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Ma collection de Baïonnettes

Category Archives: ZZZ avec n° du nouvel ABC

Baïonnette modèle 24-30 « N 872 »

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 470 g

Armement : fusil et carabine M-24, (24-30)

Valeur :  €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Entre les deux Guerres mondiales, l’Allemagne n’ayant plus le droit de produire d’armement, la FN belge de Herstal produit pour l’exportation pour plus de trente pays, une famille de fusils et carabines de type Mauser 98. Ces armes furent exportées notamment en Amérique Du Sud, au Congo Belge, en Arabie, Estonie, Lettonie, Pays-Bas, etc …). Pour ces armes deux variantes de baïonnettes ont été conçues, une à lame courte en théorie pour les fusils et une à lame longue pour les carabines.

A l’arrière plan, baïonnettes M-1924 longues utilisées par les troupes locales

La majorité des modèles à lames longues ont été exportés au Venezuela, d’autres utilisés au Congo par les troupes locales lors de l’occupation belge. Il existe un M-1924 yougoslave beaucoup moins courant, pratiquement identique à ceux-ci, fabriqué à partir de 1928, à ne surtout pas confondre.

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde dentée et écrous fendus.

Généralement un n° de série qui correspond au matricule de l’arme est inscrit sur le talon du pommeau.

La lame avec gouttière sur chaque face, de finition polie brillant ou bronzée, de bonne qualité, est dépourvue de marquage.

Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand M-1884-98 (2ème typeParticularité, le côté supérieur de la cuvette est plat, afin de permettre le tir avec le fourreau sur la baïonnette fixée au fusil

Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par une vis centrale, la lame rentre à l’intérieur que dans un sens.

Ce porte-fourreau en cuir est souvent associé aux fourreaux des baïonnettes belges M-24/30 destinées à l’export.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Beaucoup de ces modèles encore assez courants sont généralement en très bon état et à des prix relativement peu élevés, idéals pour débuter une collection.

Le 29/02/24.

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Baïonnette modèle 1892 « N 875 »

Modèle 1892 du premier type

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Poids : 455 gsoldats 1892

Armement : Le mousqueton Berthier M-1892 destiné initialement à l’artillerie, diffère essentiellement de la carabine de cavalerie M-1890 par l’adjonction d’un porte-baïonnette. Cette arme trapue, courte facile à utiliser était appréciée des soldats, pour sa compacité dans les tranchées, elle sera aussi populaire pour son recul viril donnant une impression de puissance au tireur.

Valeur :  €€€ €€
Rareté  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Comparatif de poignée, en haut 1er type, en bas 2ème type

Le sabre-baïonnette M-1892 pourvu d’une lame tranchante a plus une vocation d’outil que d’une baïonnette. Pour ce modèle il existe deux types de poignées. En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la bague, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Les nouvelles baïonnettes fabriquées issues de cette modification seront officiellement nommées (2ème type).


La poignée du premier type comporte un système de verrouillage spécifique, le tenon porte-baïonnette du fusil pénètre à l’intérieur du pommeau évidé, obligeant que celui-ci soit démuni de tous détritus. Le verrouillage à l’arme s’effectue à l’aide d’un bouton fendu actionné par un ressort. Les plaquettes faites d’un matériau composite sont fixées à la soie par deux petits rivets. Certaines sources décrivent ce matériau comme Bakélite mais cette matière a seulement été inventées en 1902 par le médecin belge Leo Baekeland. Le composite était cher à produire et il rétrécissait en fonction de la température et souvent se fissurait autour des rivets. La production des baïonnettes avec plaquettes en bois (chutes de crosse du fusil Berthier) a débuté en novembre 1917. La croisière fixée à la lame par deux rivets saillants est munie d’une bague avec une encoche qui intègre le guidon de l’arme. Elle comporte un crochet destiné en théorie à briser la baïonnette de l’ennemi, ce crochet est aussi utilisé pour former les faisceaux à trois fusils baïonnette fixée au canon.

Faiblesse de la bague du 1er type (amorce de fissure)

En avril 1912, à la suite de plaintes relatives à la faiblesse de la bague, celle-ci est renforcée et allongée vers la poignée. Les nouvelles baïonnettes fabriquées issues de cette modification seront officiellement nommées (2ème type).

Le crochet comporte le matricule de l’arme répété sur le pontet du fourreau à laquelle la baïonnette était affectée. Trois manufactures d’armes Nationales ont fabriqué ce modèle, suivant la ou les premières lettres du n° de série de (1 à 99 999), il est possible d’en connaitre sa provenance.

Le matricule

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  1. Manufacture Nationale d’Armes de Châtellerault (MAC) … A, B, C, D, E.
  2. Manufacture Nationale d’Armes de Saint-Etienne (MAS) … F, G, H, J, K, L, M, N, P, Q.
  3. Manufacture Nationale d’Armes de Tulle (MAT) … R, S, T, U, V.

Lame sans encoches 

La lame de finition polie brillant, est munie d’une large gouttière sur chaque face sur pratiquement toute la longueur, le contre-tranchant comporte sur les 15 derniers cm de l’extrémité un pan creux. A partir de juillet 1898, deux petites encoches destinées à la maintenir correctement dans le fourreau seront réalisées. La lame de bonne constitution peut être aiguisée réglementairement, opération bien utile pour la préparation d’un poste de combat.

1892b

Comme pour le modèle Gras 1874, les toutes premières baïonnettes fabriquées à Châtellerault seront marquées sur le dos jusqu’en 1893.

Baïonnettes modèle 1892 du second type

Longueur : 515 mm
ø interne de la douille : 13 mm
Valeur : €€€ €
Rareté :   che1valierche1valierche1valierche1valier

Les baïonnettes du 2ème type, sont celles que l’on rencontre le plus couramment.

Plaquettes en matériau compositePlaquettes en bois

La poignée du second type nouvellement conçue à partir d’avril 1912, est munie d’une bague renforcée et allongée, à part cela, sa constitution est identique à celle du 1er type. Vers 1917, les plaquettes en matériau composite endommagées, très couteuses et fragiles sont systématiquement remplacées par des plaquettes en bois maintenues entre elles par deux gros rivets.

