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Ma collection de Baïonnettes

Category Archives: ZZZ avec n° du nouvel ABC

Baïonnette modèle 1888 de provenance austro-hongroise « N 388 »

Longueur : 374 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Poids : 380 g

Armement : fusil Mannlicher M-1888, calibre (8 x 52 mm R)
Fixation : sur le côté gauche du canon

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le modèle 1888 est identique au rare M-1886 qui l’a précédé, seul le diamètre interne (16,5 mm) de la douille est différent. Au cours des années 1913-1914, l’Autriche a vendu 140 000 fusils M-1888, M-1886-90 et M-1888-90 à la Bulgarie. Beaucoup de baïonnettes M-1888 tous types ont fini leurs courtes carrières au sein de l’armée bulgare.

Poignée d’un M-1888 standardBague définitivement fermée par un rivetPoignée d’un ex M-1888 (NCO)
Bouton de verrouillage fendu Cette baïonnette a été réutilisée par l’armée bulgare, l’ancien matricule est barré et un lion apposé à gauche sur la croisière Nouveau matricule bulgare

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T, les plaquettes sont maintenues entre elles par deux rivets sur rondelles.

La croisière est normalement munie d’une bague fendue qui peut être correctement ajustée au diamètre extérieur du canon grâce à une vis de réglage, dans certains cas cette vis est remplacée par un rivet. Il arrive aussi de rencontrer de rares modèles de sous-officiers dépourvus d’anneaux de dragonne.

La lame assez robuste, est munie d’une large gouttière sur chaque aux extrémités carrées, son tranchant est tourné dans le sens ordinaire. Elle porte la marque de la Manufacture d’armes autrichienne de la ville de Steyr (OEWG) et pas de poinçon de réception. Avec l’arrivée du M-1895, les lames des baïonnettes utilisées par l’armée austro-hongroise seront tournées dans le sens inverse.

Le fourreau de fabrication autrichienne (OEWG) est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue par deux rivets.

Histoire de lions : Le lion symbole de la Bulgarie, est pratiquement identique au lion de l’entreprise Peugeot.

Le 27/01/01.

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Baïonnette modèle 1899 yougoslave « N 391 »

Longueur : 374 mm
ø interne de la douille : 15,7 mm

Armement : fusil Mauser serbe mod 1899

Valeur : €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

L’armée royale yougoslave a reçu des fusils Mauser turcs à titre de réparation de guerre. Certains ont été utilisés sans modification sous le nom de Puska M-90 T et d’autres raccourcis sous le nom de Puska M -03 T. Certains de ces fusils ont été capturés par l’Allemagne nazie et désignés Gewehr 297 (j).

Cette baïonnette de fabrication très soignée, est la première à avoir été produite à l’Artiljerijsko Tehnički Zavod (institut technique d’artillerie) à Kragujevac (BT3) entre 1919 et 1923.

La poignée est munie d’un pommeau obliquequi comporte une rainure en forme de T, sa conception lui permet de s’adapter aux armes de type Mauser 93. Les plaquettes indémontables sont maintenues entre elles par vis à tête à deux trous et écrous soigneusement abrasés. Ce système de fixation des plaquettes sera de nouveau adopté avec le M-1924. La croisière est fixée à la lame par deux rivets soigneusement abrasés, elle comporte un n° de série répété sur le bouton de suspension du fourreau.

BT3 est un code correspondant aux initiales VTZ (Institut technique d’artillerie)

La lame de qualité de fabrication exceptionnelle, de finition polie brillant, est droite à double tranchant symétrique, séparé par une arête centrale sur chaque face.

Le fourreau est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue par deux rivets.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce modèle yougoslave, non serbe est introuvable, à ne surtout pas laisser passer.

Le 15/04/20.

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Baïonnette modèle 1895 « N 392 »

Longueur : 374 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids :

Armement : fusil et carabine Mauser M-1895 

Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valier

Les fusils et carabines modèle Mauser 1895 ont fait leurs apparitions pour la première fois lors d’une course aux armements de petite taille opposant l’Argentine au Chili en 1896.

