Géraldbaios

Ma collection de Baïonnettes

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Poignard de commando

couteau 04

Longueur : 250 mm
Valeur :  €€€ €
Rareté :
 che1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce rare et réglementaire poignard bien peu fonctionnel de « commando » a été fabriqué à la FN de Toledo dans les années 1960 à 1970.

Couteau 02

La poignée non ergonomique, comme la baïonnette-machette modèle 1941 est munie de plaquettes en bois quadrillé soigneusement coupées maintenues entre elles par vis et écrous. La garde porte un n° de série.

La lame de type bolo, avec dents de scie, est totalement inefficace en cas d’utilisation comme outil coupant ou comme poignard de combat.

Couteau 03

Le fourreau est en cuir avec extrémité métallique, le maintien indispensable du poignard démuni de cuvette d’entrée est assuré à l’aide d’une sangle.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ce poignard n’est pas une réussite au niveau de sa conception, pourtant il est assez recherché parmi les collectionneurs, même, comme le mentionnent certaines annonces erronées n’a jamais fait partie de la jeunesse ……..).

Le 12/02/21.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Couteau-baïonnette de parade avec poignée de type KS 98

Longueur : 318 mm + ou –
Longueur de la lame : 195 mm + ou –

Valeur : €€€ €
Rareté :
  che1valierche1valierche1valierche1valier

Après avoir pris de l’ampleur dans la République de Weimar après la Première Guerre mondiale, le port de couteaux-baïonnettes habillés a connu une croissance explosive parmi les soldats entre 1933 et 1945, lorsque le régime ultra militariste du Troisième Reich d’Hitler est arrivé au pouvoir.

Ces couteaux-baïonnettes achetés en privé n’étaient pas destinés à être utilisés au combat. L’organisation nazie adorait les uniformes et les parades, de nombreux allemands avaient un attrait pour les armes blanches, celles-ci apportaient une contribution cérémonielle naturelle à leurs uniformes. Le couteau-baïonnette de parade était généralement fabriqué avec une lame brillante et polie et une poignée nickelée, avec une poignée en Bakélite moulée noir.

Après 1927, le contrôle de la commission était devenu pratiquement inexistant, toutes les couteaux-baïonnettes de ce type avaient des rainures aux pommeaux et des boutons poussoirs amovibles. Ils pouvaient s’adapter au canon des fusils de type 98 démunis de baguettes de nettoyage, en effet la constitution spécifique de la poignée ne pouvait pas intégrer une baguette.

Il existe une multitude de variantes de ce modèle, cet article n’est qu’une ébauche sur sa description.

Photo prise sur internetPour exemple

Pour simplifier la fabrication de ces modèles, la poignée complète (pommeau, soie, croisière) en alliage d’aluminium est moulée. La lame en acier, fabriquée indépendamment est ensuite fixée à celle-ci par un rivet. Ce mode de constitution simplifié présente une faiblesse, risque de jeu au niveau de la lame et de la croisière.

La poignée de type KS 98 de ces modèles, suite à la convention d’Armistice, devait être dépourvue du système de fixation au fusil. Elle est constituée d’un alliage d’aluminium moulé qui est généralement recouvert de chrome. Le pommeau en forme de tête d’aigle est muni d’un bouton-poussoir amovible (oeil). Il comporte une mince rainure en forme de trèfle généralement obturée par un morceau de feutre coloré comme ornement supplémentaire. La garde est courbée, sa forme et son épaisseur suivant le constructeur peut légèrement variées. Les plaquettes en Bakélite assez fragiles, finement quadrillées sont maintenues entre elles par petits rivets. 

Lame à simple tranchant et contre-tranchant affûté sur environ 50 mm comporte une fine gouttière, du même type que les modèles conçus durant la république de Weimar.

Lame à usinage simplifié à simple tranchant parfaitement affûté.

De 1914 à 1939, cette entreprise est dirigée par Julius Küller. À l’époque du Troisième Reich, Höller était un important fabricant spécialisé dans une large gamme d’armes blanches

La lame avec gouttière sur chaque face dont le profil peut varié, est de finition chromée. Généralement, une petite lanière en cuir près de la croisière de la baïonnette fait office de tampon amortisseur. Le non ou le marquage du constructeur est inscrit sur le côté droit.

