Longueur : 384 mm
Armement : fusil MAS-36 CR-39. En 1939, l’armée française se rend compte de l’importance des troupes aéroportées. Elle commence à développer une adaptation de leur nouveau fusil d’infanterie standard le MAS-36. Le fusil a été désigné CR 39 (CR est une abréviation pour crosse repliable), il a été conçu pour une utilisation pour les troupes alpines et aéroportées qui avaient besoin d’un fusil court facilement transportable, allégées et simplifiées. Ainsi « naquit » Le MAS 36 CR 39 qui arrivera trop tard pour participer de façon massive au combats de mai-juin 1940 mais équipera nos troupes après-guerre, on le verra en particulier en Indochine. Il subira par la suite quelques modifications, l’embouchoir et la grenadière seront simplifiés comme son aîné le MAS 36 mais dans l’ensemble sa silhouette restera inchangée.
Valeur : €€
Rareté :
La baïonnette utilisée avec ce fusil, est une baïonnette MAS 36 de longueur 432 mm raccourcie de 48 mm en manufacture, ceci afin de rentrer parfaitement dans le fût du canon.
Comparatif MAS-36, CR-39
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour un prix d’achat dérisoire une vingtaine d’euro, idéal pour débuter une collection. Pour l’achat de ce modèle, méfiez vous de certains vendeurs mal intentionnés qui pourraient transformer pour une plus value une MAS-36 en en réduisant la longueur.
Le 05/03/21.
Baïonnette Ersatz pour armement M-1888 « N 441 »
janvier 16th, 2022
Longueur : 384 mm
ø interne de la douille : 17 mm
Armement : fusil Mannlicher M-88, 88-90, 90-95
Fixation : sur le côté gauche du canon
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ces fusils et baïonnettes ont été délivrés aux unités de l’arrière-échelon pour libérer des fusils plus modernes réservés aux troupes de première ligne. Ces baïonnettes ont été fabriquées à partir de 1917 dans divers ateliers locaux, ce qui entraîne certaines variations.
Petit décrochement dû au mode de fixation de la baïonnette au canon, celle-ci étant tournée de 90° lors de la mise en place
Extrêmement simplifiée, cette baïonnette est constituée que de cinq pièces :
- Une lame plate torsadée à 90° à tranchant inversé
- Une lame faisant office de ressort de maintien au niveau du porte-baïonnette
- Une croisière simplifiée à angle droit
- Deux rivets de fixation de l’ensemble
Ce modèle est constitué de la même manière que le modèle ersatz M-1895. La différence se situe au niveau de la croisière qui possède un trou de diamètre un peu plus important et la soie un petit décrochement au niveau du porte-baïonnette. Ce petit décrochement est dû au mode de fixation par goupille saillante du porte-baïonnette au fusil M-1888. La baïonnette se fixant sur le côté gauche, ce décrochement s’avère inutile pour la baïonnette ersatz M-1895 car celle-ci étant fixée sous le canon.
Tranchant inversé
La lame est extrêmement simplifiée, comme le M-1895 standard son tranchant est inversé, l’extrémité est usinée en pointe de lance.
Les fourreaux utilisés avec ce modèle, voir Baïonnette (Ersatz) pour modèle 1895.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle, voir Baïonnette (Ersatz) pour modèle 1895.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il existe une multitude de variantes de ce modèle « Ersatz », toutes très intéressantes, attention, facilement réalisables par un bon ferronnier, il y a évidemment de faux modèles qui circulent.
Le 27/07/24
Baïonnette Ersatz pour armement M-1895 « N 442 »
janvier 15th, 2022
Longueur : 384 mm (théorique)
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895
Fixation : sous le canon
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ces baïonnettes que l’on distingue facilement des autres « Ersatz » austro-hongroise grâce au diamètre de la bague, ont été fabriquées à partir de 1917 dans divers ateliers locaux. Cette délocalisation au niveau de la fabrication des divers éléments entraîne certaines variations (épaisseur de la lame, de la croisière, longueur du ressort à lame).
