pays Européens mettaient en service de nouvelles baïonnettes à lames plates à leurs nouveaux fusils, la Russie conserva un obsolète modèle à douille. Le premier lot de baïonnettes et de fusils en série (503 539 pièces) a été fabriqué en France, à l’usine de Châtelleraut de 1892 à 1895. La baïonnette M-1891 restera inchangée jusqu’en 1930, date à laquelle les Soviétiques ont modernisé le fusil et la baïonnette M-1891, tous les deux connus sous le nom de modèle 91-30.

Ces baïonnettes ont été produites par trois fabricants nationaux : Tula, Sestroryetsk et d’Ishevsk. Les premiers fusils ont été produits dans l’usine française de Châtellerault Arms et la production à grande échelle a commencé plus tard à Izhevsk et Tula. Pendant la Première Guerre mondiale, la Russie a commandé des fusils à deux sociétés américaines Remington et Westinghouse. De 1915 à 1917, Remington produisit 840 310 fusils M-1891, dont 131 400 sont arrivés en Russie en janvier 1917. Dans la même période, Westinghouse fabriqua 770 000 fusils, dont 225 260 ont été livrés à la Russie en janvier 1917.

Certains fusils M-1891 avec leurs baïonnettes ont été récupérés par l’Autriche-Hongrie au cours de la Première Guerre mondiale (voir Autriche).

Marquage de l’arsenal d’Izhevsk avant 1928

russieDifférents marquages d’acceptationchatbaio-nagantPoinçon de la Manufacture Nationale d’armes de ChâtelleraultPoinçon de la Manufacture Nationale d’armes de Châtelleraultrussie-1891-rPoinçon du fabriquant américain Remington Arms (1915-17)

La douille, dont il existe plusieurs variantes, peut être décalée de 30, 60, ou 90° par rapport à la lame. Son mode de constitution très robuste, a l’avantage d’être démunie de coude qui était sujet à la rupture lors des combats à la baïonnette encore assez courants à l’époque.

Après la mise en place de la baïonnette, l’utilisateur tourne la lame de quelques ° dans le sens des aiguilles d’une montre, l’avance vers lui de manière à intégrer le guidon de l’arme, et tourne d’environ 1/4 de tour la virole dans le sens des aiguilles d’une montre, la douille est ainsi verrouillée.

La lame de section quadrangulaire assez légère résiste parfaitement à la torsion. Son extrémité est usinée en forme de tournevis plat afin de pouvoir démonter l’arme et en outre éviter les blessures par maladresse. En effet dans l’armée russe, ces baïonnettes étaient toujours fixées aux fusils lors des combats et simplement retournées lors des déplacements.

Période d’utilisation :
Guerre russo-japonaise 1904-05, Première Guerre mondiale, Révolution bolchévique de 1917, Guerre d’Espagne, et jusqu’au début de Seconde Guerre mondiale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première et de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle est indispensable dans une collection.

Le 23/09/21.

Baïonnette M-1891 avec fourreau de récupération « N 817 »

novembre 26th, 2021

Longueur : 503 mm
ø interne de la douille 15,4 mm

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891

Valeur :  €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

L’Empire austro-hongrois a capturé une grande quantité de fusils Mosin-Nagant M-1891 pendant la Première Guerre mondiale. Ces fusils ont été redistribués aux troupes sur le champ de bataille. Quelques-uns ont été modifiés pour tirer la cartouche autrichienne en service, la 8 x 50 mm r. Après la Première Guerre mondiale la Roumanie a hérité d’un grand nombre de fusils et baïonnettes M-1891.

1891 de prise 04Toutes les baïonnettes de prises portent un N° de série re-frappé, l’ancien effacé, l’arc avec la flèche est le poinçon de l’arsenal d’Izhevsk avant 1928

La baïonnette modèle 1891 est d’origine russe, elle n’a subi aucune modification.

Un n° de série est inscrit sur les boutons de suspension Soudure à gauche et brasure à droite

Le fourreau de fabrication roumaine est en tôle d’acier de section cylindrique. Le bouton de suspension est fixé au corps soit par brasure, soit par soudure, l’extrémité peut comporter un bouton de bouterolle en forme de boule ou en être démunie.

Il existe également d’autres rares fourreaux de type Lebel à pontet. Lorsque la Roumanie est entrée dans la Seconde Guerre mondiale, l’armée disposait de fusils standard Mle. 1886-M93 Lebel de fabrication française. Il est peut-entre possible que les fourreaux avec pontets ont été utilisés pour le port des baïonnettes Lebel ou avec des porte-fourreaux français pour le port de baïonnettes M-1891.

Porte-fourreau de fabrication roumaine (JANOS HERBAK 1952)

Période d’utilisation :
 Par la Roumanie probablement après 1918 et au moins jusqu’à la fin des années 1960.