Ces modèles ont été fabriqués en Allemagne par Weyersberg, Kirschbaum & C°, Solingen à partir de 1895 jusqu’en 1901, et plus rarement en Autriche, (marquage sur la lame OEWG à l’intérieur d’un cercle).

Toutes les parties métalliques de la baïonnette ainsi que le fourreau, de certains exemplaires destinés aux cérémonies officielles sont entièrement chromées.

Bouton poussoir du système de verrouillage rondallemagne 04

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T, sa conception lui permet de s’adapter aux armes de type Mauser 93. Les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles. Un matricule précédé d’une lettre est inscrit sur la croisière, il est répété sur le bouton de suspension du fourreau.

chile 1895 oewg detailMarquage autrichien OEWG à l’intérieur d’un cercleallemagne 01Marquage allemand (WK)Poinçon d’appartenance au Chili et trois cercles entrelacés

La lame de finition polie brillant est munie d’une gouttière sur chaque face, le côté gauche on trouve le nom de l’un des deux constructeurs, (WK) ou (OEWG), OEWG étant le plus rarement rencontré, de l’autre côté, le poinçon d’appartenance au Chili.

Si la baïonnette est de fabrication allemande, les trois cercles entrelacés représentent la marque de la célèbre aciérie Krupp (prononcé «Kroop»), qui a fourni l’acier. Les trois anneaux symbolisaient la Radreifen- les roues de chemin de fer sans soudure brevetés en 1851 par Alfred Krupp. Au tournant du siècle, lorsque ces baïonnettes ont été produites, Krupp était la plus grande entreprise en Europe.

Le fourreau bronzé comporte une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme arrondie, typique des modèles destinés à l’Amérique du Sud, il est identique au M-1912.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Beaucoup de ces modèles fabriqués avant la Première Guerre mondiale sont relativement bien conservés, cela est idéal pour débuter une collection pour un prix relativement correct par rapport au produit.

Le 01/02/21.

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Baïonnette modèle 1912 « N 392 »

Longueur : 387 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 375 g

Armement : fusil et carabine Mauser M-1912

ø interne de la douille : 15,5 mm
Valeur : €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valier

Ce modèle a été fabriqué à partir de 1912/1913 peu de temps avant la Première Guerre mondiale, uniquement à la Manufacture autrichienne de Steyr (OEWG), encore en activité de nos jours. Contrairement au M-1895, la bague de fixation à l’arme est à ras de la croisière.

Bouton poussoir du système de verrouillage rond1912

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception ne lui permet pas de s’adapter aux armes de type Mauser G98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par rivets sur rondelles. Un matricule précédé d’une lettre est inscrit sur la croisière, il est répété sur le bouton de suspension du fourreau.

Poinçon d’appartenance au Chilimodèle OEWG 02Constructeur

La lame de finition polie brillant est munie d’une gouttière sur chaque face, le côté gauche on trouve le nom du constructeurs (OEWG), de l’autre côté, le poinçon d’appartenance au Chili, elle est identique au M-1895.

Le fourreau bronzé comporte une cuvette avec ressort interne maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme arrondie, typique des modèles destinés à l’Amérique du Sud, il est identique au M-1895.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Beaucoup de ces modèles fabriqués peu avant la Première Guerre mondiale sont relativement bien conservés, cela est idéal pour débuter une collection pour un prix relativement correct par rapport au produit.

Le 30/01/21.

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Baïonnette Ersatz tout acier (modèle 16) « N 393 »

Longueur : 375 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm

Armement : fusil Mauser modèle 1893, 1903, T 1938, sauf GEW 88 et 98

Valeur :  €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

L’empire ottoman a pris la décision d’adopter un modèle dit « d’urgence » à lame courte, beaucoup plus léger et fonctionnel que les antiques M-1890 et M-1903. Cette baïonnette « Ersatz » tout en acier, de faible constitution, a probablement été fabriquée en Allemagne à partir de 1916.
Elle a ensuite été réemployée avec les fusils de type 93 utilisés durant la Première Guerre mondiale, convertis en calibre (8×57 mm Mauser) à partir de 1935.