Toutes ces baïonnettes «ersatz» ont été construites pendant la guerre sur une base d’urgence. La décision de faire produire des baïonnettes à un large éventail de petits ateliers était basée sur la libération de capacités supplémentaires à Steyr et à FGGY afin qu’ils puissent concentrer 100% de leur capacité de production sur les fusils et carabines.
La signification de la marque en chevron sur la bague est inconnue, cependant, il est souvent observé sur des exemples d’époque produits pour une utilisation avec le fusil Mannlicher M-1895.
Extrêmement simplifiée, cette baïonnette est constituée que de cinq pièces :
- Une lame plate torsadée à 90° à tranchant inversé
- Une lame faisant office de ressort de maintien au niveau du porte-baïonnette
- Une croisière simplifiée à angle droit
- Deux rivets de fixation de l’ensemble
La lame est extrêmement simplifiée, comme le M-1895 standard son tranchant est inversé, l’extrémité est usinée en pointe de lance.
Quelques exemples, (AB) Auguste Bickel, (AE) non identifié, (V & N) – Vogel & Noot de Wartberg, M-1888 sans marquage constructeur
Les fourreaux utilisés avec ce modèle de baïonnette, peuvent être un M-1888, 1895 standard ou 1895 simplifié, (absence de cuvette d’entrée et extrémité dépourvue de bouton de bouterolle). Pour une bonne concordance historique de la baïonnette et du fourreau, celui-ci ne doit pas être bronzé.
Ces porte-fourreaux de type « Ersatz » sont constitués de deux parties, le dos en toile kaki et le devant en cuir. Ces deux pièces sont assemblées entre elles par points de couture et renforcés par deux ou quatre rivets en acier. Ces modèles ont été utilisés probablement seulement à partir de 1917 avec les divers fourreaux de baïonnettes austro-hongroise.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il existe une multitude de variantes de ce modèle « Ersatz », toutes très intéressantes, attention, facilement réalisables par un bon ferronnier, il y a évidemment de faux modèles qui circulent.
Le 27/07/24
Baïonnette M-1884-98, 1er type à gouttière courte « N 445 »
janvier 14th, 2022
Longueur : 385 mm
Armement : fusil Mauser Gewehr 98
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Ce modèle fut le premier exemplaire de la série des couteaux baïonnettes modèle 1884-98. Lors de l’arrivée du nouveau Gewehr Mauser 98, les baïonnettes courtes modèle 1871-84 devinrent obsolètes et une grande partie de celles-ci furent reconverties. La reconversion effectuée vers 1908-1909 consistait à récupérer la lame d’origine, supprimer la bague et de remplacer le pommeau avec rainure en forme de T, par un nouveau.
Ce modèle équipa en priorité les cyclistes, le personnel des transmissions et des formations aériennes, la Landwehr en bénéficiera par la suite. Il fut rapidement abandonner au profit de la nouvelle baïonnette modèle 1884-98 2ème type de fabrication simplifiée.
Poignée d’un modèle 1871-84 (ci-dessus)
La croisière d’origine est simplement retravaillée
Poinçons de contrôle sur le pommeau (lettre gothique sous couronne)
La poignée comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil. L’écrou du système de verrouillage sur le pommeau est rond. Les plaquettes avec trou de nettoyage rond, sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde et écrous fendus. Comme la baïonnette se fixe désormais sous le canon, les autorités militaires prussiennes ont jugé l’utilisation d’une douille de fixation au canon inutile, seul un embryon de celle-ci subsiste. L’absence de douille permet en autre l’utilisation du protège bouche lorsque la baïonnette est fixée à l’arme.
Monogramme royal couronne et W (Wilhelm), de l’empereur Guillaume Ier de Prusse, qui régna de 1861 à 1888 et année de fabrication de la lame
La croisière possède généralement des anciens marquages régimentaires
La lame de récupération (M1871-84) fabriquée par huit constructeurs, peut être avec gouttière sur chaque face, courte ou longue. Les lames des premiers modèles (1871-84) fabriquées avant 1888 avaient une gouttière courte, les seconds une gouttière longue qui se prolongeait jusqu’à l’extrémité.