Le fourreau propre à chaque variante, de finition chromée ou recouvert de peinture de couleur noire brillante, mesure environ 225 mm, la cuvette/ressort dont la forme peut varier suivant le constructeur est maintenue sur le corps par une vis sur le devant, le bouton de suspension comporte quatre stries.

Le porte-fourreau généralement utilisé avec ces modèles est en feutrine recouvert de simili-cuir de différentes couleurs.

Remarques personnelles :
Il existe une multitude de variantes, privilégiez si possible les lames dont le nom du constructeur apparait, en ce qui concerne le jeu de la lame dû au mode de construction, il y a malheureusement rien à faire.

Le 14/10/24.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Glaive modèle 1831 des troupes à pied

Longueur : 640 mm
Poids : 1020 gr

Armement : arme de côté

Valeur : €€€ €€€ €
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le 12 mai 1831, le comité d’infanterie annonce l’adoption d’un nouveau modèle de glaive, destiné à compenser la relative fragilité du modèle 1816 dont la lame était à pans creux. Avant l’adoption de cette arme, des essais assez sévères furent réalisés. Le cahiers des charges de l’époque exigeait, que le glaive puisse frapper 4 000 coups sur des bûches en moins de 8 heures sans que la lame soit dégradée en ne présentant aucun jeu dans la poignée.

Ce glaive équipa entre autres les soldats de l’infanterie, ainsi que ceux de la légion étrangère jusque dans les années 1870. Il était utilisé comme outil tranchant en campagne, il pouvait aussi faire office de hache de campement, et de serpe pour couper le fourrage des chevaux.

A partir de 1866, l’armée adopte le nouveau fusil Chassepot avec son sabre-baïonnette, il mettra un terme définitif à sa distribution.

Il fut produit jusqu’en 1861 à environ 108 000 exemplaires par la Manufacture d’armes de Châtellerault principalement, mais aussi par des firmes privées comme Talabot ou Pihet pour la Garde Nationale.
Certains exemplaires marqués « La Loi » étaient destinés à des unités de Police, provenant de chez Pihet. Un modèle 1842/52 suisse de pionnier à lame munie de dents de scie existe également, à ne surtout pas confondre.

La poignée de style Roman, d’une seule pièce en laiton nervurée et pommeau rond comporte 26 cannelures. Elle recouvre en totalité la soie, sa fixation est effectuée par matage, aucun rivet ne traverse la poignée. La croisière droite symétrique est terminée par deux « quillons » à rouleaux.

La lame à double tranchant, assez souple est parfaitement symétrique, la partie la plus épaisse se situe sur l’axe central, elle forme une arête qui lui donne une section en forme de losange.

Le fourreau en cuir noirci, comporte une cuvette en laiton munie de deux lames ressort, elle est fixée par deux agrafes, la garniture à l’extrémité est simplement emboutie.

Le 10/01/20.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Dague d’officier modèle 1943

Longueur : 350 mm

Armement : arme de côté

Valeur : €€€ €€€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

La dague modèle 43, à partir du 1er janvier 1944 a remplacé les encombrants sabres et les épées. Elle était seulement remise à l’occasion d’une promotion auprès des officiers et sous-officiers supérieurs de l’armée suisse et ne pouvait être achetée dans le commerce.

Les lames des dagues étaient fabriquées par Elsener Schwyz et très rarement par SIG Neuhausen (marque N sous un fusil symbolisé) de 1944 jusqu’à 1953, et ensuite par Elsener Schwyz (portant la mention « Elsener Schwyz Victoria ». Lorsque la production a cessé pour l’armée en 1991, le numéro de série le plus élevé était 397 126. Malheureusement, pour les militaires suisses, le remplacement à partir de juillet 1995 de la tenue de sortie M-1972 par une nouvelle tenue s’accompagnera de l’abandon du poignard. 

Les dagues M-43 ont également été utilisées comme poignards d’officiers par divers corps de police. La société « Elsener Schwyz » marquage « Victorinox« , a livré 1 527 dagues non numérotées en 1991.

La poignée est dotée de plaquettes en bois maintenues entre elles par trois vis à têtes rondes et écrous fendus. Les deux flasques latérales en métal chromé qui renforcent la poignée sur les côtés viennent s’insérer en force dans le pommeau de forme arrondie, lui-même fixé sur la soie par un écrou à trois trous noyé. 