Marquage d’inspection de type gothique N° de série apposé à partir de 1935 Croissant et étoile (marques d’acceptation)

La poignée est munie d’un pommeau intégré qui comporte une rainure en forme de T, sa conception lui permet de s’adapter aux armes de type Mauser 93. La croisière de faible épaisseur qui a tendance avec le temps à prendre du jeu est dans certains cas soudée à la poignée. Deux rivets saillants maintiennent la poignée à la soie, le troisième abrasé renforce la structure de la poignée.

Comme cette baïonnette n’a pas été modifiée à la fin des années 30, le pommeau ne comporte pas les lettres AS.FA (ASkarii FAbricasi). A partir de 1928, les chiffres écrits à la manière arabe seront désormais écrits à la manière occidentale, ce modèle a bien été réemployé à partir de 1935.

La lame est légèrement décalée par rapport à la poignée, pour une rapidité d’exécution elle ne comporte pas de gouttière.

Cuvette symétrique spécialement conçue pour un M-1938

Ce fourreau non d’origine, assez courant en tôle d’acier bronzée, a été conçu afin de s’adapter aux dimensions standardisées des divers types de lames de baïonnettes raccourcies ou faites neuves durant les années 30. La forme de la cuvette d’entrée ainsi que celle des ressorts sont spécifiques aux profils de chaque type de lame, elle est maintenue au corps par une vis située sur la face avant. Le bouton de suspension dont la forme peut varier est arrondi typique des modèles turques.

Le porte-fourreau utilisé pour ce modèle est, voir (Porte-fourreaux) Turquie N° : TU 19 B.

Le 04/01/22.

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Baïonnette Ersatz à double bague modèle 1965 « N 394 »

Longueur : env. 375 mm
ø internes des douilles : 18 mm et 18,5 mm

Modèle FN FAL G1 utilisé par la Turquie entre 1960 et 1980

Armement : fusil FN FAL désigné G1

Valeur : €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Au début des années 1960, la Turquie a reçu 100 000 fusils G1 en provenance de la RFA, qui elle même les avait achetés à la FN belge, car la FN ayant refusé à l’Allemagne de produire le G1 sous licence. Les allemands n’avaient pas conçu de baïonnettes pour les G1. Pour ces armes, la Turquie a dû ajouter un dispositif de fixation, et produire en urgence, à moindre coût une baïonnette de fortune.

Ces baïonnettes possèdent toutes un n° de série situé à droite

La poignée nouvellement construite, est constituée de plusieurs parties en acier embouties maintenues par rivets, en plus de la bague située près de la croisière, une autre bague soudée sur le dos renforce le tout.

La lame de récupération, provient d’une partie du stock de baïonnettes Ersatz fournies à la Turquie, qui était utilisée avec les fusils allemands à verrou M-G-88-05 ou G-98. Plusieurs types de profils de lames existent avec une tolérance de plusieurs mm au niveau de la longueur.

Comparatif entre un fourreau Ersatz allemand en haut et turques (x3) en basAbsence de cuvette d’entrée

Le fourreau utilisé avec ce modèle de baïonnette est généralement de type Ersatz allemand. Il a été spécialement conçu afin de s’adapter aux dimensions standardisées des diverses lames de type Ersatz raccourcies durant les années 30. Le corps en tôle d’acier de piètre qualité peut être de finition bronzée ou recouvert de peinture verte olive. Il est dépourvu de cuvette d’entrée, une pièce est utilisée pour la fixation des deux ressorts à lames à l’aide de rivets. Le bouton de suspension peut être de forme arrondie ou de type allemand, certains sont munis de bouterolles d’extrémité d’autres non.

Le porte-fourreau utilisé pour ce modèle est, voir (Porte-fourreaux) Turquie N° : TU 19 B.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce rare modèle atypique, méconnu, esthétiquement laid du fait de sa constitution, mérite amplement d’avoir une place dans une collection.

Le 23/08/20.

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Baïonnette M-1889 court d’infanterie dit Jeannette « N 399 »

Longueur : 375 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm ou bagué à 15,5 mm
Poids :

belgique janette invalidesPhoto faite au musée de l’armée aux Invalides à Paris (si vous avez l’occasion d’y aller, n’hésitez pas, cela vaut le détour !)