La cuvette d’entrée épouse la forme de la lame
Pour exemple le marquage 116.R.13.96 indique qu’il s’agit de l’arme numéro 96 attribuée à la 13e compagnie du 116e régiment d’infanterie
Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier poli-brillant possède généralement un marquage régimentaire. La cuvette avec ses deux petits ressorts internes est maintenue sur la chape par une vis.
Dernière mise à jour en cours le 17/07/21.
Baïonnette modèle 1884-98 (3ème type) « N 447 »
janvier 13th, 2022
Longueur : 385 mm
Poids : 435 g
Armement : fusil Mauser 98 K ou de type 98
Valeur : €€€ € (pas au même n°)
Rareté :
Cette baïonnette allemande M-1884-98 (3ème type) a été récupérée et ré-immatriculée par la Yougoslavie peu après la Seconde Guerre mondiale.
Pour une bonne concordance de l’ensemble le n° de la baïonnette doit être identique au fourreau
Les porte-fourreaux utilisés par l’armée yougoslave pour ce modèle sont de fabrication nationale ou allemande.
Le 04/08/20.
Baïonnette M-1884-98 2ème type (tous modèles) « N 447 »
janvier 13th, 2022
Modèle : (S 84/98 n.A), 1884-98 2ème type
Longueur : 385 mm
Armement : fusil Mauser G 98 et Karabine 98A.Z
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce modèle de conception simplifiée, introduit au début de l’année 1915 pour suppléer au manque de couteaux-baïonnettes est destiné d’abord à la cavalerie, à l’artillerie de campagne et aux troupes techniques. C’est une baïonnette à lame courte parfaitement adaptée aux contraintes du combat dans les tranchées.
Poinçon de contrôle (lettre gothique sous couronne)
Poinçons de contrôle
La poignée est munie d’un pommeau droit de conception simplifiée, qui comporte une rainure en forme de trèfle, qui intègre un bouton de verrouillage à écrou rond. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde et écrous fendus. Les premiers exemplaires ont sans doute été produits sans pare-flamme, mais au début de la Première Guerre mondiale, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z » endommageait par brulure la poignée de la baïonnette.
La baïonnette est forgée en une seule pièce, la poignée (soie, pommeau) ainsi que la lame sont ensuite usinées, la croisière est maintenue par deux rivets soigneusement abrasés.
Monogramme royal couronne et W (Wilhelm II), de l’empereur Guillaume II de Prusse, qui régna de 1898 à 1918 et année de fabrication
La lame avec gouttière sur chaque face, bien proportionnée est toujours de finition polie brillant. Le dos près de la croisière est marqué d’une couronne au-dessus d’un W et d’une date de 15 à 18. La marque du constructeur (une vingtaine), inscrite en toutes lettres se situe à gauche.
Le fourreau en acier beaucoup plus solide que les différents modèles en cuir qui l’ont devancé, est muni d’une cuvette avec deux ressorts internes, maintenue par une vis sur le devant.
Le porte-fourreau en cuir, dont il existe plusieurs variantes peut être de couleur brune ou noir, quatre rivets en laiton avec rondelles renforcent l’ensemble.
Modèle : (S 84/98 n.A.S), 1884-98 2ème type à dents de scie
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Ces baïonnettes à lame à dents de scie (6% de la production), étaient destinées uniquement aux sous-officiers.
La poignée est identique au modèle standard.
La lame identique au modèle standard est munie de 19 dents doubles.
Le fourreau est identique au modèle standard.
Modèle : (S 84/98 n.A.S.abg.), 1884-98 2ème type à dents de scie meulées
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Une propagande alliée fondée ou non, a affirmé que de terribles blessures avaient été infligées avec des lames à dents de scie et que désormais tous prisonniers capturés en possession de ces lames seraient immédiatement fusillés. D’après ces rumeurs, il a été décidé vers la fin de 1917 d’arrêter la production de la version à lame à dents de scie, et d’envoyer les lames à dents de scie aux troupes de l’échelon arrière, ou pour les troupes au front de retirer les dents.
La poignée est identique au modèle standard.