Une dernière modification en temps de guerre a eu lieu en septembre 1918, elle consistait à raccourcir le crochet inutile d’environ un tiers principalement pour les unités de cavalerie. En 1925, la suppression partielle du crochet est officiellement approuvée, il est possible quoique très rarement de rencontrer des modèles du 1er type ainsi modifiés. Lors de cette opération toutes les parties métalliques sont généralement bronzées.

Le fourreau est en tôle d’acier brasée, son corps de finition bronzée épouse parfaitement le profil de la lame, son extrémité est terminée par une bouterolle percée. Le ressort interne est maintenu par deux rivets, le pontet constitué d’une seule pièce enveloppe le corps.

Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux français).

Période d’utilisation :
Ce sabre-baïonnette a été utilisé principalement durant la Première, Seconde Guerre mondiale, et après Guerre d’Indochine, Algérie.

A partir de 1895, le mousqueton M-1892 commence à être attribué en dehors de l’artillerie à certains spécialistes des corps de troupes à pied à qui l’arme longue ne convient pas. En 1914, la liste de ces hommes dotés à titre spécial du mousqueton M-1892 avec sabre-baïonnette est la suivante :

  1. dans les sections de mitrailleuses (tous corps d’infanterie).
  2. dans les bataillon de chasseurs alpins, les vélocipédistes, conducteurs d’animaux et ordonnances.
  3. Les secrétaires d’état-major des divisions et brigades de cavalerie.
  4. Les personnels des sections d’état-major, d’infirmiers militaires et de commis ouvriers d’administration stationnés en Afrique.
  5. dans le génie et dans le train.

En 1921, la gendarmerie adopte à son tour le mousqueton M-1892 M-16 et sa baïonnette.

Remarques perso :
Ouvrage conseillé : « Les Baïonnettes Réglementaires Françaises de 1840 à 1918 » de la Gazette des Armes Hors Série N°7, très complet !

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces baïonnettes, vestiges historiques de la Grande Guerre, sont encore bien présentes, cachées au fond de certains greniers ou caves de la France rurale, chacune de celle-ci a vécu une histoire personnelle, évoquant à elle seule la souffrance de tous les militaires blessés ou morts pour la France.

Il existe une multitude de variantes, (types de poignées), tous ces modèles sont tous intéressants dans une collection.

Le 10/03/21.

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Baïonnette modèle SA N°9 « N 17 »

Longueur : 222 mm
ø interne de la douille : 15 mm
Poids : 262 g

Armement : fusil Lee-Enfield, No. 4 Mk 2

Valeur : €€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes dépourvues de marquage ont été produites à partir de 1960 par l’armement Corporation d’Afrique du Sud (ARMSCOR), Lyttelton Engineering Works, à Pretoria. ARMSCOR étant le fabricant d’armes d’Etat en Afrique du Sud.

La lame est maintenue sur la douille par deux rivets soigneusement abrasés

Ce modèle combine une douille fabriquée par divers sous-traitants de type N°9 MK1, accouplée à une lame de type UZI M-1952.

Les deux types de fourreaux en acier utilisés : l’un mesure 220 mm, l’autre 190 mm La cuvette est spécifique à ce modèle

Les fourreaux utilisés pour ce modèle sont d’origine belge, ils sont le plus souvent en acier, le plus long étant le plus rare. Le fourreau de dernière génération en plastique moulé est muni d’une cuvette en acier avec ressort interne fixée par une vis sur l’arrière.

JohannesbourgPoinçon Sud Africain

Ces porte-fourreaux en cuir, sont de fabrication Sud Africaine, la languette enveloppe le bouton de suspension du fourreau, ils conviennent uniquement pour le port des différents fourreaux du modèle SA N°9.

  1. Celui de gauche, le plus récent est renforcé par six rivets creux en acier, un septième rivet au milieu maintient la languette.
  2. Celui du milieu est renforcé par six rivets en cuivre sur rondelles.
  3. Celui de droite renforcé par sept rivets en cuivre sur rondelles est une transformation du modèle destiné pour le port de la baïonnette P-1907, une partie du cuir a été coupée et les coutures modifiées pour s’adapter au fourreau en acier du modèle SA N°9.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Personnellement, je possède les trois différentes variantes de fourreaux, pour un prix d’achat relativement peu élevé, ce modèle méconnu muni de son porte-fourreau en cuir, a sa place dans une collection.

Le 29/07/22.

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Baïonnette N°4 MKII fabrication canadienne « N 33 »

clou gb 01 01

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm

Armement : fusil Lee-Enfield n°4 / PM Sten MK 5

Valeur : €
Rareté : che1valier

Cette variante est de conception identique au modèle MKII Britannique. Au Canada, la production a débuté à partir du 13 mars 1941, (production approximative 910 000 dont 330 000 livrées à la Grande Bretagne). Contrairement à la variante britannique, dont la conception a encore évolué deux fois durant la Seconde Guerre mondiale, la variante canadienne est restée identique. Tous les modèles utilisés durant la Seconde Guerre mondiale ont été fabriqués à Long Branch (Small Arms Ltd), lettres L et B accolées jusqu’à la fin décembre 1945.

clou gb 01 02Modèle utilisé par l’armée britanniques, il ne comporte pas le marquage d’appartenance à l’armée canadienne (C avec une flèche), ni sur la douille, ni sur la lame

Ci-dessus, modèle dans sa graisse d’origine en provenance du Canada conditionné pour la Grande-Bretagne durant la Seconde Guerre mondiale

La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, le coté gauche est marqué N°4 MKII et les lettres L et B accolées.

La lame de section cylindrique qui s’amincie a une extrémité qui peut être usinée sur les deux ou les quatre faces.

Fourreau en acier MK. I.

Le fourreau avec corps en acier conique et embout percé en forme de boule est le plus couramment rencontré. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Les fourreaux étaient généralement bronzés, dans certains cas peints en noir, ou pour les modèles fabriqués, à partir du 25 février 1943 phosphatés.