Marquage courant d’un des deux constructeurs

La lame symétrique à double tranchant, est chromée comme le reste des autres parties métalliques de la dague, y compris les vis et écrous.

Le fourreau en acier laqué noir, comporte une cuvette avec ressorts chromée fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Une lanière en cuir avec un mousqueton pour l’accrocher à une ceinture d’officier blanche spéciale, est fixée sur le pontet par un rivet. Les fourreaux marqués d’un « S » , sur l’arrière ont été fabriquées par la « Basler Eisenmöbelfabrik AG » à Sissach. Cette société a fourni des fourreaux à Elsener jusqu’en 1985 environ. C’est à partir de ce moment que BAG Turgi a pris le relai pour la fabrication des fourreaux.

Dragonne d’officier

La dragonne, enroulée autour de la garde, de façon que le gland pende du côté gauche de cette dernière, est composée d’une tresse rouge se terminant par un gland rouge strié de blanc pour les sous-officiers. Pour les officiers elle se compose d’une lanière plate rouge striée de blanc et se termine par une gland de couleur blanche surmonté d’un coulisseau, blanc également. Les fils des bandes d’officiers blancs ont été fabriqués jusqu’en 1959 environ avec du fil d’argent.

Période d’utilisation:
Cette arme de côté a été produite de 1944 à 1991.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Ces modèles sont très intéressants car ils ont tous leur petite histoire, imaginez la satisfaction personnelle de tous les militaires qui les ont reçu au moment de leur promotion, les numérotations les plus basses sont les plus recherchées.

Le 25/10/21.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Couteau de tranchée US. MARK 1.

Longueur : 380 mm
Poids :
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

L’US Mark I nommé simplement US M-18 est un couteau de tranchée conçu par des officiers de L’American Expeditionary Force (AEF). L’US M-18 est une amélioration du « trench knife » US M-1917 qui utilisait une lame triangulaire et une poignée équipée d’un protecteur de main. En 1918, il était évident que la conception du M-17 était trop limitative, et une nouvelle conception de couteau de tranchée a été demandée. Sur le front, on reprochait au M-17 son absence de coupe bien pratique pour ouvrir une caisse de munition ou réaliser d’autres petits travaux.

Le 1er juin 1918, un panel d’officiers de l’AEF a mené un essai exhaustif sur le terrain de divers couteaux de tranchée, y compris le M1917 américain, le couteau de tranchée Hughes  et les couteaux de tranchée standard des armées britannique et française, respectivement. Le test sur le terrain a été effectué pour examiner les qualités de chaque couteau en fonction des critères suivants : la capacité de porter à une main tout en effectuant d’autres tâches, la rapidité ou la rapidité de l’emploi en action, la sécurité de l’adhérence en cas de chute, facilité de transport lors de l’exploration dans une position couchée basse, la probabilité que le couteau soit renversé pendant une lutte, la pertinence du poids, de la longueur et de la forme de la lame et la forme de la poignée.

Suite à ces essais, est né le couteau de tranchée de remplacement appelé Mark I, développé conjointement par des officiers de l’AEF et de la division Engineering of US Ordnance. L’AEF a déclaré que le Mark I était une combinaison de toutes les meilleures caractéristiques des couteaux de tranchée évalués, et la lame à double tranchant du Mark I est une copie du Couteau Poignard M-1916 (connu sous le nom de Le Vengeur ).

