Longueur : 424 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Atholl Highlanders
Armement : fusil Lee-Metford modèle 1888
Fixation : sous le canon
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Cette baïonnette a l’avantage par rapport au M-1876 à douille de ne plus se fixer sur le côté, mais sous le canon, ce mode de fixation a permis d’améliorer l’équilibre de l’arme au moment du tir.
Produite à partir de février 1890, elle remplace le M-1888 du premier type, brièvement produit avec plaquettes maintenues entre elles par trois rivets.
Le pommeau peut comporter divers marquages (régimentaires et n° d’arme)
La baguette de nettoyage pénètre à l’intérieur de la poignée jusqu’au premier rivet
La poignée est munie d’un pommeau novateur qui permet d’intégrer la baguette de nettoyage du fusil à l’intérieur même de celle-ci. Les plaquettes en noyer percées, pour permettre l’évacuation des déchets, sont maintenues entre elles par rivets en laiton soigneusement polis.
Marques d’inspection sur le dos
Marquages : 11 96 = novembre 1896 et V.R : Reine (Victoria Regina 1837-1901)
La lame de finition polie brillant de très bonne qualité, est droite à double tranchant symétrique séparé par un méplat médian. Elle comporte généralement le non du fabricant à gauche (Enfield, Wilkinson, Sanderson, Mole).
Dans certains cas le n° d’arme est inscrit sur le bouton de suspension
Le fourreau, P-1888 Mk.I est composé d’un corps en cuir, d’une chape et d’une d’une garniture à l’extrémité en acier qui sont maintenues par quatre agrafes. La chape comporte deux puissants ressorts à lames fixés par six rivets soigneusement polis à l’extérieur, ce travail devait être long et fastidieux.
Année de fabrication 1902
Le fourreau P-1888 Mk.II est muni d’une chape en acier avec lames ressort, il comporte à l’extrémité un bouchon en cuir pressé plus proéminent. Le corps est normalement estampillé de la flèche large et des marques d’inspection associées le long de la couture.
Le porte-fourreau attelé en cuir est composé de deux parties, une maintenue par une seule boucle soigneusement cousue qui recouvre totalement la chape, l’autre probablement issue d’un ceinturon formant le passant est fixée sur la première par deux rivets en cuivre.
Période d’utilisation :
Utilisée pour la première fois par la Grande-Bretagne dans le conflit qui opposait les Britanniques aux Sud-Africains (Seconde guerre de Boers) à la fin du XIXème siècle. Le fusil Lee-Metford est demeuré en service dans les années 1920 et plus tard avec des unités coloniales. Durant la Seconde Guerre mondiale, toutes les unités de réserve en avaient été ré-équipées. Ce fusil et sa baïonnette sont encore utilisés par les Atholl Highlanders lors des cérémonies.
Le 05/08/23.
Baïonnette M-1888 MKII « N 562 »
décembre 24th, 2021
Longueur : 424 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Atholl Highlanders
Armement : fusil Lee-Metford M-1888
Fixation : sous le canon
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
En mai 1899, une nouvelle version du modèle 1888 est approuvée avec la mise en service du fusil Lee Enfield à magasin, ce dernier porte une baguette de nettoyage plus courte (17 pouces), ce qui justifie l’adoption d’un nouveau modèle.
La baguette de nettoyage du M-1888 MKI pénètre à l’intérieur de la poignée jusqu’au premier rivet
La poignée du M-1888 MKI était munie d’un pommeau novateur qui permettait d’intégrer la baguette de nettoyage du fusil à l’intérieur même de celle-ci.
Le pommeau peut comporter divers marquages (régimentaires et n° d’arme)
La poignée du M-1888 MKII est identique à celle du M-1888 MKI du second type, sauf au niveau du pommeau qui ne comporte plus d’orifice interne pour le passage de la baguette, celui-ci est désormais doté d’un trou d’éjection des déchets. Les plaquettes en noyer sans trou de nettoyage sont maintenues entre elles par rivets en laiton soigneusement polis.