La lame est dépourvue de dents, on rencontre quelque fois un poinçon de contrôle sur le dos après disparition des dents si l’opération a été réalisée en arsenal. Quelques modifications ont également été réalisées dans des ateliers régimentaires ou dans des ateliers privés.
Le fourreau est identique au modèle standard.
Remarques perso :
Pour plus d’informations, ouvrage conseillé : Les baïonnettes allemandes (1898-1945) de Christian Méry.
Le 29/06/21.
Baïonnette modèle 1884-98 (République de Weimar) « N 453 »
janvier 12th, 2022
Longueur : 385 mm
Armement : fusil Mauser G-98, K-98
Valeur : €€€ €
Rareté :
Au début de la République de Weimar, une petite partie des baïonnettes M-1884-98 (2ème type) en très bon état a été sélectionnée pour être utilisée par la Reichswehr après l’ordonnance du 1er août 1920. La marque 1920 apposée sur la croisière ou rarement sur la lame, prouve leur appartenance officielle à la Reichswehr, selon les règlements du Traité de Versailles. Cette ordonnance a d’ailleurs été confirmée le 28 août 1920 avec des instructions officielles publiées le 28 septembre 1920 sur la taille de la marque « 1920« .
Le marquage 1920 doit être théoriquement visible lorsque la baïonnette est logée dans son fourreau
Nouvelle immatriculation réglementaire
La poignée comporte les plaquettes d’origine, ou éventuellement remplacées vers 1937, elles sont maintenues entre elles par vis à tête ronde et écrous fendus. Le bouton de verrouillage n’est plus rond comme à l’origine mais fendu. Ces modifications ont été réalisées afin de standardiser ce modèle avec le M-1884-98 du (3ème type) nouvellement conçu.
Il est possible dans certains cas que toutes les parties métalliques de la baïonnette soient entièrement bleuies.
La lame comporte sur le contre-tranchant les anciens marquages réglementaires de l’ex-empire allemand, celles dotées de dents de scie ont bien sûr toutes été meulées.
La lame de cette variante est marquée J.A.HENCKELS sur ZWILLINGWERKE, Zwilling J. A. Henckels, plus communément appelé « Zwilling » est un coutelier allemand. La marque « Zwilling » est créée en 1731 à Solingen.
Actuellement Zwilling J. A. Henckels est une entreprise de renommée internationale. Elle possède des filiales aux Etats-Unis, au Canada, au Japon, en Chine, à Taïwan, en Espagne, au Danemark, aux Pays-Bas, en France, en Italie et en Suisse.
C’est une société anonyme dont le groupe Werhahn de Neuss est actionnaire unique depuis 1970. A ce jour le président du conseil de surveillance est Anton Werhahn. Le directoire est composé de Claus Holst-Gydesen (PDG), Dr. Joachim Droese, Dr. Erich Schiffers, Achim Wolfgarten.
Le site de Solingen, en Allemagne, emploie 750 personnes. A travers le monde, le nombre de collaborateurs s’élève à 1650.
La société a racheté le fabricant belge Demeyere, (fondé en 1908 : casseroles en inox) en et le fabricant français Staub (fondé en 1974 : fonderie, céramique) en .
Le fourreau est généralement identique à celui utilisé durant la Grande Guerre, il porte en théorie l’année 1920.
Remarques perso :
Ouvrage conseillé : « Les Baïonnettes allemande 1898 à 1945 » de Christian Mery, très complet !
Le 15/09/24.
Baïonnette modèle 1884-98 « N 455 »
janvier 11th, 2022
Longueur : 385 mm
Armement : fusil Mauser espagnol M-43 (sans adaptateur) ou K98
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle fourni à l’Espagne, avec double poinçon de contrôle frappé sur l’arrière du pommeau est de fabrication allemande. Pour info, 200 000 fusils de type Mauser K98 ont été fournis par l’Allemagne Nazie lors de la Guerre civile d’Espagne (1936-38), il est fort probable que cette baïonnette faisait partie du lot.