Deux vis permettent de fixer au corps la cuvette d’entrée et le ressort de maintien de la lameMarquage B à l’intérieur d’un cercle sur le ressort qui enveloppe une cuvette en aluminium (probablement Border City Industries), ce marquage n’est pas systématiqueCuvette en alliage de zinc (Zamak)

Tout comme pour la fabrication des baïonnettes N ° 4 Mk II, les fabricants nord-américains ont également fabriqué le fourreau N ° 4 Mk I Stevens-Savage à Chicopee Falls aux Etats-Unis d’Amérique et Small Arms Ltd. à Long Branch près de Toronto au Canada, ils sont presque identiques au dessin Britannique DD (E.) 463 B. Le corps des fourreau pouvait avoir les embouts d’extrémité mobiles ou fixes.

Malgré la fabrication en parallèle de fourreaux en matière plastique, le modèle en acier sera fabriqué jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

canada fourreaux 02Cuvette marquée : « NOT » (fabrication canadienne)Clou cuvetteCuvette en aluminium sans marquage Cuvette en alliage de zinc (Zamak) sans marquageCuvette en plastique très dégradée avec le temps sans marquage

La cuvette qui ne comporte généralement aucun marquage est généralement en alliage de zinc (Zamak), rarement en acier, quelque fois (en aluminium ou en plastique probablement après 1945). De nombreux fourreaux non marqués munis de cuvettes en Zamak ont également été produits aux USA.

Fourreau en plastique MK. 3.

gb fourreau clou canada

Ce fourreau en matière plastique très léger et assez solide, a été fabriqué à la fin de la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis et au Canada. Ce corps noir était assemblé avec la cuvette en alliage standard et le ressort à fourreau. Cependant, les doubles vis de maintien avaient des codes de pièce différents (BB 6266) à ceux de la conception en acier (BB 8323).

Les porte-fourreaux utilisés pour ces modèles de baïonnettes sont, voir (Porte-fourreaux) Grande-Bretagne N° : GB 19 D, E, F.

Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1941, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection.

Le 07/03/20.

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Baïonnettes n°4 « clou » fabriquées en Grande-Bretagne « N 32 à 36 »

Présentation de la baïonnette :

Les premiers prototypes de la baïonnette de la série (n°4) ont été conçus à partir de 1925 pour remplacer le modèle 1907 pour fusil SMLE Mark III.

Le premier modèle de la série (MK.I), est apparu en novembre 1939. Par rapport au M-1907, celui-ci avait l’avantage d’être beaucoup moins encombrant, plus léger, et ne portait pas atteinte au point d’impact lors du tir. Par contre, la lame ne possédait pas de tranchant bien pratique pour la préparation d’un poste de combat dans les zones boisées.

La longueur de la lame (200 mm) était capable de pénétrer et de porter un coup mortel à un fantassin équipé d’une tenue d’hiver. Du début de sa création jusqu’à la fin de la série, le mode de fabrication en Angleterre de ce modèle évoluera quatre fois.

Boudées par la majorité des collectionneurs, les baïonnettes N°4 produites à plus de 5 millions d’exemplaires, dont 3,3 millions de MK.II, sont encore bien présentes en surplus dans les bourses aux armes, elles font par leurs multiples variantes le bonheur de nombreux collectionneurs.

Il existe quatre types de base, le MK.I, MK.II, MK.II * et le MK.III.

Modèle : N°4 MKI

Baïonnette N°4 MKI avec porte-fourreau modèle P-1907 muni d’un adaptateur apparu en 1940

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm

Armement : fusil Lee-Enfield n°4 MkI/ PM Sten MK 5
Valeur :  €€€ €€
Rareté :    che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le premier modèle de la série a été fabriqué uniquement par la Société de fabrication Singer (1867-1980) à l’usine Clydebank en Ecosse (jugée plus sure en cas de bombardement) à partir de 1939 à mi-1942 à 75 000 exemplaires. Il précède le modèle N°4 MKII à lame de section cylindrique.
Sur le côté gauche, G couronne R (George Rex VI), N°4 MKI, SMC
Sur le côté gauche, G couronne R (George Rex VI), N°4 MKI, SM 
37Z un des marquages d’inspecteurs
Code fabricant : SM 42 (Singer Manufacturig Compagny’s, 1942)

La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, le mécanisme de verrouillage composé de trois pièces assemblé par la suite.

Marquage au crayon électrique inspecteur Enfield (E sous couronne 72)

La lame cruciforme en théorie aurait été conçue pour qu’en cas de blessure, la plaie occasionnée soit plus lente à guérir, qu’une blessure occasionnée par une lame plate ou une tige simple.

L’usine Singer de Clydebank construite en Ecosse en 1885 devient au début du 20 ème siècle la plus importante usine de machines à coudre au monde.

Les faux

clou.jpgclou2.jpgModèle de fabrication canadienne

Il existe malheureusement sur le marché, quelques faux. La lame de section ronde (10 mm) du modèle MKII, ou MKII* est ré-usinée, mais le marquage N°4 MKII, MKII* ou autre reste inscrit sur la douille, c’est grâce à cela que l’on peut facilement déceler le vrai du faux.

Modèle N°4 MKII, section de la lame réduite à 10 mm Modèle N°4 MKI, section de la lame 12 mm

Modèle : N°4 MKII

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm

Valeur :  €
Rareté
:    che1valier

Le deuxième modèle de la série a été fabriqué à 1 141 782 d’exemplaires uniquement par la Société de fabrication Singer (1867-1980) à l’usine Clydebank en Ecosse (jugée plus sure en cas de bombardement) entre février 1941 et 1944. Il est identique au modèle MKI, mais l’usinage de la lame cruciforme très compliqué et fort coûteux a été abandonné pour une lame de section arrondie.

Marquages inscrits sur le côté gauche, G couronne R (George Rex VI), N°4 MKII, SM (1941 à 1943)Code de dispersion N67 (1943 à 1944) Code fabricant : SM 42 (Singer Manufacturig Compagny’s, 1942)

La douille et la lame comme pour le modèle MK.I sont forgées d’une seule pièce.

La lame de section ronde (10 mm à sa base), polie est usinée que sur deux faces à l’extrémité.

Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1941, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection.

Modèle : N°4 MK2*

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm

Valeur : €
Rareté
:  che1valierche1valier

Ce troisième modèle ne diffère du précédent que par le mode de fabrication, au lieu d’être d’une seule pièce la douille et la lame sont produites séparément et soudées ensuite. Cette technique représentait une simplification en réduisant les coûts ainsi que la possibilité de produire la lame et la douille à des endroits différents évitant aussi le risque de rupture d’approvisionnement du produit. Ce mode de fabrication a été approuvé en 1942, et un certain nombre de sous-traitants dans le Royaume-Uni y ont participé jusqu’en 1945. 