Avec la fin des hostilités, les contrats de guerre à grande échelle pour la production de couteaux Mark I ont été annulés. La plupart des couteaux Mark I fabriqués par des fabricants américains n’ont jamais été délivrés et sont restés dans les entrepôts de l’armée. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des stocks de couteaux Mark I ont été libérés pour distribution aux unités de l’armée ayant besoin d’un couteau de combat rapproché, bien que le nombre de Mark I utilisé ait été limité. Parmi ces couteaux le Mark I mis en service, dont la plupart ont été délivrés en 1942 et 1943 à des soldats servant dans des rangers de l’armée d’élite et des formations aéroportées bien que certains couteaux Mark I aient été utilisés par des unités marines en 1942 et 1943, en particulier des marines servant avec les quatre bataillons de Raider de Marine. Les rapports de l’armée et du domaine maritime concernant l’efficacité du couteau Mark I étaient mitigés ; certains hommes ont aimé le design, tandis que d’autres se sont plaints du fait que Mark I était mal équilibré, avec une lame relativement mince qui était susceptible de se casser à la jonction lame-poignée, en particulier lorsqu’il était utilisé pour des tâches utilitaires. D’autres rapports ont noté que la grande poignée de protège-doigts «knuckle» du Mark I était coûteuse à produire et limitait le nombre de positions de poignée de combat utiles, tout en empêchant le couteau d’être transporté dans une gaine en cuir conventionnelle ou fourreau. Le Mark I a également été critiqué par les raiders marins pour son mauvais équilibre, sa vitesse de déploiement relativement lente et sa capacité de pénétration rapide à tuer lorsqu’il est utilisé dans un rôle offensif (les raiders adopteraient éventuellement un couteau de combat avec une silhouette stylet, lame modelée d’après le couteau de combat Fairbairn-Sykes. De plus, les planificateurs de guerre américains avaient annoncé le besoin d’un couteau de tranchée à usage général qui pourrait remplir à la fois les rôles de combat et d’utilité, tout en conservant les ressources stratégique en métaux. Le couteau de tranchée Mark I a été remplacé au service de l’armée par le US M3 en 1943 ainsi que de vieilles baïonnettes converties en couteaux de combat tandis que l’US Marine Corps a publié son propre couteau de combat et utilitaire la même année, désigné le 1219C2 connu comme le couteau de combat USMC Mark 2 alias le couteau USMC, utilitaire de combat.

Afin de gagner du temps dans la livraison du nouveau couteau aux troupes combattantes, les premiers ont été achetés auprès d’un fabricant français, Au Lion (Au Lion / Société Générale, France). Par la suite, le gouvernement américain a passé des commandes de 1 232 780 couteaux Mark I auprès de plusieurs entrepreneurs américains, dont Landers, Fray & Clark (LF&C.), Henry Disston & Sons (HD&S), et Oneida Community Limited (OCL), dont les livraisons débuteront en décembre 1918Les dossiers de l’Ordnance notent que la fin de la guerre en novembre 1918 a amené l’Ordnance à annuler toutes les commandes de Mark I à l’exception d’une seule commande réduite pour 119 424 couteaux de Landers, Frary & Clark Co. (LF&C). Malgré cette annulation apparente, des couteaux de tranchée US Mark I originaux ont été trouvés autrement avec des tampons HD&S et OCL, avec des poignées moulées en bronze ou en aluminium. 

La poignée moulée en bronze chimiquement noirci, intègre la soie de la lame bloquée mécaniquement par un écrou conique en acier à l’arrière. Comme un poing américain, elle est munie de pointes destinées à fournir une surface de frappe plus concentrée lors d’un combat au corps à corps.

Pendant la Seconde Guerre à partir de 1943, il arrivait que les paras US coupent la garde en bronze pour la coller au plus près du corps.

Fourreau marqués « LF&C. 1918 »

Le fourreau d’origine en acier composé de deux tôles assemblées par un agrafage latéral. Il est muni de deux pinces intérieures pour le maintien de la lame. Deux pontets, utilisés pour le maintien du ceinturon, sont maintenus par quatre rivets à l’arrière du corps. Sa finition, afin d’éviter les reflets est normalement noircie.

Les pontets du fourreau de mon amis, pendant la Seconde Guerre ont été coupés volontairement par les paras US pour placer l’arme simplement dans le ceinturon, au lieu de l’accrocher.

Il est possible de rencontrer ce modèle logé dans un fourreau en cuir de type USM6.

Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 29/05/20.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Couteau Bolo US modèle 1917

Longueur : 380 mm
Poids : 900 g
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le Bolo M1910 était fabriqué uniquement par l’Arsenal militaire de Springfield (SA) de 1910 à 1917. Après l’entrée dans la Première Guerre mondiale des USA, la demande de bolos s’est fortement accélérée. En pleine guerre l’Arsenal militaire de Springfield, fortement sollicité (fusils M1903 et baïonnettes M1905) ne pouvait plus faire face à cette demande. A la fin de 1917, en plus de Springfield, les entrepreneurs privés Plumb et American Cutlery ont également été embauchés pour fabriquer des bolos nommés M1917.