Marques d’inspection sur le dos
Marquages (Mars 1901), constructeur
La lame de finition polie brillant de très bonne qualité, est droite à double tranchant symétrique séparé par un méplat médian. Elle comporte généralement le non du fabricant à gauche (Enfield, Wilkinson, Sanderson, Mole).
Dans certains cas le n° d’arme est inscrit sur le bouton de suspension
Le fourreau, P-1888 Mk.I est composé d’un corps en cuir, d’une chape et d’une d’une garniture à l’extrémité en acier qui sont maintenues par quatre agrafes. La chape comporte deux puissants ressorts à lames fixés par six rivets soigneusement polis à l’extérieur, ce travail devait être long et fastidieux.
Année de fabrication 1902
Le fourreau P-1888 Mk.II est muni d’une chape en acier avec lames ressort, il comporte à l’extrémité un bouchon en cuir pressé plus proéminent. Le corps est normalement estampillé de la flèche large et des marques d’inspection associées le long de la couture.
Le porte-fourreau attelé en cuir est composé de deux parties, une maintenue par une seule boucle soigneusement cousue qui recouvre totalement la chape, l’autre probablement issue d’un ceinturon formant le passant est fixée sur la première par deux rivets en cuivre.
Période d’utilisation :
Utilisée pour la première fois par la Grande-Bretagne dans le conflit qui opposait les Britanniques aux Sud-Africains (Seconde guerre de Boers) à la fin du XIXème siècle. Le fusil Lee-Metford est demeuré en service dans les années 1920 et plus tard avec des unités coloniales. Durant la Seconde Guerre mondiale, toutes les unités de réserve en avaient été ré-équipées. Ce fusil et sa baïonnette sont encore utilisés par les Atholl Highlanders lors des cérémonies.
Le 05/08/23.
Baïonnette modèle 1900 « N 569 »
décembre 23rd, 2021
Longueur : 425 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm
Armement : fusil Mauser M-1871 export Venezuela
Fixation : sur le côté droit du canon
Valeur : €€€ €€
Rareté :
L’armée vénézuélienne a acquis 27 000 fusils Mauser modèle 1871 provenant des stocks de l’armée allemande en 1900. Ces armes obsolètes en Europe, furent équipées avec des baïonnettes courtes de finition remarquable (polie brillant). Elles sont inspirées du M-1889 belge, et ont probablement été fabriquées en Belgique, mais leur provenance reste encore incertaine.
La rainure du pommeau en forme de T ne s’adapte qu’au Mauser M-1871-84
la poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête à deux trous et écrous. Ces baïonnettes possèdent généralement un crochet brise-lame mais sur certaines d’entre elles, il est supprimé car inutile.
La lame dépourvue de marquage comporte une gouttière avec extrémités carrées sur chaque face.
Le fourreau est pratiquement identique au fourreau M-1886 autrichien, la cuvette d’entrée avec ressort interne est maintenue par deux vis.
Le 15/06/21.
Baïonnette N°1 MK I « N 572 »
décembre 22nd, 2021
Longueur : 425 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Valeur : €€€
Rareté :
Ces baïonnettes sont d’obsolètes baïonnette P-1907 britanniques ou plus rarement australiens, raccourcis à partir de la fin des années 50, de manière à obtenir une longueur identique pour toutes les baïonnettes faites neuves ou re-conditionnées.
La lame après raccourcissement peut adopter différents profils de coupe, cette méthode de coupe avec extrémité en diagonale et contre-tranchant légèrement affûté évite de mettre en avant le point faible du creux de la gouttière.
Pour les modèles britanniques, après raccourcissement de la lame, toutes les parties métalliques de la baïonnette sont re-bronzées.
Sur le côté gauche, la lame porte le marquage du modèle MKI**, l’ancienne couronne est en partie effacée.
A droite les lettres FR, et les deux derniers chiffres de l’année de la transformation.
Les lettres (DP, Drill Purposes) que l’on rencontre parfois sur la lame ou sur le pommeau signifient qu’initialement que la baïonnette était destinée à l’entrainement avant reconversion.