Les pièces de la baïonnette n°4 Mk2* (lame, douille, poussoir, ressort, logement) ont été produites par divers sous-traitants et assemblées dans quatre entreprises anglaises (le code du fabricant qui lui a été attribué pendant la guerre est entre parenthèses) :

  1. Prince-Smith & Stells (N56) – 1 057 515 baïonnettes.
  2. Howard & Bullough (N30) – 161 026.
  3. Baird Engineering (N96) – 101 103.
  4. Lewisham Engineering (S 376) – 84 566.

La finition varie considérablement entre les fabricants, avec des baïonnettes Baird approchant l’excellente finition et quelques exemplaires de Prince-Smith & Stells présentant des marques d’outils rugueuses.
La production totale de ce modèle est de 1,4 million exemplaires dont, plus d’un million par Prince-Smith & Stells, les autres fabricants étaient beaucoup moins prolifiques.

La douille forgée du modèle MK.II * comporte un orifice percé de part en part destiné à loger l’extrémité de la lame, une fois en place celle-ci est soigneusement abrasée.

La société Prince-Smith & Stells dans certains cas, et la société Baird systématiquement, ont utilisé une tige en acier soigneusement abrasée pour le maintien de la lame, la plupart du temps les lames étaient maintenues à l’aide de brasure à leurs bases.

Société (Prince-Smith & Stells) à Keighley, Yorkshire, (production totale 1 057 515 exemplaires de 1942 à 1945).

Avant la guerre, la société Prince-Smith & Stells fabriquait des machines pour la confection des textiles de laine. Cette société a utilisé quatre types de marquages différents :

clou N4 MKII * 03PSK PSK à l’intérieur d’un cercle PS & S Ltd Marquage N56 code de dispersion utilisé à partir de 1943 Marquage N56 code de dispersion utilisé à partir de 1943 Côté gaucheAM/712 = Contrat pour la Royale Air Force (côté droit)

Société (Howard & Co. Bullough) d’Accrington, Lancashire, (production totale environ 161 026 exemplaire  de 1942 à 1943).

Avant la guerre, cette société était un fabricant de machines de filature du coton, ensuite elle fut convertie à la fabrication des affûts de canon, mines, composants d’avions, et baïonnettes, la société a disparu en 1970. Cette société a utilisé trois types de marquages différents :

N30 et N30 sur H & B

Marquage H & B seul (non représenté sur la photo du dessus).

Société (Lewisham génie), à 9 & 11 Maltons Road, Ladywell, Londres, (production environ 84 566 exemplaires de 1943 à 1945). 

La société a été créée en 1942 sur le site bombardé du Sud Est de Londres Indoor Sports Club (détruites lors du blitz de 1940 à 1941), uniquement pour produire des baïonnettes. Le site de l’usine a été rasé pour accueillir des appartements au milieu des années 1980. Cette société a utilisé qu’un seul type de marquage.

L. ENG. Sur S376, à l’intérieur d’un rectangle. S376 était le code de dispersion de Lewisham 

Société (Baird compagnie du génie) de Belfast, Irlande du Nord, (production environ 101 103 exemplaires de 1942 à 1944).

Les baïonnettes Baird fabriquées en Irlande du Nord se caractérisent par une finition très élevées. Cette société a pour particularité d’avoir utilisé pour l’assemblage des baïonnettes ses propres douilles.

Les baïonnettes fabriquées par Baird ont été faites pour la Grande Bretagne, mais certaines étaient, apparemment, livrées aux Indes (ou destinées à l’expédition là-bas). La plupart des exemplaires sont trouvés avec couronnés IG (gouvernement indien) numéro de contrôle. Les troupes indiennes ont été normalement délivrées avec une variante de l’épée-baïonnette P-1907, l’histoire de ces baïonnettes est obscure.

Pour comparaison, en haut douille de fabrication Baird, en bas douille massive de fabrication F. Fisher & Sons Ltd.gb N4 marquage irlandaisGB Clou beck marquagesN° 4 MARk II sur BEC N96, dans un ovale, N96 est le code de la dispersion de Baird

Marquages des sous-traitants

Plusieurs marquages, de sous-traitants toujours inscrits sur le côté gauche de la douille :

  1. F. Fisher & Sons Ltd. – « FF & S. Ld. » ou N 26.
  2. Viners Ltd. – «VNS» ou N 79.
  3. Singer Manufacturing – «SM» ou «SMC» ou N 67
  4. J. Wilson Ltd – «JW (S) Ld.

FF & S. Ld » = Fred Fisher & Sons Ltd N°4 clou sous-traitantJW (S) Ltd = John Wilson Ltd, SheffieldTRM.2 VNS = Viners Ltd, Sheffield, « TRM.1 », « TRM.2 », et « TRM 3 » n’ont pas été identifiés. Ce symbole apparaît  seul et parfois avec une autre marque de forgeageclou N4 MKII * 06VNS = Viners Ltd, Sheffield, « TRM.1 », « TRM.2 », et « TRM 3 » n’ont pas été identifiés. Ce symbole apparaît  seul et parfois avec une autre marque de forgeageclou N4 MKII * 05N67 = Singer

Marquage spécifique australien

N°4 GB Australie

Graham Priest note que certaines baïonnettes n°4 MK2 * fabriquées par Prince-Smith & Stells sans aucuns autres marquages sur les côtés de la douille ont été notées avec une flèche sur « D » marquages sur le devant de la prise et le code N56. Ce symbole est similaire à l’Australian Defense Dept. marquant la propriété. Cependant, l’émission australienne de ces baïonnettes n’a pas été confirmée.

La lame de section ronde (10 mm à sa base), polie est usinée que sur deux faces à l’extrémité.

Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1942, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection, recherchez si possible les rares fabricants.

Modèle : N°4 MKIII

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm
Valeur : €€
Raretéche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle un des plus rares, uniquement assemblé par Joseph Lucas Ltd., Chester Street, Birmingham (196 200 exemplaires), est le dernier de la série. Son mode de fabrication simplifié et surtout très grossier, afin de réduire le temps de production et les coûts, fut approuvé en juin 1943.

