Category Archives: ZZZ avec n° du nouvel ABC
Baïonnette modèle 1924 « N 432 »
Longueur : 382 mm
Poids : 505 g
Armement : carabine WZ 98a, WZ 1929
Il existe quatre types de baïonnettes de construction polonaise conçues entre (1922 et 1928). La WZ 22, WZ 24, WZ 27, WZ 28, (« WZ » est une abréviation du mot «wzorowy» qui signifie modèle).
La baïonnette modèle 1924, spécialement conçue pour le mousqueton Mauser WZ 28, mécaniquement identique au fusil allemand G98, a été fabriquée uniquement par Towarzystwo Fabryki Motorow « Perkun » SA w Warszawie (moto usine Perkun Varsovie). Comme pour le M1884-98 (2ème type) allemand, le pommeau, la soie et la lame sont réalisés d’une seule pièce.
Le modèle 24, bien qu’inutile est doté d’un part-flamme Marquage WZ 24 sur le pommeau
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le pommeau est muni d’un bouton de verrouillage non fendu et porte le marquage WZ 24 ou bg WZ 24. Les plaquettes en hêtre sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée situés à droite et écrous fendus. Sa finition est normalement polie brillant.
Entres les deux guerres, le combat à la baïonnette était très en vogue dans l’armée polonaise et tenait une place considérable dans l’entrainement du fantassin. Les retours d’expériences démontrèrent une fragilité au niveau du système d’assemblage au fusil dû au manque de bague sur la croisière.
Comparativement au M-1884-98, cette poignée semble plus massive, car pour simplifier sa fabrication la soie a la même épaisseur (6 mm) que la base de la lame. Le modèle allemand est muni d’une soie beaucoup plus fine (4 mm), et d’une lame plus effilée d’où un gains de poids de la baïonnette d’environ 70 grammes.
Initiales WP (Wojko Polski)
La lame de finition polie brillant, de très bonne qualité, très robuste est munie d’une large gouttière sur chaque face. Elle porte sur le côté droit, le numéro de série et inscription Perkum, avec le poinçon de contrôle, lettre D dans un pentagone et un triangle ou lettre S dans un carré.
N° de série
Le fourreau est muni d’une cuvette/ressort maintenue sur le corps par une vis sur le devant, le bouton de suspension ne comporte pas de stries, sa finition est bronzée, ou après 1936 de couleur vert olive. Il comporte sur le côté droit le poinçon de contrôle, la lettre D dans un pentagone et un triangle ou lettre S dans un carré. Ce fourreau est compatible uniquement avec les WZ 22, 24, 27 (largeur de la lame spécifique).
Beaucoup de baïonnettes polonaises ont été récupérées par les allemands après 1939, mais ce type de fourreau n’est pas compatible avec la lame d’une baïonnette M-1884-98 (3ème type).
Remarques perso :
Pour ne pas confondre ce modèle avec un autre de type WZ, il doit être dépourvu de bague, posséder un écrou de verrouillage non fendu, un garde-flamme, et être marqué WZ 24.
Période d’utilisation :
Utilisée durant une très courte période lors de l’invasion russo-allemande de la Pologne en 1939.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes de type WZ sont devenues très rares, elles sont bien sûr indispensables dans une collection, seul hic leur prix d’achat est assez élevé.
Le 29/04/20.
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Baïonnette modèle 1928 datée 1939 « N 433 »
Longueur : 382 mm
Armement : carabine WZ 98a, WZ 1929
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Il existe quatre types de baïonnettes de construction polonaise conçues entre (1922 et 1928). La WZ 22, WZ 24, WZ 27, WZ 28, (« WZ » est une abréviation du mot «wzorowy» qui signifie modèle).
Cette baïonnette récupérée après 1939 par les allemands appelée communément « modèle de mobilisation » possédait à l’origine une douille, elle était en tout point de vue identique au modèle WZ-28. La différence est uniquement au niveau de la date de fabrication 1939. Lors de la transformation toutes les parties métalliques de la baïonnette ont été bleuies.