Pour réduire le coût de production et accélérer la production Springfield se contentera de ne plus monter le système de verrouillage, ce modèle se nommera M-1917 ou 1910/17.

Ci-dessus, de gauche à droite, M-1910 (SA), M-1917 simplifié d’une seule pièce, M-1917 avec pommeau brasé à la soie.

Plumb a produit le M-1917, qui était un M-1910 sans le verrouillage avec pommeau brasé à la soie, dans leur usine de Philadelphie, mais en raison des exigences de l’Ordnance, a soumis une version encore plus simplifiée avec une lame et un pommeau forgés d’une seule pièce qui a finalement été adoptée comme M-1917 CT avec CT pour Tolérances commerciales.

American Cutlery of Chicago et l’usine Plumb de St. Louis ont fabriqué le M-1917 simplifié, tandis que Fayette Plumb à Philadelphie fabriquait les deux types de versions (simplifiée et avec pommeau brasé à la soie). Le M-1917 a été construit dans l’urgence entre 1917 et 1918, avec des matériaux et une finition de moins bonne qualité que la version Springfield arsenal M1910.

Malheureusement, je ne possède aucuns de ces modèles, je ne rentrerai pas dans les détails techniques de fabrication.

Voici ci-dessous le modèle de mon ami Marc.

La poignée comme évoqué auparavant ne comporte plus de système de verrouillage au fourreau. Elle est de construction simplifiée, la lame et le pommeau sont forgés d’une seule pièce. Toutes les parties métalliques de la baïonnette sont systématiquement phosphatées.

Marquages du constructeur American Cutlery of Chicago et année de fabrication

La lame est du même type que le M1910, elle comporte différents marquages US, mais sans de n° de série et sans (bombe enflammée).

Fabricant LF & C 1918

Le fourreau est un modèle expérimental en métal avec peinture originale de couleur olive terne et bracelet en cuir daté 1918.

Période d’utilisation :
Les bolos M-1917 ont été brièvement utilisés durant une année, ils n’étaient pas été distribués à chaque soldat, mais quelques-uns ont été distribués à chaque unité conformément aux T / O pour le type d’unité déployée et leur mission. Les escouades de mitrailleuses ont reçu des bolos pour dégager leur champ de tir.
En raison de son poids et de sa garde mal conçue, le bolo était un couteau de coupe inefficace par rapport à une machette bien conçue. La machette M-1942, à lame longue l’a officiellement remplacé au début de la Seconde Guerre mondiale.

Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 17/04/20.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Poignard de tranchée US 17

Longueur : 355 mm
Valeur : €€€ €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les premiers soldats américains arrivés sur le sol de France sont équipés de l’excellent fusil Springfield 1903 et doté du sabre baïonnette modèle 1905. La baïonnette M1905 s’avère immédiatement très encombrante pour un usage dans les tranchées et impropre pour le combat au corps à corps. Une nouvelle arme va apparaitre au cours de la Première Guerre mondiale comme faisant partie intégrante de l’équipement individuel du fantassin, le poignard de tranchée (Trench Knife). A cette époque, il n’existe pas de poignard réglementaire dans l’armée américaine et ceux qui équipaient parfois les soldats proviennent pour la plupart d’une acquisition personnelle auprès des troupes alliées ou il s’agit d’un couteau de chasse apporté du pays. Plusieurs fabricants américains vont y répondre et développer de nombreux modèles en collaboration étroite avec l’Ordnance Department.

Le poignard développé par Henry Disston & Sons, a reçu le meilleur accueil. Il sera adopté à la fin de l’année 1917 et distribué à la troupe presque aussitôt. Il prendra le nom d’US modèle 1917 Trench Knife. D’un aspect extrêmement solide, c’est une arme de combat efficace malgré une absence de coupe.