Marquage M158 code de dispersion = Lucas

La douille et le poussoir (initialement forgés) des modèles précédents sont désormais constitués d’un ensemble de sept pièces en tôle d’acier soudées entre elles. La lame produite par plusieurs sous-traitant est ensuite soudée à l’ensemble. Après avoir rencontré quelques problèmes techniques, la production en série débuta à partir de 1944 et déclarée obsolète (déclassée) cessa en février 1946.

La lame en haut probablement destinée à la baïonnette (Sten MK I) est usinée que sur deux facesMarquage sur la lame L = Laspee société d’ingénieriebaio n°4Marquage S7 dans un carré, indiquant une fabrication par le sous-traitant Auto Engineering Ltd de Croydon. (30.000 ex) 

La lame de section ronde (10 mm à sa base) peut être usinée à l’extrémité sur deux ou quatre faces.

Période d’utilisation :
La production en série débuta à partir de 1944 et déclarée obsolète (déclassée) cessa en février 1946.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle pas très courant, est indispensable dans une collection.

Modèle : de cérémonie

Porte-fourreau utilisé lors des cérémonies officielles par les régiments écossais

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm
Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Pour une bonne parité de l’ensemble, la baïonnette ainsi que le fourreau sont entièrement chromés.

gb gousset blanc 03Porte-fourreau en toile standard recouvert de peinture blanchegb gousset blanc 01gb gousset blanc 02

Ce modèle en peau de chamois renforcé par six rivets a été utilisé uniquement avec un fourreau de baïonnette n°4, lors des cérémonies officielles par les régiments écossais.

Le porte-fourreau qui l’accompagne est toujours de couleur blanche.

Modèle : de cérémonie (porte-drapeau).

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm
Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Cette variante est un modèle standard équipé d’une pièce métallique en forme de boule à son extrémité, certainement destiné à être utilisé comme porte-drapeau.

Modèle : N°4 en plastique utilisé pour le cinema

Marquage de la société Lewisham  « L. ENG. Sur S376, à l’intérieur d’un rectangle ». S376 était le code de dispersion de Lewisham 

L’ensemble baïonnette et fourreau est bien en plastique

Les différents fourreaux utilisés pour ces différents modèles par l’armée Britannique 

Fourreau en acier MK. I, fabriqué en Grande-Bretagne

En bas fourreau entièrement chromé destiné aux cérémonies officielles

Le fourreau avec corps en acier conique et embout percé en forme de boule est le plus couramment rencontré. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Les fourreaux étaient généralement bronzés, ou dans certains cas peints en noir, en jaune, ou en kaki, selon le théâtre d’opérations auxquels ils étaient destinés.

Deux vis permettent de fixer la cuvette d’entrée et le ressort de maintien de la lameDeux types d’embouts percés à l’extrémité du corps ont été utilisés en Grande-Bretagne en haut : tournant référence DD (E.) 463 B, en bas : fixe, après le 25 février 1941

Tous les corps fuselés en acier ont été fabriqués par Accles & Pollock à Oldbury, près de Birmingham. La société était un fabricant spécialisé de tubes en 1938. En 2015 elle fut achetée par le groupe Liberty House dans le cadre de Caparo Tubular Solutions.

Les différentes pièces qui composent le fourreau Britannique, ne sont pas marquées, à l’exception des cuvettes et des ressorts.

Ces fourreaux ont été assemblés par trois sociétés avec des pièces produites par divers sous-traitants.

  • La société Gramophone Company fut la première a fabriquer ces fourreaux à partir d’aout 1940.
  • La société Vanden Plas (Eng) 1923 Ltd., a confié la fabrication de vis d’embout buccal à Anglo-Swiss Screw Co. scabbard Ltd. Vanden Plas était un fabricant de carrosserie automobile issu de la firme de calandreur bruxellois Guillaime Van Den Plas (1884), elle a obtenu une licence britannique à partir de 1913. Avec le déclenchement de la guerre en 1939, la société est retournée à la production d’avions, et la carrosserie fut arrêtée. Pendant la Guerre, la société a fabriqué la structure en bois pour le De Havilland Mosquito, un des avions au plus grands succès de la seconde Guerre Mondiale. Après la guerre, la société a poursuivi son association avec la société De Havilland et produisit des pièces pour le DH Vampire, un jet de combat.
  • La société Sheffield Steel Products (SSP), avant la Seconde Guerre, cette société s’était diversifiée dans la fabrication de pièces forgées, estampées et magnétiques pour le secteur de l’automobile.

Cuvette en acier bleuigb clou fourreau marqueCuvette marquée : « N64 » (Sheffield Steel Products Yorkshire.) production environ 670 000 exemplairesgb fourreau clou marquéCuvette marquée : « S286 » (Vanden Plas (Eng) 1923 Ltd de Kingsbury Rd., Londres) production environ 950 000 exemplaires GB fourreau n°4Cuvette marquée : « S.S.P. 1943 » (Sheffield Steel Products)

La cuvette est généralement en alliage de zinc (Zamak) ou en acier fabriquée jusqu’en mars 1941, le Zamak est de loin le plus répandu, suivi de l’acier. La cuvette en Zamak était plus épaisse que celle en acier, car il fallait plus de Zamak que d’acier pour obtenir la même résistance. L’utilisation de ce matériau a permis aux entreprises ne disposant pas d’installations de production pour travailler l’acier, de participer à l’effort de guerre.

Les premières cuvettes portaient souvent les inscriptions «N ° 4 Mk I» ainsi que l’année de production et le code de titre ou de dispersion du fabricant. Les embouchures en acier et en alliage lisibles étaient marquées par «S.S.P.  ou ‘N64’»,  de Sheffield Steel avec des dates de 1940 à 1944. L’alliage était principalement utilisé par Vanden Plas, leur petit symbole en V était souvent utilisé avec le code de dispersion de S 286. Le code S 200 a été utilisé pour Gramophone Co. Ltd.