Armement : fusil Mauser M-1889, Mauser belge M-1935, M-89/1936

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes ont généralement été fabriquées en Belgique à (Herstal, Liège), à la Fabrique Nationale d’Armes de Guerre (FN) ou à la Manufacture d’Arme de l’Etat (MAE), de 1889 à 1915. 

Quelques rares exemplaires ont été fabriqués en Angleterre durant la Première Guerre mondiale par Sanderson à Shefield, Bayonet & Tool Company ou par W.W.Greener de Birmingham. Le non des ces constructeurs anglais est frappé en toute lettre sur le coté gauche de la lame. Ces baïonnettes et fourreaux ne portent pas de n° de série, ni de marquage d’unité.

Modèle de prise allemand dont la bague a été supprimée utilisé durant la Première Guerre mondiale.

N° de série inscrit sur la croisière et répété sur le bouton de suspension du fourreauBaïonnette baguée à un ø interne de 15,5 mm

la poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T. Les plaquettes en noyer sont maintenues entre elles par vis à tête à deux trous et écrous, toutes les parties métalliques sont polies brillant. Ils existent deux diamètres internes de la bague, pour une utilisation sur les vieux fusils et carabine M-1889 (ø 17,5 mm) ou plus rarement pour les Mauser belges M-1935 ou M-89/1936 (ø 15,5 mm). Cette baïonnette comporte un crochet utilisé pour le maintien réglementaire en faisceau de trois fusils.

Le matricule sur la croisière à gauche se compose d’une lettre suivie de quatre chiffres. Les modèles fabriqués à la (FN) portent obligatoirement une lettre majuscule (A, B, ….), les modèles fabriqués à la (MAE) possèdent obligatoirement une lettre minuscule (a, b, ….). Le matricule est généralement répété sur le bouton de suspension du fourreau.

Sur le côté droit de la croisière, l’armurier frappait une lettre en majuscule qui indiquait le régiment auquel la baïonnette appartenait. Pour exemple, la le lettre V correspondait au régiment du génie, la lettre M au 13ème régiment en ligne.

Elle porte à sa base à gauche le poinçon du contrôleur de la (MAE)

La lame de bonne qualité, de finition polie brillant, pratiquement identique au modèle 1886 autrichien comporte une large gouttière sur chaque face.


Le fourreau est pratiquement identique au fourreau modèle 1886 autrichien, la cuvette d’entrée avec ressort interne est maintenue par deux vis.

Le porte-fourreau utilisé pour ce modèle est, voir (Porte-fourreaux) belges N° : BE 19 E.

Remarques perso :
Merci à Mr Eddy Boomputte, co-auteur du livre « l’armée belge dans la grande Guerre, de Fernand VERLAECKE », pour certaines informations très utiles.

Le 17/01/21.

Category Archives: ZZZ avec n° du nouvel ABC

Baïonnette n°1 MKI (OWEN) « N 407 »

Longueur : 378 mm
ø interne de la douille : 16,5 mm
Poids : 420 g

Armement : PM Owen gun MKI 1943

Valeur : €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Lorsque la mitraillette Australianicon Owen a été mise en service en 1941, elle n’était pas équipée de dispositif pour recevoir une baïonnette. En 1944, il a été décidé d’ajouter un support approprié pour pouvoir y monter une baïonnette.

En 1944, la baïonnette choisie pour être utilisée avec le pistolet mitrailleur était une version raccourcie de la baïonnette standard modèle 1907, ou n° 1 Mark I. Les exigences spéciales de la guerre dans la jungle avaient conduit à la recherche d’armes et d’équipements adaptés aux conditions très difficiles de celle-ci. Dans le but d’alléger la charge du soldat, un fusil plus court et plus léger était jugé souhaitable.

L’Australie produisit 100 fusils éclaircis et allégés no 1 à la Lithgow Small Arms Factory, ainsi que 100 courtes baïonnettes. Le fusil n’a pas été adopté pour l’utilisation, mais c’est cette baïonnette qui a été choisie pour être adaptée à la mitraillette Owen.