Pour le modèle australien (un en ma possession), toutes les parties métalliques de la poignée et du fourreau sont recouvertes d’une peinture noire brillante.
Les marquages australiens d’origines sur la lame sont toujours présents.
Le fourreau P-1907 britannique ou australien, utilisé pour toutes ces variantes est généralement raccourci, voir détails des (fourreaux P-1907).
Porte-fourreau de fabrication indienne
Le porte-fourreau de type P-1937, fabriqué aux Indes a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette modèle P-1907.
Période d’utilisation:
Fin de la Seconde Guerre mondiale et (Guerre indo-pakistanaise 1947-71).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Généralement ces modèles re-conditionnés sont en très bon état général, pour un prix d’achat un peu moindre qu’un modèle P-1907 dans sa longueur d’origine. Ils ont bien sûr tous leur place dans une collection surtout la variante australienne, pour les variantes Britanniques recherchez si possible les fabricants les plus rares.
Le 26/05/20.
Baïonnette N°1 MK II « N 574 »
décembre 21st, 2021
Longueur : 428 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Poids : 475 gr
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Valeur : €€€
Rareté :
Ce modèle de bonne qualité a été fabriqué aux Indes durant une courte période entre 1941 et 1944.
La poignée héritée du modèle P-1907, comporte un pommeau de forme droite muni d’un trou d’évacuation des déchets (appelé à tort trou huileur). Les plaquettes sont maintenues entre elles par deux vis et écrous fendus.
La lame avec tranchant légèrement affuté sur toute la longueur est dépourvue de gouttière, son processus de fabrication est grandement simplifié et accéléré, entraînant en temps de guerre une économie des coûts. Seule l’extrémité de la pointe est usinée, son profil lui permet de passer entre les côtes d’un homme sans se coincer. Sa finition comme le reste des autres parties métalliques de la baïonnette est bronzée.
Sur le côté gauche, elle portent les marquages : GRI sous couronne, qui désigne le souverain « Georgius Rex Imperator », en l’occurrence (George VI), en dessous : MK I, MK II, MK I* ou MK II*, la date de fabrication (mois, année), les lettres RFI, qui sont l’abréviation de l’arsenal d’Ishapore.
Marquage de l’arsenal (NWR) North West Railways à Moghulpura actuellement au Pakistan et uniquement 43 l’année de fabrication
Il est aussi possible de trouver ces lettres : N.W.R, pour North West Railways, M.I.L. pour Metal Industries, Lahoreou, ou JU, pour Jhelum Arsenal.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un grand nombre de magasins, North West Railways (N.W.R) à Moghulpura de la voie ferrée ont été convertis pour produire du matériel de guerre.
Sur le côté droit, elle porte les divers poinçons de contrôle.
Le fourreau P-1907 britannique ou australien, utilisé pour ce modèle est généralement raccourci, voir détails des (fourreaux P-1907).
Porte-fourreau de fabrication indienne
Le porte-fourreau de type P-1937, fabriqué aux Indes a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette modèle P-1907.
Période d’utilisation:
Fin de la Seconde Guerre mondiale et (Guerre indo-pakistanaise 1947-71).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Généralement ces modèles sont en très bon état général, pour un prix d’achat raisonnable. Ils méritent une place dans une collection même sont ils sont un peu moins rares que le modèle N° MK III.
Le 30/04/21.
Baïonnette N°1 MK III « N 575 »
décembre 20th, 2021
Longueur : 428 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield (N° 1 MK. III)
Ce modèle de bonne qualité a été fabriqué aux Indes à partir de 1943 jusqu’en 1945.
La poignée de fabrication simplifiée est de forme carrée, son pommeau est muni d’un trou d’évacuation des déchets (appelé à tort trou huileur). Cette poignée a été conçue pour éviter tous usinages inutiles en simplifiant le processus de fabrication du pommeau. Les plaquettes de forme angulaire sont maintenues entre elles par vis et écrous fendus.