Fourreau en acier MK. II, fabriqué en Grande-Bretagne

france lebel talonS191 est le code de dispersion de la société franco-britannique électriqueCuvette en alliage de zinc (Mazak)Deux types de fixations de l’embout

Ce rare fourreau a été fabriqués uniquement par la Société électrique franco-britannique, Tempel Park, Hurley. Il est formé d’un corps en acier en forme de tube et d’un embout plat percé. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Son poids est d’environ 100 gr (10 gr en moins que le modèle MK. I). Lors du débarquement le 06 juin 1944, la probabilité était qu’un militaire Britannique sur douze en soit équipé.

Fourreau en plastique, fabriqué aux USA

Fourreau US n°4

Les très rares fourreaux US M5 ont été fabriqués à partir du mois d’avril 1943, par Beckwith Manufacturing Co. de Dover, New Hampshire. Populairement connus comme le fourreau « Victoire plastiques », ils étaient uniques dans leur conception par rapport à tous les autres fourreaux de baïonnettes n°4 car ils possèdent un porte-fourreau intégré. Ces fourreaux d’une fragilité extrême ont été fournis aux termes de la Loi britannique prêt-bail.

Fourreau en acier MK. I, fabriqué aux USA

gb fourreau clou metal courant 2Cuvette en acier marquée : « NO. 4 Mk 1. » Cuvette en alliage de zinc (Zamak) sans marquage

Tout comme pour la fabrication des baïonnettes N ° 4 Mk II, les fabricants nord-américains ont également fabriqué le fourreau N ° 4 Mk I Stevens-Savage à Chicopee Falls aux Etats-Unis d’Amérique et Small Arms Ltd. à Long Branch près de Toronto au Canada.

Le fourreau de fabrication US avaient l’embout de l’extrémité fixe, les différentes pièces qui le composent ne sont pas marquées, à l’exception de la cuvette en acier (marquage « NO. 4 MK 1″, le O de numéro est inscrit en grosse lettre). De nombreux fourreaux non marqués munis de cuvettes en alliage de zinc (zamak) ont également été produits aux USA.

Malgré la fabrication en parallèle de fourreaux en matière plastique en avril 1943, le modèle en acier sera fabriqué jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

GB Frogs 08gb gousset clou 001gb gousset clou 002Marquage CA suivi de la date fabrication (Cawnpore ou Calcutta) gousset bataMarquage (B.S.C 1942) plus rare, fabriqué par Bata Shoe Compagny firme tchécoslovaque qui a déménagé aux Indes après l’occupation allemande

Ce porte-fourreau fabriqué uniquement aux Indes de 1942 à 1945, sans boucle de maintien a été conçu pour  l’armée de terre, sa longueur est de 20 cm.

Le 28/06/22.

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Baïonnettes N°4 MKII de fabrication US « N 33 »

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm

N°4 SPhoto trouvée sur internet

La version nord-américaine du Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) fut fabriqué à partir de 1942. Il en diffère par :

  1. Une plaque de couche en tôle emboutie.
  2. Une fabrication rendue plus simple pour l’aménagement de certaines pièces, l’arrêt de la tête de culasse est supprimé, ce qui modifie légèrement le mode de démontage.
  3. La hausse est du type Mark 2, 3 ou 4.

Sa fabrication a été réalisée en Amérique du Nord. En raison de son origine, ce fusil fut souvent appelé fusil canadien, largement utilisé par les Canadiens et par les troupes alliées équipées par les Britanniques, ce fusil ne fut pas réglementaire dans l’armée anglaise avant le 11 novembre 1946.

Ces fusils ont d’abord été montés avec des canons à cinq rayures, puis avec des canons à deux rayures aux Etats-Unis. Il existe des canons à six rayures produits après la guerre par le Canada.

Constructeurs: Long Branch Arsenal, Toronto (Canada), 910 000 exemplaires, le numéro de série intègre la lettre L.
Savage – Stevens Arms Corporation, Chicopee Falls, Massachussetts, 1 200 000 exemplaires avec la lettre C dans le numéro de série.
Les armes fabriquées aux U.S.A. portent, en plus des marquages traditionnels, la mention U.S. PROPERTY en application de la loi prêt-Bail.

Armement : fusil Lee-Enfield n°4 / PM Sten MK 5

Valeur : €
Rareté : che1valier

Ces variantes, clones du modèle MKII Britannique, mais de finition beaucoup plus rudimentaire, ont toutes été fabriquées par Savage-Stevens Co. de Chicopee Falls, Massachusetts à environ 1,25 million d’exemplaires. Ces baïonnettes ont été fournies à la Grande-Bretagne avec les fusils Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) en vertu de la Loi prêt-bail de 1941 à 1942.

N°4 S12 mm. profondément frappé « s »N°4 S22 mm. légèrement frappé « s »N°4 S34 mm. « S »N°4 S44 mm. « S » dans un carréN° 4 S55 mm. « S » dans un carréus clou 01 S répété sur le poussoir

La douille et la lame sont forgées d’une seule pièce, il existe cinq types de marquages inscrits sur le côté gauche.

La lame de section cylindrique qui s’amincie a une extrémité usinée que sur deux faces.

Fourreau en plastique, fabriqué aux USA

Fourreau US n°4

Les très rares fourreaux US M5 ont été fabriqués à partir du mois d’avril 1943, par Beckwith Manufacturing Co. de Dover, New Hampshire. Populairement connus comme le fourreau « Victoire plastiques », ils étaient uniques dans leur conception par rapport à tous les autres fourreaux de baïonnettes n°4 car ils possèdent un porte-fourreau intégré. Ces fourreaux d’une fragilité extrême ont été fournis aux termes de la Loi britannique prêt-bail.

Fourreau en acier MK. I, fabriqué aux USA

gb fourreau clou metal courant 2Cuvette en acier marquée : « NO. 4 Mk 1. » Cuvette en alliage de zinc (Zamak) sans marquage

Tout comme pour la fabrication des baïonnettes N ° 4 Mk II, les fabricants nord-américains ont également fabriqué le fourreau N ° 4 Mk I Stevens-Savage à Chicopee Falls aux Etats-Unis d’Amérique et Small Arms Ltd. à Long Branch près de Toronto au Canada.

Le fourreau de fabrication US avaient l’embout de l’extrémité fixe, les différentes pièces qui le composent ne sont pas marquées, à l’exception de la cuvette en acier (marquage « NO. 4 MK 1″, le O de numéro est inscrit en grosse lettre). De nombreux fourreaux non marqués munis de cuvettes en alliage de zinc (Zamak) ont également été produits aux USA.