Il est à noter que la plupart des lames de ces modèles ont été aiguisées grossièrement lors de la mobilisation générale de l’armée polonaise.
Le fourreau utilisé pour cet exemplaire est allemand M-1884-98 du 3ème type.
Période d’utilisation :
Utilisée durant une très courte période lors de l’invasion russo-allemande de la Pologne en 1939. Les fusils wz.29 avec leurs baïonnettes capturés ont également été utilisés par la Wehrmacht sous le nom de Gewehr 298 (p).
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes de type WZ sont devenues très rares, elles sont bien sûr indispensables dans une collection, seul hic leur prix d’achat est assez élevé.
Le 02/05/20.
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Baïonnette modèle 1928 « N 433 »
Longueur : 382 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Armement : carabine WZ 98a, WZ 1929
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Il existe quatre types de baïonnettes de construction polonaise conçues entre (1922 et 1928). La WZ 22, WZ 24, WZ 27, WZ 28, (« WZ » est une abréviation du mot «wzorowy» qui signifie modèle). La mise en service en 1929 d’un nouveau fusil polonais de système Mauser s’est accompagnée de l’adoption d’une nouvelle baïonnette sous la dénomination de modèle 1928.
Cette baïonnette est de constitution différente du M-1884-98 (2ème type) allemand, la soie et la lame sont réalisées d’une seule pièce ensuite le pommeau est mis en place sur la soie.
Deux constructeurs ont réalisé ce modèle, Société usine motorisé « Perkun » SA Varsovie (Warsaw Perkun moto d’usine) et PFB à Radom (Arms Factory Radom).
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, sa conception lui permet de s’adapter à toutes les armes de type Mauser 98. Le pommeau est muni d’un bouton de verrouillage fendu et ne porte aucun marquage. Les plaquettes sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde dentée situés à droite et écrous fendus. Certain de ces modèles sont dotés de part-flamme, dans ce cas les plaquettes un peu moins épaisses ne sont pas compatibles avec un modèle sans.
Entres les deux guerres, le combat à la baïonnette était très en vogue dans l’armée polonaise et tenait une place considérable dans l’entrainement du fantassin. Les retours d’expériences démontrèrent une fragilité au niveau du système d’assemblage au fusil dû au manque de bague sur la croisière des précédents modèles 22, 24, et 27. Afin de palier à cette faiblesse, la croisière affinée de 2,2 mm est désormais munie d’une bague destinée à consolider la fixation au canon.
La finition d’ensemble de la baïonnette est polie brillant.
Le n° de série de l’arme est suivi d’une lettre
La lame de très bonne qualité, très robuste est munie d’une large gouttière sur chaque face, par rapport au modèle 24 et 27, celle-ci est un peu plus large.
Elle porte sur le côté droit, l’inscription F.B. Radom, chiffre 2 sous lettre D dans une ellipse ou lettre J. Il existe aussi un marquage Perkum avec lettre M dans un triangle et lettre E dans une ellipse. Sur le coté gauche, l’aigle polonais et les initiales W.P., parfois l’aigle et la date 1939.
Le fourreau est muni d’une cuvette/ressort maintenue sur le corps par deux petits rivets, le bouton de suspension ne comporte pas de stries, sa finition est bronzée laquée, ou après 1936 de couleur vert olive. Ce fourreau grâce à sa cuvette plus large est compatible avec les baïonnettes WZ 22, 24, 27.
Beaucoup de baïonnettes polonaises ont été récupérées par les allemands après 1939, ce type de fourreau est compatible avec la lame d’une baïonnette 1884-98 (3ème type).
Remarques perso :
Pour ne pas confondre ce modèle avec un autre de type WZ, il doit être pourvu d’une bague et posséder un écrou de verrouillage fendu.
Période d’utilisation :
Utilisée durant une très courte période lors de l’invasion russo-allemande de la Pologne en 1939.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Toutes les baïonnettes de type WZ sont devenues très rares, elles sont bien sûr indispensables dans une collection, seul hic leur prix d’achat est assez élevé.