Le 29/10/24.

Baïonnette M-1925 M / 91rv « N 819 »

novembre 26th, 2021

Longueur : 375 mm (environ)
ø interne interne de la douille : 15,4 mm
Poids :

 

Le fusil M-91RV était un modèle de cavalerie à système Mosin M-1891 avec un système de fixation de ceinture modifié, ce qui rendait plus pratique le transport du fusil à l’arrière

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891
Fixation : lame sur le côté droit du canon

Valeur : €€€ €€€ €€ avec le fourreau
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle fait partie d’un lot d’environ 3000 baïonnettes M-1891 en service en Finlande converties en modèle de cavalerie. La modification effectuée en 1925-35 consistait à raccourcir la lame d’environ 125 mm. La baïonnette destinée au fusil Mosin-Nagant M / 91RV a été retiré du service en 1935, la plupart des baïonnettes ont été mises au rebut.

Ce modèle a la particularité d’avoir été fabriqué à la Manufacture Nationale d’armes de Châtellerault

Le numéro d’arme est estampé sur la base de la lame dans le sens de la longueur ou sur le coude, la baïonnette peut avoir un timbre d’acceptation de l’armée finlandaise sous la forme des lettres SA dans un rectangle.

L’extrémité de la lame est coupée sous la forme d’un tournevis ou d’une pointe.

Le fourreau spécifique en cuir de la même longueur que la lame, utilisé avec ce modèle est muni d’une boucle de ceinture intégrée, son extrémité est en laiton.

Le 02/09/20.

Baïonnette modèle 91-30 « N 820 »

novembre 25th, 2021

Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 
15,3 mm

La baïonnette est en permanence fixée sur l’arme

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891, M-91-30

Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valier

La Russie tsariste n’était pas vraiment connue pour son changement, à la fin du 19ème siècle, alors que la plupart des pays Européens mettaient en service de nouvelles baïonnettes à lames plates à leurs nouveaux fusils, la Russie conserva un obsolète modèle à douille. La baïonnette M-1891 restera inchangée jusqu’en 1930, date à laquelle les Soviétiques ont modernisé le fusil et la baïonnette de 1891, tous les deux connus sous le nom de M-1891/30. 

Triangle avec une flèche à l’intérieur : fabrication ISHEVSK Etoile : fabrication TULAFabrication ISHEVSKFabrication ISHEVSKPoinçon de contrôle recouvrant l’étoile

Le mode de fabrication des baïonnettes M-1891 a été modifié par Komarnitsky-Kabakov en 1930, par suppression de l’anneau de verrouillage et ajout d’un système mobile de fixation à ressort près de la douille. Il s’adapte sur tous les modèles de fusil M-1891, en revanche les baïonnettes M-1891 ne peuvent se fixer que sur les fusils du même modèle (M-1891-30). Ce modèle a été fabriqué que par deux arsenaux, marquages spécifiques sur la douille (étoile : fabrication TULA, ou triangle avec une flèche à l’intérieur : fabrication ISHEVSK). A noter que le marquage du bouton de déverrouillage peut être différent de la baïonnette.

Lame raccourcie suite à remise en étatAncien matricule barréPoinçon signifiant que la baïonnette a été remise en état au 1st GRAU Arsenal (Balakliya) 

Le diamètre interne de la douille peut varier en fonction des cotes d’usinage extérieures imprécises du canon du fusil M-91-30, il est possible avec un outil spécial de réajuster la douille de la baïonnette. Les baïonnettes étaient montées à l’arsenal sur chaque fusil puis numérotées pour ce fusil.

Le matricule se situe normalement sous le marquage constructeur, il se compose de six chiffres maximum (999 999) précédés quelquefois de une ou deux lettres en caractère cyrillique.

La lame de section quadrangulaire assez légère identique au M-1891, résiste parfaitement à la torsion. Son extrémité est usinée en forme de tournevis plat afin de pouvoir démonter l’arme et en outre éviter les blessures par maladresse. En effet dans l’armée russe, ces baïonnettes étant toujours fixées aux fusils lors des combats et simplement retournées lors des déplacements en train.

Photo trouvée sur internet

Pour mettre la baïonnette à l’arme, il faut l’introduire à l’extrémité du canon jusqu’au cran de mir (la lame vers le haut), en activant le bouton de verrouillage la faire pivoter vers la droite afin de la bloquer correctement en relâchant ce bouton. Les organes de visée du fusil sont réglés avec la présence de la baïonnette, ce qui influe fortement sur la trajectoire de la balle lors du tir.

Période d’utilisation:
Utilisée pour la première fois pendant la Guerre d’Hiver russo-filandaise du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, Seconde Guerre mondiale, officiellement réformée en URSS en 1947, (export voir Roumanie).