Ce modèle fut officiellement approuvé le 31 juillet 1944 et scellé le 16 août 1944. La baïonnette fut désignée sous le nom de Bayonet Sub-Machine Gun (Aust.) No.1 Mk.I. La seule différence entre ce nouveau modèle et le modèle 1907 est la nouvelle lame de 25,5 cm, avec une gouttière de 14 cm de long.

Un deuxième modèle a également été approuvé et scellé aux mêmes dates, étant désigné sous le nom de Bayonet Sub-Machine Gun (Aust.) No.1 Mk II. A l’origine, cette conception devait avoir une nouvelle lame de 20 cm, mais tous les modèles connus sont faits avec lame de 43 cm du M-1907 raccourcies. La lame ainsi modifiée, du fait de la gouttière longue s’amincit à son extrémité en la fragilisant. Le 13 avril 1945, il a été décidé d’adopter officiellement le modèle No.1 Mk.I.

La production de mitraillettes d’Owen a cessé en septembre 1944, sur les 45 000 exemplaires produits très peu était équipé du porte-baïonnette. Les canons ont commencé à en être équipés à partir de 1945, la plupart des Owens les ont reçus quand ils ont été réparés en usine (F.T.R.) pendant la période 1946-1950 et 1955. Le compensateur de la bouche de l’Owen et le porte baïonnette du fusil SMLE étant identique, les baïonnettes étaient donc interchangeables entre les deux armes. Pendant la guerre de Corée, la baïonnette la plus courte était connue sous le nom de baïonnette universelle et était aussi utilisée pour le fusil SMLE qui a été retiré du service de première ligne qu’à partir de 1966.

Les dossiers montrent que 19 000 exemplaires avaient été fabriqués le 16 avril 1945. Au total, 34 662 carabines Owen Machine étaient des FTRd (modifiées), on suppose donc qu’au moins autant de baïonnettes ont été produites.

Au cours de 1944-45, toutes les baïonnettes No.1 Mk.I. et MK.II. ont été fabriquées à l’Orange Rifle Factory n°3 (OA).

La poignée identique au M-1907, est munie de plaquettes estampillées « SLAZ », et l’année de fabrication. « SLAZ » est le synonyme de Slazengers (Australie) Pty. Ltd Sydney, la société qui a fabriqué les boiseries. Le pommeau ne comporte pas l’inscription du matricule de l’arme, comparativement au M-1907.

Côté droit Australie OWEN 04Côté gauche  

La lame du modèle No.1 Mk.I. comporte sur le côté droit les marquages suivants : « X » la marque de cintrage, « OA » et une large flèche la marque d’acceptation du gouvernement.

Sur le côté gauche : MA /1907/1, la référence du modèle Lithgow P-1907 (No 1) sur laquelle il est basé, et la date (mois, année).

Au début des années 1950, quand on craignait que le conflit coréen ne se répande, la production recommençait, cette fois à la Lithgow Small Arms Factory (MA).

La poignée comporte un pommeau marqué « MA » ou « OA » si celui-ci a été fabriqué à Orange à une date ultérieure, les plaquettes sont estampillées « SLAZ« .

La lame comporte sur le côté droit les marquages suivants : « X« , la marque de cintrage, MA 53, ou « MA » seul. Quelle que soit l’année de fabrication de la baïonnette, 1952, 53 ou 54 toutes sont estampillées MA 53.

Sur le côté gauche : la flèche d’acceptation du gouvernement, et uniquement l’année de fabrication.

Le fourreau est du même type que le modèle 1907, à l’exception d’un corps plus court, le cuir de couleur naturel fourni par la société Mangrovite Belting Pty. Ltd., J. Ludowici Ltd, Sydney est généralement estampillé «MANGROVITE» suivi de l’année de fabrication.

La chape fixée sur le corps par deux agrafes comporte deux puissants ressorts à lame maintenus par six rivets saillants, elle est toujours munie d’un bouton de suspension rond, l’extrémité est également fixée par deux agrafes. Les garnitures (chape et l’extrémité) sont marquées « OA » ou « MA » selon le fabricant.

Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux) Australie N° : AUS 19 A, et B.

Remarques perso :
Il est actuellement plus facile de ce procurer un fourreau que la baïonnette.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Très belle baïonnette, celles fabriquées après 1953 sont très rares, à ne pas laisser passer.

Le 11/12/20.

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Baïonnette modèle Mk.IA « N 409 »

Longueur : 379 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : 500 g

Armement : fusil système Mauser de type 98 

Valeur :  €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

L’état d’Israël a fabriqué ces baïonnettes à la hâte en 1949 pour compléter les baïonnettes allemandes M-1884-98 qui leur avaient été fournies pour équiper les divers armes de type 98, de leur armée naissante. Bien que ces pièces copiées du modèle allemand modifié soient de fabrication très robuste, les tolérances au niveau des cotes de fabrication (plaquettes, verrouillage) restent très approximatives. L’acier de très bonne qualité utilisé pour la fabrication de ces pièces, proviendrait de rails de chemin de fer.

Les plaquettes ne comportent pas de trous, près de la croisière pour l’évacuation des déchets 

La poignée comporte des plaquettes de fabrication locale en plastique strié, maintenues entre elles par deux vis et écrous fendus en laiton. Comme pour le M-1884-98 allemand reconverti, la croisière est munie d’une bague assez massive destinée à améliorer la fixation au canon de l’arme. Les poinçons d’appartenance à l’armée israélienne ont été frappés sur le pommeau et sur le bouton de suspension du fourreau, ils se composent d’une étoile de David et la lettre hébraïque Tsadi.

Certains modèles sont dotés de poignées dont l’orifice pour le passage de la baguette de nettoyage de l’arme est mystérieusement obturé.

Comme pour le M-1884-98 allemand, le pommeau, la soie et la lame sont forgés d’une seule pièce, la croisière est maintenue par deux rivets.

La lame avec une gouttière sur chaque face, très robuste, comporte un contre-tranchant usiné sur environ 12 cm.

Ces marquages en hébreu sur le fourreau et sur la lame signifient :
 MK.IA Usine 101 en 1949. L’étoile de David et de la lettre hébraïque Tsadi sur la chape, ont été utilisées comme marque de propriété par le gouvernement

Le fourreau israélien est inspiré du M-1884-98 allemand, la cuvette avec ses deux ressorts à lame est fixée au corps par un rivet situé sur le côté.

Période d’utilisation :
Ce modèle a probablement fait son apparition en 1948-49, peu après la création de l’Etat Israélien le 15 mai 1948.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces baïonnettes assemblées à la hâte dans les kibboutz (légende ou pas) peu de temps après la Seconde Guerre mondiale font partie de l’histoire, elles ont bien sûr leur place dans une collection.

Le 08/05/21.

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Baïonnette M-1871-84 de fabrication privée sans marquage « N 416 »

Longueur : 380 mm
ø interne de la douille : 17,5 mm

Valeur : €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ces baïonnettes de constitution identique au M-1871-84, entièrement chromées, ont été fabriquées pour être vendues comme souvenirs aux militaires démobilisés probablement après 1887. Suivant le fabricant, il existe de très nombreuses variantes de formes de pommeaux ou de profils de lames….

Ces exemplaires sont fonctionnels et ils peuvent être montés sur un fusil Mauser M-71-84. 

La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de T qui n’intègre pas la baguette de nettoyage de l’arme. Le pommeau semblable à une tête d’aigle, intègre un écrou du système de verrouillage rond. Les plaquettes qui sont fixées entre elles par rivets sous rondelles épousent parfaitement la forme arrondie de la soie. Toutes les parties métalliques sont dépourvus de poinçons de contrôle.

La lame de type 1871-84 à gouttière longue sur chaque face ne comporte aucun marquage constructeur.

En haut cuvette de type standard en bas simplifiée

Le fourreau en cuir noir verni, avec chape d’entrée et extrémité en acier chromé est dépourvu de poinçons de contrôle. La cuvette d’entrée de la chape est de fabrication simplifiée, elle est démunie de ses deux petits ressorts internes.

Le 23/07/21.

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