Le 02/05/20.
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Baïonnette modèle 1912 « N 439 »
Longueur : 384 mm
ø interne de la douille : 15,5 mm
Poids : entre 350 et 375 g
Armement : fusil Mauser M-1914
Valeur : €€€
Rareté :
Le Mexique avait signé un contrat avec la Waffenfabriks Society de Steyr pour une commande de fusils Mauser modèle 1912. L’usine travaillait encore à la fin du mois de juillet 1914, pour remplir ce contrat. Une fois la Première Guerre mondiale officiellement déclarée, quelques uns de ces fusils (encore, non livrés) ont été utilisés par les troupes austro-hongroises, ces fusils n’étaient employés que comme armement secondaire, 60 000 fusils rebaptisés modèle 1914 furent réquisitionnés par les troupes autrichiennes de volontaires sur le front alpin.
Ces baïonnettes destinées à équiper ces 60 000 fusils sont identiques aux modèles mexicains.
Le bouton de verrouillage est rond (non fendu)Un n° de matricule est systématiquement apposé sur le talon
La poignée est munie d’un pommeau oblique qui comporte une rainure en forme de trèfle, mais sa conception ne lui permet pas de s’adapter aux armes de type Mauser 98. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à grosse tête ronde dentée et écrou fendu.
La lame avec gouttière bien proportionnée, est de finition polie brillant, elle porte la marque de la manufacture autrichienne de Steyr (OEWG).
Le fourreau est muni d’une cuvette avec ressort interne maintenue par une vis centrale, le bouton de suspension peut être de forme arrondie typique des modèles destinés à l’Amérique du Sud, d’origine allemande de type 1884-98, ou divers.
Les porte-fourreaux utilisés pour ce modèle sont, voir (Porte-fourreaux) Autriche N° : AUT 18 A ou 19 A.
Période d’utilisation :
Cette baïonnette a été utilisée en quantité limitée durant la Première Guerre mondiale.
Baïonnette destinée à la République mexicaine
Pour information les rares baïonnettes livrées au Mexique portent sur le talon du pommeau, sur la lame ou sur la croisière les lettres RM, et quelque fois l’inscription « Republica Mexicana » sur la croisière. Leurs aspects sont identiques aux modèles 1912 pour le Chili, les plaquettes sont fixées entre elles par rivets sur rondelles.
Pour les modèles destinés initialement au Mexique, la cuvette du fourreau est maintenue au corps par deux rivets, le bouton de suspension est de forme arrondie typique des modèles destinés à l’Amérique du Sud.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour les fervents passionnés d’histoire de la Première Guerre mondiale, ce modèle méconnu est indispensable dans une collection.
Le 18/12/20.
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Baïonnette MAS-36 CR-39 « N 440 »
Longueur : 384 mm
Armement : fusil MAS-36 CR-39. En 1939, l’armée française se rend compte de l’importance des troupes aéroportées. Elle commence à développer une adaptation de leur nouveau fusil d’infanterie standard le MAS-36. Le fusil a été désigné CR 39 (CR est une abréviation pour crosse repliable), il a été conçu pour une utilisation pour les troupes alpines et aéroportées qui avaient besoin d’un fusil court facilement transportable, allégées et simplifiées. Ainsi « naquit » Le MAS 36 CR 39 qui arrivera trop tard pour participer de façon massive au combats de mai-juin 1940 mais équipera nos troupes après-guerre, on le verra en particulier en Indochine. Il subira par la suite quelques modifications, l’embouchoir et la grenadière seront simplifiés comme son aîné le MAS 36 mais dans l’ensemble sa silhouette restera inchangée.
Valeur : €€
Rareté :
La baïonnette utilisée avec ce fusil, est une baïonnette MAS 36 de longueur 432 mm raccourcie de 48 mm en manufacture, ceci afin de rentrer parfaitement dans le fût du canon.