La lame avec tranchant légèrement affuté sur toute la longueur est dépourvue de gouttière, son processus de fabrication est grandement simplifié et accéléré, entraînant en temps de guerre une économie des coûts. Seule l’extrémité de la pointe est usinée, son profil lui permet de passer entre les côtes d’un homme sans se coincer. Sa finition comme le reste des autres parties métalliques de la baïonnette est bronzée.
Sur le côté gauche, elle porte les marquages : GRI sous couronne, qui désigne le souverain « Georgius Rex Imperator », en l’occurrence (George VI), en dessous : MK II, ou MK III, la date de fabrication (mois, année), les lettres RFI, ou MK II, la date de fabrication (mois, année), les lettres JU, pour Jhelum Arsenal.
Sur le côté droit, elle porte les divers poinçons de contrôle.
Le fourreau P-1907 britannique ou australien, utilisé pour ce modèle est généralement raccourci, voir détails des (fourreaux P-1907).
Porte-fourreau de fabrication indienne
Le porte-fourreau de type P-1937, fabriqué aux Indes a été conçu uniquement pour être utilisé avec un fourreau de baïonnette modèle P-1907.
Période d’utilisation:
Fin de la Seconde Guerre mondiale et (Guerre indo-pakistanaise 1947-71).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Généralement ce modèle est en très bon état général, pour un prix d’achat raisonnable. Il mérite sa place dans une collection, car il n’est plus très courant.
Le 29/04/21.
Baïonnette P-1903 « N 578 »
décembre 19th, 2021
Longueur : 429 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Armement : fusil Lee-Enfield Mark 1
Fixation : sous le canon
La Grande-Bretagne, le 01 janvier 1904 adopte le fusil Lee-Enfield Mark 1 (SMLE) beaucoup plus court (1,138 m) et plus léger que le modèle (MLE) long (1,260 m).
Pour équiper cette arme une nouvelle baïonnette est conçue, elle sera fabriquée durant une très courte période de 1903 à 1907. Ce modèle fut très critiqué car la longueur de sa lame était jugée trop courte, un fantassin était dans l’incapacité de porter un coup mortel à un cavalier sur sa monture. Lors de l’adoption du fusil Lee-Enfield Mark III en 1907, le problème fut résolu en augmentant la longueur de la lame de la baïonnette P-1907 adoptée avec cette arme. Comme pour le M-1907, la bague n’intègre pas l’extrémité du canon, mais un tenon.
La baïonnette-épée Pattern 1903 a été approuvée le 19 décembre 1902. Il en existe deux variantes, une faite avec des baïonnettes P-1888 déclassées dont on a simplement remplacé le pommeau (66 707 conversions entre 1903 et 1908), et la principale fabriquée à partir de 1903.
Comparatif du M-1907 et M-1903
Divers marquages (régimentaires et n° d’arme), sur le pommeau avec réaffectation
La poignée avec son système de verrouillage à bouton poussoir est pratiquement identique au futur M-1907. Toutes les parties métalliques de la poignée sont normalement bleuies. Le pommeau de forme droite est muni d’un trou de nettoyage (parfois appelé à tort trou huileur), alors que le M-1907 qui lui a succédé n’en comportait pas à l’origine. Par rapport au M-1888, les plaquettes ne sont plus maintenues entre elles par rivets, mais par vis et écrous fendus.
L’extrémité du pommeau de cet exemplaire est estampillée des initiales «SB & N», indiquant que la conversion d’un M-1888 en M-1903 a été effectuée par Sanderson & Neubould de Sheffield.
Marques d’inspection sur le dos
Cet exemplaire est issu de la conversion d’un M-1888, il porte la nouvelle date du M-1903 frappée sur l’ancienne (mois, année), ER : Roi (Edouard VII Rex 1901-1910), S 46 marque d’inspection d’origine
Cet exemplaire est construit neuf, il porte la date du modèle (1903), ER : Roi (Edouard VII Rex), le mois et l’année de fabrication
Test de courbure «X»
Sanderson-Sheffield
La lame de finition polie brillant de très bonne qualité, est droite à double tranchant symétrique séparé par un méplat médian. Elle peut être fabriquée neuve ou provenir de récupération (M-1888 déclassé). Elle comporte généralement le non du fabricant à gauche (Enfield, Wilkinson, Sanderson, Mole).