Remarques perso :
Attention, en aucun cas ce modèle ne doit être logé dans un fourreau métallique.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, cette baïonnette encore assez courante, pour un prix d’achat dérisoire est indispensable dans une collection.

Le 06/09/23.

Baïonnette hongroise M-91-30 « N 820 »

novembre 25th, 2021

Matricule spécifique à la Hongrie, les deux lettres ne sont pas en caractère cyrillique

Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 
15,3 mm

Armement : fusil Mosin-Nagant M-1891-30

Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le fusil modèle 1891/30 était le fusil de service standard de la Russie pendant la Seconde Guerre mondiale et a été largement utilisé après la guerre par les pays du Pacte de Varsovie.

Environ 220 000 fusils ont été fabriqués entre 1950 et 1953 par Femaru es Szerszamgépgyár NV (Hardware et Machine Tools LLC), ces armes étaient réservées aux tireurs d’élites. Les rares baïonnettes de fabrication hongroise sont d’une finition bleuie, leur qualité de fabrication est nettement supérieure à leurs cousines ​​russes.

Le 23/03/22.

Baïonnette modèle 91-30 « N 820 »

novembre 25th, 2021

Longueur : 504 mm
ø interne de la douille : 15,3 mm

Armement : Mosin-Nagant M-91-30

Valeur :  €€€
Rareté : 
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les baïonnettes russes M-1891-30 utilisées par la Roumanie après la Seconde Guerre mondiale sont munies d’un fourreau en cuir.

Le fourreau est de fabrication roumaine.

Période d’utilisation:
Pour info : Le fusil Mosin Nagant M-1891/30 a été utilisé dans les bataillons de travail roumains entre 1945 et 1989.

Le 14/05/20.

Baïonnette modèle 1900 de cycliste « N 829 »

novembre 24th, 2021

Longueur : 505 mm
Poids : 300 g

Armement : fusil Schmidt-Rubin M-1887 de cadet, 1889-1900
Si le ø interne de la douille est de : 15 mm

Armement : fusil Schmidt-Rubin M-00/11, K 11
Si le ø interne de la douille est de : 14 mm

Valeur : €€€ €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle allégé de type « Ersatz » destiné aux cyclistes ou aux servants de mitrailleuses entre autre, a été conçu au début des années 1920, pour être utilisé avec un fusil court moins encombrant.

N° 75 186 et 124 271, attribués à des fusils K11 fabriqués en 1918 et 1924

Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.

Brasure apparente

La poignée non fonctionnelle, comporte un pommeau maintenu à la lame par brasure, ce travail est très finement réalisé, la croisière est emboutie par matage.

Baïonnette à douille Vetterli et modification

Les lames quadrangulaires proviennent des obsolètes modèles à douilles 1863 Peabody, ou M-1869/71 Vetterli, toutes les parties métalliques sont de finition bronzée.

Les fourreaux utilisés pour ce modèle :

Le premier modèle en cuir de section arrondie est dépourvu de cuvette d’entrée en acier, une bouterolle métallique renforce l’extrémité.

Le second en tôle d’acier de section arrondie, sans brasure, avec pontet est semblable au M-1886 français. Le ressort de la cuvette d’entrée est maintenue par un rivet, et la bouterolle avec trou d’évacuation de l’eau, fixée au corps par sertissage.

Ce porte-fourreau est spécifique à ces fourreaux, il combine le glaive de pionnier M-1878 et la baïonnette M-1900. Les deux lanières en cuir du fourreau sont utilisées, pour la fixation sur le porte-fourreau à droite et pour le maintien de la bague de la baïonnettes sur le côté.

Période d’utilisation :
La neutralité perpétuelle de la Suisse a été conclue le 20 mars 1815 au congrès de Vienne.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, ce très rare modèle, énigmatique, a une place en première ligne dans une collection.

Le 17/11/21.

Baïonnette M-1897 type 30 à pommeau droit sans crochet « N 834 »

novembre 24th, 2021

Longueur : 510 mm +/- 5
Poids : 450 g
ø interne de la douille : 14 mm

Armement : fusil Arisaka M-30, et fusils et carabines M-38, fusil M-99

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes produites à partir de 1943 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, sont généralement de finition médiocre. Le processus de fabrication est grandement simplifié pour des raisons économiques de coût de fabrication et de temps. Toutes les parties métalliques de cette variante étaient recouvertes de peinture noire. 

La poignée est munie d’un pommeau de forme arrondie à l’arrière et droite sur le devant, avec rainure en forme de T. Les plaquettes en bois exotique maintenues entre elles par rivets, recouvrent uniquement le dessous de la soie, la croisière est dépourvue de crochet brise-lame.

La lame avec gouttière sur chaque face peut être polie blanc, bronzée ou peinte.

Beaucoup de celles-ci utilisées dans les différents combats du pacifique peuvent être légèrement affûtées à leurs extrémités.

Le 14/08/25