Comparatif MAS-36, CR-39
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Pour un prix d’achat dérisoire une vingtaine d’euro, idéal pour débuter une collection. Pour l’achat de ce modèle, méfiez vous de certains vendeurs mal intentionnés qui pourraient transformer pour une plus value une MAS-36 en en réduisant la longueur.
Le 05/03/21.
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Baïonnette Ersatz pour armement M-1888 « N 441 »
Longueur : 384 mm
ø interne de la douille : 17 mm
Armement : fusil Mannlicher M-88, 88-90, 90-95
Fixation : sur le côté gauche du canon
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ces fusils et baïonnettes ont été délivrés aux unités de l’arrière-échelon pour libérer des fusils plus modernes réservés aux troupes de première ligne. Ces baïonnettes ont été fabriquées à partir de 1917 dans divers ateliers locaux, ce qui entraîne certaines variations.
Petit décrochement dû au mode de fixation de la baïonnette au canon, celle-ci étant tournée de 90° lors de la mise en place
Extrêmement simplifiée, cette baïonnette est constituée que de cinq pièces :
- Une lame plate torsadée à 90° à tranchant inversé
- Une lame faisant office de ressort de maintien au niveau du porte-baïonnette
- Une croisière simplifiée à angle droit
- Deux rivets de fixation de l’ensemble
Ce modèle est constitué de la même manière que le modèle ersatz M-1895. La différence se situe au niveau de la croisière qui possède un trou de diamètre un peu plus important et la soie un petit décrochement au niveau du porte-baïonnette. Ce petit décrochement est dû au mode de fixation par goupille saillante du porte-baïonnette au fusil M-1888. La baïonnette se fixant sur le côté gauche, ce décrochement s’avère inutile pour la baïonnette ersatz M-1895 car celle-ci étant fixée sous le canon.
Tranchant inversé
La lame est extrêmement simplifiée, comme le M-1895 standard son tranchant est inversé, l’extrémité est usinée en pointe de lance.
Les fourreaux utilisés avec ce modèle, voir Baïonnette (Ersatz) pour modèle 1895.
Les porte-fourreaux utilisés avec ce modèle, voir Baïonnette (Ersatz) pour modèle 1895.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il existe une multitude de variantes de ce modèle « Ersatz », toutes très intéressantes, attention, facilement réalisables par un bon ferronnier, il y a évidemment de faux modèles qui circulent.
Le 27/07/24
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Baïonnette Ersatz pour armement M-1895 « N 442 »
Longueur : 384 mm (théorique)
ø interne de la douille : 15,3 mm
Armement : fusil Mannlicher M-1895
Fixation : sous le canon
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Ces baïonnettes que l’on distingue facilement des autres « Ersatz » austro-hongroise grâce au diamètre de la bague, ont été fabriquées à partir de 1917 dans divers ateliers locaux. Cette délocalisation au niveau de la fabrication des divers éléments entraîne certaines variations (épaisseur de la lame, de la croisière, longueur du ressort à lame).
Toutes ces baïonnettes «ersatz» ont été construites pendant la guerre sur une base d’urgence. La décision de faire produire des baïonnettes à un large éventail de petits ateliers était basée sur la libération de capacités supplémentaires à Steyr et à FGGY afin qu’ils puissent concentrer 100% de leur capacité de production sur les fusils et carabines.
La signification de la marque en chevron sur la bague est inconnue, cependant, il est souvent observé sur des exemples d’époque produits pour une utilisation avec le fusil Mannlicher M-1895.
Extrêmement simplifiée, cette baïonnette est constituée que de cinq pièces :
- Une lame plate torsadée à 90° à tranchant inversé
- Une lame faisant office de ressort de maintien au niveau du porte-baïonnette
- Une croisière simplifiée à angle droit
- Deux rivets de fixation de l’ensemble
La lame est extrêmement simplifiée, comme le M-1895 standard son tranchant est inversé, l’extrémité est usinée en pointe de lance.