Le fourreau Pattern 1903 construit neuf, est muni d’une chape en acier avec lames ressort et d’une garniture à l’extrémité en acier maintenues par deux agrafes. Le corps est normalement estampillé de la flèche large et des marques d’inspection associées le long de la couture.
Le porte-fourreau attelé en cuir maintenu par une seule boucle soigneusement cousue, recouvre totalement la chape.
Année de fabrication 1902
Le fourreau P-1888 Mk.II est muni d’une chape en acier avec lames ressort, il comporte à l’extrémité un bouchon en cuir pressé plus proéminent. Le corps est normalement estampillé de la flèche large et des marques d’inspection associées le long de la couture.
Le porte-fourreau attelé en cuir est composé de deux parties, une maintenue par une seule boucle soigneusement cousue qui recouvre totalement la chape, l’autre probablement issue d’un ceinturon formant le passant est fixée sur la première par deux rivets en cuivre.
Dans certains cas le n° d’arme est inscrit sur le bouton de suspension
Le fourreau, P-1888 Mk.I est composé d’un corps en cuir, d’une chape et d’une d’une garniture à l’extrémité en acier qui sont maintenues par quatre agrafes. La chape comporte deux puissants ressorts à lames fixés par six rivets soigneusement polis à l’extérieur, ce travail devait être long et fastidieux.
Période d’utilisation :
Utilisée durant la Première.
Le 05/08/23.
Baïonnette modèle 35 « N 579 »
décembre 18th, 2021
Longueur : 429 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : fusil Mauser belge FN M-35 de calibre (7,65×53 mm), ou convertis en calibre (30-06) dans les années 50.
Valeur : €€€
Rareté :
En 1932, le Pérou commande à la Tchécoslovaquie 5 000 carabines VZ-32 probablement équipées de baïonnettes de type VZ-23 à longues lames tournées dans le sens ordinaire, avec logiquement un matricule inscrit sur le pommeau inférieur à 5 000. Personnellement, je n’ai jamais vu ces baïonnettes mais d’après certaines sources, elles seraient du même type que le M-23 iranien.
Modelo VZ-32
A la fin des années 30, des essais sur plusieurs types d’armes de fabrication (tchèque, allemande, belge) ont été menés pour ré-équiper l’armée péruvienne, mais finalement seul le fusil belge M-35 sera sélectionné.
Fusil M-35
Les baïonnettes de fabrication probablement belge, utilisées avec les fusils M-35 ne comportent aucuns marquages ou codes fabricant.
N° de matricule inscrit sur le pommeau
Bouton de verrouillage fendu
Bouton de verrouillage non fendu
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée et écrous fendus ou par boulons à tête à deux trous et écrous. Le verrou de fixation à l’arme est légèrement proéminent évitant ainsi un usinage précis de celui-ci par rapport au pommeau. La croisière assez fine est maintenue à la soie par deux petits rivets saillants ou dans certains cas abrasés, le bouton de verrouillage peut être rond ou fendu.
La lame de finition bronzée comporte une gouttière sur chaque face.
Le fourreau recouvert d’une peinture noire comporte deux lames ressorts maintenues au corps par deux rivets.
Le 09/06/21.
Baïonnettes modèle 24/30 « N 582 »
décembre 17th, 2021
Longueur : 429 mm
Poids : 425 g
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : fusil et carabine M-24, 24-30, 1934,1946
Valeur : €€
Rareté :
Entre les deux Guerres mondiales, l’Allemagne n’ayant plus le droit de produire d’armement, la FN belge de Herstal produit pour l’exportation pour plus de trente pays, une famille de fusils et carabines de type Mauser 98. Ces armes furent exportées notamment en Amérique Du Sud, au Congo Belge, en Arabie, Estonie, Lettonie, Pays-Bas, etc …). Pour ces armes deux variantes de baïonnettes ont été conçues, une à lame courte en théorie pour les fusils et une à lame longue pour les carabines.