Malgré la fabrication en parallèle de fourreaux en matière plastique en avril 1943, le modèle en acier sera fabriqué jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Les porte-fourreaux utilisés pour ces modèles de baïonnettes sont, voir (Porte-fourreaux) Grande-Bretagne N° : GB 19 D, E, F.

Période d’utilisation :
Utilisées à partir de 1941, et peu de temps après la Seconde Guerre mondiale.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle à prix d’achat modéré, est indispensable dans une collection. Pour une bonne harmonie de l’ensemble, recherchez les fourreaux « Made in US ».

Le 03/04/21.

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Baïonnette n°4 MKII « N 33 »

Longueur : 251 mm

Armement : fusil Lee-Enfield n°4 MkI/ PM Sten MK 5

Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La plupart des exemples observés sont de fabrication américaine ou canadienne, ils furent utilisés par l’armée turque après la Seconde Guerre mondiale, principalement avec le PM Sten MK 5 (voir aussi Grande-Bretagne).

Matricule à 4 chiffres sur le côté gauche indiquant une utilisation turque

Ce modèle en cuir de fabrication turque, renforcé par quatre rivets en cuivre sur rondelles a été modifié pour équiper les fourreaux cylindriques des baïonnettes modèle n°4.

Le 23/06/22.

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Baïonnette N°4 MKII « N 33 »

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm

N°4 SPhoto trouvée sur internet

La version nord-américaine du Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) fut fabriqué à partir de 1942. Il en diffère par :

  1. Une plaque de couche en tôle emboutie.
  2. Une fabrication rendue plus simple pour l’aménagement de certaines pièces, l’arrêt de la tête de culasse est supprimé, ce qui modifie légèrement le mode de démontage.
  3. La hausse est du type Mark 2, 3 ou 4.

Sa fabrication a été réalisée en Amérique du Nord. En raison de son origine, ce fusil fut souvent appelé fusil canadien, largement utilisé par les Canadiens et par les troupes alliées équipées par les Britanniques, ce fusil ne fut pas réglementaire dans l’armée anglaise avant le 11 novembre 1946.

Ces fusils ont d’abord été montés avec des canons à cinq rayures, puis avec des canons à deux rayures aux Etats-Unis. Il existe des canons à six rayures produits après la guerre par le Canada.

Constructeurs: Long Branch Arsenal, Toronto (Canada), 910 000 exemplaires, le numéro de série intègre la lettre L.
Savage – Stevens Arms Corporation, Chicopee Falls, Massachussetts, 1 200 000 exemplaires avec la lettre C dans le numéro de série.
Les armes fabriquées aux U.S.A. portent, en plus des marquages traditionnels, la mention U.S. PROPERTY en application de la loi prêt-Bail.

Armement : fusil Lee-Enfield n°4 / PM Sten MK 5

Valeur : €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Environ 35 000 de ces exemplaires, fabriqués au Canada, voir baïonnette n°4 MK II ont été livrés avec leurs fusils à la Nouvelle-Zélande dans les années 1942-43.

Un n° de série inférieur à 35 000 et les initiales N flèche Z sont inscrites au crayon électrique.

Cet exemple a été utilisé en Nouvelle-Zélande pour équiper la 2ème Force expéditionnaire néo-zélandaise. Le 2ème NZEF s’est battue dans les théâtres nord-africains et européens dans le cadre de la 8ème armée britannique.

Le 06/05/20.

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Baïonnette modèle n°4 « N 33 »

Modèle : N°4 MKII ou MK2*
Longueur : 251 mm
ø interne de la douille 15 mm

Armement : fusil Lee-Enfield n°4 MkI/ PM Sten MK 5

Valeur :  €
Rareté
:    che1valier

Ce modèle de baïonnette de l’armée britannique a été utilisé par les forces armées helléniques pendant la Seconde Guerre mondiale et après. La Grèce a reçu des quantités du fusil Lee-Enfield n°4 de calibre 303 pour une utilisation pendant la guerre civile grecque de 1946 à 49. Par la suite, ces armes ont été remplacées par les fusils M1 Garand et les armes légères américaines.

Le porte-fourreau en cuir naturel est spécifique à ce modèle, deux rivets en acier renforcent les coutures. Il est marqué «ΑΒΥΠ» qui sont les lettres grecques Alpha Beta Upsilon Pi, une abréviation pour Αποθήκη Βάσεως Υλικού Πολέμου (Entrepôt de la base du matériel de guerre).

Le 28/07/20.

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Baïonnettes N°4 MKII fabriquées au Canada « N 33 »

Longueur : 251 mm
ø interne de la douille :
15 mm

N°4 SPhoto trouvée sur internet

Armement : version nord-américaine du fusil Lee-Enfield et PM Sten MK 5

La version nord-américaine du Lee Enfield n°4 ( n°4 MK 1*) fut fabriqué à partir de 1942. Elle en diffère par :

  1. une plaque de couche en tôle emboutie,
  2. une fabrication rendue plus simple pour l’aménagement de certaines pièces, l’arrêt de la tête de culasse est supprimé, ce qui modifie légèrement le mode de démontage,
  3. la hausse est du type Mark 2, 3 ou 4.

Sa fabrication a été réalisée en Amérique du Nord. En raison de son origine, ce fusil fut souvent appelé fusil canadien, largement utilisé par les Canadiens et par les troupes alliées équipées par les Britanniques, ce fusil ne fut pas réglementaire dans l’armée anglaise avant le 11 novembre 1946.

Ces fusils ont d’abord été montés avec des canons à cinq rayures, puis avec des canons à deux rayures aux Etats-Unis. Il existe des canons à six rayures produits après la guerre par le Canada.

Constructeurs:
Long Branch Arsenal, Toronto (Canada), 910 000 exemplaires, le numéro de série intègre la lettre L.
Savage – Stevens Arms Corporation, Chicopee Falls, Massachussetts, 1 200 000 exemplaires avec la lettre C dans le numéro de série.
Les armes fabriquées aux U.S.A. portent, en plus des marquages traditionnels, la mention U.S. PROPERTY en application de la loi prêt-Bail.