Quelques exemples, (AB) Auguste Bickel, (AE) non identifié, (V & N) – Vogel & Noot de Wartberg, M-1888 sans marquage constructeur
Les fourreaux utilisés avec ce modèle de baïonnette, peuvent être un M-1888, 1895 standard ou 1895 simplifié, (absence de cuvette d’entrée et extrémité dépourvue de bouton de bouterolle). Pour une bonne concordance historique de la baïonnette et du fourreau, celui-ci ne doit pas être bronzé.
Ces porte-fourreaux de type « Ersatz » sont constitués de deux parties, le dos en toile kaki et le devant en cuir. Ces deux pièces sont assemblées entre elles par points de couture et renforcés par deux ou quatre rivets en acier. Ces modèles ont été utilisés probablement seulement à partir de 1917 avec les divers fourreaux de baïonnettes austro-hongroise.
Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Il existe une multitude de variantes de ce modèle « Ersatz », toutes très intéressantes, attention, facilement réalisables par un bon ferronnier, il y a évidemment de faux modèles qui circulent.
Le 27/07/24
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Baïonnette M-1884-98, 1er type à gouttière courte « N 445 »
Longueur : 385 mm
Armement : fusil Mauser Gewehr 98
Valeur : €€€ €€€
Rareté :
Ce modèle fut le premier exemplaire de la série des couteaux baïonnettes modèle 1884-98. Lors de l’arrivée du nouveau Gewehr Mauser 98, les baïonnettes courtes modèle 1871-84 devinrent obsolètes et une grande partie de celles-ci furent reconverties. La reconversion effectuée vers 1908-1909 consistait à récupérer la lame d’origine, supprimer la bague et de remplacer le pommeau avec rainure en forme de T, par un nouveau.
Ce modèle équipa en priorité les cyclistes, le personnel des transmissions et des formations aériennes, la Landwehr en bénéficiera par la suite. Il fut rapidement abandonner au profit de la nouvelle baïonnette modèle 1884-98 2ème type de fabrication simplifiée.
Poignée d’un modèle 1871-84 (ci-dessus)La croisière d’origine est simplement retravaillée Poinçons de contrôle sur le pommeau (lettre gothique sous couronne)
La poignée comporte une rainure du pommeau en forme de trèfle destinée à intégrer la baguette de nettoyage du fusil. L’écrou du système de verrouillage sur le pommeau est rond. Les plaquettes avec trou de nettoyage rond, sont maintenues entre elles par boulons à tête ronde et écrous fendus. Comme la baïonnette se fixe désormais sous le canon, les autorités militaires prussiennes ont jugé l’utilisation d’une douille de fixation au canon inutile, seul un embryon de celle-ci subsiste. L’absence de douille permet en autre l’utilisation du protège bouche lorsque la baïonnette est fixée à l’arme.
Monogramme royal couronne et W (Wilhelm), de l’empereur Guillaume Ier de Prusse, qui régna de 1861 à 1888 et année de fabrication de la lameLa croisière possède généralement des anciens marquages régimentaires
La lame de récupération (M1871-84) fabriquée par huit constructeurs, peut être avec gouttière sur chaque face, courte ou longue. Les lames des premiers modèles (1871-84) fabriquées avant 1888 avaient une gouttière courte, les seconds une gouttière longue qui se prolongeait jusqu’à l’extrémité.
La cuvette d’entrée épouse la forme de la lamePour exemple le marquage 116.R.13.96 indique qu’il s’agit de l’arme numéro 96 attribuée à la 13e compagnie du 116e régiment d’infanterie
Le fourreau en cuir avec chape et extrémité en acier poli-brillant possède généralement un marquage régimentaire. La cuvette avec ses deux petits ressorts internes est maintenue sur la chape par une vis.
Dernière mise à jour en cours le 17/07/21.
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Baïonnette modèle 1884-98 (3ème type) « N 447 »
Longueur : 385 mm
Poids : 435 g
Armement : fusil Mauser 98 K ou de type 98
Valeur : €€€ € (pas au même n°)
Rareté :
Cette baïonnette allemande M-1884-98 (3ème type) a été récupérée et ré-immatriculée par la Yougoslavie peu après la Seconde Guerre mondiale.