Pointes de forme pyramidale réalisées par emboutissageConstructeur Landers Frary & Clark

La poignée se compose d’une pièce en bois lisse en noyer américain avec la présence de quatre encoches repose doigts sur la partie interne. Une pièce en forme de C en acier bronzé relie l’extrémité du pommeau à la garde. Elle sert aussi de protège main, mais également de point d’impact en cas de frappe. Le marquage du fabricant est frappé sur la face avant de la garde sous forme d’initiales. En dessous, on trouve la date de fabrication, en l’occurence (1917), et au dessus les lettres US. Les manufactures d’armes soumises à la production intensive de fusils et baïonnettes sont complètement saturées et ne peuvent pas fournir ce type de matériel. Les alliés ont eux mème du mal à subvenir aux besoins de leurs propres troupes. Le gouvernement US va donc se tourner vers un coutelier, Landers Frary & Clark, qui fournira la plus grande partie de ces poignards durant les années 1917/18, un total de 113 000 exemplaires. Le fabricant Oneida Community Ltd en produira aussi 10 000, mais la production d’Henry Disston & Son le concepteur de ce modèle reste inconnue.

Il existe deux versions de ce poignard :

  1. La première comporte sept pointes de forme pyramidale réalisées par emboutissage disposées sur la garde enveloppante.
  2. La seconde fabriquée exclusivement par LF and C, la moins courante, se différencie uniquement par une pyramide supplémentaire située sur la partie basse de la garde près de lame.

Dernière version à gauche

La dernière version de ce poignard, comporte une garde enveloppante munie d’une double rangée de cinq dents faites par découpes et ensuite pliées à froid. Elle fut produite uniquement par la firme American Cutlery Company (AC.C.Co) située à Chicago.

La lame mesurant environ 230 mm, de section triangulaire est capable de percer plusieurs couches de tissu ainsi que le cuir. Elle est de finition bronzée d’une couleur bleu/noir de façon à éviter les reflets nuisibles à un soldat en situation de combat.

Le fourreau est muni d’un corps  en cuir cousu de forme conique recouvert à l’origine d’une peinture verte. La chape ainsi que la bouterolle sont en acier bronzé fixées au corps par des rivets en laiton. Le double crochet de ceinturon M-1910, serti sur le dessus de la chape est en laiton.

Remarques perso :
Merci à Marc et à Christian pour les photos, car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 17/12/21.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Couteau Bolo US modèle 1910

Longueur : 380 mm
Poids : 900 g

Valeur :  €€€ €€€ €€
Rareté : che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Le couteau Bolo M-1910 a été conçu pour couper les broussailles des champs de batailles. Il a été produit uniquement à l’arsenal militaire de Springfield (SA) entre 1910 et 1917, à environ 60 000 exemplaire.

La poignée comporte sur le dessus, un système de verrouillage au fourreau du même type que la  baïonnette M-1905. Les plaquettes en noyer sont fixées entre elles par vis et écrous, elles épousent parfaitement la forme spécifique du dessous de la soie. La garde ainsi que le pommeau sont assemblés par brasure à la soie. Les parties métalliques qui la composent sont de finition bleuie.

La lame est normalement polie brillant, à partir de 1917 sa finition sera bleuieDernière année de fabrication de ce modèleN° de série inférieur à 60 000

La lame est assez massive, une partie du contre-tranchant à l’extrémité est affûtée, sa forme est en pointe de lance.

A partir de 1910, l’US Army Infantry Board a adopté ce ceinturon avant-gardiste en coton tressé imputrescible muni d’œillets 

Le fourreau standard Bolo M-1910 est façonné à peu près de la même manière que le fourreau M-1910 de la baïonnette M-1905. Son corps en pin est recouvert d’une peau de porc cousue, la chape d’entrée munie d’une cuvette intégrée ne comporte q’un seul crochet. 

La couverture qui l’intègre en coton tressé de couleur vert olive, avec extrémité renforcée par du cuir est munie du double crochet métallique de fixation M-1910.

En plus de la version Rock Island Arsenal, quatre fourreaux d’entrepreneur civil sont couramment rencontrés. Un fourreau en métal a également été fabriqué par LF & C. avec un connecteur en cuir à un support de ceinture en fil.

Remarques perso :
Merci à Marc pour les photos car je ne possède pas ce très rare modèle. Hélas …

Le 16/04/20.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Glaive modèle 1878 de pionnier

Longueur : 635  mm
Poids : 780 g

Valeur : €€€ €€€
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Les lames de ce glaive ont été fabriquées en Suisse par (S.J.G. NEUHAUSEN) mais également en Allemagne, marquages (WEYERSBERG KIRSCHBAUM & C0 SOLINGEN) ou (GEBR WEYERSBERG SOLINGEN).