La poignée des deux variantes est identique, elle est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde dentée et écrous fendus.
Généralement un n° de série est inscrit sur le talon du pommeau, il est impossible, sans connaitre les diverses affectations des armes, de déterminer à quel pays où ces modèles étaient destinés.
La lame avec gouttière sur chaque face, de finition polie brillant, de bonne qualité, est dépourvue de marquage.
Le bouton de suspension comporte quatre stries comme le fourreau allemand M-1884-98 (2ème type
Particularité, le côté supérieur de la cuvette est plat, afin de permettre le tir avec le fourreau sur la baïonnette fixée au fusil
Le fourreau de finition bronzée, est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par une vis centrale, la lame rentre à l’intérieur que dans un sens.
Ce porte-fourreau en cuir est souvent associé aux fourreaux des baïonnettes belges M-24/30 destinées à l’export.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Beaucoup de ces modèles encore assez courants sont généralement en très bon état et à des prix relativement peu élevés, idéals pour débuter une collection.
Le 29/02/24.
Baïonnette modèle 1918 « N 588 »
décembre 16th, 2021
Longueur : 431 mm
ø interne de la douille :14 mm
Poids : 490 g
Frontière franco-suisse année 1940 (baïonnette M-18 au premier plan)
Fantassins suisses avant 1943
Armement : fusil Schmidt-Rubin Modèle 00/11, K11, K31
Valeur : €€€
Rareté :
Ce couteau-baïonnette conçu à la fin de la Première Guerre mondiale a été utilisé avec plusieurs modèles de fusils courts (K Karabiner). Comme le diamètre interne de la bague est toujours de 14 mm, il est impossible de le monter sur des fusils M-1889, 89-96, 96-11, G11.
N° 122 198 attribué à un fusil K-11 fabriqué en 1924
N° 771 055 attribué à un fusil K-31 fabriqué en 1943
Pas de n° de série non attribué
Les baïonnettes étaient toujours livrées à l’arsenal sans numéro, après l’attribution à un fusil, le matricule de l’arme était frappé sur la croisière et le tout livré à l’armée. En cas de remplacement de la baïonnette, le matricule du fusil était frappé sur la croisière. Voir lien n° de fusil et années.
Pour comparaison, en haut M-1918, en bas M-1889
La croisière comporte un renfort intégrant la soie, (processus hérité du M-1887)
Dernière année de fabrication (1958), et marquage d’acceptation (croix)
La poignée comparativement au M-1889 est munie d’un pommeau légèrement plus long. Les plaquettes sont maintenues entre elles par tiges filetées et écrous soigneusement polis. Il est possible de trouver des baïonnettes dont toutes les parties métalliques sont entièrement chromées par des entreprises privées, mais autorisées par les autorités militaires.
La lame est symétrique à double tranchant affûté, ce type de profil sera conservé pour le modèle SIG 57.
Les fabricants :
– Elsener Schwys alias (VICTORIA SCHWYZ) société Victorinox commune de Schwys canton du même nom, les modèles fabriqués après 1953 sont estampillés VICTORIA.
– Waffenfabrik Neuhausen.
Marquage SIG Neuhausen (marque N avec un fusil)
La bouterolle est démunie de trou d’évacuation de l’eau
Le fourreau est identique au M-1889, seule la cuvette avec ressort interne fixée par une vis à l’arrière est spécifique à la lame du M-1918. Le pontet est généralement muni d’une lanière maintenue par un rivet ou par points de couture. Les fourreaux suisses ne comportent pas de matricule.
A partir des années 60, un nouveau porte-fourreau conçu pour le modèle SIG 57 est entré en service, il possédait une lanière en cuir, pour l’adapter il suffisait de supprimer la lanière d’origine attelée au pontet du fourreau.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux suisses).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes suisses ont une très bonne qualité de finition, ce modèle encore assez courant complète la collection des baïonnettes pour fusils Schmidt-Rubin.
Le 27/10/21.