Pour une bonne concordance de l’ensemble le n° de la baïonnette doit être identique au fourreau
Les porte-fourreaux utilisés par l’armée yougoslave pour ce modèle sont de fabrication nationale ou allemande.
Le 04/08/20.
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Baïonnette M-1884-98 2ème type (tous modèles) « N 447 »
Modèle : (S 84/98 n.A), 1884-98 2ème type
Longueur : 385 mm
Armement : fusil Mauser G 98 et Karabine 98A.Z
Valeur : €€€ €
Rareté :
Ce modèle de conception simplifiée, introduit au début de l’année 1915 pour suppléer au manque de couteaux-baïonnettes est destiné d’abord à la cavalerie, à l’artillerie de campagne et aux troupes techniques. C’est une baïonnette à lame courte parfaitement adaptée aux contraintes du combat dans les tranchées.
Poinçon de contrôle (lettre gothique sous couronne)Poinçons de contrôle
La poignée est munie d’un pommeau droit de conception simplifiée, qui comporte une rainure en forme de trèfle, qui intègre un bouton de verrouillage à écrou rond. Les plaquettes sont maintenues entre elles par vis à tête ronde et écrous fendus. Les premiers exemplaires ont sans doute été produits sans pare-flamme, mais au début de la Première Guerre mondiale, il a été constaté que le canon plus court de la « Karabiner 98A.Z » endommageait par brulure la poignée de la baïonnette.
La baïonnette est forgée en une seule pièce, la poignée (soie, pommeau) ainsi que la lame sont ensuite usinées, la croisière est maintenue par deux rivets soigneusement abrasés.
Monogramme royal couronne et W (Wilhelm II), de l’empereur Guillaume II de Prusse, qui régna de 1898 à 1918 et année de fabrication
La lame avec gouttière sur chaque face, bien proportionnée est toujours de finition polie brillant. Le dos près de la croisière est marqué d’une couronne au-dessus d’un W et d’une date de 15 à 18. La marque du constructeur (une vingtaine), inscrite en toutes lettres se situe à gauche.
Le fourreau en acier beaucoup plus solide que les différents modèles en cuir qui l’ont devancé, est muni d’une cuvette avec deux ressorts internes, maintenue par une vis sur le devant.
Le porte-fourreau en cuir, dont il existe plusieurs variantes peut être de couleur brune ou noir, quatre rivets en laiton avec rondelles renforcent l’ensemble.
Modèle : (S 84/98 n.A.S), 1884-98 2ème type à dents de scie
Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :
Ces baïonnettes à lame à dents de scie (6% de la production), étaient destinées uniquement aux sous-officiers.
La poignée est identique au modèle standard.
La lame identique au modèle standard est munie de 19 dents doubles.
Le fourreau est identique au modèle standard.
Modèle : (S 84/98 n.A.S.abg.), 1884-98 2ème type à dents de scie meulées
Valeur : €€€ €€
Rareté :
Une propagande alliée fondée ou non, a affirmé que de terribles blessures avaient été infligées avec des lames à dents de scie et que désormais tous prisonniers capturés en possession de ces lames seraient immédiatement fusillés. D’après ces rumeurs, il a été décidé vers la fin de 1917 d’arrêter la production de la version à lame à dents de scie, et d’envoyer les lames à dents de scie aux troupes de l’échelon arrière, ou pour les troupes au front de retirer les dents.
La poignée est identique au modèle standard.
La lame est dépourvue de dents, on rencontre quelque fois un poinçon de contrôle sur le dos après disparition des dents si l’opération a été réalisée en arsenal. Quelques modifications ont également été réalisées dans des ateliers régimentaires ou dans des ateliers privés.
Le fourreau est identique au modèle standard.
Remarques perso :
Pour plus d’informations, ouvrage conseillé : Les baïonnettes allemandes (1898-1945) de Christian Méry.
Le 29/06/21.