La division des biens du ministère de la Défense nationale a autorisé la construction de l’usine en 1940, pour surmonter la pénurie d’arme de l’usine américaine Stevens. Après avoir été transférée au ministère des Munitions et des Approvisionnements, une société d’État, Small Arms Ltd., a été constituée pour exploiter cette installation. La plupart des machines utilisées ont été importées des USA, de société canadienne ou de la défunte usine Ross Rifle au Québec. Le 30 juin 1941, les cinq premiers fusils auraient été fabriqués. D’énormes quantités d’armes légères de type Britannique, y compris le fusil MkI * Lee-Enfield n ° 4 et la mitraillette Sten, y ont été fabriquées au cours de la Seconde Guerre mondiale.
La Small Arms Ltd. cessa ses activités à la fin de décembre 1945. A compter du 1er janvier 1946, ses opérations se poursuivirent sous la Division Small Arms de la Canadian Arsenals Limited, l’usine a été fermée le 30 juin 1976.

Valeur : 
Rareté :che1valierche1valier

Ces baïonnettes sont de conception identique au modèle Britannique N°4 MKII, la lame et la douille sont forgées d’une seule pièce. Au Canada, elles furent produites à partir du 13 mars 1941, (production approximative 910 000 dont 330 000 livrées à la Grande Bretagne). Contrairement au modèle Britannique, dont la conception a évolué deux fois (MK2*, MKIII) durant la Seconde Guerre mondiale, le modèle canadien est resté identique.

Clou 01

Tous les modèles fabriqués à partir du 13 mars 1941 à Long Branch (Small Arms Ltd), jusqu’en 1945, (date de fermeture de l’établissement), portent les lettres L et B accolées.

La lame des premiers modèles fabriqués est soigneusement usinée sur environ 185 mm.

L’extrémité de la lame peut être usinées sur les quatre faces ou seulement sur les deux.

Pour simplifier la production, les pièces des modèles de seconde génération étaient embouties, ce mode de fabrication avait un inconvénient, la lame ne s’insérait pas bien dans l’embouchure du fourreau. A partir du 25 février 1943, une partie de tous les modèles fabriqués fut phosphatée.

Baio_N4_MKII Poinçon de l’armée canadienne, un C avec une flèche (en haut à gauche)Poinçon de l’armée canadienne gravé au crayon électrique

Tous les modèles utilisés durant la Seconde Guerre mondiale par l’armée canadienne portent le marquage C avec une flèche, sur la douille ou sur le début de la lame. Les modèles livrés à la Grande Bretagne ne portent pas de poinçon (C avec une flèche).

canada-clou-n-4MKII.jpgModèle utilisé durant la guerre de Corée, (C avec à l’intérieur un A) 

5 000 fusils et baïonnettes N°4 MK II, à partir des année 50 ont été produits par la division Small Arms, Arsenaux canadiens Limitée (anciennement Long Branch) pour être utilisés durant la Guerre de Corée. Les baïonnettes sont d’aspect identique aux modèles de première production (1941).

Spécificités canadiennes.

Baio_N4_MKIIClou 01Il existe deux types de marquages du « II » attaché ou séparé

canada-clou-double-marquage-02.jpgcanada-clou-double-marquage-03.jpg

Modèle de fabrication (Stevens, USA) pour le Canada avec une série typique de quatre chiffres, la douille est marquée Long Branch.

Modèle de fabrication (Stevens, USA) pour le Canada, la lame est frappée d’un C avec une flèche.

Marquage du bataillon, très rare

Long Branch a marqué environ 8000 baïonnettes qui ont été conservées par les canadiens pour l’entraînement.

Marquage 5L23 qui correspond peut être au n° d’arme 523, d’un fusil n°4 MK 1* fabriqué à Long Branch.

Marquages régimentaires en partie illisibles.

Les fourreaux fabriqués pour ce modèle au Canada.

Fourreau en acier MK. I.

Le fourreau avec corps en acier conique et embout percé en forme de boule est le plus couramment rencontré. Le bouton de suspension de forme arrondie est soigneusement brasé sur le corps. Les fourreaux étaient généralement bronzés, dans certains cas peints en noir, ou pour les modèles fabriqués, à partir du 25 février 1943 phosphatés.

Deux vis permettent de fixer au corps la cuvette d’entrée et le ressort de maintien de la lameMarquage B à l’intérieur d’un cercle sur le ressort qui enveloppe une cuvette en aluminium (probablement Border City Industries), ce marquage n’est pas systématiqueCuvette en alliage de zinc (Zamak)

Tout comme pour la fabrication des baïonnettes N ° 4 Mk II, les fabricants nord-américains ont également fabriqué le fourreau N ° 4 Mk I Stevens-Savage à Chicopee Falls aux Etats-Unis d’Amérique et Small Arms Ltd. à Long Branch près de Toronto au Canada, ils sont presque identiques au dessin Britannique DD (E.) 463 B. Le corps des fourreau pouvait avoir les embouts d’extrémité mobiles ou fixes.

Malgré la fabrication en parallèle de fourreaux en matière plastique, le modèle en acier sera fabriqué jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

canada fourreaux 02Cuvette marquée : « NOT » (fabrication canadienne)Clou cuvetteCuvette en aluminium sans marquage Cuvette en alliage de zinc (Zamak) sans marquageCuvette en plastique très dégradée avec le temps sans marquage

La cuvette qui ne comporte généralement aucun marquage est généralement en alliage de zinc (Zamak), rarement en acier, quelque fois (en aluminium ou en plastique probablement après 1945). De nombreux fourreaux non marqués munis de cuvettes en Zamak ont également été produits aux USA.

Fourreau en plastique MK. 3.

gb fourreau clou canada

Ce fourreau en matière plastique très léger et assez solide, a été fabriqué à la fin de la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis et au Canada. Ce corps noir était assemblé avec la cuvette en alliage standard et le ressort à fourreau. Cependant, les doubles vis de maintien avaient des codes de pièce différents (BB 6266) à ceux de la conception en acier (BB 8323).

Ce porte-fourreau daté 1955 de fabrication canadienne a été conçu pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette n°4.

Ce porte-fourreau marqué au dos T.I.L et daté 1955 de fabrication canadienne a été conçu pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette n°4, il a été utilisé à partir de 1945.

Le 28/01/21.

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