Ce modèle a été utilisé par les sapeurs, et les troupes de forteresse, de télégraphiste et les pionniers de ballons. Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale.

La lame à dents de scie n’était pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère, mais conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.

La poignée est munie de deux plaquettes en cuir quadrillé maintenues à la soie par cinq rivets en laiton. Particularité la garde en forme de S, ainsi que le pommeau arrondie sont en laiton.

N° d’arme 153, fabrication GEBR WEYERSBERG SOLINGENN° d’arme 838 et année 1879suisse glaive 1878 02N° d’arme 9045 et année 1889, fabrication S.J.G. NEUHAUSEN

La lame très légère, de bonne qualité, comporte 28 dents de scie, avec une gouttière sur une face, aplanie sur l’autre, son profil est du même type que celui de la baïonnette de pionnier M-1878.

Le fourreau en cuir du comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec les différents porte-fourreaux utilisés avec ce modèle, la chape est munie d’une lanière en cuir maintenue sur le pontet par points de couture. Les garnitures en laiton sont fixées au corps pas trois rivets sur la chape et trois à l’extrémité.

Il est possible, grâce un porte-fourreau spécifique, de trouver ce glaive associé avec une baïonnette modèle, 1863, 69-71 ou 1900 dite « de cycliste ».

Ce porte-fourreau à simple couture, avec boucle métallique et rivets de renfort a été utilisé pour le port des fourreaux des glaives M-1842/52 et 1878.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Elégant, léger et très bien conçu ce modèle peu courant trouve toujours une petite place dans une collection de baïonnettes.

Le 24/11/21.

Category Archives: ZZZ sans n° du nouvel ABC

Glaive modèle 1842/1852 de pionnier

Longueur : 670 mm
Poids : 1030 g

Armement : arme de côté

Valeur : €€€ €€€ €
Rareté :  che1valierche1valierche1valierche1valierche1valierche1valier

Ce glaive est étroitement calqué sur le M-1831 des troupes à pied français à lame simple. Les lames du modèle suisse ont été fabriquées en Suisse par (S.J.G. NEUHAUSEN) mais également en Allemagne, marquages (FHÖSTER, SOLINGEN), (WESTER & Co SOLINGEN) ou (GEBR WEYERSBERG SOLINGEN).

Ce modèle a été utilisé par les sapeurs, et les troupes de forteresse, de télégraphiste et les pionniers de ballons. Un Sapeur, également appelé « Pioneer » ou ingénieur de combat, est un combattant ou soldat qui exécute une variété de fonctions de génie militaire tels que la construction de ponts, la pose ou le déminage, les démolitions, les défenses sur le terrain et la construction générale. La lame à dents de scie n’est pas destinée à infliger des blessures horribles, comme son apparence sombre le suggère. Elle a été conçue pour couper des arbustes, qui étaient à la fois sur la ligne de feu et utiles pour le camouflage de la future position de tir.

La poignée de style Roman, d’une seule pièce en laiton nervurée et pommeau rond comporte 26 cannelures. Elle recouvre en totalité la soie, sa fixation est effectuée par matage, aucun rivet ne traverse la poignée. La croisière droite symétrique est terminée par deux « quillons » à rouleaux.

La lame massive en acier poli, dépourvue de gouttière comporte 28 dents de scie.

Le fourreau en cuir du modèle 1842/52 comporte une cuvette avec ressort interne fixée par une vis située sur l’arrière du corps. Pour être compatible avec le porte-fourreau utilisé avec ce modèle, la chape est munie d’une lanière en cuir maintenue sur le pontet par points de couture. Les garnitures en laiton sont fixées au corps pas trois rivets sur la chape et trois à l’extrémité.

Ce porte-fourreau à simple couture, avec boucle métallique et rivets de renfort a été utilisé pour le port des fourreaux des glaives M-1842/52 et 1878.

Avis personnel sur l’attrait de ce modèle :
Massif, cet impressionnant et lourd modèle, peu courant trouve toujours une petite place dans une collection de baïonnettes.

Le 26/11/21.

Copyright © 2024 Géraldbaios