Mauser espagnol M-43 de type K98 muni d’un adapteur pour diverses baïonnettes de type 93
Absence de pare-flamme
Poinçon de contrôle allemand (aigle sur 77)
La poignée du M-1884-98 3ème type ne s’adapte pas aux armes de type Mauser équipées d’adaptateur pour diverses baïonnettes de type M-93. La croisière porte généralement les marquages P.R.8 à gauche et un matricule à droite. La petite lanière en cuir, près de la croisière sert de tampon amortisseur pour protéger l’entrée du fourreau de fabrication espagnole dépourvu de cuvette d’entrée. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont fortement bronzées.
La lame est dépourvue de tout marquage ou code constructeur allemand.
Le fourreau espagnol de fabrication simplifiée est dépourvu de cuvette, l’unique lame ressort interne est maintenue sur le corps par une vis sur le devant.
Le fourreau utilisé avec ce modèle peut également être de fabrication allemande.
Le 15/02/21.
Baïonnette modèle 1884-98 (3ème type) « N 455 »
janvier 11th, 2022
Longueur : 385 mm
Poids : 435 g
Armement : carabine 98A.Z, fusil Mauser 98K
Valeur : €€€ € (si pas au même n°)
Rareté :
Cette baïonnette officiellement adoptée par la Wehmacht à partir de 1934, avec l’arrivée du 3ème Reich, a beaucoup de points en commun avec la baïonnette M-1884-98 (2ème type) utilisée à partir de 1915.
M-1884-98 (3ème type)
Comme pour le M-1884-98 (2ème type), le pommeau, la soie et la lame sont forgés d’une seule pièce, la croisière est maintenue par deux rivets soigneusement abrasés.
Le pare-flamme en tôle muni de deux trous d’évacuation des déchets épouse parfaitement la baguette de nettoyage de l’arme.
Cette pièce initialement conçue durant la Première Guerre mondiale pour que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z » n’endommage pas par brulures le dessus des plaquettes, n’a pas disparu du monde de fabrication. La Karabiner 98A.Z était encore utilisée au début de la Seconde Guerre mondiale.
Les vis et écrous d’origine utilisés pour le maintien des plaquettes n’ont pas un filetage de vis métrique de type M.
Poinçon du Waffenamt deux fois répété
Le pommeau à l’arrière gauche porte généralement deux poinçons du Waffemant, numéro donné aux inspecteurs de l’usine qui vérifiaient l’article pour s’assurer qu’il répondait aux spécifications militaires, si celui-ci y répondait, l’article était tamponné et accepté par l’armée allemande.
Le marquage est un aigle sur «WaA» suivi d’un nombre de un à trois chiffres, ces marques sont minuscules, nécessitant généralement une loupe pour les discerner. Les inspecteurs de Heerwaffenampt (Bureau des armes de l’armée) (en fait, chefs d’équipe d’inspection) ont chacun émis leur propre numéro. Si l’inspecteur a été réaffecté à une autre usine, il a pris son numéro avec lui. Bien que l’identité de la plupart des inspecteurs allemands ne soit pas connus, la documentation concernant les usines dans lesquelles les inspecteurs ont travaillé, le type de matériel inspectés, et les années qu’ils y ont travaillé ont survécu à la guerre. La croix gammée a été ajoutée à l’aigle WaffenAmt en 1933.
Sur la baïonnette SG 84/98 III, ces marquages se trouvent généralement sur le pommeau, cependant ils sont également parfois observés sur d’autres parties comme la croisière, la soie, le pare-flamme, le contre-écrou, le bouton-pression et le dessous de la poignée. Sur le fourreau, un waffenampt se trouve généralement sur la bouterolle.
Deux marquages différents du waffenampt ont été utilisés :
Avant 1937, les ailes de l’aigle étaient tombantes.
A partir de 1937/38, les inspecteurs sont passés à une nouvelle marque, les ailes de l’aigle étaient droites.
Certaines baïonnettes, sauf la variante portugaise, non utilisées par la Wehrmacht sont dépourvues de tous poinçons de contrôle.
La poignée comporte un pommeau droit de conception simplifiée, qui comporte une rainure en forme de trèfle, avec bouton de verrouillage à écrou fendu.
Les plaquettes sont généralement fixées entre elles par vis à tête ronde et écrous fendus, ou plus rarement à partir de 1944 par rivets. Les paquettes en bois ou en Bakélite ont été utilisées tout au long de la production en alternance suivant la disponibilité des matériaux. Les plaquettes en bois étaient généralement faites de noyer européen, celles en Bakélite peuvent être de couleurs variées d’un brun chocolat foncé au rouge, avec de nombreuses nuances différentes observées. Certaines plaquettes donnent l’apparence que de la sciure de bois a été mélangé avec de la Bakélite pour former un matériau composite.
Variantes de couleur
Pendant la plus grande partie de la période de production, toutes les parties métalliques de la baïonnette avaient un fini bleui poli, quelques fabricants ont utilisé une finition phosphatée. Alors que la guerre s’éternisait en longueur, les fabricants sont devenus moins attentifs sur la finition de leurs produits.
Finition assez sommaire
La lame avec une gouttière sur chaque face, bien proportionnée, est généralement de finition polie bleuie, celles fabriquées durant les années 1944 ou 45 sont généralement de finition assez sommaire.
N° de série et fabricants de 1934 à 1945
Le numéro de série est composé généralement de 1,2, 3 ou 4 chiffres et dans certain cas suivi d’une ou deux lettres
Le numéro de série (traçabilité), des modèles fabriqués en Allemagne ou en France part de 1 à 9999, chaque années, il est composé, (de 1 à 9999, puis de 1 à 9999 a, jusqu’à 1 à 9999 z, et enfin de 1 à 9999 aa, et ainsi de suite). Dans tous les cas le numéro de série, est inscrit sur la face droite de la lame et sur la face avant du fourreau.
Genossenshaft Maschinenfabrik, Ferlach (OMC) puis identifiées à partir de 1941 par les lettres bym, en Autriche occupée a utilisé un autre système complexe pour inscrire ses numéros de série.
Plusieurs évolutions de 1934 à 1945 ont été effectuées sur la façon d’inscrire le non du fabriquant sur la lame et sur le fourreau.
Année 1934 et 1935 :
Le non du fabricant devant resté secret, (lame et fourreau) seront codés en S/ suivi 3 chiffres de 155 à 245 et K (1934) ou G (1935).
Année 1936 :
Ces modèles peuvent être codés ainsi :
Lame S/3 chiffres, fourreau S/3 chiffres et 1936.
Lame S/3 chiffres et 36, fourreau S/3 chiffres et 36 plus rarement.
Année 1937 :
Ces modèles peuvent être codés ainsi :
Lame S/3 chiffres année 37 sur le dos, fourreau S/3 chiffres et 1937.
Lame portant le nom du fabricant en pleines lettres, année 37 sur le dos, fourreau avec le nom du fabricant en pleines lettres et 1937.
Année 1938 et 1939 :
La lame porte le nom du fabricant en pleines lettres, année 38 ou 39 sur le dos, fourreau avec le nom du fabricant en pleines lettres et 1938 ou 1939.
Année 1940 :
Ces modèles peuvent être codés ainsi :
Lame S/3 chiffres, année 40 sur le dos, fourreau S/3 chiffres et 1940.
Lame portant le nom du fabricant en pleines lettres, année 40 sur le dos, fourreau avec le nom du fabricant en pleines lettres et 40 ou 1940.
Lame portant un code de 3 lettres, année 40 sur le dos, fourreau avec code de 3 lettres et 1940.
Année 1941 à 1945 :
Les baïonnettes et fourreaux sont codés ainsi : année en 2 chiffres et code fabricant 3 lettres.
La grande majorité des fabricants de ce modèle étaient allemands, des anciennes forges de Solingen.
Il y avait aussi deux fabricants hors d’Allemagne : la manufacture d’armes de Châtellerault (jwh), en France occupée, et Genossenshaft Maschinenfabrik, Ferlach (OMC) puis identifiées à partir de 1941 par les lettres bym, en Autriche annexée.
- Jos. Corts : l‘entreprise a été fondée en 1835 et elle est toujours en activité à ce jour. Le nom complet de la société était «Remscheid, fils de Joshua Cort, fils de l’usine de rabotage Remscheid». En plus du produit principal «Couteaux et scies mécaniques pour l’ensemble des besoins industriels», la société a également fabriqué des lames pour rabot à main.
- Dürkopp : est un constructeur allemand d’automobiles, de motos, de scooters, de vélos et de roulements à billes. L’entreprise fut fondée par Nikolaus Dürkopp en 1850 et est située à Bielefeld, au nord-est de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, dans la province de Westphalie-Lippe. Aujourd’hui elle ne produit plus que des machines à coudre sous le nom de Dürkopp Adler AG. En 2010 elle a vendu son activité de production de convoyeurs à l’autrichien Knapp AG.
- Mundlos AG : était un fabricant de machines à coudre, qui a vu le jour en 1863. Mundlos a survécu à la Seconde Guerre mondiale et est resté dans les affaires jusque dans les années 1960.
- Elite Diamant : Elite diamant.
- J.Sch : Jetter & Scherrer, Aesculap Werke, Tuttlingen est un fabricant mondialement reconnu d’instruments chirurgicaux. Aesculap a été formé en 1867 par Gottfried Jetter. Aesculap, ce fabricant a survécu à la guerre et continue de fabriquer des instruments médicaux aujourd’hui. Tuttlingen est la maison mère pour plus de 200 entreprises d’équipement chirurgical, y compris Aesculap. La moitié du monde est équipé d’instruments chirurgicaux fabriqués à Tuttlingen.
Marquages spécifiques KriegsMarine :
Pour résumer, les baïonnettes ainsi que les fourreaux sont marqués ainsi « lettre préfixe (N pour Nordsee ou O Ostsee), précédés par des chiffres de 1 à 5 quelque fois suivis d’une lettre de suffixe ». Cela signifie, que le marquage KM standard était sous forme « N.xxxxx lettre » ou « O.xxxxx lettre ». Les autres marquages (fabriquant et matricule) sont conservés.
Cuvette avec ces deux ressorts à lames
Poinçon de contrôle du Waffenamt
Le fourreau est muni d’une cuvette avec deux ressorts internes, maintenue par une vis sur le côté, à partir de 1941 les quatre stries sur le bouton de suspension ont été supprimées.
Les porte-fourreaux :
La Wehrmacht a adopté deux types de porte-fourreaux :
– Un pour le personnel non monté sans sangle de retenue
– Un avec l’ajout d’une sangle de retenue horizontale pour le personnel monté.
Le règlement du 25 janvier 1939 stipulait que le porte-fourreau sans la sangle de retenue devait être abandonnée et remplacée par un porte-fourreau avec la sangle de retenue horizontale pour tout le personnel.
Ces porte-fourreaux en cuir peuvent être de couleur brune ou noir, quatre rivets en acier, en aluminium, ou très rarement en laiton avec rondelles renforcent l’ensemble. Il existe également un autre modèle identique à celui-ci sans couture central.
Beaucoup de porte-fourreaux ne comportent aucun marquage, il est donc impossible de déterminer leur provenance.
Ces porte-fourreaux en cuir en principe destinés aux troupes motorisées peuvent être de couleur brune ou noir. La sangle de maintien fixée lors de la fabrication possède un bouton de verrou en aluminium. Quatre rivets en acier ou en aluminium avec rondelles renforcent l’ensemble.
Année de fabrication 1942 sans aucun marquage constructeur
Code constructeur et année de fabrication
Code constructeur
Le Reichsbetriebsnummero a été utilisé à partir de 1943, il a remplacé le nom et l’adresse du fabricant (ou le logo de l’entreprise). Le RB-Nr est un nombre à neuf chiffres et il était normalement représenté ainsi: RB Nr: 0/000/0000.
Le premier numéro de préfixe pouvait aller de 0 à 9. Ce nombre déterminait l’appartenance des différents groupes dans le domaine du commerce et de l’industrie ( Reichsgruppenleitzahl ) :
0 = Industrie
1 = Artisanat
2 = Commerce
3 = Finance
4 = Assurances
5 = Énergie
6 = Tourisme
7 = Transport
8 = Alimentation
9 = Divers
Le deuxième groupe de quatre chiffres représente un code de district qui identifie l’emplacement géographique de l’entreprise, voici quelques exemples :
0/0014 Memel
0/0150 Cottbus
0/0155 Bretnig
0/0020 Konigsberg
0/0201 Pommen
0/2011 Elsass (Alsace)
0/0215 Stettin
0/0250 à 0/0259 Berlin
0/0261 Tangerhutte (Sachsen)
0/0267 Loburg
0/0274 Brandenburg
0/0331 Bleicherode
0/0332 Nordhausen
0/0343 Erfurt
0/0350 Leipzig
0/03XX région de Sachsen
0/0355 Zeitz
0/0415 Brême
0/0418 Stade (Hanovre)
0/0421 Wilhelmshaven
0/0427 Leer (Hanovre)
0/0428 Edewachterdamm (Oldenbourg)
0/0430 Oldenburg
0/0433 Meppen (Hanovre)
0/0450 Hanovre
0/0434 Gildenhaus, Nordhorn, Berghaus, Schüttorf (Hanovre)
0/0436 Stadtlohn (Westfalia)
0/0485 Jablunkau (tchèque)
0/0496 Hambourg
0/0550 Köln / Wiesbaden
0/0556 Aix-la-Chapelle
0/0560 Wuppertal
0/0561 Solingen
0/0572 Altenhundem (Westf.)
0/0629 Coblence
0/0639 Mayence
0/0650 Sarrebruck
0/0673 Wiesbaden
0/0675 Francfort-sur-le-Main
0/0704 Westheim
0/0706 Bad Mergentheim
0/0708 Crailsheims
0/0710 Mosbach
0/0713 Lauffen et Bletigheim
0/0714 Ludwigsburg
0/0750 Stuttgart
0/0764 Tuttlingen
0/0842 Memmingen (Bayern)
0/0850 Munchen
0/0950 Nürnberg
0/1000 à 0/1025 Wien
0/1032 Obermühl
0/1305 Litzmannstadt
0/1325 Posen
Le troisième ensemble de quatre chiffres a été attribué séquentiellement pour identifier chaque entreprise individuelle au sein de ce Kreis particulier, aucune liste maîtresse n’a survécu à la guerre.
Beaucoup de porte-fourreaux ne comportent aucun marquage, il est donc impossible de déterminer leur provenance.
Attention arnaque


Durant la Seconde Guerre mondiale aucune baïonnette M-1884-98 à lame à dents de scie n’a été fabriquée, l’usinage des dents a été réalisé en Belgique pour une plus value.
Voir aussi ce site fort sympathique : http://k98.free.fr/
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Seconde Guerre mondiale, ce modèle assez courant, est indispensable dans une collection.
Le 20/12/24.
Baïonnette M-1884-98 du 3ème type reconvertie « N 457 »
janvier 10th, 2022
Longueur : 385 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 430 g
Armement : fusil système Mauser de type 98
Valeur : €€€
Rareté :
Cette baïonnette allemande M-1884-98 a été modifiée par l’adjonction d’une croisière à bague, car les autorités militaires israéliennes avaient estimé que le mode de fixation d’origine au canon du fusil était trop faible.
Lors de cette opération, la baïonnette ainsi que le fourreau ont été phosphatés, les plaquettes d’origine, et le pare-flamme remontés. Après cette transformation, les poinçons d’appartenance à l’armée israélienne ont été frappées sur le pommeau et sur le bouton de suspension du fourreau, ils se composent d’une étoile de David et de la lettre hébraïque Tsadi.
La lame n’a subi aucune modification, les marquages d’origine sont encore présents.
Porte-fourreau d’origine britannique de type P-37 tout à fait compatible
Le fourreau utilisé pour ce modèle peut être d’origine allemand ou plus rarement de fabrication locale.
Période d’utilisation :
Ce modèle a probablement fait son apparition en 1948-49, peu après la création de l’Etat Israélien le 15 mai 1948.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces baïonnettes en provenance de l’ex-Allemagne nazie, assemblées dans les kibboutz peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, font partie de l’histoire, elles ont bien sûr leur place dans une collection.
Le 10/05/21.